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3,23

sur 1505 notes
Je ne sais pas par où commencer... Ce livre est court, mais ce fut quand même compliqué.

Nous n'avons que deux personnages qui parlent durant l'intégralité du livre. Leur conversation est rocambolesque, littéralement. Entre un homme égocentrique et imbuvable qui date de 20 siècles après nous, et cette femme, qui n'est autre qu'Amélie Nothomb elle-même, en 1995, lors de l'écriture de ce livre. Ca part dans tous les sens, on parle d'une troisième GM, d'une partie de l'humanité qui n'existe plus, de Pompéi qui aurait vécu un enfer il y a un an, et non pas il y a des milliers d'années...
Il y a de nombreuses références littéraires grecques, romaines, mais elles n'avancent en rien et ne feront que perdre le lecteur s'il ne les connait pas...

Bref... Comme toujours avec cette auteure : ça passe ou ça casse. Ca ne passe pas pour cette fois.
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Devant les critiques qui foisonnent sur les livres de cette autrice, ça fait des années que j'hésite à tenter l'expérience. D'après ce que j'ai compris soit on adore, soit on déteste ! J'ai donc pris mon courage à 2 mains et choisi un livre très court pour limiter ma souffrance s'il s'avère que je n'adhère pas à son style. Alors côté écriture c'est bien meilleur que ce à quoi je m'attendais, plus accessible dirons nous, mais l'histoire ne m'a pas convaincue. Cette joute verbale sur + de 150 pages m'a très peu convaincue et j'ai trouvé la fin assez plate pour ne pas dire bâclée. Mais selon les lecteurs plus connaisseurs que moi, ce livre n'est pas le meilleur qu'elle ait écrit, donc le mystère reste entier quant à savoir si j'aime ou pas AN. J'ai repéré quelques titres dont les résumés m'intriguent, alors si le hasard met ces livres sur ma route je les lirai, mais je n'en ressens pas l'urgence.
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La saga Amélie Nothomb, épisode cinq.
Cette fois, Amélie se met en scène et tente le dialogue philosophique de science fiction.
Une auteure connue de la fin du XXème, A.N., se réveille un beau matin de 2580. Soit juste 2501 ans après l'éruption du Vésuve qui englouti la cité de Pompéi, figeant pour l'éternité cette ville romaine. le plus beau des fossiles.

Sauf que cette catastrophe a été tout simplement pensée et exécuté 2500 ans plus tard.
Partir d'un tel constat obligerait tout écrivain à marcher sur des oeufs. Mais A.N. est unique. A commencer par le paradoxe du voyage dans le temps (si je remonte dans le passé et tue mon père, je n'existe plus) que miss Nothomb résout en lorgnant vers la physique quantique.
« Entre ce qui a eu lieu et ce qui n'a pas eu lieu, il n'y a pas plus de différence qu'entre moins zéro et plus zéro ».
L'expérience du Chat de Schrödinger pour les nuls. Bravo !

Mais tout ceci n'est que littérature et Péplum n'est pas un livre signé Stephen Hawking, rassurez-vous lecteurs allergiques aux concepts les plus théoriques de la physique et des mathématiques.
Commence alors un long dialogue, puisqu'il prend l'intégralité du roman, excepté les 3 premières pages (le mobile) et la dernière (le retour à la normale, presque).

