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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après une rupture amoureuse, Mikella Nicol est au 36ème dessous. Dans un état dépressif, à la limite du burn-out, elle trouve par le biais de vidéos YouTube une façon de ne pas couler. Nombreuses sont les vidéos gratuites qui proposent des séances de fitness. Avoir un contrôle sur son corps l'aide à se réparer, du moins le pense-t-elle. Les vidéos tournent en boucle, les séances se multiplient, Mikella s'entraîne avec l'énergie du désespoir. Prise dans cet engrenage, elle transforme son corps pour mieux se reconstruire avec cette illusion que le mieux paraître est synonyme du mieux être.

Sauf que c'est un peu plus compliqué que ça. S'améliorer éternellement, physiquement parlant, et contrôler son corps ne riment pas forcément avec contrôler sa vie. Avoir un corps parfait (selon les critères de beauté et le regard des autres) ne rime pas forcément avec se sentir bien dans sa peau. Ça donne juste l'impression de maîtriser quelque chose mais ça ne dure pas. Mikella prend des muscles mais pas d'assurance.

Ainsi commence-t-elle à entrapercevoir le "vice" et nous partage-t-elle ses questionnements et ses doutes via ce récit quelque peu introspectif. Elle nous partage quelques anecdotes et souvenirs tout en évoquant "l'industrie du bien-être", deuxième nom du fitness, le paraître et l'obsession du paraître, la beauté et ses normes, le regard des autres, l'image de soi, la recherche du corps parfait par le biais d'une pratique sportive intensive.

Elle ne renie pas entièrement cette pratique puisque, encore aujourd'hui, Mikella continue ses entraînements. Mais elle a pris conscience de son addiction, du moins c'est ainsi que je le perçois. En tout cas, elle n'en a plus honte et ce livre féministe et dénonciateur le prouve.

Non pas que ce ne soit pas intéressant, mais il faut bien dire que ça tourne un peu en rond, puisqu'on en revient toujours au même point. La conclusion rejoint l'introduction : Mikella cherchait un sens à sa vie et elle le cherche toujours. Sa "mise en forme" a fini par soulever chez elle certaines interrogations, par semer des doutes, par lui ouvrir les yeux sur certains discours de ses instructrices youtubeuses. Elle a pris conscience de son besoin de pratiquer, de se raccrocher à quelque chose qu'elle peut enfin maîtriser.

Se sent-elle mieux pour autant ? L'écrire l'aide-t-elle ? Je n'en suis pas tellement sûre, c'est en tout cas l'impression que ça me donne. Prendre conscience que son corps changera quoiqu'elle fasse, qu'il vieillira, et surtout de l'accepter, est déjà un grand pas en soi, il me semble, et ses dernières lignes laissent à penser qu'elle y est parvenue.

De ce récit, je retiens un combat intérieur pas fini d'être mené à cause d'idéaux sociétaux et médiatiques qui vont à contre-courant de ce que l'on est en réalité, où ce que l'on voudrait être ne correspond pas toujours à ce que l'on cherche à être pour rentrer dans la "normalité", induisant de ce fait toutes les difficultés qu'on peut avoir à s'accepter, à se faire confiance, à s'assumer.

Comme je dis plus haut, ça tourne un peu en rond. Et paradoxalement, j'ai trouvé ce récit trop court, puisqu'il ne m'a pas fallu deux heures pour en venir à bout. Puis l'écriture inclusive, ce n'est pas trop mon truc, bien que l'autrice n'en abuse pas ici. Mais c'est très bien écrit et pensé, très intime également, et toujours d'un point de vue féministe. Les références sont nombreuses et étayées. La lecture se veut limpide et agréable.

Reçu et lu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée, je remercie Nathan de Babelio et les éditions Le Nouvel Attila pour m'avoir permis de découvrir ce livre vers lequel je ne me serais sans doute pas dirigée de ma propre initiative.
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Suite à une rupture amoureuse, Mikella se met à perfectionner sa mise en forme qui est devenue son seul projet.

Qu'en est-il des diktats du corps ?
Corps faisant référence à la beauté par les médias à travers des personnes encore majoritairement jeunes, blanches et minces.

Le fitness, devenu une industrie de la beauté sur les réseaux sociaux.
L'autrice cite les vidéos des influenceuses, accessibles en nous faisant croire qu'elles sont comme nous, en étant parfaitement maquillées, coiffées, habillées, sans aucune graisse, bougent leurs popotins dans un décor de rêve voir même de luxe.

