Elle regrettait tout ce qu'elle n'avait pas fait, c'était une certitude. Mais si une vie de renoncement l'avait placée ailleurs que là ou elle se trouvait à présent, elle l'aurait choisie. Elle voulait juste vivre. Une vie tout à fait banale. C'était aussi simple que cela.
Ramus lui avait payé une bière, demandé si elle voulait danser, et après quatre slows toujours plus lents et plus rapproché, il lui avait demandé si elle le voulait le rejoindre. Pas dans sa chambre, mais dans son parti.
Tous ces mots qu'elle aurait dits en compagnie de gens qu'elle aimait au lieu de ceux qui avaient comblé le silence en présence de personnes qui l'indifféraient.
Truls Bernsten était sur l'ancien terrain vague et regardait en haut, vers chez Bellman.
C'était curieux d'y avoir si souvent dîné, joué et dormi quand ils étaient adolescents, et plus une seule fois depuis que Mikael et Ulla avaient repris la maison.
Pour découvrir cet auteur je conseille de ne pas commencer par ce livre. Je l'ai trouvé trop emberlificoté et sans surprises, trop appuyé et beaucoup trop long.
Il était surtout question de sport, de célébrités et de catastrophes naturelles. Et de quelques hommes politiques à classer dans les deux dernières catégories.
Et il était ivre. De nouveau ivre. Ivre de Jim Beam, ivre de méchanceté, de lui-même, de merde.
C’est à moi que tu rends compte, et j’aime bien être tenu au courant, c’est tout.
Je rends compte qu’il n’y a aucun compte à rendre, chef.
Les arbres sur la rive faisaient penser à des témoins silencieux et tristes, les épaules tombantes.
Tuer, en fin de compte, ce n’est qu’anticiper l’inévitable. La mort ne fait aucune exception et c’est bien, car la vie n’est que douleur et souffrance. De ce point de vue, tout meurtre est un acte de miséricorde.