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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette lecture est tout simplement bluffante ! Je n'avais qu'une envie, enchaîner les pages pour connaître la suite. L'auteur arrive avec sa mise en scène et son dessin à nous faire ressentir le froid et le danger omniprésent. Ce ne sera pas une aventure de tout repos pour nos héros, une grande chasse au trésor souillée par l'odeur de la mort. le dessin est détaillé, les vêtements travaillés et les animaux finement représentés.

On accroche très vite aux personnages de Sugimoto, survivant de la guerre russo-japonaise, et d'Ashirpa, jeune indigène maîtrisant son environnement comme personne. le duo fonctionne bien et les interactions sont des bouffées d'air frais dans ce monde où la moindre menace peut être mortelle. Sugimoto ne connaît que la violence sans pour autant la banaliser et Ashirpa respecte la vie tout en sachant que seuls les plus forts survivent. Une relation qui sera certainement amenée à se développer et qui aura un impact sur le caractère et les convictions de nos protagonistes. Les ennemis font froid dans le dos, le regard du caporal Ogata et la prestance du lieutenant Tsurimi sont littéralement terrifiants.

La construction de ce premier tome est irréprochable, nous sommes bien au début d'une grande épopée, les pièces se placent sur l'échiquier et j'ai vraiment hâte de me plonger dans les tomes suivants en espérant que la qualité sera toujours au rendez-vous.

J'ai adoré le souci du détail dans les armes et les tenues, les références historiques sont expliquées entre les chapitres.

Golden Kamui est un gros coup de coeur ! Mais attention à ne pas le mettre entre toutes les mains, il y a de la violence sans être gore mais les sujets évoqués ne sont pas faits pour un jeune public.
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Ce titre m'intriguait énormément et franchement, je ne m'attendais pas à aimer ce manga, à être passionnée par l'histoire, manga qui est très différent de ce que je lis d'ordinaire. On adhère ou non à ce genre, mais ça l'a fait avec moi.

Ère Meiji. Sugimoto est un soldat qui a survécu miraculeusement à la guerre contre la Russie, marqué par de multiples cicatrices et affublé du surnom de "Sugimoto l'immortel". Après la guerre, il tente de survivre comme il peut sur l'île d'Hokkaido, espérant trouver de l'or pour rentrer chez lui et tenir sa promesse faite à un ami soldat décédé, de prendre soin de sa femme et de son enfant (femme que Sugimoto a aimé plus jeune), mais de l'or, il n'y en a plus, du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il entende une drôle d'histoire de trésor si bien gardé et caché, dont la carte est tracée sur le corps de prisonniers en fuite sous forme de tatouages. Et justement, l'homme qui lui en a parlé est l'un d'eux mais malheureusement pour lui, se fera tué par un ours alors que Sugimoto fait face à la bête. Il va être sauvé par une jeune fille, une indigène aïnou du nom d'Ashirpa qui va tuer l'ours (qui ne faisait que défendre sa progéniture) mais le danger reste bien présent car c'est un autre ours qui a tué l'homme au tatouage, un ours qui a changé ses habitudes (il n'hiberne plus en hiver et a goûté à la chair humaine), ce qui veut dire qu'il va revenir pour récupérer son repas. Ashirpa et Sugimoto vont alors s'allier pour l'occire, et aussi pour trouver ce trésor qui appartient à la tribu de la jeune fille et qui a coûté la vie à son père; l'un étant motivé pour l'or et l'autre pour la vengeance, lui fera le sale boulot et elle s'occupera de leur survie. Va donc s'ensuivre une chasse au trésor, une chasse à l'homme, une course contre la montre car d'autres personnes sont aussi sur cette piste.

Le duo Ashirpa/Sugimoto fonctionne très bien malgré le fait qu'ils sont issus de deux mondes et de deux cultures différents, je peux même dire que c'est l'un des points forts de l'histoire. A mes yeux, Ashirpa est une enfant, elle doit bien avoir une dizaine d'années et pourtant, elle est tellement mature qu'on dirait une adulte. Elle a des connaissances de fou et heureusement que Sugimoto l'a avec lui car il ne survivrait sans doute pas! Entre les deux, les rôles sont presque inversés, Sugimoto étant l'enfant qui a tellement à apprendre. Et d'un autre côté, heureusement que Sugimoto est là pour veiller sur elle quand ils sont confrontés à des humains car lui a le sang-froid pour les tuer.

