Péplum

Ce livre est très court et se lit vraiment très vite. le sujet est très original et créatif. J'ai été très emballée par les premières pages. Mais après l'effet de surprise retombe ça manque de rythme. le manque de chapitre m'a un peu perturbée, ce n'est pas évident de reprendre la lecture en court de route. Mais j'ai tout de même lu ce livre avec envie pour son inventivité.

Un dialogue improbable dans le futur entre une écrivaine et un génie scientifique du 26ème siècle. le propos est variable, jamais crédible, parfois surprenant : la disparition du sud est une approche unique et cynique d'un problème de fond.
C'est court, mais suffisant. On est un peu dans l'absurde sur des bases de scienc fiction et d'archéologie. C'est un mélange original qui peut mériter à lui seul sa lecture.

Ce roman d'Amélie Nothomb est, pour l'instant, le plus extravaguant que j‘ai lu.

On ne frôle pas seulement l'absurde, on y est constamment plongé dans un échange entre les deux protagonistes qui semble ne pas avoir de fin. L'avenir de l'humanité, son passé, la morale, la discrimination, l'art, tout y passe plus ou moins.
Il y a une phrase du livre qui résume assez bien les choses :
« Celsius, il n'y a que ce dialogue infini qui a l'air de tant vous exaspérer. Et ce n'est qu'un début. »
En effet, on a l'impression que le dialogue n'a pas de limite et pourrait encore s'étaler sur des centaines de pages.
Cependant, heureusement qu'ici le roman ne fait qu'environ cent cinquante pages car, arrivé à la fin, on a vraiment hâte que ça finisse.

Ce livre est assez fou, assez dystopique aussi. A.N. se retrouve plongé dans un futur des plus catastrophiques, et plus on en apprend plus j'étais dégoutée de la race humaine. Finalement le futur n'est pas quelque chose que l'on veut savoir je crois. Par contre, l'idée est originale, l'idée est possible, on se pose des question du début à la fin si ce n'est finalement pas vrai. Pourtant ce n'est qu'un roman, mais tout nous porte à croire que ce futur auquel on a le droit est réel, et je dois dire terrible. Celsius est un personnage hautain et au mauvais caractère que je me suis pourtant vu apprécié, qui nous sers de guide dans ce monde cruel. A.N. est un personnage chevronné, téméraire et assez intelligent pour s'en sortir. Je trouve que Celsius la sous-estime énormément, et leurs dialogues étaient passionnants, même si avec tout l'intelligence que Celsius possède, il n'est qu'un crétin à mes yeux. Ce livre questionne, nous pousse à bout, à nous demander ce que serait le monde du futur, et que c'est ce qui est même peut-être entrain d'arriver. C'est très intéressant franchement, mais moi je m'ennuyais parfois, parce que la science fiction c'est pas forcément mon truc, que la dystopie encore moins... du coup j'ai bien aimé, mais moyen, et même si c'est que des dialogues, j'ai parfois trouvé le temps long.

Que dire de plus après ce quatrième de couverture?
A. N., auteur, rêvasse à propos de Pompéi et du fait que c'est quand même un incroyable hasard qu'une telle civilisation ai été préservée grâce à la lave d'un volcan.
D'ailleurs, et si c'était prévu? Imaginons que quelqu'un, dans le futur, avec son incroyable technologie, arrive à faire en sorte que Pompéi reste quasi intacte pour les générations suivantes.
Ce dont elle ne se doute absolument pas, c'est que ses pensées fantaisistes et innocentes contiennent une grande part de réalité.

Après une légère opération à l'hôpital, elle se réveille devant un homme qui lui explique qu'elle est en 2580 et qu'elle a été enlevée à son époque car elle a évoqué une théorie qui se rapprochait trop de la réalité.
Peu importe si la personne à qui elle faisait la conversation ne l'a pas crue. D'ailleurs, peu importe si personne ne la croyait jamais.
La voilà punie à rester jusqu'à la fin de sa vie dans cette ère où elle ne connait rien, avec cette homme qui doit la surveiller.
Va s'en suivre un long dialogue continue, évoquant tout les thèmes possibles et imaginables, tout ça dans le seul but ... de faire s'énerver son geôlier !
Et on peut dire que A. N. est très douée pour ça

Bien que ce n'est pas mon Nothomb préféré, je l'ai trouvé très drôle et savoureux.
Bon sang ! Ces dialogues ! Cette incroyable conversation est tout bonnement délicieuse.
C'est génial de voir les répliques fuser d'un côté et de l'autre, de voir ces deux personnes se renvoyer la balle constamment, lançant un sujet et en entamer un autre 2 minutes après, rebondie sur une phrase évoquée 20 pages avant, etc ...

