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sur 840 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Eliza Donneley a tout quitté, pays mari fortuné et enfant pour se réfugier à Paris, où la jeune Américaine, en peine crise existentielle, l'oeil rivé à son Rolleiflex, découvre une ville qui se remet de la guerre. Ainsi au détour de lieux improbables, fréquentés par force après le vol de ses bijoux, elle photographie des inconnus. Certains deviennent des proches, et vont l'aider à se reconstruire et à entamer le long retour vers son fils aimé et son pays. C'est donc en femme libre qu'elle renoue avec son passé et sa ville de Chicago toujours en proie, vingt plus tard, à la violence de la ségrégation des afro-américains.

Une lecture que je termine un peu agacée. Non que La femme révélée soit un roman sans intérêt et mal écrit, au contraire son sujet est intéressant et sa lecture fluide. Mais elle aurait été plus agréable si Gaëlle Nohant, parmi des développements pertinents, ne nous avait gratifiés d'une flopée de phrases creuses et autres banalités sur l'amour et le racisme. Enfin, ce n'est que mon avis...

Challenge MULTI-DÉFIS 2020
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Paris : 1950, Eliza Donnelley ,née Bergman, trente et un an plus tôt : une bourgeoise de la Gold Coast , mariée à Adam- , un des nababs de l'immobilier qui perdaient toute morale par avidité , en spéculant sur les inégalités raciales à Chicago, quitte brusquement cette ville , abandonne son fils Tim , âgé de huit ans , n'emportant qu'une valise et quelques bijoux.,et surtout son Rolleiflex ....
Pourquoi s'est - elle enfuie ? En abandonnant son fils surtout ?

Elle débarque à Paris , se cache d'abord dans un hôtel de passe , prend le nom de Violet Lee.

Délestée de son argent et de ses bijoux ,déroutante et insaisissable , elle fera la connaissance de Rosa, , Robert Cermak, le photographe , Helene-Roch, la directrice du foyer qui l'hébergera par la suite.

Secrète , elle essaiera de se réinventer au fil des jours à l'aide de son appareil photo, le fameux Rolleiflex rivé constamment à son oeil ..

Elle portera un regard éclairé sur ce qu'elle montre à travers ses clichés touchants pétris d'humanité : Paula au beau visage café au lait, aux yeux immenses, princesse en haillons flottant dans ses godillots , fixant sur la pellicule des visages de gosses, des jeunes femmes qui sourient dans leur univers glauque , des vieillards qui ont l'air d'avoir traversé toutes les guerres...
Ce qui touche dans son regard de photographe , à propos des clichés pris à Chicago , c'est le regard qu'elle porte sur eux , pas par misérabilisme mais pour un absolu rendu de dignité ...
Elle ridiculise sans le savoir ce monde blanc qui traite les noirs en inférieur.

Entre présent et passé du décor d'un Paris disparu ,du quartier des Halles à Saint-Germain des Prés , qu'elle apprivoise en saisissant les visages des humbles et des invisibles , des petits , des miséreux , aux souvenirs de la deuxième guerre toute proche, à un Chicago bouillonnant en pleine ébullition raciale , politique et sociale l'auteur nous livre une histoire romantique intéressante , bien documentée aux personnages attractifs, à l'écriture sensible .intense , brûlante d'humanité .
En miroir , Chicago apparaît vraiment comme le lieu de tous les dangers, un véritable champ de bataille ,ville poussiéreuse , au vacarme assourdissant , un camp retranché où s'affrontent les Pacifistes qui protestent contre la guerre de Vietnam , les hippies fleuris et drogués , les forces de l'ordre, les matraques et les hurlements, la lutte incessante pour les droits sociaux, et les injustices raciales —- dix- huit ans plus tard,——-