C'était fascinant de découvrir le peuple aïnou, peuple que je ne connaissais absolument pas, vivant dans le Nord du Japon. Ils ont tant de connaissances sur la nature, la faune et la flore, des traditions étranges, un rapport aux esprits et aux dieux tout particulier... Ils sont tellement fascinants que pour ma propre culture générale, j'ai été faire des recherches sur internet.

Nous évoluons vraiment dans une nature très rude, très sauvage, hivernale et dangereuse. Les dangers sont multiples et variés: on peut très bien mourir de froid, mourir de faim ou être tué par des animaux sauvages. En parlant d'animaux, il est beaucoup question de chasse et de dépeçage, de cuisine alors pour moi qui adore les animaux, c'était assez difficile à regarder surtout vu le réalisme des dessins.
C'est très violent et ce dès les premières pages et ça annonce la couleur direct. Il y a des scènes assez gores et choquantes, c'est clairement pour public averti. Après, je sais que nous avons tous une sensibilité différente mais voilà, pour ma part, j'ai vu des choses horribles dans les mangas sans que ça me fasse quelque chose mais là... je ne sais pas, ça m'a pris aux tripes (ouh le mauvais jeu de mot!).

Graphiquement, c'est incroyablement beau, trop bien fait et j'applaudis la minutie des détails. Les dessins des animaux sont bluffants de réalisme! le mangaka a vraiment fait un travail de recherche, s'est documenté pour que ce soit le plus réaliste possible et le plus enrichissant possible aussi bien pour l'histoire que pour le graphisme.

En bref, c'est un manga surprenant, intéressant, glauque et violent! On a un mélange de course contre la montre, de chasse à l'homme, de chasse au trésor, de survie en territoire hostile, entre autres choses! Une saga que je continuerai sans aucun doute! Belle surprise!
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C'est vrai que je suis sans concession dans ma notation des mangas. Il y a en a de très mauvais qui plairont à un public peu exigeant. Cependant, il existe également des perles à savoir des mangas qui surpassent les autres en terme de qualité. Golden Kamui en fait incontestablement partie. Je vois également que je ne suis pas le seul à le penser.

J'ai aimé le style, le déroulement de l'histoire ainsi que le graphisme. Il y a un tout qui se marie très bien. C'est assez intelligent dans la mise en scène. L'intrigue est savamment bien pensée. Et puis, on apprend des choses sur l'histoire du Japon peu après son conflit avec la Russie en 1905. le lieu de l'intrigue est l'île la plus au nord du Japon. Hokkaido est encore une terre sauvage peuplée d'autochtones qui ne sont pas encore Japonais. C'est assez intéressant de découvrir la culture des Ainous qui ont un grand rapport avec la nature.

Ce manga a été maintes fois primé au Japon. Je comprends aisément les raisons. Ce titre est une réussite dans la même veine que Bride Stories.
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Ce manga de Satoru Noda n'est pas exempt de petits défauts, il est pourtant passionnant.

J'aborde de suite ses rares faiblesses.
D'abord, le dessin est très bon. Pas extraordinaire, très bon.
Ensuite, le découpage est parfois trop tarabiscoté. Sans être adepte du gaufrier à tout prix, je trouve qu'un peu de modération ne nuit pas forcément.
A part ça...

Saichi Sugimoto était un soldat de l'Empereur, durant la guerre russo-japonaise. Se refusant à mourir, il accumule les actes de bravoure et les blessures et gagne un surnom : "L'immortel".
Démobilisé, il se fait orpailleur dans les montagnes d'Hokkaido, mais sans succès,
C'est alors qu'il entend de la bouche d'un ivrogne, une étrange histoire : un fabuleux trésor de pépites d'or a été dérobé aux paysans Aïnous qui vivaient sur ces lieux. Arrêté, le voleur n'a jamais livré le secret de la cachette où il avait enfoui le butin. Mais en prison, il a tatoué le corps de ses compagnons de cellule d'un message codé ne pouvant se lire qu'une fois tous les corps réunis et grâce à des complicités, ces prisonniers ont pu s'échapper.
Sugimoto va partir à leur recherche. Mais il ne sera pas le seul.
Heureusement, il va pouvoir bénéficier de l'aide d'Ashirpa, une jeune Aïnou dont le père a été tué lors du vol de sa tribu.

