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La passion de Negora pour l'imaginaire le mène à signer “Necrosang: Terres d'infamie” chez Crin de Chimère éditions. de la Dark Fantasy pure se trouve dans cette sublime couverture réalisé par Matteo Spirito que je félicite.
Veltryan est un jeune voldyre que la maladie affaiblit de jour en jour . Elle puise son énergie, il essaye pourtant de survivre dans l'espoir de revoir son frère Kerdys parti pour combattre l'ennemi au nom de Raevol et ramener la liberté. La peur et les incertitudes hantent l'esprit craintif du voldyre, l'attente est interminable et insoutenable. le moindre bruit ou souffle lui donne un brin de confiance en son retour . L'apparition d'une ombre terrifiante et les révélations qu'elle lui transmet le plonge dans un abîme de désespoir. Raveol en personne réputé pour sa tyrannie lui déclare la mort de son frère et l'invite pour une alliance, un Dieu sans Merci. Quel sort ignoble !
Le Voldyre se retrouve bercé dans ses rêves, mais la puanteur de l'atmosphère le ramène à la réalité. Une certaine force renaît subitement en lui, il est temps d'agir en mémoire de Kerdys. Dans un monde qui lui est inconnu incompatible avec sa personne, sa tache sera délicate.
Avec une mémoire défaillante, des souvenirs douloureux voir des cauchemars qui font surface de temps à autre, Veltryan se trouve perdu et instable. le hasard mettra à sa rencontre un homme bien mystérieux qui lui sera d'un grand secours , une écoute à ses hantises , une protection contre ses démons .
La probabilité d'une manipulation de Raevol expose une alteration de l'identité de Veltryan , il lutte continuellement durant son récit contre des pensées démoniaques .

Les cris d'horreur et les bains de sang font partie du quotidien de Nahim, jeune soldat au service de l'ordre d'Eschalion. le massacre des Dirhus , des démons effroyables aux attraits terriblement hideux n'est jamais une mince affaire .
La situation actuelle est désastreuse , la famine sévit après la mort du roi Eedon . L'appel du haut-Temple n'est pas singulier, Nahim et son ami Ziadd s'interrogent sur cet intérêt soudain envers de simples débutants. Bien des rencontres, membres du culte vont se déposer sur leur route mêlant la suspicion dans cet endroit étrange. Des interrogations fusent dans l'esprit de Nahim face à l'encontre de Lapcyn un vieil homme aux allures distinguées , un inconfort s'installe face à Dame Laurey , une femme à l'aura redoutable, ou bien Gaia la servante qui l'attire comme un aimant , et les Dirhus sont-ils aussi hostiles qu'on le prétend ? de périlleuses aventures l'attendent . Aucun répit face aux ennemis , des créatures avides de sang , insensibles à la détresse . Les batailles sont épuisantes et répugnantes .
Negora nous entraîne dans une trame sombre et ténébreuse . La mort circule et s'abat sur chaque page dans une violence extrême . La recherche d'une certaine délivrance pour chacun des personnages hantés par leurs démons , accablés par les incertitudes se dévoile derrière chaque chapitre .
De la Dark Fantasy dans toute son ignominie , un livre à lire sans attendre pour les adeptes de ce genre .

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Je remercie tout d'abord Babelio ainsi que les éditions Crin de Chimère pour m'avoir donné la possibilité de découvrir ce livre.

Classé dans les thèmes : Dark Fantasy et Horreur, je tiens à dire qu'il n'est pas vraiment effrayant et qu'il appartient au cadre de la fantasy générique. Nous suivons deux personnages, Nahim (la recrue au service de Avhodrun, le Protecteur) et Vetryan (sauvé par Raevol de sa maladie pour devenir sa lame), tous deux engagés dans le combat contre Agonast et ses légions de mort-vivants.

Que dire, que dire… Ce premier tome est un prologue (un peu longuet, parfois) et ne sert qu'à présenter la suite de l'histoire, qu'à poser les piliers et le contexte, l'univers foulé par nos personnages. A ce niveau-là, je l'ai trouvé un peu vide, un peu long mais néanmoins agréable à lire. Un peu vide et un peu long, pourquoi ? J'ai eu l'impression que ce « prologue » ne suivait pas véritablement de fil conducteur mais plutôt servait de mise en bouche.

Le style d'écriture est agréable. Les scènes sont vraiment bien décrites, si bien que je me suis parfois retrouvée sur les champs de bataille, auprès de Nahim. Les personnages et leurs sentiments sont construits correctement et on arrive facilement à s'y attacher. J'aime particulièrement le lien entre Nahim et les Dirhus. Les figures de style sont de trop, à quelques moments et m'ont détachée de l'histoire.