L'histoire occupe une place importante dans la deuxième partie de l'ouvrage , surtout la lutte des noirs pour les droits civiques .
Un récit frémissant, vif, intéressant, agréable à lire , à l' écriture ample —- si l'on oublie certaines phrases toutes faites à propos du racisme et de l'amour ——
Ce n'est que mon sentiment , tout personnel.
Mon troisième ouvrage de Gaëlle Nohant :
J'avais lu en juin 2015 «  La-part des flammes » ouvrage historique , et en 2017 «  La légende d’un dormeur éveillé » , excellente évocation du poète Robert Desnos...
Merci Reine pour le prêt .
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Jeune femme aux valeurs et au comportement contemporains, Eliza a fui Chicago où elle a laissé son fils. Cette femme indépendante conduit sa vie au milieu des années 1950 comme elle la conduirait aujourd'hui. C'est ce qui m'a posé problème.
Eliza arpente les rues avec son appareil photo. Elle assiste à l'embarquement par la police de deux prostituées, l'une d'elles devient son amie et l'aide à trouver un hébergement décent.
Pourquoi a-t-elle fui Chicago et lorsqu'elle retrouvera son fils, pourra-t-elle se faire pardonner ? le propos est original même s'il est difficile de comprendre cette femme qui abandonne son enfant que pourtant elle adore.
Je n'ai pas été très convaincue par le Paris, un peu réducteur, des années 1950 et de ses boîtes de jazz. En revanche, la description des émeutes de Chicago en 1968, période rarement évoquée, donne de la profondeur au livre.
Le style de l'auteur est magnifique et ajoute au plaisir de la lecture.

Lien : https://dequoilire.com/la-fe..
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Je continue la découverte de cette auteure dont j'ai apprécié énormément "Légende d'un rêveur éveillé " et également "La part des flammes".

Vous pouvez trouver mes billets : Ici et là ou en tapant sur les titres !

Continuant sur ma lancée, j'ai eu la chance d'obtenir ce livre en version numérique grâce à Net Galley.

J'ai donc choisi ce livre car j'aime cette auteure et puis la belle couverture en noir et blanc de la photo de cette jeune femme au sourire doux, prise en contre-plongée m'a attirée. (dans les lectures numériques les couvertures me manquent ...)

Dans ce livre on suit l'histoire d'Eliza Bergman, ou plutôt de Violet Lee... L'auteur ne nous en dit pas vraiment plus dès le départ. On se retrouve directement à Paris mais on ne sait rien du pourquoi ni du comment de sa fuite de Chicago à Paris.

Nous comprenons qu'elle a laissé son enfant dans son exil et pris son appareil photo.

Violet/Eliza (je la nommerais Violet désormais) va ainsi arriver à Paris où elle va tenter de poursuivre sa nouvelle existence engendrée par son exil forcé.

Son appareil photo fait parti de sa vie. Par petites touches Gaëlle Nohant essaye de nous faire comprendre cette femme, mais j'avoue que j'aurais aimé en savoir plus dès le départ. Nous sommes informés que très tardivement de ce qui a poussé Violet à fuir son pays (vers la page 100). Ceci a eu pour effet de ne pas m'attacher à cette femme ...

L'exil et sa nouvelle identité font de cette femme une personne effacée, comme un négatif non révélé.

" La seule chose qui la distingue du flot, c'est le Rolleifleix"

L'auteur en profite de cette histoire pour dresser par l'intermédiaire de Violet les portraits de Paris et de Chicago dans les années d'après guerre.

Le portrait de cette femme qui a laissé cet enfant derrière elle.

La photographie dans la vie de cette femme est comme une bouée de sauvetage

" Depuis le jour où j'ai pris ma première photo, je n'ai jamais réussi à m'en passer. Je sais quand je tiens une image et alors il me la faut, rien d'autre ne compte. C'est un mélange d'instinct et d'urgence, une excitation très particulière. "

Elle ferra la rencontre de personnes qui vont l'aider malgré les rudesses de la vie, entre autre, Rosa une jeune prostituée. Mais également un homme Sam qu'elle fuira et aimera ou inversement...

J'ai aimé cette histoire, mais je regrette que l'histoire d'Eliza /Violet soit finalement survolée de façon très tardive et de plus pour un nombre important des grands moments de sa "double" vie.

