AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,93

sur 111 notes
Stéphanie n'a pas de famille, plus de petit ami, pas de boulot stable, pas d'argent, bref, pas de chance dans la vie.
Mais elle vient de trouver un grand appartement à louer qui n'est pas cher du tout, forcément ça cache quelque chose.
Je suis très mitigée quand je lis des romans de cet auteur, certains comme "Derniers jours" m'ont beaucoup plu, d'autres comme "Rituels" m'ont fortement déçue.
Celui-ci est mauvais, j'ai d'ailleurs abandonné la lecture au bout d'une soixantaine de pages, tellement je ne supportais plus les jérémiades de Stéphanie, ses plaintes continuelles pour tout et rien, ses réactions idiotes, ses peurs de gamines...
Ces soixante premières pages sont creuses, mal écrites, on pourrait penser que ça plante le décor, mais c'est surtout insipide, creux et agaçant.
Sans regret, j'ai refermé le livre et je me plonge dans le suivant.
Commenter  J’apprécie          300
Nouvelle plongée dans la plume sombre, angoissante et démente d'Adam Nevill ! Cette fois-ci, je reconnais avoir davantage apprécié le voyage cependant, je n'ai pas été totalement conquise. En effet, j'ai eu beaucoup de mal avec le rythme du livre et, surtout, avec l'héroïne pour laquelle je n'ai ressenti aucun attachement. En outre, je pensais que l'occultisme prendrait une place plus importante au fil des pages… Certes, il y a du surnaturel, mais cela vient trop lentement et de façon progressive. Il n'empêche que, si vous n'avez pas peur des récits à la Stephen King qui prennent le temps de planter leur décor (mais avec une fin explosive) et que vous appréciez les atmosphères glauques avec une tension mélangeant sexe et violence, alors ce titre devrait vous plaire ! Adam Nevill n'épargne pas ses personnages et propose de bonnes idées ! Ainsi, ne vous arrêtez pas forcément à mon avis.

Le début me paraissait prometteur. J'aimais énormément l'idée de huis-clos dans une maison hantée, si bien que je suis rapidement rentrée dans l'histoire. La narration se place aux côtés de Stéphanie, une jeune femme sans le sou, qui peine à joindre les deux bouts et survit grâce à des petits boulots. Elle a complètement coupé les ponts avec sa famille et son ex, si bien qu'elle ne peut compter que sur elle-même. Or, lorsque Knacker, le propriétaire d'un grand immeuble, lui a proposé une chambre à un prix alléchant, elle n'a pas hésité un instant ! Elle allait enfin pouvoir faire des économies, tout en recherchant un travail convenable ! Hélas, elle aurait peut-être dû vérifier sa location car, si la chambre semble être correcte, les parties communes sont en revanche sales, vétustes et insalubres ! On imagine assez bien le décor et, à sa place, on aurait fait machine arrière depuis longtemps… Tout empire lorsque la demoiselle se met à entendre toutes sortes de manifestations : des bruits de pas, des gens qui se disputent, des voix qui supplient, des femmes qui pleurent, des odeurs intenses, un froid glacial et soudain, une impression d'avoir une présence physique sur son lit, … Tout paraît suspect et terrifiant ! J'adorais cette ambiance et me demandais de qui provenaient ces lamentations ! Il me tardais de croiser le ou les spectres de la maison. C'était d'autant plus saisissant que, étrangement, Stéphanie ne croisait jamais âme qui vive dans les couloirs et ce, malgré les sons quotidiens ! Knacker, ce gestionnaire radin, sexiste, fier, bavard, colérique et vicieux, ne semblait pas prompt à l'aider à résoudre ce mystère… Pire : il paraissait dissimuler des informations…

Suivre l'héroïne menant ses propres recherches m'a intéressée. J'appréciais sa nature franche, curieuse, observatrice et déterminée. de plus, bien qu'il s'agisse d'un début classique, j'aimais énormément l'idée d'enquête en eaux troubles. Je me demandais si on allait faire face à des fantômes ou des créatures démoniaques… Et si Stéphanie allait s'en sortir vivante ! À la vue du titre et de la violence de Forgal, le cousin de Knacker, j'avais de sérieux doutes… J'étais donc happée par ce que je lisais. Malheureusement, la jeune femme a rapidement montré des failles en laissant souvent ses larmes, la peur et l'indécision la guider. Ses décisions me paraissaient toujours stupides et irraisonnées. D'ailleurs, à un moment, je me suis même dit qu'elle méritait son sort ! Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à elle ou à faire preuve d'empathie. Certes, je la plaignais, car la situation était épouvantable toutefois, je ne pouvais m'empêcher d'être agacée par ses nombreuses erreurs…

