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2,92

sur 112 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Stéphanie n'aurait jamais dû louer une chambre dans cette pension, ça c'est sûr...

Fauchée, seule au monde après le décès de son père et sa rupture avec son petit ami, elle accepte pourtant de loger dans cette grande maison lugubre et glauque, dont le propriétaire ne lui inspire aucune confiance. A ses risques et périls puisque rapidement, la maison semble être le théâtre de phénomènes étranges et très inquiétants.
Voilà pour le pitch qui m'a semblé plein de promesses.

Ce roman est avant tout un gros pavé qui m'a inspiré des sentiments divers durant ma lecture.
Quelques frissons au départ, qui ont été tempérés assez rapidement à cause d'une histoire qui peinait à décoller dans la première centaine de pages. Des retournements de situation aussi qui m'ont un peu désorientée, sans réellement m'enthousiasmer pour autant.

Mais je retiens avant tout beaucoup trop de longueurs (le livre aurait pu faire sans problème 150 à 200 pages en moins, sans en pâtir) et surtout, le style qui souffre d'une traduction sans finesse et d'une lourdeur !
L'histoire aurait pu être totalement à mon goût, mais les trop longues scènes de description la desservent complètement. L'ambiance de la maison est bien rendue, suffisamment mystérieuse et sinistre pour accrocher le lecteur… mais puis au final, l'auteur se perd dans son histoire et gâche son potentiel.

Heureusement que la dernière partie du livre qui se déroule 3 ans après les événements redynamise l'ensemble et redonne un peu d'attrait à l'intrigue.
C'était donc un bon divertissement, mais sans plus. En tout cas : ne pas s'attendre à défaillir de terreur, juste quelques petits frissons au début avant que l'histoire ne s'enlise.

Et je me rends compte avec ce troisième roman lu d'Adam Nevill, après Appartement 16 et Derniers jours, que je ressens toujours la même chose avec cet auteur : un grand enthousiasme à la lecture de la quatrième de couverture et le soufflet qui retombe pendant la lecture. J'ai encore dans ma PAL son titre le rituel et je me demande s'il ne faudrait pas que je l'en sorte…
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Cela fait un moment que je désirais me remettre dans une lecture angoissante frôlant l'horreur et quoi de mieux que de faire ça en LC, merci donc à @Neneve et @Celise pour cette lecture commune.

Plantons le décor avec ce 1er chapitre qui nous met dans le bain rapidement, avec une jeune femme entendant des bruits bizarres dans la cheminée de sa chambre ou sous la baignoire (évidemment, que des endroits totalement improbables et à des moments où la lumière est absente), mais aussi des odeurs désagréables voire immondes, disparaissant aussi vite qu'elles étaient apparues, des présences lui tournant autour, allant jusqu'à la frôler, la toucher, elle tentera bien sur de rationaliser comme elle peut.
Stéphanie est isolée, démunie, sans famille ni argent, elle n'a pas d'autres choix que de loger dans cette vieille demeure très étrange, quelque peu effrayante, mais au loyer modeste.
Elle est prise à la gorge, face à un propriétaire louche et affreux, mais surtout malveillant, sous ses airs de bons samaritains, il est plutôt vicieux et glauque au possible, comme la vieille bâtisse décrépite.

C'est mon premier Adam Nevill, j'ai été prise dans l'histoire dès le début, avec une atmosphère oppressante, des personnages qui vous donnent la chair de poule, des lieux bien décrits, le tout dans une maison qui est clairement hantée. Malheureusement, je n'ai pas eu ce frisson tant attendu. C'est une lecture tout de même prenante, avec des situations frustrantes et effrayantes, des moments qui nous font douter de la santé mentale de Stéphanie, et il nous faudra essayer de trier le vrai du faux. Il y a aussi des scènes "horribles" mais pas celles auxquelles je m'attendais. Vers le milieu du livre, j'ai eu une baisse de lecture sûrement due à quelques longueurs dans l'histoire et au changement de rythme. Ce qui m'a le plus embêté dans cette histoire, c'est le comportement de Stéphanie, on a juste envie de la secouer et de lui dire de partir de là, les répétitions sur sa situation financière et ses déboires amicaux ainsi que familiaux sont énervantes. Une héroïne qui m'a hérissé le poil plus que l'histoire en elle-même.

La deuxième partie du livre, se passant 3 ans plus tard, m'a beaucoup plus attiré, avec entre autres l'histoire de la maison et de ses habitants, ainsi que tous les secrets que renferment ses murs, puis arrive enfin la conclusion tant attendue.

