En secret les divisions allemandes font mouvement vers le port de Toulon.
Trop tard !
Le sabotage le plus spectaculaire de l'histoire a commencé et se poursuit sous l'oeil consterné des envahisseurs.
A l'aube du 27 novembre 1942, la majeure partie de la flotte française, au mouillage dans la rade et le port de Toulon, recevait de ses chefs l'ordre de se saborder.
Le bilan : une centaine de bâtiments de guerre sabotés et sabordés ; une perte globale de 232 263 tonnes.
Et déjà les sous-marins Casabianca et Marsouin entrent dans la légende en forçant tous les barrages et en s'élançant vers Alger et la liberté.
Henri Nogueres raconte ici, brillamment, une page tragique de la marine nationale française et explique sans détours le poids des responsabilité de chacun.