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3,67

sur 108 notes
J'ai un gros problème avec ce roman...

Tout d'abord j'ai trouvé qu'il n'y avait pas d'histoire.. enfin si il y en a une mais la quatrième de couverture décrit tout le contenu du livre en 4 lignes. Mordred souffrant le martyr repense a son passé, son enfance au côté de Morgause, au jour ou Arthur,son oncle est venu le chercher pour en faire un guerrier..
Mordred est un des chats noirs de l'épopée arthurienne... et du coup on ressent bien les sentiments pessimistes du garçon, ses peines, ses regrets.

Un des personnages incontesté des légendes arthuriennes est Merlin et j'ai ici, ressenti son absence comme une "trahison" de la part de l'auteure. En effet, Mordred qui souffre de façon incroyable, et qui est pourtant plus qu'aimé de la part d'Arthur, son oncle et son père ne reçoit les soin que d'un "simple" mire. Je pense que l'amour paternel aurait du pousser Arthur a faire intervenir le plus grand magicien de l'époque pour sauver son fils... la sagesse n'a plus de mise quand on aime et qu'on est capable de tout pour essayer de sauver les siens... mais cette réflexion n'engage que moi .

J'ai donc trouvé cette histoire pas très passionnante , MAIS il faut quand même reconnaitre que l'auteure a une plume extraordinaire qui rend même une histoire ennuyeuse relativement agréable à lire. Sa prose est simple , efficace, perspicace et incroyablement poétique. Que ce soit pour décrire une scène de guerre, la douleur ou encore le souvenir du vent dans les arbres.

Alors oui j'avoue que je suis complètement sous le charme de la façon d'écrire de Justine Niogret mais le manque d'histoire m'a pesée.. je trouve ça bien dommage parce que je n'aime pas ressentir ce sentiment mitigé à la sortie d'une lecture alors que j'apprécie la plume d'un auteur
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Deuxième livre de Justine Niogret que je lis et qui confirme mes ressentis du premier : une très belle plume mais de grandes difficultés à m'accrocher le long de son récit.

Tout le long de ma lecture, j'ai eu du mal à ne pas laisser mes pensées se disperser. J'ai même éprouvé des moments d'ennui certain. La plume est belle, mais elle est là avant tout pour créer une ambiance mêlant les décors physiques et les pensées décortiquées de Mordred. Par moments j'ai eu l'impression de regarder des scènes d'un film de Sergio Leone, avec ses gros longs plans sur le robinet qui fuit goutte à goutte ou sur la mouche qui se balade sur le nez du vilain gangster. Dans cette mer d'ennui, je m'accrochais au moindre rocher d'action qui affleurait, le suçant doucement comme un bonbon.
Parmi ces scènes agréables, le prologue qui conte une pièce avec Renart et le loup Ysengrin, la lutte contre l'Aspic… et puis la bataille. L'auteure se métamorphose dès qu'il s'agit de montrer la violence d'une bataille, ou plutôt elle intègre la violence crue dans son style, l'exaltant et multipliant son impact, comme si les coups étaient portés au ralenti.
Je vous le disais, c'est une ambiance avant tout.

Et l'histoire dans tout ça ? Eh bien je l'ai cherchée tout du long, me demandant où Justine Niogret voulait m'emmener avec cette douleur insupportable qui agresse Mordred, avec ses flashback sur son enfance ou sur ses premiers temps de chevalier. Tout le récit est conté du point de vue de Mordred, et pourtant il nous cache suffisamment ses pensées pour que l'on ne sache pas à quoi on a vraiment affaire.
Jusqu'à la fin où, quelques pages avant le final indescriptible, j'ai compris.
Et là le puzzle s'est assemblé comme par magie. J'ai compris pourquoi Mordred supportait sa douleur depuis des mois, et pourquoi Arthur lui disait qu'il pouvait lâcher prise. Mordred refusait de jouer le rôle que la légende lui avait assigné. Arthur, lui, l'avait accepté. Comprendre le sens de la toile quand on s'en éloigne un peu fait un bien fou. du coup je reste sur cette bonne impression, en n'oubliant pas le dur chemin qui m'a mené là.