Vous en avez assez de lire une énième histoire sur la guerre de 14-18 ? Vous voulez d'autres perspectives que celles qu'explorent inlassablement et la BD européenne et les Comics américains ? Bienvenue dans un autre monde, à Hokkaido, proche de la Sibérie, où les arbres se fissurent à - 30°, où la cervelle d'écureuil crue est un mets de choix.

Bienvenue chez les Aïnous.
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On découvre le héros, Saichi Sugimoto, au beau milieu d'une guerre russo-japonaise. On comprend vite qu'il s'agit d'un combattant expérimenté bien décidé à ne pas mourir. le visage couturé de cicatrices, connu sous le nom de « Sugimoto l'immortel », notre personnage principal pourrait faire froid dans le dos ! Au fur et à mesure du tome, on apprend cependant à mieux le connaître et il se révèle être un personnage réaliste, fort mais sans trop l'être, avec un caractère très humain. C'est le genre de personnage principal qui n'a pas besoin de sortir des sentiers battus pour être attachant. L'autre personne important, c'est la jeune et jolie Asirpa. Fille d'un chef Ainu, il la rencontre alors qu'un ours brun géant prend en chasse Sugimoto. Malgré son jeune âge, Asirpa est mature, charmante et sans chichi. Une héroïne qui a sa place dans ce manga, qui sait se débrouiller seule et qui promet beaucoup de choses. D'autres personnages, secondaires, apparaissent dans ce tome et devraient être plus développés dans les volumes suivants.
 
Scénario :
 
Golden Kamui se basse sur une chasse à l'or. Une légende raconte que le peuple Ainu cacherait pas moins de 75 kg d'or ! Notre héros, Sugimoto, se lance sur la piste de ce trésor dans l'hiver d'Hokkaido, l'île la plus au nord du Japon. de prime abord, le manga ne paraît pas si excitant que ça mais, en réalité, les petits indices révélés au fur et à mesure et les intrigues qui se placent au cours du tome alimentent le suspense et les pages défilent sans qu'on s'en rende compte. Que ce soit pour une cause noble ou intéressée, différents personnages, dont notre héros et Asirpa, vont se lancer à la recherche de ce trésor. La route risque d'être longue avant d'atteindre l'objectif mais, pas d'inquiétude, Golden Kamui ne semble pas promettre une chasse au trésor interminable à l'instar de One Piece.
 
Dessin :
 
J'ai beaucoup apprécié le dessin, assez épuré et sauvage en même temps. C'est un style qui va bien avec le manga et son genre seinen. Les personnages font presque un peu « shônen » pour le visage mais le réalisme des combats, des paysages ou des animaux renvoient à l'époque hivernale du manga et rendent l'immersion totale. Les armes sont très bien faites, les paysages sont très beaux bien que j'en redemande pour ceux qui tiennent sur deux pages. le jeu de lumière et d'ombre est bien utilisé, les visages très expressifs... bref, Golden Kamui est très agréable à lire !
 
Originalité :
 
On va pas se mentir, l'originalité, ça ne semble pas être le point fort de Golden Kamui. Et pourtant ! Si le scénario semble assez classique de prime abord, les petites annotations apportées le long du manga, l'époque historique, les clans de Ainu et les explications sur la vie locale apportent des touches de créativité qui aiguisent la curiosité et nous donnent envie d'en apprendre plus sur les peuples autochtones.
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Ce premier tome est vraiment très intéressant ! Saichi est un personnage très intéressant qui n'hésite pas à tuer pour sauver sa vie, c'est d'ailleurs, son envie de vivre qui l'a sauvé lors de la guerre. Ashiripa est en contrepartie est plus calme et ne veux pas tuer d'humain. Grâce à leur alliance, ils espèrent retrouver le trésor, l'un, pour aider un ami et l'autre pour se venger ! J'ai bien aimé les personnages même si on n'en sait pas encore beaucoup sur eux, en attendant ils m'intriguent tous autant. L'homme sans visage qui a caché le trésor m'intrigue également beaucoup, il a l'air d'être un vrai sadique et je me demande même si, le trésor existe réellement. En tout cas ce premier tome m'a beaucoup plu, de plus les recherches sur les Aïnou apportent beaucoup à l'histoire ! J'ai hâte de lire le tome 2 et de voir comment l'histoire évoluera, surtout que cette série promet beaucoup de rebondissement !