Nothomb est une championne dans l'exercice du dialogue, de la conversation à bâtons rompus : une journaliste et un écrivain misanthrope (hygiène de l'assassin), trois universitaires en manque de bois de chauffage (les combustibles), un enseignant à la retraite et son voisin muet (les catilinaires) – d'autres suivront, mais jamais plus elle n'atteindra les sommets de cet échange de mots comme autant de balles de ping-pong qu'est Péplum. Elle le confesse elle-même par le biais de son personnage propulsé au XXVIème siècle (je raconte des histoires, je suis une spécialiste du dialogue).
Une fois encore, on retrouve ce rapport à la beauté et à la laideur (dans le futur, ne jouiront des privilèges que celles et ceux qui auront un fort quotient intellectuel et une plastique parfaite – A.N. se rangeant d'emblée dans les sans-grade de la laideur, moi je n'ai rien dit !).
En revanche, il ne sera, ici, pas question du rapport au corps si présent dans les premiers romans, mais une réflexion sur la pérennité et la responsabilité humaine.
Si le texte met un peu de temps à prendre sa vitesse de croisière (les 50 premières pages ne sont qu'un bavardage de pure rhétorique), on se prend vite au jeu et on regrette seulement qu'elle n'aborde pas les précieux sujets de l'art, de la culture, de l'âme humaine, de l'intemporalité...
Enfin, je ne sais pas vous, mais j'ai retrouvé au fil des pages, l'excitation de nos nuits de jeunesse à refaire le monde. A chacun son Pompéi.
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C'était quoi le but de l'histoire à part nous rendre chèvre ? Une histoire incompréhensible avec des dialogues de sourd entre deux personnes qui se heurtent sur leurs opinions divergentes. Tout le livre est le dialogue! j'en ai perdu mon latin, ne savait plus qui parlait et quel était le sujet du livre... Et l'écriture on en parle ? un abrutissement de mots désuets juste pour nous montrer la richesse d'une langue française qui a fini dans le meme état que Pompeï .
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Amélie Nothomb, une auteure que j'admire généralement pour son style unique, s'aventure dans le domaine de la science-fiction avec “Peplum”. Malheureusement, cela ressemble à une mésaventure. Les aspects scientifiques, en particulier ceux liés au voyage dans le temps et à la destruction de Pompéi, semblent mal recherchés et parfois absurdes. Un point négatif important pour moi a été la dynamique entre les deux protagonistes principaux, Celsius et AN. Leurs disputes et insultes constantes ont dilué la profondeur et l'évolution potentielles de leur relation. Bien que la prose de Nothomb reste séduisante, l'intrigue ne m'a pas captivée, rendant la lecture moins satisfaisante.
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Je n'ai malheureusement pas accroché à cette lecture.
Les dialogues sont omniprésents, fastidieux, lourds.
Par moment, je ne savais même plus qui des deux personnages parlait.

Un roman que j'ai trouvé vraiment trop décousu et ennuyeux.

En bref, cette fois ça a casser avec Amélie Nothomb
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Dans "Péplum", Amélie Nothomb nous entraîne dans un récit à la fois déroutant et captivant. L'histoire commence par une hypothèse audacieuse : l'idée que la destruction de Pompéi par l'éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ aurait été une construction humaine plutôt qu'une catastrophe naturelle. Cette idée, bien qu'étrange et c'est le cas de le dire, gagne en crédibilité au fil du livre, notamment grâce aux joutes verbales entre les deux personnages principaux, A.N. et Celsius.

Le roman se déroule principalement sous la forme d'un dialogue en huis-clos entre Amélie Nothomb, une romancière du XXe siècle, et Celsius, un savant du XXVIe siècle. L'action est quasiment absente, mais les échanges entre les deux protagonistes sont intenses et remplis d'imagination. Je parlais de joutes verbales, il s'agit plus d'un « combat » de l'esprit et des mots. Amélie Nothomb explore diverses idées futuristes et sociales à travers leurs discussions, remettant en question la moralité, la richesse, la beauté, et même la source de production laitière, qui, dans le futur décrit, provient des baleines.

Au-delà de l'aspect très original de l'oeuvre, je ne parviens pas à le classer dans la catégorie SF, pour moi, il est inclassable, et a été un des premiers livres que j'ai lu de cette auteure et que j'ai particulièrement adoré. Il offre une réflexion sur des questions contemporaines tout en flirtant avec la science-fiction sans l'atteindre à mes yeux, et bien que l'ouvrage puisse dérouter, il réussit à éveiller l'émulation et l'inventivité et à se poser des questions. Les débats entre les personnages mettent en lumière des questions intéressantes et évoquent des luttes qui persistent au XXVIe siècle. L'être humain apprendra-t-il de son Histoire ?

Amélie Nothomb a un style tout particulier, et même si elle reste une auteure que j'affectionne, je pense que le dialogue a été par moment trop rapide et aurait mérité d'être plus approfondi. Cependant, elle démontre sa maîtrise de la création de dialogues vivants et stimulants, et son talent pour susciter l'imagination.