Sur la deuxième partie du livre qui se déroule 20 ans après, Violet/Eliza retournera chez "elle" aux USA dans le but de retrouver son fils abandonné, Tim.
" L'exil est un poison tenace, tu le sais mieux que moi. j'avais rendez-vous avec les lambeaux de ma vie."
Le deuxième partie se situe en plein milieu des émeutes et autres manifestations anti-guerre du Vietnam et lutte pour les droits des noirs américains. Nous sommes déjà à la page 200 / 294 pages.

La vie de cette femme ne m'a pas autant été révélée que je l'aurais souhaité.

Si Gaëlle Nohant a une belle écriture, très visuelle et si elle sait très bien nous décrire des périodes de l'histoire avec un grand H, j'ai trouvé qu'elle a travaillé son personnage de Violet/Eliza un peu trop de façon elliptique.

Les vingt ans de la seconde partie sont quelque peu effleurés. Son histoire avec Horacio Price le pianiste d'un club de jazz parisien exilé lui aussi...

Ce livre se lit néanmoins agréablement et nous fait vivre tel un reporter photographe des événements historiques.

Un livre avec de nombreuses ellipses qui m'ont un peu dérangées dans la mesure où elles ont eu pour effet de me détacher du personnage principal.

Ce n'est pas mon préféré de cette auteure (vous l'aurez compris...) que je continuerais néanmoins à suivre pour son bel univers et son écriture.

Merci à Gaëlle Nohant pour cette histoire et je la remercie aussi pour l'excellente Play List qu'elle nous offre en fin de livre pour accompagner cette lecture et que j'écoute tout en écrivant ce billet.

Je me suis amusée à la créer sur Spotify ♥ Belle écoute à vous ! (A voir sur mon blog)
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Lu par hasard car ce titre figurait dans les livres de la liseuse que j'avais empruntée.
1950
Eliza Donneley a quitté Chicago où elle laisse derrière elle son fils Tim, son mari fortuné et une vie confortable. Elle se retrouve à Paris dans un hôtel de passe. Très vite ses bijoux lui sont volés. Il ne reste plus qu'à Eliza son nom d'emprunt, violet, et surtout son Rolleiflex. Elle va rencontrer une prostituée qui va l'aider et se mettre à photographier des scènes de vie.
A Paris Eliza va se reconstruire. On va découvrir peu à peu ce qu'elle fuyait.
Et le roman prend une tournure à laquelle je ne m'attendais pas en mettant en scène des événements historiques dont la ségrégation des afro américains, la guerre du Vietnam et les hippies.
J'ai trouvé l'écriture très belle mais j'avoue avoir eu un peu de mal avec la politique de l'Amérique. de plus, je ne me suis pas vraiment attachée à l'héroïne dont j'ai eu du mal à comprendre les choix de vie.
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Tous les romanciers contemporains, ou presque, semblent d'être donné le mot : autant que le contenu ou le style, la forme la plus complexe doit prévaloir. Oeuvres polyphoniques, temporalités chahutées, narration éclatée : bien des récits préfèrent faire compliqué alors qu'il serait autrement plus efficace de choisir la simplicité. La femme révélée de Gaëlle Nohant a au contraire opté pour le classicisme et on l'en félicite : une première partie à Paris, dans les années 50, agrémentée de nombreux flashbacks pour expliquer les raisons de l'exil de son héroïne, une deuxième située à Chicago, alors que des émeutes agitent la ville. Il y a un côté désuet dans l'ouvrage qui est fort agréable, rehaussé par l'écriture impeccable de Gaëlle Nohant. Portrait de femme blessée et en fuite, donc, et aussi d'époque entre le Paris de l'après-guerre, avec notamment ses caves et son jazz, et l'Amérique en plein cauchemar du Vietnam, avec une contestation croissante, réprimée dans le sang. La romancière est à l'aise sur tous les tableaux mais son intrigue souffre un peu, avis personnel, d'une sorte de manichéisme dans la caractérisation de ses personnages qui sont vraiment divisés en deux catégories bien distinctes : les bienveillants et les autres, ces derniers manquant certainement de nuances. Cette vision très tranchée est très perceptible dans la partie américaine de la vie de son héroïne (mais aussi un peu en France) où certains "méchants" sont traités sans ménagement (le mari, le maire de Chicago). le monde selon Gaëlle Nohant, plus de 50 ans après les événements qu'elle décrit, est peut-être trop clairement scindé entre les exploiteurs et les opprimés et son livre devient alors quelque peu sentencieux et moral, sans laisser suffisamment de place au lecteur pour faire la part des choses. le côté délicat, sensible et très humain de la majeure partie de la femme révélée est alors remplacé par une volonté de convaincre qui dépasse le romanesque avec une démonstration un peu trop assénée dès lors que le choix du camp à suivre est l'évidence même, surtout avec le recul historique. Ce n'est pas que Gaëlle Nohant devient donneuse de leçons mais elle en oublie in fine le fin portrait de femme qu'elle s'est ingéniée avec talent à dessiner sur de nombreuses pages.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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De colère et d'amour.