Ma note : 16/20 Un très bon premier tome, qui saura à mon avis plaire à pas mal de monde, surtout pour son côté atypique et qui se rapproche de la réalité par moment !
#Frimousse
Lien : http://lecturesdefrimousse.b..
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Les éditions Ki-oon ont fait fortes impressions lors de la Japan Expo 2016 avec notamment une animation de grande envergure sur la licence My Hero Academia en plus de proposer diverses dédicaces et plusieurs titres à la vente en exclusivité dont Golden Kamui qui n'est paru en librairie que le 25 août. le titre était donc en vente presque 2 mois avant sa date de sortie officielle, et c'est justement de cette dernière licence que je vais vous parler ici plus en détails en espérant piquer votre curiosité comme l'éditeur a su piquer la mienne. Quand on m'interpelle avec une chasse au trésor, déjà mes yeux pétillent, puis je reçois le kit presse de cette oeuvre signée Satoru Noda et là j'en ai profité pour enrichir mon savoir sur la culture aïnou. Tout ça, avant d'entamer ma lecture de ce premier tome de Golden Kamui, disponible aux éditions Ki-oon, dont j'ai plaisir à vous parler au travers de cette critique.

Résumé de l'éditeur :
Saichi Sugimoto est une véritable légende de la guerre russo-japonaise du début du XXe siècle. Surnommé “l'Immortel”, il a survécu aux pires batailles menées dans les régions les plus sauvages qui soient. Mais quand le conflit se termine, il se retrouve seul et sans le sou... C'est alors qu'il apprend l'existence d'un fabuleux trésor de 75 kilos d'or accumulé par les Aïnous, peuple autochtone vivant en harmonie avec la nature. Hélas, le magot a été volé, puis caché par un homme désormais enfermé dans la pire prison d'Hokkaido. Les seuls indices menant au butin sont de mystérieux tatouages inscrits sur la peau de criminels évadés...

Pour Sugimoto, la chasse au trésor est lancée… Cependant, seul, il a peu de chances de s'en sortir. À peine sa quête commence-t-elle qu'il manque de se faire déchiqueter par un ours brun ! Il ne doit la vie qu'à l'intervention providentielle d'Ashirpa, jeune indigène liée aux propriétaires légitimes du butin. Ils décident de faire équipe pour affronter les nombreux dangers qui les guettent sur la route de l'or des Aïnous...

Mon avis :
Avant d'entamer la lecture de ce premier tome, j'ai dévoré le kit presse que Ki-oon m'a envoyé. Il est vraiment très riche en informations et ce de toutes sortes. En plus de résumer ce premier tome, Ki-oon nous invite à en découvrir davantage au sujet de l'auteur Satoru Noda qui n'a pas hésité à s'inspirer de son histoire familiale avec un hommage rendu à son arrière-grand père nommant son héros de son nom : Saichi Sugimoto. Ensuite, j'ai étoffé un peu mon savoir au sujet de l'île d'Hokkaido et découvert à quel point Golden Kamui est un manga historique très riche en informations traitant de différentes batailles, de la culture aïnou mais aussi de la ruée vers l'or. Ce kit presse fourmille de détails précieux rendant d'autant plus appréciable cette découverte de l'oeuvre Golden Kamui.

Je ne pourrai vous cacher avoir été conquis le jour où Ki-oon a annoncé l'acquisition de la licence avec un synopsis super accrocheur, suivi d'une bande-annonce puis des premières pages. Pourquoi ? Déjà, j'aime beaucoup le principe de la chasse au trésor, un périple qui n'est pas toujours de tout repos et où on risque d'y laisser sa peau. On marie cela à un univers riche en bêtes féroces avec une culture très peu commune et le tour est joué, j'étais directement conquis ! Les premières pages dévoilées par l'éditeur avaient déjà attisé ma curiosité, j'étais plongé jusqu'au cou, totalement saisi par la tournure que prenaient ne serait-ce que les premiers événements. Golden Kamui nous invite à suivre L'Immortel, notre héros, qui évolue dans un milieu hostile certes, mais riche en culture aïnou. Sachez d'ailleurs que l'auteur a rencontré ce peuple afin d'en apprendre davantage sur leur mode de vie, la façon dont ils ont de se vêtir ou encore de communiquer. Un véritable travail d'investigation afin de satisfaire au mieux le lecteur.