En plus du tempérament larmoyant et ingénu du personnage principal, l'absence de surnaturel en début d'ouvrage a fortement nui à mon ressenti général. En effet, alors qu'on partait sur l'idée de maison hantée, on a finalement dévié sur un scénario étrange, sexuel et dérangeant. L'horreur, que je pensais fantastique, était plutôt orientée sur le manque d'humanité, sur la violence, sur ce dont les hommes aussi vicieux que déments étaient capables… Cela m'a surprise et je me suis vue, malgré moi, bouder ma lecture. En réalité, mes attentes ont surtout été satisfaites durant les trente dernières pages, ce qui était trop tard à mon goût !… Par ailleurs, j'ai trouvé que le livre souffrait d'un problème de rythme et de répétitions. Bien que des personnages débarquent au compte-goutte ou que de nouvelles choses arrivaient, le récit était globalement lent. Je me demandais où l'auteur voulait en venir alors que, avec du recul, chaque étape était maîtrisée. Ce sentiment est dû au fait que, comme avec « Appartement 16 », Adam Nevill utilisait sans cesse le procédé « du rêve ». Ces cauchemars à répétitions arrivaient toutes les nuits et donnaient l'impression d'une histoire confuse. Cela m'a souvent perdue et agacée. Je me demandais si certaines choses s'étaient déroulées ou si c'était un songe. Or, même s'ils ajoutaient une tension supplémentaire, je pense que ces rêveries ralentissaient encore plus le rythme.

À ma grande surprise, « Personne ne sortira d'ici vivant » est véritablement coupé en deux parties distinctes : celle où Stéphanie va découvrir l'immeuble et ses habitants, puis va vouloir tout faire pour quitter ce lieu infernal ainsi que celle où elle se fera appeler « Amber ». Ce dernier tiers était intéressant, car il permettait d'enfin explorer la partie surnaturelle de l'histoire. Hélas, l'héroïne m'a de nouveau irritée avec son tempérament paranoïaque, dépressif, à vif et fou. Je l'ai également trouvée très vulgaire : il y avait presque une insulte à chaque page… Heureusement, l'ambiance était aussi addictive qu'insoutenable. Cela m'a permis de continuer à tourner les pages afin d'arriver à ce final intense et effroyable ! Malheureusement, comme dit plus haut, cela n'a pas suffit à effacer les défauts ressentis au fil de la lecture. Dommage, car il y avait énormément de potentiel dans ce pavé de cinq cent pages ! À réserver aux lecteurs ayant la patience d'une mise en place douce et progressive, avec des personnages peu attachants, mais que l'on a envie de suivre quand même.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          240
Mon tout premier Adam Nevill. J'ai été attirée par la couverture et le résumé, qui semblait correspondre à ce que j'aime trouver dans un roman d'horreur. Sauf que "semblait" seulement, et je n'y ai pas trouvé mon compte.
Stéphanie, qu'on aurait pu appeler Cosette, quitte son foyer reconstitué après le décès de sa mère et se retrouve seule et sans un sou, allant de petit boulot en petit boulot. Jusqu'au jour où le propriétaire d'un immeuble, Knacker, lui propose une chambre en échange d'un loyer dérisoire.
Des manifestations étranges ne tardent pas à se produire. Bruits de pas, voix, odeurs, et l'impression tenace d'avoir une présence sous la salle de bains. Notre héroïne de pacotille va chercher à découvrir l'origine de tous ces faits, et on se dit que l'histoire va décoller, qu'on aura les tripes à l'envers et qu'on sera de tout coeur avec Stéphanie. Sauf que non, toutes ses décisions sont prises en dépit du bon sens et j'ai eu beaucoup de mal à la suivre dans les méandres de ses hésitations.
Le roman manque de dynamique, l'écriture est hachée, comme si les phrases étaient balancées un peu au hasard, interrompant toute action en cours et on s'y perd. Je n'ai ressenti aucune empathie, et mon intérêt n'a pas vraiment été éveillé. J'aurais voulu "vivre" cette histoire, mais n'en ai été que spectatrice. L'auteur explique sans cesse ce qu'il se passe dans la tête de son héroïne, rien de très crédible au demeurant, et franchement au bout d'un moment, ça me passait carrément au-dessus.
Le roman est de plus scindé en deux parties, on retrouve ensuite Stéphanie qui a changé de nom et a fait fortune. Enfin arrivée à ce stade, je survolais plus que je ne lisais et m'on attention n'a pas du tout été attirée par la suite du récit. Une grosse déception, donc.
Commenter  J’apprécie          161
Stéphanie est comme beaucoup de jeunes anglaises, elle est perdue dans sa vie. Elle ne peut retourner chez elle car sa belle mère lui interdirait, elle ne veut pas se résoudre à retourner chez son petit ami car elle ne ressent rien pour lui, elle a pourtant fait des études mais ne trouve rien en rapport avec elle. Elle se retrouve donc à faire des petits boulots à la journée. Dans son malheur, elle a trouvé une chambre, pas chère pile dans son budget. Mais cette chambre va se révéler être la plus mauvaise décision de sa vie : l'horreur est là, la maison est hantée, de mystérieuses voix, des apparitions se produisent. Stéphanie se retrouve prisonnière.