« Quelquefois se perdre peut être le seul moyen de se retrouver ».

L'histoire alterne Chicago et Paris, Eliza et Violet. Les tribulations d'une femme et l'histoire d'une ville dans les décennies 50 et 60.

Paris 1950, Violet Lee, en réalité Eliza Donneley, a quitté les Etats-Unis, mari et enfant, ainsi que sa vie dorée dans les beaux quartiers.
Eliza cherche à s'émanciper d'un mariage qui lui a ouvert les yeux sur les opinions d'Adam et sa véritable personnalité.
Violet - Eliza - découvre la ville de lumières au fil des rencontres et à travers son appareil photo toujours sur elle. Elle aime saisir l'instant, capté le visage de ces anonymes, les immortaliser sur ses clichés, les révéler.
Elle se sent le coeur en peine depuis la mort de son père qu'elle chérissait, et en l'absence de son fils qui lui manque terriblement. Pourtant, il semble que quitter Chicago et fuir, seule, lui était nécessaire.

Violet est très insaisissable, sur ses gardes, en danger d'être percée à jour.
Avec son Rolleiflex, armée derrière son viseur, elle se sent protégée, et grâce aux images qu'elle capture, elle cherche à s'affranchir de ce qui la tenaille.
Douleur de l'exil, manque de son fils, crainte d'être découverte, comment va-t-elle traverser ces épreuves, ponctuées d'amitiés, et peut-être de passion amoureuse aux allures de recommencements, sur les airs de jazz à St Germain des Prés.
*
Cette histoire raconte une héroïne moderne, sa soif de liberté et d'indépendance.
Le côté romanesque et dramatique est très présent ainsi que les opinions et la vision humaniste de l'autrice.

Toutefois, j'ai eu parfois du mal à cerner le personnage de Violet, notamment en tant que mère.
Dans l'ensemble cette lecture m'a plu, mais quelquefois j'ai eu une sensation de décousu, un manque de fluidité. J'ai aimé le style de l'autrice, ses trois romans lus jusque-là sont tous différents et c'est appréciable.
*
« Je ne peux pas être pessimiste parce que je suis vivant » - James Baldwin
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Je suis mitigée.
J'ai beaucoup aimé la première partie, mais beaucoup moins la seconde.
Cette femme qui quitte un mari volage, alcoolique et pervers narcissique et un fils en Amérique pour se réfugier à Paris aurait pu être un début prometteur et ce fut le cas.
Les années 50 à Paris sont bien décrites, même si cette bourgeoise americaine qui côtoit les prostituées dans un hôtel de passe est bien peu vraisemblable.
S'ensuit une bluette mièvre avec un compatriote, Sam, qui, enfin, la fait vibrer.
Eliza a un talent, elle photographie à merveille les gens, avec un oeil sûr et avec brio.
On découvre les caves parisiennes nourries de jazz, de danses, de joies enfantines avec elle, et c'est bien.
Par contre, pourquoi une 2e partie une trentaine d'années de plus ?
Pourquoi autant de temps écoulé ?
Mystère.
Mais à partir de là, la magie n'opère plus.
Mais plus du tout, à tel point que je me suis demandée si c'était la même auteure qui l'avait écrite.
C'est dommage.
Par contre, le style est remarquable, et l'auteure sait écrire, c'est indéniable.
J'avoue l'avoir terminée en diagonale, tant cette seconde partie m'a ennuyée.
Je n'aime pas commencer un livre avec une certaine joie, et le terminer avec un semblant de tristesse et de déception.
Ce fut malheureusement le cas avec cet ouvrage.