Somme toute, une jolie découverte. A voir si je me laisserai tenter par les tomes suivants.
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Il y a du sang, des bêtes qu'on ne retrouve pas dans notre monde et de la violence, pourtant ce roman me fait penser à notre monde. C'est fou à quel point on suit aveuglément nos leaders et, pourtant, ils nous cachent des choses… Bref, une très bonne lecture pour moi, j'ai vite oublié ma petite confusion du début. Chapeau encore une fois au travail éditorial qui est franchement superbe et à la plume de l'auteur qui nous permet de bien entrer dans l'histoire !
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Avec ce premier tome, l'auteur nous plonge dans un univers sombre de dark fantasy, où les vivants se battent contre la Mort personnifiée. À travers ce roman choral, il donne naissance à une mythologie et un bestiaire infernaux. Et même si j'ai eu du mal à tout visualiser, l'intrigue m'a plutôt plu, et notamment les notions de foi, de pouvoir, et d'aveuglement.

Malheureusement, je pense que ce récit n'est pas fait pour moi. J'ai eu du mal avec le texte en lui-même, que je n'ai pas trouvé fluide ou addictif, sans parler de la taille de police minuscule. Je décrochais assez souvent de ma lecture, et je devais me forcer pour me remettre dedans.

Je me suis perdue avec les noms, et j'ai rapidement renoncé à être certaine de qui est qui, et de qui a fait quoi. Je pense que le tout aurait mérité davantage d'explications, car l'univers créé par l'auteur a l'air vraiment complet, et complexe. Je n'ai développé aucune attache pour les personnages, qui ne m'ont pas particulièrement parlé. J'ai trouvé le tout lent, et je n'ai vraiment pas été emportée comme je l'aurais aimé. Je pense sincèrement que si la plume m'avait davantage correspondue, j'aurais réellement pu apprécier ce titre. Mais j'ai été confuse dès le début ; j'ai eu beaucoup de mal à prendre mes marques, et j'ai comme l'impression que je ne les ai finalement jamais vraiment prises. Je suis restée comme extérieure à ce que je lisais. Seule la fin m'a davantage happée, même si elle est difficile, et certains passages carrément insoutenables.

Malheureusement, je n'ai pas ressenti le frisson attendu, ni vécu l'épopée macabre souhaitée. Ma lecture de ce premier opus a été trop laborieuse, voire parfois forcée, pour que je lise le second tome, même si je reste curieuse de découvrir sa couverture et son résumé.
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Terre d'infamie est le premier tome d'une saga fantasy. Dans un monde dévasté par des légions de morts-vivants, on suit les aventures de deux protagonistes : Nahim, jeune recrue de l'ordre d'Eschalion ; et Vetryan le voldyre, sorte d'elfe à la peau bleu. Si le premier est l'archétype du héros étincelant, le second est beaucoup plus ambigu.

Nahim cherche toujours à faire le bien, quitte à s'attirer les foudres de sa hiérarchie. Il se retrouve souvent dans des situations délicates. C'est un personnage attachant. Vetryan est manipulé par le dieu vengeur Raveol. Il est tourmenté par son passé, et entretient avec son frère des relations « particulières ». Ballottés dans les tourmentes politiques et la guerre, ils tentent de survivre dans un monde à l'agonie.

Massacres, tripailles, horreurs en tous genre, et scènes de tortures bien glauques ; l'auteur ne nous épargne rien. Autant annoncer la couleur : l'atmosphère du roman est très sombre, et certains passages sont vraiment perturbants. C'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains !
Si l'intrigue est parfois cousue de fil blanc, elle réserve quelques bonnes surprises que je ne divulguerai pas ici. Il n'est pas question de deux factions antinomiques. Tout est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.

Les scènes de batailles sont nombreuses et dynamiques. On entend résonner le fracas des armes, et le tranchant des lames qui découpent la chair des démons. Et les monstres qui composent ce bestiaire sont effrayants ! Nos héros affrontent des spectres assassins, des démons, des abominations de chair, ou encore des Cnurath, sortes de princes vampires. Je regrette que certains personnages et créatures soient à peine esquissés. Leur description aurait mérité d'être étoffée.

Le background de l'oeuvre est également travaillé. le monde décrit ici a connu un lointain âge d'or dont on honore encore les héros. le panthéon et est très bien décrit : il y a Agonast le seigneur de la mort, Raveol le dieu vengeur, ou Avhodrum le protecteur. Ils s'affrontent par le biais de leurs champions respectifs. Il faut toutefois être attentifs pour ne pas se perdre à l'évocation de leurs noms, et celles des nombreuses contrées qui composent le royaume.

