Mufle

Voici un court récit oú l'auteur s'interroge avec vivacité sur l'adultère et les multiples visages des mensonges de sa compagne.....

Le ton employé se veut "jeune" et décontracté tout en égratignant la " future décrépitude " physique de Charlotte , sa jeune compagne.....Malgré la liberté de ton, cela reste très convenu, on ne croit guère à ce personnage de cinquante ans , peu convaincant , qui ressasse avec aigreur sa déconvenue.

Un amoureux désespéré, non, interrogeons - nous, d'ailleurs sur ce drôle de titre: -"Mufle-" , qui interpelle( pourquoi ce titre?) et signifie: rustre, grossier, indélicat ....sans éducation, plutôt un individu touché dans son orgueil de mâle .
Il manque à ce récit un peu de sensibilité .
Déni, stupeur, incrédulité, aigreur, leurres, faux espoirs, colére, désespoir, évitements, souffrance, orgueil blessé, cynisme, puis lente acceptation , tels sont les multiples sentiments "autopsiés", propres à la trahison amoureuse ,au sein de ce récit.
Plutôt une longue nouvelle vite lue, à propos d'un thème vieux comme le monde.
Ce n'est que mon avis ... bien sûr .

Roman, faut le dire vite...une grosse nouvelle tout au plus. Une longue lettre écrite par un mec qui s'est fait "lourder" par sa "meuf".
J'emploie ici volontairement le style de l'auteur qui veut faire jeune et branché, au point que le lecteur découvre avec surprise que le "mec" a cinquante "balais" alors qu'il raisonne comme un gosse.
Je n'ai pas cru un instant à ce personnage qui ressasse, qui mijote dans sa déconvenue. Ce pauvre type qui cherche à nous dire qu'il n'a aimé qu'une conne (putain l'ingrate !) et fait le fanfaron sur la fin du livre, persuadé que les beaux jours sont devant lui (j'ai cinquante ans mais je suis aussi jeune qu'un trentenaire).
Une citation sur Babelio m'avait dirigé vers ce livre que je croyais plein de verve et d'humour anglais. Rien de tout cela.
J'ai assisté à un règlement de comptes sans panache, mesquin et pathétique. N'est pas Sacha Guitry qui veut.
J'aurais dû me méfier en voyant la couverture du livre.
Un chien dominant, mais point d'auteur dominateur.

Un petit livre vite lu dont le sujet, la rupture que nous raconte le narrateur (le mufle du titre?), la sienne d'avec Charlotte, nous fait penser à une histoire à la Sagan mais sans son mordant. le narrateur se traîne un peu, accuse le coup, sa maîtresse a un amant et ce n'est pas lui.
Entre nostalgie et temps qui passe, il pense à La Chamade et aux questions jamais posées à Charlotte.

Un pauvre mec dans tous les sens du terme qui se fait larguer par sa meuf bien plus jeune que lui. Qu'espérait-il? Des mensonges classiques de l'adultère à l'espoir d'un nouveau rebond pour ce pauvre type... Bof!

Depuis quelque temps, c'est vrai, il ressasse des histoires de couple, de séparations, de non dits servis dans des seaux à champagne au fond de nuits sans amour. Dialogues courts, pétillants de malice, style sec jusqu'à l'os (tout à fait Nimier), mettant en scène des créatures souvent très belles, très fuyantes, qu'il faut « tuer » à défaut de savoir les garder près de soi...
Lien : http://www.denecessitevertu...

Un homme s'aperçoit que sa (troisième) femme le trompe. Va-t-il rester? Va-t-il souffrir et se reconstruire?
Pas désagréable à lire, ce petit livre est cependant dispensable; l'utilisation des pronoms personnels déstabilise et n'aide pas à s'emparer de l'histoire selon moi.
Je vais quand même réessayer car j'aime cet auteur en tant que critique et journaliste.