Pour ce qui est de la transformation, autre que le fitness, il y avait beaucoup de télé-réalité sur les transformations physiques. Aussi bien en relooking, en chirurgie esthétique ou autre pour ensuite être applaudi. En gros : Bravo à la personne que vous êtes devenue. Aurevoir à votre "vous" d'avant.
Cette façon de faire est humiliante et remplie de culpabilité.

Une "beauté", comme les femmes des vidéos citent, se gagne avec acharnement et persévérance.
La recherche du corps parfait est la quête principale de la majorité des personnes qui exercent cette discipline.
Une fois l'objectif atteint, on fait quoi après ?
On peut faire mieux que mieux !
Oui... ça peut devenir très vite un cercle vicieux.

Mikella Nicol pousse le lecteur à la réflexion. Pouvons-nous s'acharner autant pour se transformer ?
Être belle/beau pour qui ?

Elle ne remet pas en cause la pratique. Mais elle informe que trop en abuser peut être nocif.

Quand on pense bien faire pour soi-même, mais qu'en y regardant de plus près, on s'aperçoit que cela a une toute autre facette...
L'autrice met le doigt dessus et je trouve ça très intéressant de le partager avec nous.

Je remercie chaleureusement les Éditions Le Nouvel Attila ainsi que l'équipe Babelio pour cette masse critique privilégiée.
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Merci à Babelio et aux éditions le nouvel Attila de m'avoir permis de découvrir ce livre très intéressant que je n'aurais sans doute jamais croisé sans cela.
L'autrice, jeune canadienne tourmentée et sportive, y développe une réflexion plutôt passionnante sur son rapport au corps, en particulier à partir de son expérience du fitness. Pourquoi tant d'énergie pour vouloir sculpter son corps ? Injonction sociale à la beauté ? Trauma de l'enfance mais renvoyant également à la première question ? Volonté de s'affirmer dans un espace social très masculin ?
le livre prend la forme assez composite d'un essai qui tient à la fois d'un récit intime, d'un récit de voyage par moments, d'un essai philosophique avec parfois quelques notes en bas de page.
J'ai été réellement touché par cette autrice canadienne féministe qui m'a fait m'interroger sur des choses auxquelles je n'avais guère pensé. Par ailleurs le livre est bien écrit, sensible, intelligent.
On peut au sortir de celui-ci se demander toutefois si cette charge brûlant contre la "société patriarcale" n'est pas un poil excessive, ou bien sans doute davantage, quelles sont les conséquences qui découlent du récit que l'on vient de lire ?
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Après avoir quitté un homme pour un autre, la narratrice-autrice, pour compenser cette rupture, occupe son corps et son esprit en suivant des vidéos de fitness sur youtube. Ce faisant, elle obéit à l'injonction féminine de sculpter son corps pour exercer son pouvoir sur lui, et inconsciemment, pour qu'il reste séduisant sous le regard des hommes.
En parallèle, l'écriture du livre agit comme une sorte de catharsis pour mettre à distance l'échec relatif de la relation amoureuse. La première partie du récit semble donc assez convenue et servir essentiellement des fins personnelles. L'autrice met en forme son corps en même temps qu'elle met en forme son récit, l'un devenant alors le double mis en mots de l'autre.
Dans la deuxième partie en revanche, l'autrice fait le lien entre l'apparence du corps des femmes et les relations entre les genres. Avec d'autres autrices qu'elle cite à l'appui, elle montre comment les femmes exercent sur elles-mêmes cette domination masculine dont elles voudraient se libérer mais qu'elles ont parfaitement intériorisée.
Au fond de sa psyché, dans son musée personnel, se côtoient les youtubeuses entraîneuses de fitness et les victimes de féminicides, liées par ce qu'elles représentent de la beauté au féminin.
Cette lecture est intéressante pour les liens qu'elle tisse et montre entre les images qu'une femme révèle d'elle-même et ce que ces images révèlent d'elle-même, mais ne cesse de laisser perplexe quant à la soumission consentie (en vain) à ces chantres de l'uniformisation des corps. L'autrice se montre sans cesse en quête de sens, et si valoriser son apparence en exerçant son corps peut être un moyen de progresser dans cette quête, ce ne doit, à mon avis, aucunement être une fin ce qui explique peut-être pourquoi la fin du récit ressemble fort à son début.
Merci à Babelio et aux éditions le nouvel Attila pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Si j'en ignorais tout avant d'être sollicitée, j'ai été ravie de recevoir ce livre par le biais d'une masse critique privilégiée, car le sujet abordé par l'autrice et la forme du récit m'intriguaient. La lecture de Mise en forme était l'occasion de poursuivre une réflexion autour des sujets du rapport au corps et à l'image du corps des femmes, ici sous un angle que je n'avais jamais abordé, celui de l'addiction au fitness.