Le roman se termine en apothéose avec des scènes d'affrontement épiques. « Terre d'infamie » tient ses promesses. J'ai toutefois regretté que les intrigues des deux personnages ne se croisent pas. Mais il s'agit là du premier tome. J'ai hâte de découvrir ce qui arrivera à Nahim et Vetryan dans les prochains opus.
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En lisant ce roman, je me faisais la réflexion qu'il illustrait assez bien le côté Janus de l'horreur : il y a la façon « moderne » de l'aborder (soit la manie de faire sursauter le lecteur/spectateur en lui fourrant tout soudain une ombre sous le nez — tout en lui massacrant les tympans à la scie sauteuse —, ce qui en matière strictement littéraire pourrait se traduire par une surenchère de descriptions gores) ; et puis il y a l'horreur à l'ancienne, l'horreur « permanente », en un sens : elle n'a pas à jaillir, parce qu'elle est tout le temps là, sous votre nez, vous ne pouvez pas l'ignorez parce qu'elle ne se contente pas d'imprégner l'univers, elle EST l'univers.

Celui de Necrosang est de ceux-là : impossible d'échapper à sa puanteur. Dès les premières pages, le texte vous laisse un arrière-goût de cendres dans la bouche. C'est un monde écrasé de guerres, de maladies et d'atrocités, que j'ai trouvé décrit avec une espèce de sobriété lovecraftienne, ce style qui n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour convaincre le lecteur. Cela m'a fait penser à la tirade du maréchal de Biron dans Saint-Germain ou la négociation (texte dans un tout autre genre mais qui dans la bouche dudit personnage cultivait un certain réalisme) : la guerre n'a pas de couleur, tout y est terreux ; le sang n'est pas vermeil, mais roux et sale. Tel pourrait être le nuancier de Necrosang, et l'arrière-plan de sa galerie de personnages au teint cireux, au premier rang desquels le Voldyre Vetryan et l'Humain Nahim, confrontés à un environnement où leur quête (de sens, essentiellement) semble vouée à un échec cruel.

Un excellent livre à l'image d'un vieux whisky : il faut prendre le temps de le déguster.
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Je tiens avant tout à remercier la masse critique Babelio ainsi que les éditions Crin de Chimère pour l'envoi de ce tome.

Nécrosang est le premier tome d'une saga d'heroic fantasy qui tient ses promesses. Sombre, assez violente par moment parfois même avec une ambiance inquiétante de dark fantasy, le récit tient en haleine le lecteur malgré quelques longueurs. On y suit deux protagonistes différents et attachants à leur façon. J'ai tout de suite adhéré avec la narration de Nahim j'ai eu plus de mal à avoir de la sympathie pour Vetryan mais les deux personnages restent très bien travaillés et suffisamment complexes pour plaire à un lectorat adulte.

Les descriptions sont à mon sens l'un des gros points forts de la plume de l'auteur: d'un réalisme redoutable, on comprend vite pourquoi la lecture est déconseillée aux moins de 16 ans. Sans pour autant s'épancher dans de l'horreur ou du gore inutile, chaque phrase apporte son lot de détails qui plongent le lecteur dans une scène plus que réaliste : quasi interactive. J'ai énormément apprécié cet aspect qui aurait pu basculer du côté des longues descriptions propres à certains récits d'heroic fantasy et qui enlisent la narration. Ce n'est pas le cas ici, elles nous immergent directement dans la scène ou les paysages extrêmement bien décrits.

En ce qui concerne le récit, je l'ai trouvé bien construit, il apporte son lot de surprises sans avoir de gros cliffhanger ou plot twist. Je n'ai pas senti de longueur ou de lassitude durant ma lecture, chose qui m'arrive une fois sur deux quand je m'attaque à de la fantasy. Sans être un coup de coeur, il s'agit là d'une lecture prenante et palpitante qui me laisse entrevoir la suite d'un bon oeil. de la fantasy qui vaut le détour donc !
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"Terre, brûlée, au vent..."