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Paris, années 50. Eliza, une jeune femme qui a changé d'identité, se cache après avoir quitté mari et enfant qu'elle a laissés aux États-Unis. Désormais, elle s'appellera Violet, et son appareil photo Rolleiflex ne la quittera plus lors de son exil. Qu'a donc fui Violet ? Ce n'est qu'en 1968 qu'elle pourra enfin retourner à Chicago rechercher son fils. Elle y retrouvera une ville en pleine émeute suite aux divers événements historiques.

Si j'ai beaucoup aimé ce roman, c'est principalement dû à son héroïne. Par contre, je dois avouer qu'en ce qui concerne la narration, je n'ai pas réussi à rentrer totalement dans l'histoire que nous propose ici Gaëlle Nohant. En effet, il m'a semblé que cette intrigue était trop lente à bien des égards.

Violet va devoir se reconstruire dans une ville qu'elle ne connaît pas, et surtout apprendre à surpasser le manque de son fils. L'auteure a su créer un personnage aux très belles valeurs et incroyablement touchante et inspirante. J'ai ressenti beaucp d'admiration pour elle, pour sa manière de se battre pour s'en sortir.

Gaëlle Nohant a su réussir un beau mariage entre côté romance et grande Histoire. Divers faits marquants de l'Histoire seront ainsi abordés et parfaitement intégrés au récit. J'ai beaucoup aimé me promener dans ce Paris des années 50, et me retrouver ensuite dans les États-Unis de la fin des années 60.

Ce qui m'a posé problème, c'est la lenteur avec laquelle se déroule cette première partie du roman, juste avant que Violet ne retourne à Chicago. J'ai parfois l'impression que Gaëlle Nohant n'a pas su avancer dans son intrigue et qu'elle s'est parfois embourbée. C'est vraiment la seule chose que je reproche à ce beau roman. J'en suis d'ailleurs très déçue, parce que cela a parfois freiné mes émotions pendant la lecture.

La plume de l'auteure est très belle. C'est une découverte pour ma part, et nul doute que je lirai d'autres romans de Gaëlle Nohant. Elle a un réel talent de conteuse et son style est poétique. Les chapitres sont de taille moyenne.

Un belle lecture, servie par une héroïne touchante et inspirante. J'ai malgré tout ressenti des longueurs en première partie du roman, ce qui m'a freinée pour être en mesure d'apprécier pleinement cette lecture.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Chicago, début des années 50. Eliza, fait un mariage malheureux : sa fibre sociale et son empathie pour les exclus entrent en conflit avec les idées réactionnaires et racistes de son mari et de sa belle famille. Elle rompt avec eux, avec sa mère, abandonne son fils à son mari, laisse son pays, file en France incognito et devient Violet Lee. Là, elle se reconstruit, l'art de la photographie la « révèle » à elle-même – comme une photo argentique à l'ancienne est « révélée » par le bain chimique (d'où son nom le « révélateur ») qui la fait apparaître.
A son retour à Chicago à la fin des années 60, elle découvrira un autre pays, en pleine vague hippie et de mouvement d'émancipation pour la minorité noire.
Le roman nous donne à voir cette époque encore récente où les femmes, victimes de leur famille, des hommes, et de la dureté des temps, luttent, survivent et font avancer leur cause.
Le style de l'ouvrage est assez quelconque, gâché parfois par des expressions un peu gnangnan, l'atmosphère du Paris de l'époque faible et convenue, celle de Chicago est assez bien rendue. Quant à la tension du discours, elle est maintenue du début à la fin.
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