Je n'ai pas aimé du tout, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et cela me désole car j'adore les livres d'horreurs. J'ai eu du mal à rentrer dans la première partie, celle qui aurait du être la plus kiffante et bien je ne suis pas rentrée dedans, j'avais l'impression de regarder un mauvais film d'horreur, aucune image ne m'est apparu, aucune envie de poursuivre en une nuit le livre.
La deuxième partie m'a plus happée, on retrouve l'enquête sur les bases de la maison. Mais ce qui aurait du me faire rebondir m' a fait replonger dans l'ennui.
J'espère que ce n'est qu'un roman dans lequel je n'ai pas adhéré, j'espère que les autres livres de l'auteur me passionneront plus.
Commenter  J’apprécie          112
Stéphanie n'aurait jamais dû louer une chambre dans cette pension, ça c'est sûr...

Fauchée, seule au monde après le décès de son père et sa rupture avec son petit ami, elle accepte pourtant de loger dans cette grande maison lugubre et glauque, dont le propriétaire ne lui inspire aucune confiance. A ses risques et périls puisque rapidement, la maison semble être le théâtre de phénomènes étranges et très inquiétants.
Voilà pour le pitch qui m'a semblé plein de promesses.

Ce roman est avant tout un gros pavé qui m'a inspiré des sentiments divers durant ma lecture.
Quelques frissons au départ, qui ont été tempérés assez rapidement à cause d'une histoire qui peinait à décoller dans la première centaine de pages. Des retournements de situation aussi qui m'ont un peu désorientée, sans réellement m'enthousiasmer pour autant.

Mais je retiens avant tout beaucoup trop de longueurs (le livre aurait pu faire sans problème 150 à 200 pages en moins, sans en pâtir) et surtout, le style qui souffre d'une traduction sans finesse et d'une lourdeur !
L'histoire aurait pu être totalement à mon goût, mais les trop longues scènes de description la desservent complètement. L'ambiance de la maison est bien rendue, suffisamment mystérieuse et sinistre pour accrocher le lecteur… mais puis au final, l'auteur se perd dans son histoire et gâche son potentiel.

Heureusement que la dernière partie du livre qui se déroule 3 ans après les événements redynamise l'ensemble et redonne un peu d'attrait à l'intrigue.
C'était donc un bon divertissement, mais sans plus. En tout cas : ne pas s'attendre à défaillir de terreur, juste quelques petits frissons au début avant que l'histoire ne s'enlise.

