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3,5

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas spécialement amatrice de polars mais lorsque j'en lis, j'attends d'eux qu'ils me tiennent en haleine. Ce ne fut malheureusement pas le cas pour celui-ci. Plus de 500 pages, c'est looooooooong quand il ne se passe rien... ou si peu ! 500 pages d'enquête non pas pour trouver le coupable, connu quasiment dès le début, mais pour trouver la preuve qui permettra de le mettre sous les verrous.
Bien sûr, cette lenteur est voulue par l'auteure pour retranscrire l'ambiance de ces 7 longues années d'enquête. Mais je pense que 100 (voire 200 !) pages de moins n'auraient pas nui à la qualité du récit.
Le livre est bien écrit et intéressant lorsqu'on sait que l'histoire est tirée d'un fait divers ; il permet d'être plongé dans la reconstitution pas à pas d'une enquête criminelle. Mais la sauce n'a pas pris avec moi et je me suis profondément ennuyée (j'ai quand même tenu jusqu'au bout !).
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Inspiré d'un vrai fait divers, l'assassinat d'Heather Barnett (Lily Hewitt dans le livre) par Danilo Restivo (Damiano Solivo), ce polar joue avec les nerfs du lecteur. Très vite après le meurtre, le suspect est identifié. Sauf qu'il faudrait une preuve tangible, scientifiquement irréfutable, et pas seulement l'intime conviction des flics que ce type est le parfait salaud.

L'enquête prendra quelques années à démonter son alibi et, même en admettant que les flics soient seulement des êtres humains faillibles ou encore qu'au contraire des séries TV, les analyses ADN prennent du temps, j'ai eu clairement l'impression que ça piétinait ! J'ai été agacée un sacré nombre de fois :
- quand le suspect commence à être soupçonné, aucun des flics n'a l'idée de consulter les fichiers Interpol (qui ressortent fort à propos à la fin de l'enquête, 7 ans plus tard...) alors qu'il n'est arrivé en Angleterre que depuis quelques années. Il est italien mais les enquêteurs attendent plusieurs années avant d'avoir l'idée de contacter leurs homologues transalpins...
- une serviette jaune retrouvée dans un lavabo "au-dessus" de traces de sang n'est analysée que plusieurs années plus tard...
- les 3 crimes dont il est question depuis le (presque) début de l'enquête ont tous lieu le 12 d'un mois et ça n'éveille la curiosité de personne ?
- l'église italienne où a disparu Gloria, la première victime, a été fouillée de fond en comble et pourtant son corps y est retrouvé, sous les toits, 17 ans plus tard...

(Je fais la difficile, mais à force de lire des polars...)

En tout cas, ces atermoiements donnent quelques longueurs à ce polar qui aurait gagné à faire 100 ou 200 pages de moins : les mêmes "preuves" sont ressassées en boucle d'année en année sans apporter de nouveaux éléments...
Je commençais à me lasser alors que la narration est efficace, le style impeccable (usant de termes parfois familiers, jouant l'humour et accentuent l'aspect réel) et les personnages intéressants dont l'aspect psychologique est bien travaillé.

Malgré ses quelques défauts, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture addictive qui fait osciller le lecteur entre intime conviction et doute raisonnable.
Pas certain que je lise Prendre Gloria, mais si c'est le cas, ça sera probablement plus pour le style de l'auteur que pour l'intrigue en partie déjà révélée dans cet opus.
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Il a fallu que je m'accroche pour finir cette lecture mais au final ce fut intéressant..
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Je découvre cet auteur à travers cette lecture qui, il faut bien l'avouer, m'a captivée jusqu'à la moitié du livre. L'intrigue est bien menée, les policiers s'investissent énormément dans l'enquête pour trouver la faille qui fera que le serial killer sera arrêté. Celui-ci est suspecté dès le début de l'histoire mais il bénéficie de nombreuses "coïncidences" pour être incarcéré.
Toutefois, l'enquête, qui s'avère être un fait réel, piétine, s'étire sur plusieurs années. Il y a donc de trop nombreuses redondances des indices connus, de récapitulations de l'enquête, qui font que le rythme s'essouffle et l'histoire devient de ce fait moins haletante.
Il n'en reste pas moins que c'est un bon polar.
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Prendre Lily redonne ses lettres de noblesse au roman « enquête ». Il est en effet question de retrouver le meurtrier d'une jeune femme mutilée à son domicile. L'angoisse de ne pas réussir à attraper l'assassin est présente tout au long du livre. Car l'assassin, l'inspecteur Gordon en est persuadé, il le connait. Au fil des informations que son équipe collecte, cela devient de plus en plus évident, cependant les mois passent sans qu'ils n'arrivent à relier le meurtre à l'homme qu'il suspecte. Les pages défilent et on ronchonne en lisant, car les événements s'enchainent sans voir d'évolution réelle pour coincer le meurtrier. Cela devient d'autant plus difficile lorsque les mois se transforment en années.
J'ai apprécié cette lecture, mais il m'a fallu parfois occulter le fait que l'histoire s'inspirait de faits réels. Outre la perversité de ce meurtre et du meurtrier, il est vraiment difficile d'accepter qu'il faille mobiliser autant de personnes sur une si longue période pour voir un tueur derrière les barreaux. le respect des faits explique la longueur de certains passages, on pardonne donc l'auteur qui ne peut modifier l'histoire au détriment des faits réels dont elle s'est inspirée.
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C'est très bien écrit, avec beaucoup de précisions techniques, judiciaires ou scientifiques. Livre intéressant et original, facile à lire, très prenant, réaliste, MAIS très lent.....
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Autant être directe, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout aimé ce livre. Que ce soit l'enquête policière, la plume de l'auteur ou les personnages, rien n'a su retenir mon attention. J'ai tout de même réussi à terminer ma lecture (tant bien que mal) en espérant que le dénouement apporterait un regain d'intérêt.