Il faut bien le noter, Justine Niogret s'éloigne beaucoup de la légende. Elle écrit une variation qui veut dédouaner Mordred, le débarrasser de ce rôle de traître. Elle ne s'intéresse qu'au « renégat » et à Arthur, les autres personnages sont quasi absents, même Merlin est réduit au rang de simple mire. Si vous êtes fan des récits sur le Graal et tout ça, vous risquez d'être déçus. Allez voir la critique de lyoko avec qui j'ai fait cette lecture commune.

Je suis maintenant à peu près convaincu que Justine Niogret se trompe en publiant ses livres dans le domaine de l'Imaginaire. Elle écrit des livres qui s'intéressent plus à ses acteurs qu'à l'histoire, avec une portion de fantasy extrêmement congrue (ici il n'y en a pas). Elle ferait mieux de publier dans les collections littérature blanche. Je crois, d'ailleurs, qu'elle a commencé : elle a publié un thriller sous le pseudonyme de Misha Halden
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« Mordred » signe le grand retour en fantasy de Justine Niogret, figure désormais incontournable de l'imaginaire français, après un bref passage par la science fiction avec le sombre et percutant « Gueule de truie ». L'occasion pour les éditions Mnémos de procéder à un petit relooking (illustration plus sobre, format plus petit) et de donner le coup d'envoi de l'importante opération promotionnelle initiée par les « Indés de l'Imaginaire », collectif regroupant depuis 2013 trois maisons d'édition spécialisées (Mnémos, Les Moutons Électriques, ActuSF). En même temps que « Mordred » sont ainsi arrivés chez nos libraires le 22 août dernier « Même pas mort » de Jean-Philippe Jaworski et « La chasse sauvage du colonel Rels », recueil de nouvelles d'Armand Cabasson. Autant dire qu'il s'agit là d'auteurs qui ne jouent pas dans la petite cour ! On retrouve dans le roman de Justine Niogret cet univers médiéval qui lui est cher et dont elle use à nouveau afin cette fois de rendre hommage aux légendes arthuriennes. Un choix peu originale, pourrait-on penser, seulement ce serait mal connaître l'auteur qui trouve le moyen de nous surprendre en prenant pour héros la bête noire par excellence du mythe arthurien. Renégat, régicide, parricide, fruit de l'inceste..., les mots ne manquent pas pour qualifier le personnage de Mordred que Justine Niogret entend montrer ici sous un jour différent, non pas dans l'idée d'une réhabilitation mais plutôt dans le but de démontrer que chacun a un rôle dans une épopée, et que celui de Mordred n'est peut être pas celui que l'on croit...

Si l'originalité du sujet conjuguée au charme sans pareil du style de Justine Niogret ont rendu cette lecture fort agréable, il me faut toutefois admettre avoir été quelque peu frustrée, à défaut de déçue, par l'histoire servie ici par l'auteur. « Mordred » dispose pourtant de solides atouts, à commencer par l'ambiance très particulière, faite amertume, de mélancolique et de résignation, qui baigne l'ensemble du roman. Certes, Justine Niogret ne nous avait jamais habitué à des lectures pleines d'espoir et de joie, mais la vision proposée du règne d'Arthur frappe malgré tout par la profonde tristesse qui s'en dégage. On est pourtant loin de la violence d'un « Gueule de truie » ou même de « Chien du heaume », mais de tous les ouvrages de l'auteur c'est bien celui-ci qui se distingue de part la profonde nostalgie qu'il réveille de façon surprenante chez le lecteur. « Ces choses sont finies, elles sont passées avec Morgause et Arthur. Des couloirs venteux, voilà ce qu'il reste, et un hiver qui ne sait plus finir. Des vieilles gens, des légendes qui perdent leur délicatesse parce qu'on les laisse se couvrir de poussière. » Des mots qui illustrent très bien l'ambiance douce-amère qui imprègne du début à la fin l'histoire de ce chevalier malmené par la légende. Parmi les points forts du livre figure évidemment également le style toujours aussi travaillé de l'auteur, mélange de crudité et d'onirisme qui constituent désormais sa marque de fabrique.