Et je me rends compte avec ce troisième roman lu d'Adam Nevill, après Appartement 16 et Derniers jours, que je ressens toujours la même chose avec cet auteur : un grand enthousiasme à la lecture de la quatrième de couverture et le soufflet qui retombe pendant la lecture. J'ai encore dans ma PAL son titre le rituel et je me demande s'il ne faudrait pas que je l'en sorte…
Commenter  J’apprécie          100
De cet auteur, j'ai déjà lu le Rituel, que j'avais, somme toute bien aimé, même s'il y avait quelques longueurs. C'est donc plutôt enthousiaste que j'ai débuté ce roman. Mais tout ce que je peux dire, c'est que j'ai trouvé le roman d'une platitude... Je n'ai pas du tout accroché, et ce fut pour moi une épreuve que de le terminer... J'ai trouvé plein de lieux communs, le personnage de Stéphanie m'a fatiguée, et je n'ai ressenti aucun frisson... Bref, une lecture très décevante pour ma part !!
Commenter  J’apprécie          90
Cela fait un moment que je désirais me remettre dans une lecture angoissante frôlant l'horreur et quoi de mieux que de faire ça en LC, merci donc à @Neneve et @Celise pour cette lecture commune.

Plantons le décor avec ce 1er chapitre qui nous met dans le bain rapidement, avec une jeune femme entendant des bruits bizarres dans la cheminée de sa chambre ou sous la baignoire (évidemment, que des endroits totalement improbables et à des moments où la lumière est absente), mais aussi des odeurs désagréables voire immondes, disparaissant aussi vite qu'elles étaient apparues, des présences lui tournant autour, allant jusqu'à la frôler, la toucher, elle tentera bien sur de rationaliser comme elle peut.
Stéphanie est isolée, démunie, sans famille ni argent, elle n'a pas d'autres choix que de loger dans cette vieille demeure très étrange, quelque peu effrayante, mais au loyer modeste.
Elle est prise à la gorge, face à un propriétaire louche et affreux, mais surtout malveillant, sous ses airs de bons samaritains, il est plutôt vicieux et glauque au possible, comme la vieille bâtisse décrépite.

C'est mon premier Adam Nevill, j'ai été prise dans l'histoire dès le début, avec une atmosphère oppressante, des personnages qui vous donnent la chair de poule, des lieux bien décrits, le tout dans une maison qui est clairement hantée. Malheureusement, je n'ai pas eu ce frisson tant attendu. C'est une lecture tout de même prenante, avec des situations frustrantes et effrayantes, des moments qui nous font douter de la santé mentale de Stéphanie, et il nous faudra essayer de trier le vrai du faux. Il y a aussi des scènes "horribles" mais pas celles auxquelles je m'attendais. Vers le milieu du livre, j'ai eu une baisse de lecture sûrement due à quelques longueurs dans l'histoire et au changement de rythme. Ce qui m'a le plus embêté dans cette histoire, c'est le comportement de Stéphanie, on a juste envie de la secouer et de lui dire de partir de là, les répétitions sur sa situation financière et ses déboires amicaux ainsi que familiaux sont énervantes. Une héroïne qui m'a hérissé le poil plus que l'histoire en elle-même.

La deuxième partie du livre, se passant 3 ans plus tard, m'a beaucoup plus attiré, avec entre autres l'histoire de la maison et de ses habitants, ainsi que tous les secrets que renferment ses murs, puis arrive enfin la conclusion tant attendue.

Une lecture trop longue pour moi, et des personnages qui ne m'ont rien inspirés. J'ai eu bien du mal à finir ce livre.
Commenter  J’apprécie          80
Un livre d'une lourdeur infinie où chaque phrase semble en rajouter des caisses...

Le point de départ est intéressant : l'héroïne vit de petits boulots par interim, subit la crise économique sans rien trop pouvoir y faire et peut permettre un tableau amer de la pauvreté ordinaire.
Sauf que non, Stephanie est imbuvable et donne de bonnes grosses envies de baffes. Elle pleure pour un rien, ne répond jamais, a rompu avec son petit ami mais se plaint lorsqu'il trouve quelqu'un d'autre alors que quelques pages avant, elle disait bien ne surtout pas vouloir se remettre avec ou lui donner de faux espoirs, ce genre de choses... Elle est belle, la représentation féminine !
Et son premier réflexe en entendant ce qui ressemble à un viol ou une agression sexuelle est assez proche de "bon, bah je ne vais pas les déranger, ils ont peut être juste des jeux tordus"

Quant au mystère de la maison hantée... là encore l'idée de départ était bonne, mais se retrouve traitée d'une manière vulgaire, quasi complaisante.

Un livre qui ne fait pas peur mais permet de se muscler les globes oculaires à force de lever les yeux au ciel.

