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Céline Romand-Monnier (Traducteur)
EAN : 9782072896118
640 pages
Gallimard (09/09/2021)
3.85/5   689 notes
Résumé :
Carl et Roy ont seize et dix-sept ans lorsque la voiture de leurs parents tombe au fond d'un ravin. Roy s'installe comme mécanicien dans une station-service du bourg voisin pour subvenir à leurs besoins. Carl, aussitôt sa scolarité finie, file au Canada poursuivre ses études et tenter sa chance. Des années plus tard, le petit frère revient au pays avec une ravissante épouse, mû par un ambitieux projet pour le modeste domaine familial : construire un hôtel spa de lux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (99) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 689 notes
Ma première rencontre avec Jo Nesbo s'étant soldée par un cuisant échec puisque j'avais ni plus ni moins abandonné la lecture d'un de ses romans , c'est avec un certain scepticisme que j'ai découvert ce livre sous le sapin de Noël .
Cependant, je ne me suis pas non plus désespéré , d'abord parce que ce bouquin m'était offert par mon épouse qui connaît très bien mes goûts et qu'elle sait s'appuyer sur les conseils avisés et compétents de notre libraire et ami Nicolas . de quoi se montrer rassuré et se lancer sans à priori à " l'assaut de ce pavé " , un beau bébé de 625 pages ....
C'est long ... très long ...C'est lent ... très lent .C'est noir ...très noir . Un noir qui ne figure même pas sur les palettes du remarquable Soulages. Bon , ben , ça commence bien , hein , les amis ? Oui , mais j'ai pas fini parce que, figurez - vous que ....c'est bon ..... TRES BON . TRES TRES BON . Une plongée ( c'est le cas de le dire ...) dans un monde clos , étroit, une vie en autarcie un peu étrange dans un village de montagne en Norvège...Et là haut , tout là- haut , les fréres , Roy et Carl , dont on ne saura dire , au fil des pages , s'il faut les admirer ou les blâmer ( moi , je sais mais , motus ...) , une ambiguïté d'une habileté redoutable ....Les parents sont décédés dans un tragique accident de la route . Plongée dans un ravin , véritable " personnage du roman " , dans le lacet des Chèvres , là où la municipalité n'a pas jugé bon d'installer une glissière de sécurité.....Il en sera reparlé mais ...Chuttt .
Dans cet univers ouaté , feutré, hypocrite , se répandent et règnent la suspicion , les tromperies, les moeurs inavouables , les coups ( bas ou non ) . Délétère , je vous le dis . Et le projet de Carl et son épouse, la belle , très belle , ( trop belle ? ) Shannon , n'est même pas de nature , malgré les promesses , à améliorer les choses . La nasse s'agite , les crabes vont " pincer " , se manger entre eux , et toujours avec " distinction et discrétion " ...Alors oui , c'est long , c'est lent mais , vraiment , c'est très, très bon .
Je ne vous en dirai pas plus , non mais , après vous allez dire que j'ai trop divulgué. ( vous auriez raison , qu'est ce que c'est pénible, ce besoin chez certains ) mais je vais , puisque c'est la nouvelle année, vous offrir deux " appâts " .( Bonne année à toutes et tous ) ....
1er appât : la couverture , regardez bien . Vous voyez ? Non ? Mais Si ..Ah ....Étrange, non ?
2ème appât : un extrait susceptible de vous intriguer .
" Toi et moi , Roy , nous n'avons que nous - mêmes. " C'était ce que Carl avait l'habitude de dire." Tous les autres que nous pensons aimer ou dont nous pensons être aimés ne sont que des mirages dans le désert. Mais toi et moi ,nous ne faisons qu'un . Nous sommes frères. Deux frères dans le désert. Si l'un meurt , l'autre meurt ."
Oui, et la mort ne nous sépare pas.Elle nous unit .
Le véhicule roulait plus vite à présent. Vers l'enfer où nous allons tous , nous autres qui avons le goût du ..... ( je supprime volontairement le dernier mot ... pour vous embêter et je vous précise que nous sommes à la page 584)

Ce roman , très bien écrit ( traduit ) m'a beaucoup , beaucoup plu . J'ai vraiment souhaité trouver des moments de calme pour m'isoler et me me retrouver dans cet univers déroutant , anxiogène mais ... tellement attirant . le récit, dont le narrateur est Roy , est d'une grande force , et nous maintient dans ses griffes , spectateurs impuissants d'un drame , d'une tragédie complexes ( pas question de sauter le moindre passage ) .Les mystères de l'âme humaine . Anges ou démons, les deux frères ? Pas des personnages " neutres " et sans envergure , en tout cas ...mais , bon ...
