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3,69

sur 401 notes
Le problème récurrent à trop en attendre d'un bouquin , c'est qu'il est rarement à la hauteur...
Classé Fantasy avec tout l'imaginaire que cela induit , Chien du Heaume ne fait ni dans le magique , le mythique voire l'irrationnel mais nous plonge bel et bien dans un récit totalement plausible issu du brutal et sanguinolent cortex cérébral d'une Justine Niogret maintes fois récompensée pour cette première oeuvre plutôt enthousiasmante à défaut d'être incontournable .

An de grâce y a très très longtemps .
Chien du Heaume , mercenaire féminin qui , à l'instar d'une Thérèse de fête de fin d'année n'est pas moche mais n'a pas le physique facile , ne poursuit désormais plus qu'un seul et unique but , une quête identitaire obsessionnelle lui permettant enfin de se définir en tant qu'être humain plutôt qu'en chien de guerre impitoyable offrant ses brillants services mortifères visant à semer la terreur et le chaos en ces temps reculés d'un Haut Moyen-Age à la bestialité exacerbée...

Chien du Heaume et Druss de Gemmell , même combat !
Une arme fétiche , la hache , véritable prolongement léthal qu'elle manie sans commune mesure !
Une identité qu'elle tentera de se forger en démêlant méticuleusement le fil de son délicat passé familial au gré de nouvelles rencontres , d'incessants combats , de douloureuses désillusions , la vérité étant à ce prix...

Rien à redire sur l'écriture virile de Dame Niogret qui usite à l 'envi d'un patois des temps jadis pleinement immersif .
Rien à redire sur la trame , les divers personnages plutôt pas mal développés et ce haut Moyen-Age , monde sur le déclin , qu'elle dépeint avec brio .
J'ai , par contre , décroché pas mal de fois devant un certain manque de rythme me frustrant méchamment de mon inaltérable soif de combats épiques excessivement chargés en hémoglobine .
Pas sûr , pour le coup , de vouloir attaquer le deuxième tome dans la foulée...

Chien du Heaume : léger manque de mordant...
http://www.youtube.com/watch?v=6tlSx0jkuLM
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Ma petite fan de fantasy préférée a encore frappé ! Et me voilà lancé à l'assaut de la courte, mais intense, bibliographie de Justine Niogret, une des nouvelles têtes de la fantasy française.

Avec son premier roman, Chien du Heaume, l'auteur nous plonge dans un haut Moyen Âge âpre, violent et (ce n'est pas contradictoire du tout) féminin. Indéniablement, elle mise ici sur une ambiance noire mais réaliste, au plus près des atermoiements de la vie quotidienne, qu'elle soit celle de simples gens ou de mercenaires ayant visité mille contrées ; elle mise également sur des monologues d'un rare équilibre dans ce genre de littérature, des monologues bien ficelés qui se lisent avec un plaisir extrême. Pour dire les choses autrement, on ressent bien vite que Justine Niogret crie son amour d'un Moyen Âge sombre et réaliste, tout autant que celui de l'art de la forge qu'elle pratique elle-même : la scène entre Chien du Heaume et Regehir, à peu près au milieu de cet ouvrage, rend bien compte de cette relation.
L'auteur finit même par se faire complètement plaisir (et à nous avec, par la même occasion !) en nous livrant carrément un lexique décalé de termes usités dans son histoire, combinant des données historiques très intéressantes et son expertise de forgeronne (ça se dit au moins ?) et de cavalière à un humour ciblé et des allusions bien tendancieuses, le tout formant un mélange succulent qui m'a vraiment ravi.

Par la lecture de Chien du Heaume, j'ai donc découvert avec grand enthousiasme le talent de Justine Niogret, que j'aurai plaisir à suivre désormais avec moult assiduité !

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Livre lu dans le cadre de la pioche de Juillet 2016 et du challenge ABC 2016-2017.

Au moment du prologue, je me suis vraiment demandée ce que je lisais et puis, la vraie histoire est arrivée avec la rencontre de Chien du Heaume. Drôle de nom, mais si caractéristique dès qu'on apprend à mieux connaître la mercenaire et la femme qui se cache derrière.

Curieuse histoire que celle de cette jeune femme à la recherche de son nom. La lecture a été bien moins indigeste qu'avec « Coeurs de rouille » dont l'histoire n'avait ni queue ni tête. Celle-ci a une certaine logique même s'il y a un gros passage à vide dès qu'on dépasse la moitié du roman où on se demande pourquoi la mercenaire ne continue pas sa quête. Celle-ci lui vient des méandres de sa mémoire qui lui fait défaut sur sa prime jeunesse. Elle veut connaître son nom et savoir de quelle région elle vient. « Chien du Heaume » n'est qu'un nom que ses confrères mercenaires lui ont donné faute de mieux.