Une lecture trop longue pour moi, et des personnages qui ne m'ont rien inspirés. J'ai eu bien du mal à finir ce livre.
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Personne ne sort d'ici vivant, un bon slogan pour cette maison hantée dans laquelle Stéphanie, jeune femme sans le sou, va se retrouver piégée. Elle pense n'y rester qu'un moment, les chambres étant peu chères mais très vite elle assiste à un drôle de va-et-vient des occupants. La nuit est propice aux cauchemars: des bruits sous le lit, des murmures, le froid glacial envahissent les murs de sa chambre. Mais le pire est le duo de propriétaires, deux cousins sans aucun scrupules, sans aucune morale. Stéphanie a débarqué dans l'antichambre de l'Enfer.

Ce roman est estampillé « horreur » pourtant je n'ai pas forcément eu très peur à la lecture. Une scène m'a marquée particulièrement. Les adeptes des frissons horrifiques seront déçus. En revanche, c'est un roman sur la violence morale et physique faite aux femmes en particulier. Stéphanie va connaître une vraie descente aux enfers et l'auteur nous donne toute la mesure de la détresse de Stéphanie.

Si j'ai peiné sur les deux-cents premières pages, j'ai dévoré la suite du roman. C'est peut-être le bémol du livre. Attendez-vous à une grosse mise en place de l'intrigue avec une première partie plutôt longue, assez répétitive et une Stéphanie qu'on a surtout envie de secouer pour qu'elle se bouge et se sorte de sa naïveté terrible. Je n'ai cependant pas vu défiler les pages restantes et j'ai été prise par l'intrigue, voulait savoir à tout prix comment l'héroïne allait s'en sortir. La seconde partie offre une intrigue toute aussi intéressante même si là aussi, l'auteur aurait pu faire plus court.

« Personne ne sort d'ici vivant » est un thriller qui prend son temps pour instaurer une atmosphère inquiétante. le ton se durcit au fil des pages et laisse au lecteur un petit goût d'enfer.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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J'ai voulu un peu sortir de ma zone de confort et essayer d'avoir peur en changeant de style de lecture. Il m'est déjà arrivé de lire des livres d'horreur et comme je ne connaissais pas l'auteur j'ai fait d'une pierre deux coups en choisissant Personne ne sort d'ici vivant car le résumé me tentait bien.

Dès le premier chapitre, on rentre directement dans l'ambiance de cette maison pas comme les autres. Stéphanie Booth a la petite vingtaine et vit de petits jobs au jour le jour. Elle survit comme elle peut suite au décès de son père et à la fuite du domicile de sa belle-mère qui est complètement folle. Elle a très peu d'amis et ne peut compter que de temps en temps sur son ex Ryan. Alors quand elle trouve une chambre pour 40£ par semaine, elle n'est pas trop regardante et verse toutes ses économies dans la caution et le premier mois de loyer. Mais dès la première nuit elle va comprendre qu'elle aurait mieux fait de réfléchir. Elle va entendre des voix, des bruissements, sentir des odeurs nauséabondes, et surtout discerner une présence autour d'elle et sur son lit. Dès le lendemain matin elle va essayer de plaider sa cause auprès du propriétaire mais elle va vite comprendre que ce dernier ne lui fera aucun cadeau. Car en plus des présences néfastes qui se réveillent la nuit elle va devoir faire aussi attention au propriétaire et à son cousin qui ne sont pas des saints et elle va vite s'en rendre compte à ses dépens.

L'auteur nous met directement dans l'ambiance. le personnage de Stéphanie est vraiment très bien dépeint. Nous ressentons tout ce qu'elle peut endurer, toutes les émotions qu'elle va éprouver pendant les neuf jours qu'elle va passer dans l'enfer du 82 Edgehill Road. La tension et l'oppression vont monter crescendo et l'horreur aussi. L'auteur va mélanger les styles entre horreur et thriller. Car si encore elle n'avait qu'à faire avec quelques "fantômes" qui lui parlent je pense qu'elle aurait pu tenir, mais elle va vite devenir la prisonnière du propriétaire et de son cousin et plus aucun secours ne pourra lui venir en aide. J'ai ressenti la colère de Stéphanie, sa peur, son découragement. J'ai eu parfois envie de la secouer avant que tout parte en vrille. Mais quand on vit dans la misère, dans un pays où il n'y a plus de travail, qu'on a pas pu passer de diplôme et qu'on n'a plus personne sur qui compter l'espoir est mince.