En bref : "Péplum" est un roman qui peut être lu à plusieurs niveaux, offrant un dépaysement enrichissant grâce à sa diversité d'idées et de concepts. Il séduit par son inventivité, son audace lexicale, et ses joutes verbales, tout en stimulant la réflexion sur des sujets profonds que j'aurais apprécié voir plus détailler dans ce livre.

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Ce livre est principalement composé de dialogue. Un dialogue remplit d'argumentation et de questions qui permet au personnage principal, la romancière A. N. de manipuler son interlocuteur pour obtenir des réponses. Ces réponses lui permettront de déduire les évènements qui se sont déroulés dans le passé de son interlocuteur, qui seront le futur pour elle.

Les différents sujets abordés comme la crise énergétique ou la ville la plus intéressante à garder pour les générations futures sont des points que nous pourrions aborder actuellement.

Je rajouterais que les évènements cités durant les discussions sont des évènements qui pourraient se dérouler actuellement ou dans les siècles à venir. J'ai eu l'impression en lisant l'ouvrage et leur dialogue que chaque point abordé sont des évènements qui ont une chance de se réaliser.

Je vous invite grandement à lire cet ouvrage !
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Péplum /Amélie Nothomb
L'ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve, en 79 après Jésus- Christ, a été le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues selon certains.
Pour avoir deviné un des plus grands secrets du futur, la jeune romancière A.N. est enlevée pendant un bref séjour à l' hôpital, et se réveille au XXVIè siècle, face à un savant du nom de Celsius. Entre ces deux personnages que tout oppose - elle furieuse contre ce rapt, lui, contre cette fille qui en sait trop- s'instaure une conversation où il sera question de la grande guerre du XXIIè siècle, du réel et du virtuel, de voyages dans le passé, mais aussi d' art, de philosophie, de morale.
Science-fiction, satire, finesse psychologique d' un affrontement verbal ou chacun cherche la faille de l' autre : dans ce mélange détonant on retrouve l' humour acide, l'insolence d'Amélie Nothomb. Mais ce roman aux allures de joute verbale est tout de même assez déconcertant.
Entre Celsius, génie du XXVIe siècle (2580), et A.N. l'écrivaine à succès venue du XXe siècle, un dialogue ininterrompu s'instaure durant 200 pages, mêlant humour et gravité, questions philosophiques et sociétales. On voyage alors dans une sorte de conte philosophique à la manière De Voltaire, évoquant un futur lointain où les êtres vêtus d'hologrammes ont le pouvoir de modifier le passé à leur convenance, ce qui constitue une variation sur un thème cher à Wells et surtout Barjavel dans « le voyageur imprudent ».
Un livre surprenant qui fait méditer sur nombre de problématiques et en particulier sur une particulièrement d'actualité, celle des ressources en énergie pour pallier la pénurie qu'une époque irresponsable n'a pas su anticiper. (Il faut reconnaître que l'auteure qui a écrit ce livre en 1995 telle une pythie a su prévoir ce que nous connaissons en 2022).
J'avoue en conclusion que j'ai été largement déconcerté par ce roman dystopique un peu farfelu et délirant d'Amélie Nothomb, surtout par un style qui semble manquer de naturel et une intrigue où s'entremêlent apories et sophismes au cours d'élucubrations chthoniennes.





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Dans ce récit, Amélie Nothomb nous propose de faire un bond jusqu'au XXVIème siècle.

Le speech : Peu avant une opération, l'auteure émet une hypothèse comme quoi Pompei aurait été détruite par un genre d'archéologue du futur. le jour J, elle se réveille en 2580, convoquée par les autorités supérieures de l'époque. Elle y rencontre Celsius et un long dialogue entre eux deux s'ensuit.

Pour ma part, je n'ai pas apprécié cette lecture. On peut même dire que je suis passée complètement à côté.
Tout d'abord, concernant la forme, j'ai eu trop de mal avec ce dialogue ininterrompu que j'ai trouvé long et poussif. J'ai dû faire des pauses dans ma lecture et à chaque reprise je me rendais compte que j'avais totalement perdu le fil.
Pour le contenu, je n'ai pas non plus trouvé qu'il était bien transcendant et ne menait franchement pas à grand chose.
Soit, j'aime bien la plume d'Amélie Nothomb, mais pas pour cet ouvrage qui ne restera pas bien longtemps ancrée dans ma mémoire.

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