Avec une plume sincère et pleine de sensibilité, l'auteure nous fait entrer dans la vie de Valentine. Valentine aurait tout pour être heureuse. Elle a un petit garçon, Nathan qui est l'amour de sa vie, un travail qui lui permet de s'évader, et un mari.
Pourtant, elle vit dans la terreur. Car son mari, le père de son fils est également son bourreau. L'homme qui la malmène à la moindre saute d'humeur ou contrariété.
C'est avec circonspection qu'elle se découvre une nouvelle voisine de palier, qui à sa plus grande surprise va entrer dans sa vie et lui apporter un soutien sans faille.
Ce roman m'a marqué par sa justesse.
Les personnages sont dépeints avec une authenticité bouleversante et le personnage de Valentine bien évidemment m'a touché profondément. Malgré le drame qu'elle vit quotidiennement, elle se relève et essaie par-dessus tout de survivre et de transmettre tout son amour et sa force à son petit garçon, qui malgré tout, est atteint par la violence qui se déploie sous leur toît.
C'est un roman qui est bien construit, bien écrit, cependant, je ne vais pas vous mentir, je ne peux pas dire que je l'ai apprécié, ni que j'aime lire ce type de roman.
Parce que je n'aime pas ce qu'il m'a fait ressentir.
Ce roman m'a profondément heurté. Certaines scènes, qui sont peut-être issus de témoignage ou qui sont semblables à ce que vivent malheureusement certaines femmes, sont violentes. Difficiles à lire. Difficiles à supporter.
J'ai dû arrêter parfois ma lecture pour encaisser le choc, pour respirer, relever les yeux et atténuer cette douleur qui m'a envahi. C'est un roman coup de poing et qui ne laisse clairement pas insensible le lecteur.
Je ne lis pas pour ressentir les sensations que j'ai éprouvé à la lecture de ce roman.
Bravo (tout de même hein!) à
Claire Norton qui a brillamment raconté une histoire que vit de nombreuses femmes. Une mise en lumière avec un regard plein de sensibilité et de compréhension. Je peux comprendre pourquoi ce roman a remporté la 1ère place du prix Pocket.