Ca manque de gars en jupettes.
Absolument pas un
péplum, ni dans le style ni dans l'esprit, on est plus proche du pensum.
Nothomb écrit un dialogue entre une habitante de 1995 et un habitant d'une autre ère. Et ils jacassent. L'autrice s'appesantit bien trop sur le décalage culturel/temporel et ce sont les passages les plus faibles du roman. Il ne devient intéressant que lorsqu'il traite de Pompéi et de ce qui tourne autour. Toutes les autres considérations ne sont pas intéressantes, c'est le b.a.-ba du genre et ça ne va jamais au-delà.
L'autre gros défaut du roman, ce sont les dialogues. Et pas de bol, ce roman n'est que dialogues. A un moment, la narratrice/Nothomb se considère plus comme dialoguiste que romancière. Mauvaise pioche a-t-on envie de lui dire tant tout cela ressemble aux dialogues intérieurs que l'on peut avoir, où tout s'enchaîne parfaitement et où on dit de bons mots uniquement parce qu'on joue les deux rôles.
Très peu d'aphorismes, encore un petit couplet sur la guerre, quelques idées rigolotes (les baleines) mais globalement un sujet mal traité.