Que nenni !

Je me suis plus d'une fois ennuyée, voire énervée à l'encontre de cette histoire sans queue ni tête. Cette frustration de voir les événements se dérouler de cette manière fut à la limite du supportable.

Encore maintenant, je ne sais pas ce que l'auteur a voulu démontrer avec cette affaire – et à travers des personnages tels que ceux-là - mais pour moi (en tant que lectrice) ce n'est vraiment pas agréable à lire.

Est-ce son style (que par conséquent je n'approuve pas du tout) ou est-ce qu'il y une intention derrière que je n'ai pas comprise ? Ce que je peux à la limite ressentir c'est une façon très maladroite d'exprimer les dérives de l'appareil judiciaire via l'excès de zèle de policiers voulant à tout prix trouver un coupable même si ce n'est pas le bon, même s'il n'existe aucune preuve. Juste parce que la tête du type ne leur revient pas. Entendez là que ce n'est pas mon impression en fin de roman mais bien celui que j'ai éprouvé après 50 pages et qui est restée tout au long de ma lecture.

Du coup j'ai beaucoup de mal à comprendre ce « délit de sale gueule » à l'encontre de Solivo (le principal accusé) qui coule tout du long. Cfr gros tas – répété maint fois en 522 pages.

Cet acharnement incompréhensible : pas de preuve + alibi = coupable. On va même jusqu'à suggérer la falsification de preuve et agir à la limite de l'illégalité pour arrêter un coupable qui n'a de nom que d'être voisin de la victime. (Pas de spoil – tout est dit dans les premières pages).

La fin confirme mon ressenti général : je n'ai pas du tout aimé cette histoire qui brasse du vent autour d'un meurtre et je n'ai jamais réussi à y trouver vraiment un intérêt ainsi qu'à ces personnages si détestables et sans consistance. de plus, l'écriture n'étant pas ce qu'il y a de plus recherché, la lecture est rapide et là encore, l'enquête étant ce qu'elle est, il n'y a pas trop à se triturer les méninges pour participer à l'enquête (inexistante).

Bref, une déception.

N'hésitez pas à aller voir d'autres avis car il semblerait que ce livre ai reçu pas mal d'avis très positifs.


Lien : https://melimelobooks.blogsp..
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Le style d'écriture est excellent et le personnage principal comme je les aime : grinçant avec beaucoup d'humour. Ce livre se lit très bien et reste très agréable. Toutefois, il ne m'a pas convaincu et je ne lirai probablement pas la suite (Prendre Gloria), pour plusieurs raisons. le choix d'une ville sans nom a eu sur moi l'effet inverse de celui recherché: je n'arrivais pas à m'y projeter - mais cela, c'est très personnel. Ensuite et surtout, l'enquête... Elle dure des années, mais on a l'impression d'avoir affaire à une bande d'amateurs qui n'ont qu'une idée par an. Sans vouloir spolier, par exemple, à aucun moment ils interrogent la femme du suspect principal, ni le fils, ni ne vérifient réellement certains éléments... Tout cela participe pour moi à une dégradation de la crédibilité de l'histoire.
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Prendre Lily n'est pas un thriller comme les autres, ce n'est pas un récit haletant, ce n'est pas non plus une course contre la montre, c'est même tout le contraire. C'est une course de fond, c'est un marathon qui est couru par la brigade anglaise que l'on va suivre, c'est un récit long qui durera une dizaine d'années, une chasse à l'homme ininterrompu et éprouvante que vous allez suivre.