Cela aurait pu être le titre de ce premier tome, mais cela aurait été un titre trop long et puis autant être honnête, terres d'infamies c'est parfait pour tout ce qu'il contient. le récit débute sur un homme, non humain, un voldyre qui voit la fin de sa vie venir bien trop vite à son gout. Son frère est parti pour la guerre, il lui a promis son retour, mais il semble qu'il ne viendra pas. Vetryan attend cette mort comme un soulagement, une épidémie décime un par un les habitants de sa ville et tout ce qui est autour s'éteint inexorablement. L'ombre est menaçante, elle s'approche lentement ET surement du lit de Vetryan, soufflant sur les quelques flammes qui illuminent sa chambre. Cette dernière ressemble plus à une chambre mortuaire qu'à celle d'un bon vivant. le corps de Vetryan se flétrit et malgré cette attente d'en finir, il va tenter de se battre. Comment un être tel que lui, un semblant d'elfe à la peau bleu n'est plus que l'ombre de lui-même, tourmenté de ne plus avoir de nouvelles de son frère se retrouve au coeur d'une machination. Raveol est un dieu vengeur qui aime manipuler les êtres vivants, encore plus lorsque ses proies sont déjà tourmentés de leur vivant. alors forcément, Vetryan est un repas digne de ce nom, apporté sur un plateau.

"Quelque part, ailleurs, bien loin des tourments de Vetryan..."

Nahim est une nouvelle recrue de l'ordre d'Eschalion. Son bras armé est l'un de ceux qui doivent accomplir une mission cruciale : éliminer les démons qui prennent les habitations des humains : les dirhus. Nahim est un soldat, un guerrier qui ne sait pas ce qui l'attend, tout comme ses compagnons d'infortune. Avec son ami Ziadd, ils arrivent à se dépêtrer de situations plus que dangereuses, pourtant lors d'un combat, Nahim va se poser des questions. Est-ce que ce qu'ils font est obligatoire ? Être un homme au service d'un autre sans se poser de questions ne fait pas d'eux des moutons, pour autant Nahim est tout sauf un mouton. Il réfléchit et se pose de nombreuses questions sur le bien-fondé de ces guerres. Oui, Agosnast est un dieu né des ténèbres, capable d'anéantir la moindre parcelle de lumière. Un dieu qui relève les morts et les fait marcher sur les vivants sans répit, sans avoir la moindre chance de s'en sortir. Mais ces dirhus, sont-ils des ennemis ou des potentiels alliés ?

Tout devient difficile entre ces noirceurs qui s'étalent le plus loin possible. le sang est un liquide qui se libère si facilement d'un corps démembré, éviscéré... Survivre devient LE mot d'ordre, parce qu'autrement c'est devenir une marionnette 'un dieu ou d'un autre. Les massacres sont nombreux, les combats aussi. La trahison ? Elle est bien présente et avoir confiance en l'autre est payant. C'est un roman sombre, c'est d'ailleurs bien écrit sur la 4ème de couverture : Dark Fantasy pour les plus de 16 ans, c'est qu'il y a une raison. (OUF, j'en ai presque 2. des brouettes X plus) Chacune de ses scènes est si bien décrites que nous pouvons presque sentir l'odeur du sang, le gout acre sur les lèvres, la puanteur d'un démon tué, ressentir les griffes frôler la peau. Ces mêmes griffes qui sont capables d'écraser la tête d'un combattant comme nous sommes capable d'écraser un moustique. Savoir se servir d'une arme pour rester en vie, pour tenter de sauver le peuple humain, mais à quel prix ? Perdre son âme ? Son humanité ? Arrêter de regarder l'autre comme un ami ? Il y a tellement de convictions dans la moitié du livre que les questions fusent.

Lorsque je parle de moitié de livre c'est qu'il y a une raison, la moitié (ou presque) suit le personnage de Nahim, celui-là même qui est empli d'espoir et de doutes. Un héro meurtri, un homme qui croit en l'humanité, qui a encore cette foi en lui. Les épreuves qu'il doit surmonter auraient largement pu le mettre plus bas que terre, pourtant il croit en sa bonne étoile, il croit en Gaïa, il croit en lui, en son dieu qui les protégera coute que coute. le Protecteur se montre peu, mais il agit lorsque l'humanité semble perdre foi en lui. Quant à l'autre partie du livre il s'agit de Vetryan, ce personnage qui tente de survivre, cherche des compagnons de route afin d'arriver à son but. Son passé le tourmente, son frère lui manque et les flashs ou rêves qu'il a d'eux deux nous laisse sur une voie étrange. Est-ce la réalité qu'il a connu ou une manipulation de plus de Raveol ? Que ce soit la vérité ou non, Vetryan continue d'avancer à sa façon, avec ses forces et ses faiblesses, sa façon d'approcher la noirceur. Qui est réellement le personnage qui semble vouloir le garder en vie ? Veut-il vraiment le garder en vie ? Et pourquoi ?