L'auteur a vraiment une imagination des plus originales et je pense que pour en apprendre un peu plus sur ce curieux personnage, je lirais la suite de celui-ci, à savoir « Mordre le bouclier ». L'univers créé autour de la mercenaire est médiéval avec les us et coutumes de l'époque et la vision de la femme très restreinte dans celle-ci. Je remercie donc l'auteur pour son petit lexique en fin de tome, bien appréciable pour certains termes.

Comme vous l'aurez compris, « Chien du Heaume » est une bien meilleure découverte que ne l'a été « Coeurs de rouille » même si je dois bien avouer que je suis un peu rentrée dans l'histoire à reculons à cause du prologue. La lecture a été très intéressante sur les 100 premières pages qui ont été dévorées, pour le redevenir sur les 20 dernières pages. J'ai du lire certains passages un peu en diagonale car je ne m'en souviens pas mais ils ne me semblaient pas essentiels à l'histoire de Chien du Heaume. Si vous êtes amateurs d'histoires sortant de l'ordinaire, je vous conseille donc de découvrir celle-ci. Pour ma part, j'espère pouvoir lire la suite prochainement pour en savoir plus sur cette mystérieuse jeune femme et son passé. Je remercie Relax pour cette pioche qui a été une très bonne découverte, elle m'a permise de renouer avec le style particulier de cette auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Chien du Heaume m'avait été conseillé par le Libraire du Rayon SFFF dans ma Librairie habituelle. Et il est vrai qu'avec un Prix aux Imaginales, en 2010, il ne m'en a pas fallu plus pour attiser ma curiosité.

Chien du Heaume est le surnom d'une jeune femme mercenaire très habile de sa hache filigranée de mystérieux motifs, et transmise par son père. Mais, ce qui lui manque avant tout, c'est la connaissance de son passé et de son nom. Elle décide alors de partir sur les routes afin de lever le voile sur ses origines. Après bien des pérégrinations, elle tient enfin une piste auprès du Chevalier Sanglier, Seigneur du Castel de Broc qui aurait connu son père dans sa prime jeunesse.

Je reste relativement mitigée après ma lecture. Je reconnais des qualités indéniables à ce roman, notamment un style d'écriture remarquable par l'emploi de son vocabulaire recherché et dans le ton médiéval. Il est, de plus, très original et teinté d'humour. le lexique, à la fin du livre, est la cerise sur le gâteau : il est vraiment très drôle et on sent que l'auteure ne se prend pas au sérieux, se lâche même. Ce doit être quelque chose, je pense, de la rencontrer lors d'une dédicace! Elle doit être un véritable trublion (du moins, c'est ainsi que je l'imagine).

J'ai également beaucoup apprécié le personnage principal : durant ma lecture, il m'était d'ailleurs impossible de dissocier Chien du Heaume d'un autre personnage célèbre féminin de Game of Thrones, Brienne de Torth. Tout comme elle, je l'imagine avec une grande carrure et une forte personnalité pour s'imposer dans ce monde d'hommes.

L'univers, dépeint dans le roman, s'inscrirait dans notre Haut Moyen Âge : c'est âpre, violent, dur et il n'y a pas vraiment de place pour les faibles. Tu te bats ou tu crèves! Cela m'a d'ailleurs rappeler Wastburg de Cédric Ferrand. Personnellement, cela ne me dérange pas de lire des récits sombres et noirs, du moment que j'alterne avec quelque chose de plus gai ou léger entre temps.

En revanche, ce qui m'a beaucoup gêné dans ma lecture, c'est le manque d'équilibre entre les deux parties du roman. Si les cent premières pages possèdent un rythme effréné et sont ponctuées de cliffhanger à la fin de chaque chapitre, force est de constater qu'en revanche, les cent autres dernières pages m'ont paru bien plus longues. J'avais l'impression que l'histoire stagnait et je n'ai pas vraiment compris où l'auteur voulait emmener son lecteur. de plus, je dois reconnaître que j'ai été un peu déçue par la fin.

En conclusion, Chien du heaume est un roman qui vaut le coup d'oeil pour la qualité de son écriture. Mais, le déséquilibre entre une première partie très active et une seconde plus passive m'a décontenancé. Pour cela, je mettrai une note moyenne, ne renonçant pourtant pas à découvrir la suite de ce roman, Mordre le bouclier.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Commençons par le commencement : ce roman n'est aucunement fantasy, ni de près ni de loin. La Fantasy c'est des univers secondaires avec des démons et des merveilles : aucune trace de cela ici. Ce roman appartient donc d'abord et surtout à une littérature générale se concentrant sur la psychologie et les drames relationnels. Donc amateurs de littérature d'aventures et d'évasions passez votre chemin, en vous éviterez ainsi sûrement une déception…
Personnellement, je suis parti véritablement partagé et dans tous les cas très mitigé !