Prendre Lily est une démangeaison. Cette démangeaison qui lorsque vous vous risquez à gratter vous fait un bien fou, puis petit à petit vous fait mal. Lorsque vous cessez d'y toucher, elle se fait oublier, mais si par mégarde vous la frôlez, à nouveau vous n'aurez qu'une envie, gratter, gratter et gratter encore, jusqu'au sang, jusqu'à l'os. Je ne vois pas de comparaison plus explicite.
Parce que, ce roman, vous pourrez le poser et le laisser traîner sans mal, vous pourrez même l'oublier mais lorsque pour une raison ou pour une autre vous penserez à Lily, à ses petites filles, à Damiano ou à ses inspecteurs qui le traquent, vous ne pourrez vous empêcher de reprendre votre lecture et d'y avancer coûte que coûte. Vous serez obnubilé par l'envie de vengeance et de justice de Gordon, vous y penserez au milieu de la nuit et vous vous demanderez : Et si ça m'arrivait en vrai ?
Mais petit à petit, cette vengeance vous éprouvera, vous aurez besoin de reposer ce livre dans un coin, parce que l'enquête n'avance pas, parce que vous êtes déçu que cet homme infect ne soit pas arrêté et puisque vous avez le luxe, que Gordon n'a pas, de faire une pause, vous prendrez cette pause et vous oublierez Lily. Pendant un temps.

J'ai beaucoup aimé les inspecteurs, que ce soit Gordon, Bradford, Daphnée ou Jim; ils ont tous ce petit quelque chose, ce mordant, qui vous donne envie de les suivre au bout du monde, de croire qu'ils vont réussir même lorsque tout paraît perdu. J'ai apprécié découvrir et vivre la vie extérieur d'un inspecteur obnubilé par une enquête, voir à quel point un meurtre peut détruire plus que le cercle restreint de la victime. Voir qu'il détruit Gordon, ses relations et même son corps, comprendre qu'il détruit Bradford dans son excellence, dans sa confiance en lui mais aussi accepter que Daphnée, elle, réussit à surpasser ça et à vivre pleinement. Ces contrastes étaient les bienvenues et surtout, pour moi, les plus vraisemblables possibles. C'est la vie de cette brigade qui nous permet de nous immerger dans cette enquête et de réussir à y respirer tout de même.

Le véritable problème de ce roman est l'enquête en elle-même.
Au final je me suis assez ennuyée durant ce roman, comme je vous l'ai dit, je l'ai souvent reposé sans sourciller, je n'avais pas le besoin de tourner encore et encore les pages. Au fond j'espérais même qu'il se finisse vite.
Certes, on veut connaître la fin, mais dès le début on sait qui est le meurtrier, on en a la preuve, mais cette dernière est insuffisante pour le juger. Ce n'est donc pas vraiment une chasse à l'homme qu'on retrouve ici, c'est plutôt une chasse à l'indice qui permettra l'arrestation. Alors il n'y a rien de palpitant en soit, rien d'addictif. On attend et on espère à chaque page que ce soit le bon moment cette fois, la bonne perquisition, le bon juge, etc. Au fond, on ne fait que ça, attendre, impuissant, comme les enquêteurs que l'on suit.
J'ai aussi eu l'impression qu'on se perdait un peu dans les différentes pistes, on part très vite en Italie pour un meurtre qui n'a au fond pas de valeur pour résoudre ce second meurtre, on essaie un multitudes de pistes, d'indices qui s'accumulent et qui quelques fois s'annulent.
Au final, on enrage contre le système, contre les juges, contre la vie, mais on est pas vraiment pris dans le roman.

En bref, un roman porté par une bonne équipe, une belle plume qui nous fait ressentir l'impuissance de cette dernière face à un coupable que l'on connaît mais qu'on ne peut arrêter. Des personnages attachants mais une enquête qui se perd un peu et qui n'a plus grand chose d'haletant puisque tout ce que l'on cherche c'est le bon indice. Je suis un peu déçue, je dois l'avouer, par le chemin emprunté mais je continue de dire que ce roman est une démangeaison qui ne vous quittera plus.

Je remercie les éditions Pocket ainsi que Louve du forum Mort Sûre pour ce partenariat.
Lien : http://read-and-escape.blogs..
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Le livre m'a attiré car j'aime bien lire des histoires tirées de faits divers réels. The Hair-in-Hand Killer a sévi en Italie en 1993 avant de récidiver en 2002 en Angleterre. Dans ce livre (qui est le premier tome d'un dyptique), on suit l'enquête de la police anglaise et notamment de Gordon Mc Liam.

On sait dès le début, ou du moins, on a de fortes présomptions sur l'identité du meurtrier, mais comment le confondre ? On découvre au fur et à mesure le monstre qu'il est et on se demande comment il a fait pour se "fabriquer" un alibi.

Le plus frustrant est qu'il s'en faut de très peu à chaque fois pour le confondre. Jamais une preuve évidente !

Et quand, enfin, la preuve tombe, ça m'a donné envie de crier "Victoire !" comme si j'étais moi-même un des enquêteurs.

Gordon va très loin pour trouver des preuves, s'en est presque immorale, mais j'étais plutôt d'accord avec sa méthode car ça devenait énervant de ne rien trouver après toutes ses années d'enquête pour mettre le meurtrier sous les verrous.
Lien : http://virginielastella.over..
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