Dans la série l'homme de l'année, nous voici en 1933.
L'un des événements de cette année-là s'est passé sur le grand écran.
La naissance de King Kong.
Le gorille géant, qui a depuis été, de nombreuses fois, réadapté ou imité, avec plus ou moins de réussite.
C'est Merian C. Cooper qui en est le créateur.
Le pari n'était pas gagné, il était même fou, mais Cooper et son acolyte Ernest B. Schoedsack le mèneront jusqu'au bout pour un immense succès et une version que je vous engage à découvrir. En n'oubliant pas que les techniques de l'époque étaient bien loin des technologies modernes d'aujourd'hui.
Pécau, Nenadov et Schelle nous offrent l'occasion de découvrir la genèse de cette incroyable aventure.
L'album se concentre surtout sur le projet, les difficultés rencontrées et les réactions aux projections de rush, on aurait espéré y voir plus de secrets de tournages, mais il eut sans doute fallu que l'album double de volume.
Une bande dessinée intéressante dont j'ai particulièrement apprécié les planches en noir et blanc.
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Ce dix-huitième tome de la série BD L'homme de l'année révèle les conditions chaotiques qui ont conduit en 1933 à la création d'un film hollywoodien resté à la postérité : King Kong.
Ce film ne se serait pas fait sans ses deux auteurs : Merian Cooper et Ernest Shoaedsack. le duo a eu l'idée de ce film en voyant un autre film plus basique, Ingagi, mais qui réunit déjà les mêmes ingrédients : dans la jungle (pour Ingagi, c'est le Congo ; pour King Kong ce sera une île non répertoriée, Skull island), une jeune femme (dans King Kong le rôle sera joué par Fay Wray) est capturée par un gorille. Dans Ingagi, le gorille n'est qu'un primate de taille normale, évidement joué par un acteur déguisé. En utilisant les derniers effets spéciaux en date, en projetant des arrières fonds spectaculaires et en réutilisant des décors grandiose de péplum, le duo va donner une ampleur énorme à son projet. Les mécanismes permettant à Kong de fermer sa poigne sur la belle libéraient des centaines de kilos de pression ; l'actrice aurait bien pu être écrasée pendant le tournage !
King Kong est arrivé à un moment charnière : la crise de 1929 est passée par là, les studios dont la RKO, financeur du film, ne peuvent plus suivre et décident de se concentrer sur quelques films précis en limitant les budgets. Les projections test des premières bobines vont toutefois terriblement impressionner les premiers spectateurs, dont les actionnaires de la RKO. Feu vert pour en mettre plein les mirettes des spectateurs. Cooper et Shoaedsack piloteront eux-mêmes les avions qui s'attaquent au géant perché sur l'Empire State building, et pour faire bonne mesure Skull Island abritera aussi des dinosaures (images issues d'un tournage précédent).
Le sujet peut paraître anecdotique. Il montre pourtant ce que pouvait représenter dans les années trente l'usine à rêve hollywoodienne. Les amateurs de cinéma apprécieront les détails techniques. Les dessins sont bien contrastés, avec une grande qualité de décors.
Une BD bien plus intéressante que le sujet apparemment mineur pouvait laisser penser.
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Un dix-huitième tome consacré à l'une des références cultes du septième art, "King Kong", et un tournage bien plus édifiant qu'on ne l'aurait pu croire. Passionnant et servi par un fabuleux travail graphique en noir et blanc de Nenadov !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Une belle histoire dans la grande du film et une source d’inspiration pour de futurs cinéastes. Très bon choix d’un sujet méconnu très bien traité.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Les dessins de Dejan Nenadov sont dans le style de cette série historique, à savoir un mélange d’académisme et de rythme. Quand bien même, ce tome 18 est de bonne facture et plaisant à lire.
Lire la critique sur le site : BDGest
[Kong le roi des animaux, Kong le roi de la jungle, Kong la bête de la jungle... ]
- J'hésite encore sur le titre.
- C'est pas Tarzan le roi de la jungle?
- Tu crois qu'il va nous faire un procès?