Le roman n'est cela dit pas exempt de tout défaut. On pourrait notamment reprocher à l'auteur une narration trop décousue liée aux allers-retours permanent du passé du personnage (son enfance auprès de Morgause, sa rencontre avec Arthur, ses premiers combats...) à son présent (l'impuissance et la douleur dues à ses blessures). le roman se caractérise également par sa très grande pudeur, trait déjà très présent dans les précédents ouvrages de l'auteur mais qui cette fois est poussée trop loin à mon goût et rend l'attachement aux personnages et l'investissement du lecteur dans l'histoire assez compliqué. Cet excès de pudeur touche essentiellement aux relations entre les personnages, qu'il s'agisse d'Arthur et Morgause ou surtout d'Arthur et Mordred. le non dit permanent concernant la véritable nature des liens les unissant les uns aux autres (père/fils ? oncle/neveu ? frère/soeur ? amant/amante ?) est à mon avis une bonne idée, seulement la majorité de leurs échanges finissent par se trouver plombés par ce tabou et à devenir ainsi bien trop sibyllins. Un peu comme si le lecteur surprenait sans le vouloir une conversation entre les personnages en sachant qu'il n'est supposé ni l'entendre ni la comprendre. Une impression renforcée par la trop grande brièveté du roman qui dépasse à peine les cent-soixante pages, ainsi que par le manque de relief de la plupart des (peu nombreux) personnages, à l'exception de Mordred. C'est notamment le cas des femmes, Morgause autant que Guenièvre, qui n'interviennent quasiment jamais dans le roman, si ce n'est lors d'une ou deux brèves scènes ou lorsque Mordred et Arthur se prennent à les évoquer.

Un roman sans aucun doute atypique, tant de part le choix de son protagoniste que par l'ambiance très particulière dans lequel il plonge le lecteur. La trop grande brièveté de l'ouvrage ainsi qu'une trop grande pudeur dans le traitement des relations entre les personnages empêchent toutefois le roman de véritablement décollé. Ceux qui avaient déjà apprécié les précédents ouvrages de Justine Niogret devraient cela dit tout de même trouver leur bonheur dans ce « Mordred », bien loin des légendes traditionnelles.
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre qui vient nous proposer une présentation de Mordred différente de ce qu'on peut voir d'habitude. Une histoire vraiment humaine et intime le tout porté efficacement par l'univers moyenâgeux dont on ressent bien la passion de l'auteur. le personnage de Mordred est vraiment intéressant et attachant. Mais voilà le côté cour du livre dessert un peu le récit, l'auteur ne se consacrant que sur 4-5 souvenirs du héros et surtout les relations entre les différents personnages ont du mal à s'épanouir. La plume de l'auteur est vraiment soignée, dense et complexe et colle parfaitement à cette histoire pleine de silence et de zones d'ombres. Je lirai de nouveau avec grand plaisir les prochains romans de l'auteur.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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" La légende veut que Mordred, fruit des amours incestueux d'Arthur et de sa soeur Morgause, soit un traître, un fou, un assassin. Mais ce qu'on appelle trahison ne serait-il pas un sacrifice ? "
(Extrait de la quatrième de couverture.)

La légende arthurienne est connue, mais en prenant comme personnage principal Mordred, Justine Niogret l'éclaire sous un angle différent. Ici, on sera bien loin des Chevaliers de la Table Ronde et de la quête du Graal, de l'épée dans le rocher, de Morgane la fée et de Merlin l'enchanteur... À vrai dire, il ne sera pratiquement pas question de la légende.