Malgré toute cette noirceur, de nombreux points lumineux sont à évoquer, de nombreux liens qui méritent que l'on s'attardent. L'amitié entre hommes de terrain, entre combattants qui veulent repousser l'ennemi, le détruire. L'amour naissant entre deux êtres qui n'osent pas se regarder en face, mais qui ressentent l'autre au plus profond de leur être. C'est très léger, très succinct et cela réchauffe quelque peu la noirceur qui ne cesse de gagner du terrain. Ne vous attendez pas à un échange entre ces deux personnages principaux, pour le moment chacun d'entre eux avancent dans leur région. Les deux sont bien différent, de part leur nature, mais surtout par leur moment de réflexion. Suivre aveuglément un seul homme ? Obéir sans réfléchir ? Cela revient à apporter la peur et qu'elle s'ancre dans son sous-fifre, celui qui ne sert qu'à être écrasé pour amener les meilleurs combattants par la suite. Il ne faut pas oublier les nombreux secrets. Être à la tête d'une équipe ou d'un commandement ne fait pas d'eux des meilleurs hommes, bien au contraire. Secrets, mensonges, tout est bon pour amener les hommes là où ils le veulent. Seul bémol, j'ai eu du mal à démarrer la lecture. le texte est très riche par moment, et le fait aussi que je ne voyais pas où l'auteur voulait aller (j'avoue que je ne vois toujours pas, mais j'attends la suite avec impatience)

D'autres personnages agrémentent le récit. Nous avons Sillas, un mercenaire sans foi ni loi, Gaïa, Laurey, Attius despote de première, Lapcyn que je qualifierai de sage, Isha, Kerdys, Dirka... tant de nom, de personnages qui méritent tout autant notre attention que les deux principaux. Chacun à une histoire, une envie, un espoir de voir enfin le jour se lever sans se dire que ce sera peut-être le dernier. Les liens ne se voient pas de suite, puis ils se distinguent avec peine, jusqu'à ce que nous comprenions se qui se passe. Les manipulations, les échanges, la vue, la foi, tout est bien là, il suffit d'ouvrir les yeux pour comprendre. La guerre est là, depuis des jours, des mois. le dieu des morts comptent bien prendre sa revanche sur le reste du monde (oui, j'exagère, un peu seulement). C'est un ensemble qui nous plonge dans ce que l'homme peut avoir de plus néfaste et en même temps de plus beau (même si ce n'est que par épisode)

En conclusion, le voyage qu'emprunte Nahim et Vetryan ne sera pas de tout repos. Il leur faudra combattre l'ennemi et les leurs pour avancer. de nombreux personnages font leur apparition et il vaut mieux ne pas trop s'attacher à certains, nous sommes dans une guerre effroyable, il y a forcément des pertes. Les descriptions sont à la hauteur du texte et les créatures qui peuplent à la fois les cauchemars des uns et la réalité des autres sont démoniaques et vils à souhait. Bienvenue dans un récit à la fois sombre et dévasté où l'espoir réside en la foi. J'ai hâte de découvrir ce que l'auteur va nous proposer pour la suite de leurs aventures. Vivement le tome 2 !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/necrosang-tome-1-terres-d-infamie-negora-a205136470
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Une écriture particulièrement pauvre et rebutante. "Tandis que", "Quel autre choix avait-il ?", "Tout cela n'avait-il été qu'un horrible songe ?", "Comment pouvait-il survivre sans son frère à ses côtés ?", "Un bref examen suffit à révéler...", "Il ne souvenait cependant pas avoir possédé une quelconque fortune", "Le brouhaha des ivrognes l'informait bien assez cependant sur la fonction de cet établissement".

Atroce.
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Bon, j'avoue que le livre semblait m'avoir conquise d'avance, entre les références lovecraftiennes et la couverture (je n'aime pas m'extasier sur les couvertures dans un commentaire sur un livre, c'est son contenu qui compte, mais là je fais une exception : bordel, c'est rare de voir une illustration aussi adaptée à son sujet !). Mais je ne suis pas une fille facile, alors j'ai tenté de garder mon sens critique jusqu'au bout.

Première chose qui m'a marquée : le style. On sent l'influence de H.P. Lovecraft, dans la façon d'écrire de l'auteur, une espèce de "technicité de l'horreur". Certains peuvent ne pas aimer, mais j'ai trouvé savoureux ce côté old school. Comme la couverture, il sert très bien son sujet.

L'ouvrage alterne les points de vue de deux personnages, tous deux également intéressants (mais je dois confesser une petite préférence pour Nahim, sa dévotion bornée et même touchante, l'ambiance de campagne et de caserne des parties qui lui sont consacrées — mais là c'est la fille de militaire et militaire elle-même qui parle, je crois !) et chacun traçant sa route dans un monde... glauque. Non, vraiment, c'est crade, et j'ai adoré ça ! À quand le tome 2 ?
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