Si je ne suis moi même pas directement concernée, ayant un rapport au sport assez churchillien, j'ai pu observer à de nombreuses reprises des femmes de mon entourage basculer, à la suite d'une changement de vie ou d'un choc subi, dans une frénésie de gymnastique. Comme si cette rigueur imposée par l'entraînement, le rythme, les objectifs, le recentrage des priorités autour de cette activité, étaient une planche de salut dans le marasme, une preuve de leur capacité à reprendre le contrôle d'une vie qui leur échappait.

C'est donc avec des témoignages et des visages amies en tête que j'ai ouvert ce petit livre artistiquement mis en forme par son éditeur français, Le Nouvel Attila (l'ouvrage a précédemment été publié au Canada, Mikella Nicol étant canadienne, d'expression française).
La forme de l'expression, que l'autrice désigne comme un "récit", est celle d'un témoignage à la première personne, celui d'une expérience personnelle, intime, nourrie des réflexions, lectures critiques, d'une jeune intellectuelle (l'autrice est née en 1992), bercée de féminisme.
On y retrouve une ambiance proche de celle des livres de Mona Chollet, qui se raconte finalement beaucoup dans ses ouvrages, tout en menant une enquête bien plus systématique avec un spectre journalistique. Beauté fatale est d'ailleurs une des références de Mikella Nicol dans cet ouvrage.

Nous sommes donc face à un texte d'une forme hybride, qui tient de l'introspection autant que d'un geste intellectuel cathartique, face à un vécu où la vie amoureuse et ses échecs, les souvenirs d'enfance et de jeunesse, les agressions, les obsessions s'entremêlent, entrainant le lecteur dans la confusion qui est celle de la narratrice.
Mikella Nicol questionne le lien qui se fait dans sa psyché entre le corps agressé des femmes, à travers son obsession sidérée pour les féminicides, et l'aliénation volontaire, à laquelle elle participe elle même, de nombreuses femmes, à l'idéal d'un corps sous contrôle total grâce au fitness.

Ayant déjà beaucoup lu sur ces sujets qui me sont familiers, j'ai été très intéressée par son approche qui va de l'intime à l'analyse critique, j'ai été séduite par son écriture. le texte n'est pas assez long pour qu'on se lasse du côté nombriliste de la forme.
C'est une lecture que je recommande à ceux qui s'intéressent aux conditionnements et injonctions faites sur les corps féminins, sur la définition de la beauté, sur le lien entre la santé mentale et ces discours. Une lecture qui est venue, comme je l'attendais, enrichir ma réflexion sur ces sujets et sur les parcours de vie de certaines amies.
Pour la suite de ma réflexion j'ai repéré le livre Make up de Valentine Pétry, un sujet qui me concerne bien plus que les youtubeuses fitness !

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Le crossover inattendu entre Virginia Woolf et le fitness.

Dans ce récit percutant, Mikella Nicol nous raconte comment le sport et plus particulièrement le fitness, a accompagné son existence depuis de longues années.
Après une rupture l'entraînant dans une dépression, elle intensifie sa pratique, depuis sa chambre, jusqu'à l'obsession.
Ce livre lui permet d'interroger ces pratiques, à l'aune d'une grille de lecture féministe. À la manière d'une conférence gesticulée, elle alterne les savoirs "froids" (données, études, ...) et les savoirs "chauds" (expériences, témoignages, ...), procurant une lecture fluide.

Passionnée de true crime, elle fait le lien entre le rapport au corps et la criminalité subie par les femmes, notamment dans l'espace public.

Le livre est rempli de belles formules, aussi cinglantes que pertinentes. La plume de l'autrice est des plus plaisantes.
De la chambre à la rue, une réflexion sur le corps des femmes, d'injonctions paradoxales en menaces permanentes.