Non ," le Père Noël n'est pas une ordure" , il m'a apporté un bien beau cadeau .Mais ça, chers amies et amis , ce n'est que mon humble avis .....que j'assume et partage avec vous .
A bientôt et ....prenez soin de vous.
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Au milieu d'une nature idyllique, une histoire qui fait froid dans le dos...
Carl et sa copine Shannon reviennent dans la ferme familiale qui les a vu naître, lui et son frère Roy. Ce dernier est le gérant de la seule station essence de ce joli bourg norvégien, niché entre une chaine de montagnes et un lac. Carl a le projet de construire sur leurs terres un hôtel-spa afin de redynamiser l'économie de la région. Mais il y a plusieurs ombres au tableau qui semblent surgir du passé. Les parents de Carl et Roy sont morts dans un accident de voiture alors qu'ils n'avaient que seize et dix-sept ans. Accident, suicide, meurtre ? La relation ambigüe entre les deux frères sème le doute. Il semblerait qu'il y ait aussi quelque chose de pourri au royaume de Norvège...Et pas qu'une...
La lecture du roman de Jo Nesbø est addictive. Même si le début semble sortir de la plus simple des banalités, au fil des pages s'installe un climat malsain qui porte littéralement le lecteur vers le dénouement activement recherché. On découvre petit à petit la vérité qui se cache derrière chacun des personnages. La psychologie de chacun d'entre eux est particulièrement bien élaborée par l'auteur. L'intrigue s'infiltre tout au long du récit sans que l'on puisse l'élucider. le dénouement est bien au-delà de tout ce qu'on aurait pu imaginer. La construction de « Leur domaine » est parfaite.
C'est un excellent roman où l'ennui n'a pas sa place. Les pages défilent sans qu'on ait le sentiment de longueur. C'est une très belle réussite grâce à la complexité de l'histoire et à ses personnages qui ont du relief, du caractère et des secrets.
C'est un roman que je recommande vivement et mieux que d'en entendre parler, il faut le lire.
Traduction de Céline Romand-Monnier.
Editions Gallimard série noire, 636 pages.
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J'ai toujours une petite appréhension de commencer un livre de plus de 600 pages lorsqu'il s'agit d'un cadeau : et si je n'aime pas ??? Mais pour " leur domaine", pas de souci je n'ai pas eu ce cas de conscience car Jo Nesbo ne nous laisse pas le choix, il nous lie à ces deux frères Carl et Roy jusqu'à la fin.
Jo Nesbo prend son temps pour installer le décor, l'ambiance et nous présenter la famille Obgard, qui est, on va le découvrir, loin d'être la famille Ricorée.
La violence est omniprésente et on se retrouve pris dans cette tragédie qui est de plus en plus oppressante.
L'histoire est racontée par Roy, le frère aîné et on se rend compte de tout le poids qu'il porte, poids qu'il traîne depuis l'enfance suite à ce qui s'est passé au sein de cette famille. Nous, lecteurs on est balloté, baladé, on s'interroge, on revient même sur certaines pages car on croit avoir raté quelque chose et peut-être pas tout saisi mais progressivement, tout se met en place, ce qui n'empêche pas de vivre jusqu'au bout une vive tension.
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Je l'avoue : ce roman est mon premier de l'auteur norvégien à succès. Je ne peux que remercier mon fils de me l'avoir offert pour mon anniversaire. J'en suis sorti complètement groggy, comme un beau voyage qui se termine abruptement, comme un moment émouvant dont la page se tourne . C'est ainsi : ce roman m'a transporté dans un abîme d'émotions contradictoires, d'étonnements et de surprises.

Tout au long de ces plus de 600 pages on suit les pérégrinations des frères Opgard, Roy l'aîné et son petit frère Carl. le narrateur c'est Roy qui nous conte les événements qui ont émaillé la vie de sa famille et des principaux membres de la communauté de la ville d'Os. Un récit qui alterne entre le moment présent et les souvenirs de Roy, souvenirs diffusés avec parcimonie par le principal intéressé car certains ne sont pas toujours très avouables…
La famille Opgard vit depuis toujours dans une maison située dans les hauteurs de la ville , dans ce bout de montagne bordé de précipices . L'un d'entre eux est d'ailleurs à l'origine de l'accident mortel qui a coûté la vie aux parents des deux frères dont la Cadillac a terminé sa chute en contrebas d'un virage très dangereux. Un événement tragique ui a formaté l'avenir de Roy et de Carl : pour Roy un métier dans la mécanique puis en tant que gérant d'une station service , pour Carl des études économiques au Canada .
Bien des années plus tard , le fils prodige réapparaît à Os avec à son bras la jolie Shannon qui ne laisse d'aimer pas Roy complètement indifférent.
