Chien du Heaume

Chien du heaume, c'est le nom que l'on donne à cette mercenaire qui combat avec une hache. Ils sont nombreux à se moquer d'elle, de sa laideur, de cette idée saugrenue de se battre quand on est une femme. Mais ils le sont moins lorsque Chien montre ce qu'elle sait faire.

Chien a une quête. Elle ne veut pas sauver le monde, loin de là. Elle cherche son véritable nom. Car le seul souvenir qu'elle garde de son enfance, c'est ce père violent que tout le monde fuyait. Et qui lui aussi avait une hache...

C'est de la fantasy, certes, mais très originale. La première preuve étant que cette histoire tient en 220 pages, et qu'il n'en faut ni plus ni moins. le livre est bardé de prix, le grand prix de l'imaginaire, le prix Imaginales, et tout ça pour un premier roman ! Justine Niogret est un auteur à suivre. Elle impose un regard neuf et français dans un genre qui en a bien besoin.

Chien du heaume est une jeune mercenaire qui manie la hache de guerre comme personne. Sauvage et solitaire, elle loue ses services au plus offrant et hiverne chez son ami, le Chevalier Sanglier qui pense pouvoir l'aider à retrouver son véritable nom ainsi que son passé. Il la dirige sur le forgeron Regehir qui eut le visage marqué d'une croix au fer rouge pour avoir dévoré de la chair humaine. Malheureusement, celui-ci ne pourra guère l'aider dans sa quête des origines. Les mauvaises rencontres ne manqueront pas comme celle de Salamandre, le géant sans visage, tout bardé de fer, cauchemar des hommes de guerre...
Ce roman de fantaisie moyenâgeuse démarre assez bien grâce à cette héroïne improbable, tout à la fois superwoman sanguinaire et sans état d'âme et orpheline sentimentale. Justine Niogret a un joli brin de plume qu'elle emploie surtout à rendre les ambiances d'hivers neigeux et de tristes ripailles dans de sombres châteaux-forts perdus au fond de forêts brumeuses. Mais il en faudrait un peu plus pour empêcher que le livre ne tombe des mains de son lecteur. Plus d'action, plus de suspens, plus de rebondissements. Moins de descriptions, de redîtes, d'explications, d'aller et retours et d'interminables séjours dans ce château des courants d'air. Malgré un bon comptant de violence, sadisme et tueries, l'ennui menace et c'est bien dommage.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Ce livre, on me l'a conseillé dans ma bibliothèque parce que j'adore lire ET que j'adore le médiéval-fantastique. Et on a bien fait!
au début, j'ai eu du mal à m'y mettre, le roman me semblait long...et tout d'un coup, pouf magie j'y suis rentrée.
et j'ai adoré ce que j'y ai trouvé!
Chien du Heaume, une mercenaire, cherche son identité.comme tous les mercenaires, elle loue ses services au gré de ses déambulations, et elle tente de trouver son nom à travers ses pérégrinations. elle parait d'abord sans états d'ames, se qualifiant elle meme d'idiote, du moins de pas réfléchie, et préférant l'action à la parole.

elle rencontre un jour le chevalier Sanglier, surement la plus belle rencontre de sa vie, Chien a trouvé son maitre.

ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est la place faite à la critique du christianisme naissant et prenant la place du paganisme.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Cet univers et ces personnages m'ont laissé indifférent.

Un roman sans concessions qui nous plonge totalement dans une époque lointaine !

J'ai beaucoup aimé l'écriture, la langue (expressions d'ancien français) est parfaitement en accord avec le récit, et très agréable à lire.

Les personnages sont très vivants et on ne lâche pas facilement ce livre bien construit !
De plus le personnage féminin vit une belle évolution, à la découverte d'elle-même, du monde qui l'entoure, des hommes avec leurs qualités et leurs défauts...
Beaucoup de suspense et d'aventures ! Une très belle réussite.

Le style de Justine Niogret est sans conteste l'élément clé qui fait de Chien du Heaume une oeuvre à part. [...]Au point de pouvoir aisément pardonner quelques ressorts narratifs un peu maladroits. [...]Prenez le temps de partager la route de Chien du Heaume pour quelques hivers.
Lien : http://www.imaginelf.com/201..

Un roman plus historique que fantasy, mais avec une atmosphère par moment légèrement fantastique (le second tome nous en apprendra peut-être plus sur ces éléments).

Ce récit nous plonge dans un Haut Moyen-Âge sombre et profond, parmi les mercenaires et les gens de guerre endurcis, telle que Chien du Heaume, jeune femme mercenaire à la recherche de son nom et de ses origines.
Au cours de sa quête, elle rencontrera différents personnages attachants, fascinants ou révoltants.

J'ai apprécié avant tout l'ambiance du récit, très brute, souvent hivernale (un froid glacial et mortel), ainsi que la langue. J'ai trouvé toutefois que les tournures parfois archaïques faisaient un peu tache dans un style par ailleurs littéraire mais pas nécessairement archaïque.

L'intrigue stagne à la moitié du roman et le dénouement arrive un peu de nulle part à la toute fin, mais en dehors de cela, j'ai pris plaisir à suivre Chien et sa quête, ainsi que les autres personnages, et je lirai volontiers le tome 2 (je ne savais même pas qu'il y avait une suite avant de terminer le premier, qui pourrait à mon sens se suffire à lui-même).

Dans un langage matiné et volontairement ampoulé et archaïque, Justine Niogret nous invite à suivre son antihéroine, Chien, à la recherche de son passé pour mieux se l'affranchir.

Plus qu'une fresque épique, il s'agit d'un recollement de tranches de vie, de sa rencontre avec un autoproclamé roitelet, un forgeron, des villageois. Un très bon style qui fait bien ressentir le sang, la cire, la sciure, parfois un peu trop longuet et un peu trop pompeux, aussi bien dans ses descriptions que son langage.

Le manque d'action n'est pas dérangeant en soi, mais le manque de péripéties fait piétiner un peu le récit. Heureusement très court (200 pages en poche, répartis sur 23 chapitres), on tombe sur une belle conclusion bien moralisatrice, pour une héroïne pour une fois pas si morale.

Une belle lecture de divertissement, d'ambiance et de style (trop), mais ne vous attendez pas à faire tilter vos neurones par une belle aventure. Elle n'y est pas.

Un roman où l'atmosphère est le personnage central, avec une écriture très soignée qui évite les accumulations de « moult » et « icelles » pour faire vieux français.
Pour les aspects positifs :
- un roman original, bien écrit avec notamment quelques réflexions intéressantes sur le rôle du conteur. le passage intégrant la complainte de la Blanche Biche est très réussi.
Pour les aspects négatifs :
- quelques longueurs, mais surtout le personnage principal est vite quelque peu effacé et désincarné, le vrai héros devenant le Sanglier, ce qui donne au roman un faux rythme et bride la tension dramatique.
Je ne sais trop s'il s'agit d'un monde imaginaire (donc du fantasy) ou d'un roman qui se passe au Moyen Âge, le vrai.

Un court roman de fantasy sur une héroïne mercenaire à la recherche de son nom. Pas de grande aventure, pas de récit épique, tout se passant plus ou moins dans un château sous la neige. Néanmoins, l'écriture de l'autrice est belle et efficace et elle arrive à poser une atmosphère assez forte dans son livre. J'ai pris un certain plaisir à découvrir ce monde via les récits des différents personnages sortent de nouvelles enchâssées dans le roman