Merci à Babelio et au Nouvel Attila pour ce livre reçu via une Masse Critique.
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À mi-chemin entre l'essai sociologique et le récit autobiographique, « Mise en forme » de la jeune autrice québécoise Mikella Nicol entraîne les lecteurs dans une véritable introspection qui interroge sur le rapport que chacun, ou plutôt chacune, entretient avec son corps, soumis aux dictats d'une société de la « forme physique », du « fitness », avec pour seule finalité implicite la suprématie de la minceur.
Partant de sa propre expérience, mais se référant sans cesse à de nombreux ouvrages ou articles sociologiques et philosophiques, Mikella Nicol décortique les tenants et aboutissants de l'industrie du Fitness, véritable entreprise patriarcale visant finalement à réduire la femme à son corps, à l'enfermer une fois de plus dans un carcan, à la soumettre au regard des hommes, lui faisant miroiter un idéal, ou du moins un bien-être physique, totalement inaccessible, accentuant chez la plupart le sentiment de mal-être psychologique, le sentiment de ne pas être assez « féminine », selon les normes sociétales contemporaines.
Dans une langue précise, et avec un regard acéré, Mikella Nicol livre un récit puissamment féministe démontrant que, malgré la vague #metoo, le combat pour plus d'égalité entre les femmes et les hommes, notamment dans l'espace public, est loin d'être achevé.
Si le lecteur peut avoir l'impression que le propos se répète parfois et qu'après les 170 pages de son récit, l'autrice n'a guère progressé dans sa réflexion, c'est justement, selon moi, pour mieux insister sur la difficulté à faire évoluer les choses.
Par ailleurs, j'ai trouvé le travail de « mise en forme » de la première et quatrième de couverture très belle (à condition de retirer la jaquette : la photographie d'un bout de corps féminin se contorsionnant ou alors de la retourner pour faire apparaître la photo de l'autrice intitulée « une chambre à soi ».)
Un grand Merci à Babelio et aux éditions Le Nouvel Attila, pour m'avoir permis la lecture de cet ouvrage vers lequel je ne me serais peut-être pas dirigée spontanément.
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En lisant la quatrième de couverture j'étais un peu inquiète sur la qualité du contenu. Je craignais une énième biographie, mal écrite, dans l'air du temps avec des aspirations féministes superficielles.
J'ai donc été agréablement surprise de découvrir une belle écriture et un fond très intéressant. L'autrice, plus qu'un partage d'expérience, nous livre une analyse de la place des femmes dans la société et dans le couple. Ainsi elle nous démontre que malgré un niveau culturel élevé, la femme cherche malgré tout la reconnaissance et l'acceptation de son corps dans le regard des autres et tout particulièrement ceux masculins. Pour arriver à ce diktat de la beauté, de la minceur et du corps idéal, on arrive à s'infliger du sport à l'extrême, jusqu'à s'oublier soi-même.
Belle leçon même si, comme dans tout, je pense qu'il faut trouver un juste milieu.
Une analyse de l'autre extrême, renoncer au sport au détriment de sa santé et de l'hygiène de vie pour ne pas subir ces diktats, m'aurait intéressé afin d'évoquer les différents aspects de cette problématique.
Un livre à découvrir.
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Mise en forme, un ouvrage entre le roman autobiographique et l'essai, un mélange qui peut paraître surprenant, mais qui se révèle naturel et fluide, on passe de l'un à l'autre sans vraiment s'en rendre compte, c'est étonnant mais efficace. le thème est celui du rapport au corps, du rapport au sport, des obsessions et dépressions. Cela fait écho au livre Yoga d'Emmanuel Carrère, d'ailleurs cité par l'autrice.
Néanmoins, j'aurais préféré que ce soit plus poussé, davantage dans les extrêmes, c'est-à-dire plus de passages romancés, et plus de sources, de hiérarchies dans les "parties essai".
Je reste donc mitigée même si le style me semble très prometteur, et invite à lire d'autres ouvrages de l'autrice.
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Je ne m'y attendais pas forcément, ayant certainement lu trop vite la quatrième de couverture, mais c'était davantage un essai qu'un roman à mes yeux. L'autrice reprend des concepts et des phrases tirées d'essais et elle s'en sert pour décrypter l'industrie du fitness. Comment celle-ci est montée peu à peu en puissance depuis sa création aux Etats-Unis il y a une cinquantaine d'années et comment elle a muté au fur-et-à-mesure.
Suite à une rupture l'autrice, dans la vingtaine à l'époque, s'est réfugiée dans cette pratique par laquelle elle a l'impression de se purifier, de ne plus penser et de répondre aux standards physiques qu'elle pense qu'on attend d'elle. L'autrice s'est donc servi de sa propre vie et de sa propre expérience, mais en "universalisant" et en la prenant comme prétexte à une analyse et un décryptage de ce phénomène.
J'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses réflexions intéressantes, que ce soit sur les rapports hommes/femmes, sur la place des femmes à l'extérieur de leur "chambre", sur notre rapport au corps et la construction sociale de la beauté, les féminicides, etc Elle nous parle également de santé mentale puisque dans cette période de sa vie elle était en dépression et que c'est donc une part non négligeable du récit.
Les sources sont largement citées en bas de page mais aussi redonnées à la fin du livre. Cela donne envie de faire d'autres lectures suite à celle-ci pour élargir et approfondir le sujet.
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