Carl a plein d'idées dans la tête et notamment le rojet de construire un hôtel de luxe dans sa ville natale, projet auquel il souhaite faire participer l'ensemble des habitants. Mais tout ceci n'est pas au goût de certains des membres de la communauté, qui pour certains ont eu maille à partir avec les frères Opgard par le passé. Et ils ne se priveront pas pour faire remonter à la surface de sinistres événements comme quelques disparitions mystérieuses non résolues à ce jour.


Quel roman ! Quelle écriture qui éperonne son lecteur dès les premières lignes et ne le lâche ensuite sous aucun prétexte ! Quelle galerie de personnages incroyables aux destins torturés ! . Une communauté de quelques individus dont on voit progressivement les liens s'entremêler voire s'entrechoquer. Et cette famille Opgard qui dévoile peu à peu le dessous des cartes par l'entremise de Roy , l'aîné , celui qui a toujours défendu son petit frère quelles que soient les circonstances. Et elles ne vont pas manquer…
.
Grâce à un scénario millimétré , l'auteur nous scotche à cette terrible histoire car oui les drames et les meurtres vont s'amonceler…
Une mécanique implacable semble s'être en effet enclenchée, machiavélique et infernale. Et nous assistons, témoins passifs à son déroulé implacable. Mais n'allez surtout pas penser que l'action jaillit toutes les cinq pages . Non ici tout se déroule dans une lenteur calculée, par petites touches , ce qui rajoute un degré supplémentaire à cette atmosphère lourde et oppressante. Les événements sont ici beaucoup plus feutrés, sournois et finement réfléchis … enfin la plupart , car le hasard ou la malchance peuvent parfois faire leur oeuvre. Ils se dévoilent ainsi , peu à peu, maintenant volontairement un suspens insoutenable pour tout lecteur impatient de découvrir l'ultime chute de ce thriller psychologique où la famille peut représenter un ultime rempart mais aussi un danger auquel on n'est pas préparé.
Du grand art qui me réconcilie définitivement avec les romanciers scandinaves.


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il vaut mieux être d'accord avec les frères Opgard .Car ceux-ci sont redoutables si on contrecarre leurs plans.Il y a Roy, l'aîné qui tient la station essence dans son petit bourg de montagne en Norvège.Carl, qui revient au pays après avoir fait ses études aux States il ramène Shannon son épouse.
l'histoire est racontée par Roy .Carl a décidé de construire un hôtel de luxe avec un spa sur leurs terres en pleine montagne pour celà il lui faut de l'argent, beaucoup d'argent qu'ils n'ont pas.Mais Carl est très persuasif pour impliquer les habitants dans son projet.Dans la petite ville tout le monde se connait, s'épie , un vrai panier de crabes ! Il y a des secrets,des zones d'ombres,des évènements non élucidés qui remontent à la surface, et un homme de loi très curieux.
Jo Nesbø prend son temps pour installer et dérouler son roman.Il y a des sous entendus parfois qui font dresser l'oreille du lecteur et le prépare au pire ,car le pire peut être le quotidien des deux frères unis par un terrible secret depuis leur enfance.
C'est un roman noir,dense , lent , j'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur que je découvrais à cette occasion.
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critiques presse (6)
Telerama
24 juillet 2023
Le récit oppressant du dérèglement d’une famille, un concentré de l’art de Jo Nesbø.
Lire la critique sur le site : Telerama
Telerama
06 février 2023
Leur domaine met d’abord en scène un décor aussi beau qu’inquiétant. Une ferme de montagne, quelque part en Norvège, solitaire, soumise à la violence des vents et des tempêtes. Un domaine surplombant un paysage grandiose, mais désert, juste relié au bourg le plus proche par une route qui sinue dangereusement à l’extrême bord du précipice.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaPresse
09 janvier 2022
C’est un drame familial sombre, au suspense insoutenable, qui l’a rendu impossible à lâcher, malgré son épaisseur [...]. S’il y a un titre à lire de l’auteur norvégien, en dehors de sa célèbre série avec l’inspecteur Harry Hole, c’est bien celui-ci.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaPresse
12 octobre 2021
C’est un drame psychologique, familial, construit de façon à maintenir le suspense – un suspense insoutenable qui nous hante pendant des jours. Mais c’est surtout un incroyable roman, sans doute le meilleur de l’auteur norvégien à ce jour, qui rend hommage à cette profondeur dont il est capable et qui a fait de ses romans policiers d’aussi grands succès.