On commence le récit avec un Mordred blessé, alité et impotent à cause d'une blessure reçue lors d'une joute, un an plus tôt. Entre deux crises de douleurs, il est incapable de faire autre chose que de dormir et de rêver. Et dans ses rêves, il se souvient de son enfance. On découvre ainsi Mordred au travers de flashbacks désordonnés, et on reconstitue le puzzle de sa vie au fur et à mesure.

La plume de Justine Niogret est juste magnifique. J'ai été séduit dès le prologue, où une troupe de théâtre itinérant interprète une scène du Roman de Renart. L'autrice sait trouver les mots justes pour faire passer les émotions. de la poésie dans les passages beaux ou tristes (bien souvent les deux), des formules plus brutes, du texte cru, lors des scènes violentes. le récit est court, mais riche en émotions.

Il ne faut pas s'attendre à une épopée héroïque. S'il y a bien quelques combats (brillamment décrits) et un peu d'aventure (mais juste un peu), le texte est essentiellement centré sur la psychologie de Mordred et sa relation avec Arthur. Une relation particulièrement touchante, traitée tout en nuances. de la même façon, l'aspect merveilleux de la Bretagne arthurienne est présent, mais au compte goutte. Justine Niogret nous décrit un monde mélancolique, que la magie des anciens temps quitte peu à peu.

Mordred est un très beau texte, tout simplement. Je vous le recommande chaudement.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Il y a une poésie superbe dans chaque ligne de Mordred. C'est comme ces délicieuses enluminures pleines de nombreux détails , de traits de pinceaux exquis et de minuscules figures formant un tableau parfait. Mordred ici est loin de la figure traditionnelle de traître sans aucune circonstance atténuante, bien plus sombre généralement que l'adultère Lancelot. Mordred est traditionnellement le plus haï mais dans ce récit tout en non-dits et en pudeur discrète, il prend une saveur toute particulière, d'amour et de sacrifices, et aussi de la légende qui s'écrit. Mordred aime trop Arthur pour le laisser jamais être vieux et sot et le lecteur suit le chevalier avec le coeur qui frissonne tout au long du récit.
Il y a de la tristesse, la mélancolie des choses qui s'achèvent, une nostalgie poignante que le texte sert parfaitement et qui a su me toucher profondément.
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Justine Niogret, c'est un souffle, une voix... Pour chacun de ses romans, tout tient dans le style et l'ambiance qui lui sont propres, entre violence et onirisme cruauté laide et tendresse, réalisme et non-dit. le lecteur adhère et adore (c'est mon cas) ou le livre lui tombe des mains, car en dehors de cette écriture sublime et de ces personnages si forts et ténus à la fois, il n'y a pas grand chose... En ce sens, Mordred se situe dans la parfaite lignée des précédents livres de Justine Niogret. Mais à mon avis, il est encore plus réussi que les suivants, avec deux atouts : sa brièveté, qui s'accorde parfaitement au personnage taiseux et prédestiné qu'il décrit, et le fait qu'il s'appuie sur une histoire déjà connue. le personnage de Mordred s'enrichit ainsi des références aux romans de la Table Ronde que le lecteur a pu lire ultérieurement. Arthur, Morgause et Mordred prennent ainsi une dimension supplémentaire, celle de leur légende, et des diverses interprétations qu'ils ont suscité. Les ellipses du récit de Justine Niogret sont partiellement comblées, de la manière dont le lecteur le construit...

Contrairement à d'autres lecteurs de Babelio, j'ai perçu dans ce roman une tendresse et un optimisme absent des précédents romans. L'amour de Mordred pour la nature, les plantes, la rivière de son enfance et pour sa mère illuminent la plus grande partie du livre.
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Alité, perclus de terribles douleurs, Mordred se souvient. Son enfance, son apprentissage de chevalier, Arthur son oncle. Entre deux délires le ramenant au passé, Mordred attend... Qu'on le soigne ou qu'il meurt. Dans ces deux destins, il y a toujours un prix à payer.