Malgré la qualité de cette conversation, je l'ai trouvée un peu tirée en longueur vers la fin. Un peu dommage, mais cela n'a, malgré tout, pas altérer mon plaisir de lire.
Lien : http://archessia.over-blog.c..

Je ne sais pas par où commencer... Ce livre est court, mais ce fut quand même compliqué.

Nous n'avons que deux personnages qui parlent durant l'intégralité du livre. Leur conversation est rocambolesque, littéralement. Entre un homme égocentrique et imbuvable qui date de 20 siècles après nous, et cette femme, qui n'est autre qu'Amélie Nothomb elle-même, en 1995, lors de l'écriture de ce livre. Ca part dans tous les sens, on parle d'une troisième GM, d'une partie de l'humanité qui n'existe plus, de Pompéi qui aurait vécu un enfer il y a un an, et non pas il y a des milliers d'années...
Il y a de nombreuses références littéraires grecques, romaines, mais elles n'avancent en rien et ne feront que perdre le lecteur s'il ne les connait pas...

Bref... Comme toujours avec cette auteure : ça passe ou ça casse. Ca ne passe pas pour cette fois.

Voyager dans le temps car nous en savons trop.
Voilà quelque chose de complètement invraisemblable, et pourtant, A.N, jeune autrice du XXème siècle, se retrouve kidnapper par le Futur. Auprès d'un certain Mr Celsius, elle va découvrir ce qu'est devenu l'Humanité.

Encore une dystopie. Encore un roman où l'avenir de l'Homme est compromis par des bien-pensant avides de pouvoir, avides de contrôler ce qui n'est pas contrôlable.
Mr Celsius, Grand Sage de son temps, explique, avec un humour froid et inexistant, l'évolution obligatoire de l'Homme vers, encore une fois, un régime tyrannique dont le seul but revient à valoriser, glorifier une élite.
L'originalité de l'oeuvre ne va pas venir traiter du sujet, mais plutôt de la forme du texte, un dialogue long, ininterrompu, entre deux pensées, deux mondes, deux époques qui s'affrontent.
Cet accent mis sur la discussion peut facilement perturber les lecteurs non avertis, qui seront vite dépassés par l'aspect inhabituel. Cependant, cela permet de souligner les mots, et les messages qui doivent être passés.
L'Homme du Futur vaut-il mieux que nous ? Non. Est-il pire ? A peine.

Dans cet ouvrage, Amélie Nothomb pointe les travers de la pensée, cherche à percer le bouton des sombres côtés de l'âme humaine, amenant d'un aspect visionnaire, pour l'époque, le concept de la Beauté et de son pouvoir.
Malgré la visible bonne intention, et les messages importants, le cafouillage, le mélange des sujets, la soupe parfois indigeste de mots savants ne m'a pas permis de vraiment apprécier ce premier ouvrage de son cru.

Lu en Avril 2018
Lecture rapide d'un dialogue. Cet échange est très philosophique et est une métaphore de la discussion de nos pensées personnelles, de notre imagination : quand on se coupe de la réalité (en salle d'attente ou autre) et qu'on part dans nos rêves.
Sa vision du futur avec notre réalité de terrorisme, de nourriture, de population, d'énergies renouvelables...

Ça se lit vite mais j'ai déjà zappé les passages sympa.

Une idée originale : Pompéi aurait été enseveli sur décision d'un éminent scientifique du XXVIe siècle afin d'en préserver toute la richesse de son art. Cette idée, qui propulsera l'héroïne de 1995 à 2580, donne lieu à un grand dialogue entre celle-ci et le scientifique à l'origine de cette décision. Ce dialogue est ponctué de réflexions philosophiques, d'humour, d'ironie et d'un peu de mauvaise foi mais reste intéressant. C'est un livre original par le fait qu'il est quasiment composé d'un dialogue entre 2 personnages, tour à tour agaçants, drôles et émouvants. Ce fût une lecture agréable qui m'a apporté du plaisir et des réflexions intéressantes.
Après ce deuxième livre lu d'Amélie Nothomb, je commence à apprécier cette auteure.