L'histoire va se découper en deux parties. J'avoue avoir fait une pause après avoir lu une cinquantaine de pages car je trouve, par contre, que la traduction est déplorable. le style est lourd, les phrases répétitives. Mais je suis finalement rentrée dans l'histoire et j'ai adoré la seconde partie. J'avais hâte de quitter le côté angoissant et opprimant de la première partie, j'avais l'impression d'avoir retenu mon souffle pendant ma lecture et d'avoir retrouvé mon souffle ensuite. Mais ce fut de courte durée car l'auteur nous offre un final surprenant.

Lien : https://livresaddictblog.blo..
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Mais quel ennui ! je suis ressorti de ce livre comme du film ... ennuyé, terriblement, désenchanté (pire que Mylène pour le coup), abasourdi par tant de déballage pour rien ... le livre est long, maussade, toujours sombre, mais sans attraction néfaste qui aurait pu vous faire palpiter ... il y a bien quelque chose dans cette foutue baraque, mais du diable si j'ai compris à quoi j'avais à faire ... le personnage central est la connasse tête à claque sans envergure dont on se passerait volontiers après dix minutes de co-voiturage ... on se moque tellement de ce qui lui arrive que quand elle change de nom j'ai presque sauté hors de mon siège en me disant, ça y est ... elle est plus là ! Manque de pot ! Nevill sait écrire, oui, même si son style lourd et ressassant peut avoir ce coté pompeux de l'ennui ... alors, bon, ça se lit, souvent un oeil à moitié fermé ...
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Elle est pauvre, rejetée par sa belle-mère, il faut bien qu'elle dorme quelque part. Manque de bol pour elle, elle arrive dans une maison glauque, au tarif peu élevé mais aux esprits bien affutés. Et c'est parti pour quelques nuits blanches.
Le premier chapitre donne le ton : Première nuit, la jeune femme se réveille, noir complet, entend des bruits, quelqu'un s'approche de son lit et s'assoit sur le matelas. le lecteur est pris dans un étau angoissant. Dommage que le récit s'épuise en longueurs (une coupe de 150 pages n'aurait pas été de trop). A trop vouloir expliquer, questionner, l'histoire perd en intensité. Rien n'est vraiment crédible, l'héroïne accumule quand même les idioties, mais c'est le genre de récit qui veut ça.
Les chapitres courts appellent à continuer la lecture sans fin. On frissonne avec délectation, on se met à la place de la jeune femme à qui il arrive une multitude de situations glauques & déroutantes. Tout est sombre & déroutant à cause d'esprits malveillants et un duo d'hommes déviants. Fantômes, captivité, prostitution, cadavre, corps tranché, acide sulfurique… Adam Nevill est généreux en proposition macabre. Un récit longuet, mais agréable quand on aime les histoires poisseuses à la veille d'Halloween.
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Mitigée

Je n'avais jamais lu de roman d'Adam Nevill mais la quatrième de couverture me faisait très envie, cependant je n'ai pas totalement adhéré à Personne ne sort d'ici vivant.

Stéphanie est une jeune femme en détresse. Pauvre, paumée, sans travail ni argent, elle trouve enfin une chambre dans ses maigres moyens. Mais cette grande maison de Birmingham n'est peut-être pas la planche de salut qu'elle espérait.
Dès sa première nuit dans cette chambre miteuse elle entend des bruits, des gémissements, des pleurs.... Et que dire de son étrange propriétaire aux accès de violence terribles ?
De plus en plus mal à l'aise, Stéphanie fera tout pour quitter les lieux mais le peut-elle seulement ?

Sur le fond j'ai beaucoup aimé. L'histoire est vraiment intrigante, on a réellement envie de savoir ce qu'il se passe dans cette étrange maison.
L'atmosphère devient pesante, angoissante au possible et le surnaturel prend doucement sa place.
Un peu trop doucement...
Car c'est sur la forme que je n'ai pas adhéré. C'est beaucoup trop long à se mettre en place. Beaucoup de redites, l'impression de tourner en rond surtout à cause de cette héroïne affreusement passive, qui se promet de faire des choses mais finalement ne fait rien. Elle pleurniche, subit.Impossible de m'attacher à elle ni même à entrer en empathie avec elle.