Lire la critique sur le site : LaPresse
FocusLeVif
07 octobre 2021
Jo Nesbø livre, avec le poisseux et malaisant Leur Domaine, une tragédie shakespearienne sur fond de vilains secrets de famille dans un paysage idyllique au charme trompeur.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
LeMonde
01 octobre 2021
C’est un roman lent, qui prend son temps pour instiller une ambiance étouffante, celle des huis clos familiaux gorgés de lourds secrets.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Je l’ai entendu avant de le voir.
Carl était de retour. Je ne sais pas pourquoi j’ai repensé à Dog, cette histoire remontait à près de vingt ans. Je devais sûrement sentir que c’était la même raison qui me valait ce retour inopiné. C’était toujours la même. Il avait besoin de son grand frère.
J’étais dans la cour, j’ai consulté ma montre. Quatorze heures trente. Il m’avait juste envoyé un texto, disant qu’ils arriveraient vers quatorze heures. Mais mon petit frère est un éternel optimiste, il promettait toujours un peu plus q’il ne pouvait tenir. J’ai regardé le paysage. Le peu qui émergeait de la couverture nuageuse en contrebas. De l’autre côté de la vallée, la montagne avait l’air de flotter sur une mer de gris. Ici, en altitude, la végétation commençait déjà à se teinter du rouge de l’automne. Le ciel était bleu et limpide comme un regard de jeune fille innocente. L’air bien froid piquait les bronches quand j’inspirais trop vite. J’avais le sentiment d’être parfaitement seul, d’avoir le monde entier pour moi. Enfin, le monde… Plutôt un mont Ararat avec une ferme dessus. Parfois, des touristes prenaient cette route sinueuse depuis le bourg pour admirer la vue et, tôt ou tard, ils se retrouvaient dans la cour. Ils me demandaient souvent si ma fermette était toujours en exploitation. Fermette. Les cons. Les vraies fermes, pour eux, étaient probablement comme celles de la plaine, des champs vastes et des granges surdimensionnées, des maisons de maître tapageuses. Ils n’avaient jamais vu ce qu’une tempête de montagne pouvait infliger à un toit un peu trop grand ni tenté de chauffer une pièce un peu trop spacieuse par moins trente et force sept, quand le vent s’infiltrait à travers les murs. Ils ne connaissaient pas la différence entre terres exploitables et non exploitables, ils ignoraient qu’une ferme de montagne, c’étaient des pâturages pour les bêtes et que cela pouvait être un royaume certes désertique, mais bien plus étendu que les champs de blé jaunes chichiteux du paysan de plaine.
Pendant quinze ans, j’avais vécu ici seul, mais c’était donc terminé. Quelque part dans les nuages grondait un moteur V8. La proximité du bruit indiquait qu’il avait dû franchir le virage du Japon, au milieu de la côte. Le conducteur a appuyé sur l’accélérateur, puis levé le pied, il s’est engagé dans l’un des virages en épingle à cheveux, a accéléré de nouveau. Il approchait de plus en plus. Ce n’était pas la première fois qu’il grimpait ces lacets, ça s’entendait. Et maintenant que les nuances du moteur se précisaient, que je percevais les profonds soupirs quand il rétrogradait, la basse sourde que n’a qu’une Cadillac dans les premières vitesses, j’ai su que c’était une DeVille. La même que le gros engin noir de papa. Évidemment.
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On dit être libre comme un oiseau. Mon cul, oui ! C’est un truc qu’on se figure parce que ça nous plaît de le croire. Nous évoluons dans les mêmes foutus cercles, nous sommes des oiseaux en cage, c’est juste que la cage est si grande et les barreaux si fins que nous ne les voyons pas.
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J'ai hoché la tête, lentement, comme j'avais vu l faire des paysans d'un certain âge quand j'étais gamin, me disant qu'il s passait derrière ces fronts plissés, tant de choses compliquées qu'il aurait été bien trop long, voire impossible, de les exprimer touts dans notre langue simple de la campagne. Ils semblaient, en outre, se comprendre sans parler, ces vieux qui hochaient la tête puisque au long hochement de l'un répondait celui de l'autre. Et voilà que je la hochais lentement, moi aussi, sans saisir autre chose de plus maintenant qu'alors.
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J'ai lu qu'on ne pouvait tomber vraiment amoureux que deux fois dans sa vie. La première est une action et la seconde, une réaction. Ce sont les deux séismes, le reste n'est que tremblements émotionnels moindres.
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Un long son triste et beau a résonné dehors. Un pluvier doré. L'oiseau solitaire de la montagne, fin et grave. Un oiseau qui vous suit quand vous marchez dehors, veille sur vous, mais toujours à bonne distance. Comme s'il avait peur de se faire un ami, mais avait tout de même besoin que quelqu'un l'écoute chanter sa solitude.
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