D'un côté, j'ai été plongé dans une vraie ambiance médiévale pour une fois par un vocabulaire peu usité et des tournures de phrase travaillées. La prose mi rugueuse mi poétique transmet bien cet aura de désenchantement qui verse parfois volontiers dans l'onirisme, trait récurrent de nos auteurs francophones (Sanglier dit lui-même qu'il n'est pas certain de ne pas avoir rêvé sa découverte de Broe…). Justine Niogret a vraiment du talent et cela se sent : on déguste la rudesse de son héroïne complexée et l'atmosphère tantôt sombre tantôt éthérée. Chaque court chapitre fait un peu office de nouvelle dévoilant Chien ou un aspect de cette micro-société médiévale entre 2 époques.

Mais d'un autre côté il n'y a pas d'univers et l'intrigue est bancale et famélique (j'ai pensé à un moment à Judoboy, ce vieux DA où un adolescent parcours le monde à la recherche de l'homme qui a tué son père avec pour seuls indices le fait qu'il s'agisse d'un artiste martial avec un oeil de verre…). Il s'agit d'une non-histoire se déroulant dans un huis-clos hivernal presque intimiste : Chien, un seigneur, un écuyer, une poufinette narcissique pré-adolescente, un prêtre obtus, un mystérieux guerrier nommé Salamandre dont on ne même pas s'il existe vraiment… et pour finir un chevalier et sa dame pour que le récit qui se permet de trainer la patte en moins de 200 pages ait un sens et soit compréhensible pour ne pas dire lisible.
On se laisse emporter par l'atmosphère certes, du coup l'auteur en profite pour nous promener gentiment. Mais dans le dernier tiers du roman, j'ai bien décroché à cause de longs monologues froids, détachés, inintéressants. Ajoutez à cela une fin qui n'en est pas une et un dénouement qui arrive presque comme un cheveu sur la soupe.

Un beau et court roman d'ambiance, assez dense et intense sur la forme mais complètement creux voire vide sur le fond. Une expérience de lecture assurément, mais qui ne sera pas forcément passionnante pour tout le monde. de là à lui donner des prix littéraires et déclarer que la SFFF française doit aller vers cela… non merci !
Je vais être honnête et ne pas évaluer le roman, mais niveau plaisir de lecture ce n'est vraiment pas terrible du tout : je me suis ennuyé, j'avais l'impression que les 200 pages en faisait 500, et aussitôt lu aussitôt oublié tellement j'avais envie de passer à autres choses. Bref un style brillant (la postface est excellente, il faut commencer par elle : on se demande comment l'enthousiaste et espiègle auteure arrive à écrire des romans aussi dépressifs), mais absolument rien de convainquant. Je ne suis pas sectaire : je compte bien redonner sa chance à Justine Niogret.
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Une Fantasy de la main d'une femme! ;). Un beau petit paquet de 200 pages. Longueur idéale pour ce que l'histoire a à offrir. Incipit et histoire assez simples, style quête de Fantasy. Un bon moment. Manque légèrement de péripéties, mais plume enchanteresse. Belles tournures de phrases, histoire sympa, originale. Peut-être que l'auteure n'a pas des masses su nous faire aimer ce "Chien du Heaume" au prix où il m'a coûté (seulement 1€) il vaut tout a fait sa pièce.
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Chien du heaume est un livre assez atypique de fantasy . Si on est bien dans un univers médiéval ,il y a finalement plus de temps morts que d'actions dans le récit de de cette guerrière . Chien du Heaume cherche son véritable nom et on la suis donc pendant sa quête . Quête qui n'avance guère finalement mais ça n'est pas très important . Ce qui est très bien décrit, c'est justement les temps calmes que passent ces guerriers , à attendre que l'hiver prenne fin pour pouvoir se battre ,leurs histoires et leurs passés qui sont si intelligemment racontés . Car on voit finalement peu ces moments là dans les livres de fantasy . Et pour autant l'histoire avance ,on ne s'ennuie pas et on en veut encore lorsqu'il se termine ! Il y a une suite ,je vais la lire très vite !