Commenter  J’apprécie          70
Le roman d'Adam Nevill débute comme un roman d'horreur basique à base de maison hantée, de courant d'air froid dans certains couloirs, de bruits inquiétants, d'odeur de décomposition, de cris dans la nuit et de présences dans certaines pièces. Aucun doute, on est en terrain connu. Sauf que l'auteur est un de ces nouveaux génies de l'horreur, l'un de ceux qui arrive à nous faire ressentir le moindre effroi, la moindre frousse, mais surtout à nous faire sentir les odeurs nauséabondes en seulement quelques lignes. Personne ne sort d'ici vivant nous happe dès les premiers chapitres pour nous transporter dans une ambiance glauque, poisseuse, entêtante et diabolique, qui ne nous lâchera pas avant la toute dernière page.On peut dire qu'Adam Nevill nous envoi au purgatoire et qu'on ne pourra pas en ressortir indemne. L'atmosphère est lourde, pesante, parfois électrique, mais surtout insoutenable. le roman n'est pas à lire en pleine nuit, sous peine d'avoir l'impression d'être accompagné par une présence invisible, néfaste… Les cris retentissent, l'obscurité s'empare de nous et il est déjà trop tard.
Le roman suit son cours et l'auteur décide de partir dans une autre direction, entre réalité et occultisme. La maison ne renferme pas que des esprits malveillants (enfin, si elle en possède réellement), il y a d'autres choses qui vivent derrière ces murs. Des monstres bien plus palpables, bien plus humains, bien plus dangereux. Adam Nevill nous offre un changement de ton, de cap, pour dériver vers un thriller tout aussi glauque, mais bien plus violent. Les scènes horribles s'enchaînent à la perfection et on ne peut qu'entrer en empathie avec le personnage principal de cette histoire. On souffre avec elle, on se crispe, on psychote et on finit par sentir la folie s'emparer de nous…


Personne ne sort d'ici vivant est le genre de roman à la croisée des genres qui ne vous lâchera pas de si tôt. C'est une oeuvre horrifique parfois complexe et qui cherche à aller toujours plus loin que son aspect maison hantée. Adam Nevill offre une belle réflexion autour de la folie humaine, de l'occultisme, mais aussi de la crise financière qui a touché et qui touche encore la Grande-Bretagne. L'auteur nous parle de ces gens qui galèrent au quotidien et qui se voit contraint de vivre au jour le jour, mais surtout d'accepter tout et n'importe quoi pour survivre, quitte à tomber entre de mauvaises mains. Car c'est bien connu, la crise profite à tout le monde…
C'est avec un travail incontestable sur la psychologie de tous ces protagonistes que le romancier s'ouvre, à nouveau, une porte vers l'oeuvre horrifique parfaite. Prenant, complexe, inquiétant et horrible sont les adjectifs qui peuvent définir ce roman et je n'exagère pas. Adam Nevill termine sa démonstration par ce qu'il sait faire de mieux : avec une belle surprise qui finit par nous scotcher au canapé. Personne ne sort d'ici vivant est une belle réussite qui pourra plaire aux amateurs du genre et peut-être à celles et ceux qui veulent essayer autre chose. le tout est de savoir, si vous vous sentez capable d'entrer dans ce roman et d'en ressortir… vivant.

Je pense que vous l'aurez compris, mais pour moi Adam Nevill vient de nous offrir un sans-faute avec ce nouveau roman mêlant les genres avec brio. Personne ne sort d'ici vivant est un roman prenant, intelligent, suffocant et horrifique comme on en voit que très rarement. Maintenant, il ne reste plus qu'à espérer voir cette oeuvre adaptée au cinéma par un Rob Zombie en forme olympique !
Lien : https://tomabooks.wordpress...
Commenter  J’apprécie          60
Ce roman est effectivement à classer dans les romans d'horreur tellement sa lecture ressemble à de la torture...

J'ai trouvé l'intrigue bâclée, les explications foireuses, les personnages tous plus détestables les uns que les autres.
Le livre ne démarre jamais, le rythme est lent mais leeent... il ne se passe quasiment rien pendant tous le début, mis à part que le personnage principal, Stéphanie, passe son temps à se plaindre de son manque d'argent et de sa vie de m*rde. Son sort s'améliore légèrement dans la deuxième partie du livre, qui aurait pu être intéressant mais en fait non.

J'ai failli abandonner ce roman une dizaine de fois mais j'ai tenu bon jusqu'à la fin et je le regrette...
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (314) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
969 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}