Celle que je suis

Dans ce livre, nous suivons le quotidien de Valentine, sous emprise, battue par son mari. Ils ont un petit garçon, Nathan, âgé de 6 ans. Elle va sympathiser avec ses nouveaux voisins avec qui elle va nouer de vrais liens, mais à l'insu de son mari...
Ce livre est bouleversant et très bien écrit. J'ai apprécié le changement de narration, qui permet de connaître le ressenti de tous les personnages de l'histoire.

Le sujet du livre est une très bonne chose, vraiment, et mes étoiles sont beaucoup pour le sujet.
Je me suis sentie mal à plusieurs moments, pour des raisons personnelles, et parfois j'ai dû accélérer ma lecture pour aller au bout. Et finalement à la fin j'ai également accéléré... parce que j'étais en colère. En colère qu'une fois encore, cette fin soit choisie alors que non dans la vraie vie cela n'arrive pas, les mecs ne meurent pas libérant enfin la femme de son bourreau, non non et non, trop de facilité pour l'écriture (même si bien sûr cela arrive, je le sais, mais c'est trop rare pour qu'un auteur puisse l'écrire en dehors d'une biographie. Agacée d'avoir de suite compris l'implication de la voisine, compris qui elle était, agacée qu'elle revienne comme ça dans la vie de Valentine alors que non jamais..., qu'elle survive finalement alors que cela n'arrive pas cela non plus... Agacée aussi par des personnages trop caricaturaux, tellement bête et méchant cet homme qu'il n'arrive plus à exister vraiment pour moi, et pourtant parfois si juste aussi.

En résumé, intéressant, très violent (comment peut-il en être autrement..), agaçant, trop facile, caricatural mais pas toujours. Vivement le livre qui dira comment s'en sortir vraiment.

J'ai ouvert ce livre et j'ai lu.
Puis j'ai eu peur, je n'ai pas compris, j'ai eu mal au ventre, la gorge serrée, j'ai cauchemardé, j'ai pleuré, espéré, mes tripes se sont tordues et ma respiration accélérée...
Puis j'ai terminé ma lecture et refermé le livre.
Pour moi l'histoire est finie même si elle va continuer à flotter encore un moment dans mon esprit. Mais je pense à toutes ces femmes pour qui l'horreur et la violence continuent de noircir chaque jour un peu plus les pages de leur propre histoire, sans savoir quand et quelle sera la fin.
L'histoire est dure, le récit poignant, le livre irrefermable.
Un roman qui reste à jamais au fond de nous. Aprés cette lecture, il faut assurément un temps de digestion avant de passer à une autre.

Un roman bouleversant!
Une histoire forte qui nous plonge dans le quotidien d'une famille sous emprise et qui subit des violences.
L'autrice sait crée une ambiance qu'elle adoucit avec le côté romanesque de son histoire.
L'héroïne est tellement attendrissante, on sent venir le point de non retour et la catastrophe arrivée, sans ouvrir intervenir.

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Je me suis demandée comment j'allais faire pour aller au bout de ce livre. J'avais l'impression d'être en apnée, d'étouffer. J'étais oppressée et je n'avais qu'une hâte, en finir.
C'est l'atmosphère de ce livre. Et ce n'est rien face à ce que subit Valentine. L'auteure le dit elle-même dans ses notes en fin de livre "... vous aurez peut-être trouvé certains des passages durs. Croyez bien que j'en ai allégé bon nombre, pourtant inspirés de scènes réelles. Mais il n'était pas possible d'édulcorer la réalité de ce que ces femmes vivent"
Voilà! Je me suis fait violence pour terminer ce livre, pour ces femmes. Des sujets qui me touchent : la violence conjugale, les enfants qui vivent dans la peur. Un fléau qui touche malheureusement encore trop de monde. Avec Valentine, on vit dans la peur. On vit dans l'espoir que les choses changent. On vit dans la peur pour son enfant. Et on souffle entre deux moments. On sursaute avec elle, on devient prudent, on regarde par-dessus notre épaule.
Il faut absolument le lire. Mais choisissez bien votre moment, car on n'en ressort pas indemne!

Gros coup de coeur pour ce livre!
Le sujet me paraissait un peu lourd émotionnellement et j'avais un peu peur de tomber dans un récit trop pathos que je ne supporterais pas de lire jusqu'au bout. Pas du tout! le sujet est abordé avec finesse, sans laisser pour autant de côté la violence des mots et des gestes mais nous permet de comprendre la psychologie des personnages. L'histoire est prenante et belle malgré ce thème si dur. Une vraie bonne surprise que je conseille à tous.

Bonjour à tous, après avoir lu les critiques des différents lecteurs et notamment celle de Magali, je me suis plongé dans la lecture de ce roman, lu en très peu de temps. C'est une histoire bien triste et hélas bien réelle du quotidien de notre société. Je retiendrai notamment un aspect glassant mais tellement vrai de ces tranches de vies. L'acuité qui est développé à l'écoute des buits, des intonation des voix, des pièges qui sont posés, tout cela n'ayant qu'un seul but, celui d'ouvrir la machine à coups, pour que le bourreau puisse y trouver un semblant de prétexte, de justificatif. C'est très bien développé dans le livre. Quand on a fini la lecture, cela donne vraiment envie de pouvoir tendre la main...
Pierre

Ce que j'aime par dessus tout c'est quand l'auteur vous manipule, vous fait croire que ça va bien se passer ... et vlan , la gifle ! La gifle c'est le quotidien de cette femme, votre voisine de palier, anonyme qui vit l'enfer avec son diable de mari . La gifle c'est le style de claire Norton qui vous fait rentrer dans cette univers, vous vous asseyez à la table de cet ogre et vous voyez les coups tombés !
J'ai honte d'avouer que je suis content de la fin ( de ce salaud ) , j'ai toutefois refermé ce livre avec un sentiment très embarrassé .. bravo Claire Norton , très beau moment de littérature et un message très clair sur notre vigilance à tous contre ce fléau .

Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour cette découverte. Par contre j'ai souffert à la lecture des deux premiers tiers de cet ouvrage; c'était émotionnellement difficile et je me suis posée la question de savoir si cette lecture me tourmentait, puis l'histoire et l'héroïne se réveillent d'un douloureux état et malgré la violence des descriptions l'apaisement s'installe et un grand message d'espoir souffle sur la fin du livre, comme un pansement qui soignerait cette plaie sociale . A lire et proposer cette lecture aux hommes.