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Avec ce premier roman le moins que l'on puisse dire c'est que Justine Niogret place la barre assez haut. « Chien du heaume » nous plonge en plein dans un Haut Moyen Age assez similaire au nôtre et dans lequel on suit les pérégrinations d'une mercenaire en quête de son véritable nom. Si l'intrigue en elle-même n'est pas des plus passionnante, on se laisse malgré tout aisément envoûter par l'univers de J. Niogret qui nous dépeint une époque sombre et sans concession le tout dans une ambiance presque onirique. Une très grande partie du charme du roman réside, il est vrai, dans la plume de son auteur qui séduit énormément par sa justesse, sa concision et sa poésie. Les personnages sont tous extrêmement convaincants, à commencer par Chien que la personnalité complexe et torturée rend très attachante. Il en va de même du chevalier Bruec ou encore du forgeron Regehir dont les récits sur leur vie passée et leurs fêlures constituent à mon sens les plus beaux passages du roman. Un auteur très prometteur, d'ailleurs récompensé en 2010 par le Grand prix de l'imaginaire.
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Oui j'ai mis quatre étoiles. Si j'avais seulement écouté mon coeur, cet organe qui ne résonne que lorsqu'il est stimulé par une émotion, j'en aurais plutôt mis trois. Mais ma raison s'est interposée, me faisant remarquer que, tout de même, nous avions là une oeuvre à la qualité littéraire de première classe.
La fantasy dans ce texte n'est pas située dans le merveilleux et la magie, somme toute très discrets même s'ils pointent par moment le bout du nez. Non. Elle est dans le fait que tous les acteurs, hommes et femmes frustes dont peu savent lire et écrire, déclament des tirades improvisées qui rendraient jaloux Laurence Olivier en personne; textes magnifiques dans la forme et le fond qui apportent aux personnages une profondeur sans commune mesure avec le pathétique de leur vie. Comme ils sont impressionnants, ces Chien, Bruec, Boèce, Noalle, Régéhir, Iynge et surtout la Salamandre, ce personnage mystique qui me glaçait le sang à chaque apparition.
Mais la forme puissante du texte est aussi son point faible; l'action en pâtit grandement. Par exemple à cause de la rigueur de l'hiver, les héros sont obligés de rester cloitrés au château où les occupations manquent. Ils s'ennuient, et cela transparaît tellement que l'on s'ennuie à lire leur ennui. Chaque paragraphe semble durer une saison. le rythme est cristallisé. Il se passe peu de choses en fin de compte.
L'ampleur du travail de l'auteur sur la forme apparaît clairement à la fin, quand on le compare à son style plus naturel qu'elle lâche sur son lexique comme un chien mort de faim fond sur sa proie. Justine Niogret a un tempérament à rire, à galéjer, à s'amuser en écrivant. Comme elle a dû souffrir en se forçant à conserver un style triste, blasé, déprimé.
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Est-ce un roman de fantasy ? Je ne saurais le dire tant il ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire auparavant. le Moyen-âge décris ici est dur, sale, les personnages sont tous âpres et cabossés. A côté de ce livre, la fantasy habituelle me semble presque fade et aseptisée.
Le personnage principal n'est pas beau, n'est pas un héros : Chien du Heaume est grasse, couturée de cicatrices, sale, brutale… le début est difficile car on est confronté à ce monde bien différent du notre et de celui qu'on a l'habitude de lire. Mais peu à peu, on apprivoise ces personnages et on les adopte. Car, au milieu de ces pierres glacées ou brûlantes selon la saison et de ces brumes, il y a une grande tendresse. La quête de Chien, et plus que ça : Chien elle-même, sont terriblement touchantes. Mais ce qui rend ce livre si unique, c'est vraiment le style de son auteure. Il y a quelque chose de vraiment très beau, et pourtant dur, dans ce mélange de phrases hachées ou encore presque liquides tant elles peuvent être fluides. C'est difficile à décrire et Naëlle le fait mieux que moi, donc je préfère la citer sur ce coup : "Elle alterne ton haché et écriture déliée, le tout enrobé d'images fortes, qui frappent par leur nature souvent bestiale, brutale. C'est une écriture de contraste : on est tantôt emporté par sa fluidité, tantôt tenu à distance par les coups de hache des phrases courtes. Et, parfois, les deux s'allient ; on a alors envie de lire à voix haute pour mieux savourer la poésie du texte, et on le fait."
C'est vraiment unique et je suis heureuse d'avoir lu ce livre, qui est parvenu à m'habiter et restera dans un petit coin de ma tête très longtemps, je remercie donc Naëlle parce que sans sa présentation de l'auteure, je ne m'y serai jamais intéressée.

Je lirai les autres romans de l'auteure, c'est certain (et je frétille déjà d'impatience d'avoir Gueule de Truie entre mes mains, même si je compte me le laisser pour la fin).
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