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4.02/5 (sur 137 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1983
Biographie :

"Les Douceurs d’Adrien" (2017) est le premier roman de Céline Theeuws.

Titulaire d'un master en statistiques de l’Université catholique de Louvain, elle a travaillé chez Bouygues Télécom de 2009 à 2015. Avant d’intégrer Bouygues Télécom, elle a travaillé pendant trois ans pour une start-up spécialisée dans le "scoring" et la modélisation de données pour des banques comme Fortis et Citibank.

Elle est data scientist (analyste des mégadonnées) au sein du pôle "Analyse de la donnée client" de la banque LCL depuis 2015.

Céline Theeuws vit en France.

page Facebook : https://www.facebook.com/celine.theeuws.auteur/

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Avis lecture #2 | Les Douceurs d'Adrien - Céline Theeuws Legnaflow's Rêveries


Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Aussi délicate qu'une femme gracile. Une danseuse étoile à la grâce inégalée. Plus troublante encore qu'un parfum de mystère. Ses termes qui formaient un ballet harmonieux ordonnèrent à mes paupières de se fermer. Baisser de rideau. Applaudissements. Leur chant sourd méritait d’être chuchoté à voix haute. Juste pour soi.
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C’est un peu de lui qu’il livra dans chaque chapitre, des chapitres qui transpiraient, qui empestaient quelquefois, qui n’étaient ni lisses ni monotones. Les personnages m’apostrophaient, leurs répliques m’interpellaient, des petits riens de la vie quotidienne étaient mis en lumière comme jamais. Cet écrivain ne flattait aucunement son ego et s’était libéré de son pire ennemi : la censure. Pour nous faire lire ce qu’on n’aurait jamais osé dire.
Ce qui faisait de lui une personne attachante.
Presque un ami.
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Les choses rapidement obtenues ont moins de saveur. L'attente est parfois plus excitante que l'objectif lui-même.
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L'ennui. Ce mot est devenu grossier dans une société qui avance plus vite que son ombre
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Une pluie fine de mots se mit à jaillir des pages. Pas de ces averses qui vous prennent par surprise, non, plutôt une bruine qui me caressa délicatement la peau puis qui s’insinua en moi bien plus imperceptiblement qu’une brutale ondée somme toute très éphémère. Parfois, un mot palpitant galvanisa mes émotions, me poussa à relire plusieurs fois la même phrase. Le narrateur me plongea dans un océan de lettres aux rondeurs divinement féminines qui, mises bout à bout, se disciplinaient en une ribambelle de syllabes à la consonance mélodieuse.
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Tant de manuscrits patientent depuis la nuit des temps dans les tiroirs de leur créateur. Des brouillons, des essais, des ratés, des chefs-d’œuvre qui ont volontairement été protégés des regards indiscrets ou qui n’ont pas collé à la littérature consommation, celle des stéréotypes, des livres vite lus, vite pilonnés, avalés et déchiquetés par les ogres du recyclage. Tués. Le ventre de l’édition. Un suspense insoutenable pour l’écrivain contemporain. L’envers du décor.
Quelques bureaucrates tenaient à eux seuls son destin entre leurs mains. N’essuyer que des refus aurait signifié pour lui mourir. L’avenir était incertain, l’émancipation de son récit vers d’autres foyers hypothétique.
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Désuet. Quelquefois. Ensorcelant. La plupart du temps. Prodigieux. Certainement. Son phrasé était impeccable, sa plume d'une élégance aristocratique. Sans accrocs, sans à-coups, tout en fluidité. Les mots s'entrelaçaient pour ne former qu'un. Certains extraits étaient aussi surprenants qu'un calligramme. Ce livre était une véritable création et non une pâle copie, du déjà-vu, du déjà lu.
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Pour ce qui était du rasage, il soutint que la barbe de trois jours était à la mode. Concernant la douche, trop d’hygiène tue l’hygiène, non ? Quant au petit déjeuner, il ramasserait les restes de la réunion Danone programmée à neuf heures. S’habiller était néanmoins une obligation à laquelle il ne pouvait se soustraire. Le beau gosse farfouilla aveuglément dans sa penderie à la recherche d’un slip, d’une chemise et d’une cravate. Un costume par-dessus et il se trouva dans le hall d’entrée où il rajusta sa cravate face au miroir. Manque de pot, il n’avait pas tiré le gros lot. Sa chemise était jaune pâle, sa cravate grise et son costume bleu
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Seule touche colorée, le papier peint très fleuri. La concierge se fondait dans le décor à la manière d’un caméléon. Elle était en quelque sorte la version estivale de Thierry Lhermitte dans Le père Noël est une ordure.
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Il avait encapsulé un tourbillon d’émotions dans la légèreté d’un récit, parsemé son texte de bribes autobiographiques, utilisé ses rêves en guise de muse, transmis ses valeurs par la narration.
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