Avec Mordred, Justine Niogret fait le portrait du plus détesté des chevaliers. Fruit des amours incestueux de Morgause et Arthur, il se révèle perfide, sombre, traître... pour la version arthurienne, car celle de Justine Niogret est toute autre. Oubliez la quête du Graal, les chevauchées romantiques de Lancelot ou le fracas des batailles avec Excalibur. Si le roman est court (165 pages), il est digne d'une épopée. L'auteur y apporte toute sa science des mots. Chaque phrase est choisie précisement, chaque mot est pesé pour que le sens "éclate" dans la bouche du lecteur. Il en résulte une narration lancinante, âpre, qui n'est pas donnée à tout le monde. Les récits de Justine Niogret se méritent et Mordred en est la nouvelle preuve.
Bien que la source du texte fasse partie des légendes, le ton donné ressemble plus au fantastique. Quel est le rêve ? Quelle est la réalité ? Qui sont les protagonistes qu'on aperçoit sans vraiment les connaître ? Seul Mordred peut y répondre.
Si on suit la rude vie moyenâgeuse, les différentes scènes de vie quotidienne tiennent presque du documentaire. On ne parle pas d'équitation, mais de fusion entre l'homme et l'animal. On ne parle pas de bataille, mais de douleurs et de stratégies, engoncés dans une armure. On en vient presque à plaindre Mordred, puis à le pleurer, car son geste fatidique permet de relever le destin d'Arthur.

Les héros de Justine Niogret sont rarement innocents. En choisissant Mordred, elle fait de ce personnage un héros maudit. Une épopée tragique écrite avec talent.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Le hasard se joue de vous, même dans vos lectures. Légendes Arthuriennes rebonjour !

J'ai retrouvé dans ce petit livre la plume sombre, belle, brute et désenchantée de Justine Niogret. Si j'en ai aimé la première partie et ses souvenirs d'enfance mêlées aux herbes, enchantements et songes de Morgause, la deuxième, grise, froide comme la pierre et sans espoir (cela se devinait entre les lignes) (oui car n'y connaissant rien en Avallach - à part des réminiscences Marion Zimmer Bradlesques et un film avec Sean Connery- Mordred ne sonnait pas plus doux à mon oreille que le nom de sa mère).

Bref (non, toujours pas). Tout ça pour dire que lire un livre dont on a l'impression que quoiqu'ils fassent, les personnages ne s'en sortiront pas, m'ont laissé un goût d'à quoi bon, qui ternissait quelque peu ma lecture, aussi belles soient les phrases.
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Dans ce court roman, Justine Niogret prend le contrepied de la légende noire de Mordred. du traître, perfide et libertin, elle ne garde à peu près rien : rien que la fin, l'esprit du rôle dans son dernier acte. Car bien mieux que tous les preux de la cour, l'assassin d'Arthur est celui par qui le roi entre dans la légende - échappe au déclin du corps et de l'esprit, à la vieillesse débilitante, à l'effacement. de l'histoire de haine et de rivalité, elle fait une histoire d'amour et de sacrifice. Une très belle histoire, contée dans cette langue enchanteresse dont elle détient le secret. Plus épurée, plus limpide que dans ses précédents romans, et d'autant plus puissante.

C'est à mes yeux le meilleur texte de Justine Niogret, dont la brièveté parfaite n'enlève rien à la richesse, dont les images et les ambiances nous transportent très loin mais dont les thèmes touchent au plus intime, au plus universel, avec une pudeur qui me plait infiniment.

Me plaisent aussi beaucoup les choix graphiques opérés par Mnémos, qui échappent enfin aux poncifs visuels de l'édition fantasy et offrent une forme élégante à ce beau roman.
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