Personne ne sort d'ici vivant n'est finalement pas le classique récit de maison hantée que j'imaginais.
Horreur d'abord, thriller ensuite, l'auteur mêle les genres et j'avoue avoir nettement préféré la dernière partie, au rythme plus soutenu.
Cependant ce problème de rythme ne m'a pas permis d'être happée par le récit.
J'ai besoin de beaucoup plus d'actions pour être captivée par ce type de romans. Mais c'est très personnel, je ne doute pas que beaucoup y trouveront les frissons qu'ils recherchent.
Après quelques coupes j'aurais sûrement apprécié également.

Pour les lecteurs plus patients donc ;-)
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Stephanie, une jeune anglaise, peine à joindre les deux bouts et se retrouve à devoir louer une chambre dans une maison sordide tenue par un homme étrange et horripilant. La nuit, elle entend des bruits de pas, on lui chuchote des choses incompréhensibles, des portes claques,... 

Dès les premières phrases de ce roman, j'ai su que l'ambiance de ce livre me plairait. Les frissons étaient au programme et c'est peu de le dire.
Néanmoins ce n'est pas une simple histoire de maison hantée, progressivement le récit passe vers autres chose....(je ne vous en dirais pas plus parce que ca gâcherait votre lecture).

Je vous avoue avoir du mal à émettre un avis bien défini sur ce livre. Je trouve qu'il y a du bon et du moins bon. Même si j'ai tout de suite été happée par l'histoire, je trouve que durant les 200 premières pages, il y a un peu trop de situations répétitives.
Ensuite, vers le milieu du livre l'histoire prend un autre tournant et casse le rythme du récit. Quand à la fin, j'ai trouvé qu'il y avait trop de questionnements de Stephanie, trop de phases d'introspection et de cauchemars. Ce qui m'a donné un sentiment de lourdeur. Je pense que l'histoire aurait pu être amputée d'une centaine de pages.
Malgré cela, ça reste un bon livre horrifique avec un ambiance glauquissime qui vous à donnera à coup sûr la chair de poule.
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Dès les premières pages, on sent une ambiance assez oppressante, plutôt stressante et malsaine dans cette maison. Je me suis retrouvé dans un huis clos angoissant parfaitement décrite par le biais de cette maison mystérieuse.

Rapidement, on voit (enfin, on lit) qu'il y a un soucis, que quelque chose ne tourne pas rond. le personnage de Stéphanie est plutôt bien travaillé, j'ai eu envie de m'attacher a elle même si parfois j'aurais bien aimé la secouer ... On retrouve ici deux parties avec vraiment le vécu et l'après de Stéphanie, et j'ai trouvé ça hyper intéressant et j'ai d'autant plus aimé pouvoir continuer à la suivre.

Bémol pour moi, je n'ai pas trouvé de longueur en soi dans le récit, mais j'ai trouvé le livre en lui même hyper long à lire. Je ne sais pas pourquoi puisque j'ai pourtant beaucoup aimé cette ambiance sombre et ce côté surnaturel, ces enchainement de rebondissements et cette fin carrément dingue !

En bref, c'était une super lecture, j'ai beaucoup aimé l'histoire, ce coté surnaturel que j'aimerais retrouvé un peu plus dans mes futures lectures, mais va savoir pourquoi, j'ai trouvé ce livre long.
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Comme souvent avec Adam Nevill on passe du très bon au moins plaisant.
Du côté du très bon on a une ambiance oppressante et poisseuse. L'auteur est très doué pour instaurer une atmosphère glaçante où seul règne l'angoisse la plus profonde. Pour cela il use d'une méthode simple et efficace :
Ses personnages se retrouvent seuls dans le noir.

En face d'eux les ténèbres les plus sombres et insaisissables.

Le désespoir et la détresse seront leurs seuls compagnons.

Cette partie de l'intrigue est la plus réussie si seulement Nevill parvenait à comprendre que la concision a du bon. Car au niveau du moins bon on retrouve les redondances habituelles de sa narration. Les dialogues répètent parfois les mêmes informations deux fois. La première partie en souffre mais un rebondissement bienvenue relance l'intérêt de l'intrigue. Malheureusement la dernière partie traine en longueur pour un final en demi-teinte.

Au final que penser de cette lecture ? Si vous voulez ressentir la pointe glacé de la terreur descendre le long de votre échine alors soyez aussi prêt à ressentir l'ennui frustrant des chapitres inutiles.

Lien : https://culturevsnews.com/
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