J'ai vraiment apprécié l'univers tout entier qui prend vie dans ce premier tome, et sûrement dans le reste de la série. En plus d'être riche en contenu niveau scénario, ce dernier n'est pas à mettre à la vue de tous de par la violence qui s'affiche tout du long. Que ce soit d'un point de vue animalier mais humain, les deux camps sont tout aussi violents et Satoru Noda nous offre des affrontements d'une grande envergure. J'aime sa façon de dessiner, les traits de crayon sont vraiment intenses, détaillés et le lecteur en prend plein les yeux. C'est du moins ce que j'ai ressenti en découvrant des vignettes où les décors ne sont pas laissés pour compte, les noirs profonds sont très appréciables et la violence n'est pas abusive. J'ai pris plaisir à regarder de belles pages et autres demi-pages où l'immersion était totale, comme un certain affrontement affiché de manière verticale, ce qui rend l'action bien plus présente. La découpe des vignettes joue ici un sacré rôle dans l'action ici présente, la mise en scène n'est que plus percutante et j'apprécie ce point où l'action prend vie selon divers angles d'attaque. Force d'avancer dans la lecture de ce tome, j'ai apprécié les petits bonus que nous propose l'auteur, invitant ainsi le lecteur à s'instruire plus amplement et à profiter d'un guide de suivie format de poche.

Golden Kamui tire sa force d'un scénario fort intéressant certes, mais l'auteur pousse son histoire bien plus loin grâce au travail qu'il a accompli aux côtés des tribus aïnous, ce qui rend sa narration bien plus réelle et plus nerveuse. Son intérêt pour ce peuple en voie d'extinction a aussi su me toucher tant leur culture et autre système de vie différent grandement de ce que nous avons l'habitude de voir. Me concernant, j'ai trouvé cette intention de la part de Satoru Noda à rencontrer ce peuple très humaine, ce qui m'a permis de prendre un plaisir énorme à lire ce premier tome. Et comme déjà évoqué, je ne refuse pas une chasse au trésor, peu importe sa nature.

Les atouts de ce premier tome de Golden Kamui sont nombreux et j'espère avoir piqué votre curiosité en vous partageant mon ressenti. Il y a bien d'autres choses qui pourraient être dites mais j'aimerais vraiment vous laisser le plaisir de vous en rendre compte par vous-même tant le contenu est intéressant et enrichissant d'un point de vue scénaristique, historique et surtout culturel. Ce premier tome est vraiment une découverte de grande envergure et si j'avais un reproche à lui faire, il résiderait dans la posture des humains un peu trop raide à mon goût lors des phases de combat. Mais là, c'est vraiment pour dire de lui faire un petit reproche.

« Un premier tome très enrichissant, authentique, mettant un point d'honneur à la culture aïnou. Golden Kamui est à prendre telle une petite pépite d'or ! »
Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
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Légende de la guerre russo-japonaise et surnommé « l'immortel », Saichi Sugimoto se retrouve seul et sans argent à la fin de la guerre après une altercation avec un de ses supérieurs. Décidant de devenir chercheur d'or dans la région d'Hokkaido, il apprendra rapidement l'existence d'un immense trésor accumulé par les Aïnous, peuple insulaire vivant en harmonie avec la nature. Trésor qui fut dérobé par un homme maintenant enfermé dans la pire prison qu'il soit. Les seuls indices à sa disposition sont de mystérieux tatouages sur la peau de criminels en fuite. Sauf que Saichi n'est pas le seul à s'intéresser au magot. La chasse au trésor se trouvera être des plus mouvementé que prévu. Il rencontrera sur sa route Ashirpa, une jeune Aïnou avec qui il fera équipe dans sa quête.

Véritable plongée dans la région d'Hokkaido du début du XXe Siècle, Golden Kamui est un titre singulier qui dépayse dès les premières pages. Avec son chapitre d'introduction (faisant tout de même près de 60 pages), l'auteur Satoru Noda, nous livre rapidement les premières pistes de son récit. Il démarre ainsi en fanfare sur un flash-back de Saichi pendant la guerre russo-japonaise, démontrant son savoir-faire de la guerre et pourquoi on le surnomme « l'immortel » (Saichi est tout simplement un homme voulant survivre dans l'horreur de la guerre, quoi de plus normal?). Un passif qui lui sera forcément utile pour la suite des aventures qui l'attendent. Cependant, la guerre n'est qu'un prétexte pour la véritable aventure qui nous attend : une chasse au trésor en plein territoire Aïnou.

Les Aïnous sont un peuple insulaire de l'île Hokkaido, se caractérisant par leur forte proximité avec la nature. C'est également le peuple qui a inspiré celui du film Princesse Mononoké du studio Ghibli, pour vous faire une idée. La grande force de Golden Kamui est celle de réussir à nous livrer un vrai récit d'aventure, d'action et de mystère tout en nous éduquant sur un peuple que l'on connait, au final, très mal chez nous. le récit est très référencé (on découvre en fin de tome une liste impressionnante d'ouvrages relatifs à la culture Aïnou que l'auteur a utilisé) et ainsi l'auteur nous éduque à cette vie indigène, préférant montrer des techniques de chasse, l'osmose avec la nature et jouer sur la symbolique des mots plutôt que de montrer le destin tragique de ce peuple en déclin (pour le moment du moins).

Qui dit techniques de chasse, dit également survie en territoire hostile. Si Saichi porte bien le surnom de « l'immortel », il n'est cependant pas le pendant papier de Bear Grylls et il comprendra rapidement que sa rencontre avec Ashirpa, la jeune Aïnou, ne sera que bénéfique pour sa chasse au trésor. Si il est l'expert en combat, elle est l'experte en survie. Elle lui sera d'ailleurs d'une grande aide dans un combat contre un ours brun qui rappellera des souvenirs aux spectateurs de The Revenant. Un duo singulier qui marche plutôt bien, même si il faudra attendre un peu pour approfondir leur relation.

Un petit mot sur le dessin, qui de prime abord m'a rebuté sévèrement. L'auteur nous livre un travail en finesse avec dynamisme certain dans les scènes d'action, mais j'ai eu beaucoup plus de mal avec les visages tout en rondeur. Un détail qui fut rapidement éclipsé au fur et à mesure de la lecture. Un mot également sur l'édition qui est, encore une fois chez l'éditeur, d'un haut niveau avec du papier solide, des pages couleurs du début de tome et le vernis sélectif sur la couverture.

En conclusion, Golden Kamui est une réussite indéniable qui n'a pas usurpé sa réputation, tant nous sommes devant un récit singulier et dépaysant. A voir si la suite se maintient par la suite, mais Golden Kamui est déjà un Seinen des plus attirants. Après les très bonnes découvertes que sont My Hero Academia, Awaken et Outlaw Players, les éditions Ki-oon frappent (décidément) encore une fois très fort cette année avec ce titre. Je recommande.
Lien : https://coffeequestfr.wordpr..
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Une aventure qui risque de ne pas être de tout repos. Dans un environnement sauvage, le jeune Sugimoto se lance à la poursuite d'un trésor. Mais pas si simple sur cette île d'Hokkaido qu'il connait mal. Heureusement, il pourra compter sur Ashiripa, une jeune aïnou (peuple local) pour l'épauler et trouver les lascars ayant les morceaux de carte qui les mèneront au trésor.

De toute évidence, le point fort de ce manga n'est pas son héros ni sa chasse au trésor, mais la culture aïnou qui inonde ce manga. Tout est fait pour nous faire découvrir cette culture « japonaise » du Nord qui n'a rien à voir avec le reste du Japon. Et la jeune Ashiripa est vraiment le meilleur personnage du manga. J'adore son pragmatisme et sa débrouillardise. Elle n'a pas froid aux yeux ! L'aventure de Sugimoto aurait tourné court sans elle. Rien que pour l'apport culturel sur le peuple aïnou, ce manga mérite d'être lu.
J'attends de voir comment ces deux-là vont se dépêtrer du bourbier dans lequel cette chasse au trésor va les mener.



Lien : http://anaiscience.eklablog...
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Voilà un titre qui change un peu du paysage manga actuel. Il mélange plusieurs genres : le survival, la chasse au trésor, l'historique/patrimonial/culturel ou encore l'évasion. En plus, le dessin très marqué seinen est vraiment soigné et riche en détails. L'histoire s'installe vite et on suit le duo formé avec délice et plaisir, l'action étant au rendez-vous.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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