Les Jumeaux Crochemort, tome 1 : La malédiction

J'ai vraiment l'impression de passer à côté de toutes mes lectures en ce moment… A chaque fois que je choisis un titre avec d'excellentes critiques, cela finit, pour moi, par un « mouais », si ce n'est une déception totale… Et pourtant, Les Jumeaux Crochemort avait tout pour me plaire, mais j'avoue que je n'ai pas « compris » l'univers que l'auteure a mis en place, et que je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus concret pour ce premier tome.

Le début avait pourtant bien commencé. La dynamique entre Silence et Oriel, cette petite touche de fantastique, la famille d'accueil adorable… de quoi se mettre doucement dans le bain et d'apprendre à un peu connaître nos héros dans de bonnes circonstances. Et puis, soudainement, l'arrivée des grands-parents paternels chamboule tout. Pas seulement dans la vie des jumeaux, mais aussi vis-à-vis de l'histoire. J'ai tiqué, tout comme Silence et Oriel d'ailleurs, sur l'incompétence des services sociaux, du juge des affaires familiales, de l'avocat des Crochemort. Et en règle générale, quand un auteur décide de faire passer les adultes pour des imbéciles incompétents… c'est clairement un red flag pour moi. Surtout qu'ici, cela ne sert que l'intrigue. C'est incohérent, mais ça passe crème.

Vient ensuite l'arrivée dans la nouvelle demeure pour les Jumeaux Crochemort. On sent tout de suite une ambiance bien particulière se mettre en place. Glaçante qui pousse à la paranoïa, car on ne sait rien, mais on sent que Whisper Twon n'est pas une ville où il fait bon vivre. le côté terreur du roman est d'ailleurs très sympathique et bien mis en place, renforcé qui plus est par le fait que les habitants sont résignés de leur sort. L'oppression augmente, on se sent enfermer dans une cage avec des personnes hostiles et clairement quelque chose qui ne va pas du tout. Si vous voulez vous faire un peu peur, c'est tout bon ! Surtout qu'il y a une part de peur psychologique que votre imagination amplifie sans aucun mal.

Le problème est que j'ai très vite trouvé tout ce qui englobait Whisper Twon très caricatural. Les habitants haïssent profondément un personnage sans réelle raison. Ils s'en donnent une, bien évidemment, mais quand on réfléchit deux secondes, on voit bien que ce sont leurs choix qui ont conduit à leur malheur, et pas à ce personnage qui ne demande rien à personne et qui n'est d'ailleurs au courant de rien. Les grands-parents Crochemort… pfff… je ne sais pas ce que l'auteur voulait que l'on ressente face à eux, mais pour ma part je les ai trouvé ridicules et grotesques. Alors qu'ils sont censés faire peur. Mais leurs défauts sont tellement appuyés que j'ai eu cette sensation de trop. Un peu plus de subtilité aurait été appréciée. On apprend aussi très peu de choses au final. Bien entendu, on glane des informations par-ci par-là mais rien de bien concret. On fait des suppositions. Et comme le titre de ce tome était La malédiction, je pensais qu'on la découvrirait tout de même avant la fin.

Les « méchants » par contre m'ont un peu laissé de glace. Je n'arrivais pas à me les imaginer autrement que comme des blops gélatineux. Pas très effrayants… Il faut dire que j'ai carrément bloqué sur les tentacules qui font des choses à leurs victimes qui n'est pas vraiment cohérent avec ma représentation des dites tentacules. Cela manquait de tranchant et de matérialisation. Mais comme on n'apprend pratiquement rien d'eux… là encore, difficile de faire le point.

Oriel et Silence sont un atout majeur du roman, mais j'ai eu aussi avec eux une impression de montagne russe. Au départ, attachants à souhait, très bonne dynamique, puis une mise en avant trop prononcé de leurs défauts, pour finir quand les choses deviennent plutôt sérieuses par revenir par les apprécier. le problème est que Silence est trop pragmatique et que malgré de nombreuses preuves, elle s'entête à donner des explications logiques à ce qu'il se passe. Quitte à penser que son frère affabule. Pas une dynamique que j'apprécie avec des jumeaux, surtout vu ce qu'ils ont vécu. Ils boudent au final beaucoup, plutôt que de se serrer les coudes. le fait que Silence n'écoute pas la voix aussi a fini par un peu m'agacer. Surtout dans les moments critiques. Et ensuite, Oriel prend aussi le pas, ne croyant pas sa soeur alors qu'il faisait tout pour qu'elle ouvre les yeux… La cohérence parfois dans les Jumeaux Crochemort n'était pas au rendez-vous pour moi.

Après, il y a tout de même des éléments très appréciables. J'ai lu le roman d'une traite, le récit est dynamique à souhait, avec des chapitres courts ce que j'adore, une tension qui monte crescendo, des personnages secondaires sympathiques (oui, oui, il y en a tout de même à Whisper Twon !), un mystère qui s'épaissit, une ambiance très particulière. La fin nous laisse d'ailleurs carrément pantois ! Flippante à souhait et avec notre curiosité piquée au vif. Difficile donc de ne pas vouloir en découvrir plus.

Une lecture donc en demi-teinte mais qui a tout de même su mettre en avant des éléments sympathiques qui vont me pousser à lire la suite. le second tome des Jumeaux Crochemort sera sûrement un tome pivot pour moi, qui décidera ou non si je poursuis l'aventure, mais je me dis qu'avec maintenant beaucoup de choses en place, cela devrait pouvoir le faire !

La couverture est fascinante, le résumé attrayant.
Oriel et Silence, deux adolescents orphelins vont devoir quitter Leur famille adoptive avec laquelle ils vivaient tranquillement pour rejoindre inopinément leurs grands-parents dans un manoir situé dans la ville de Whisper Town .
Dès leur arrivée, tout leur semble étrange, la ville est sombre, constamment enveloppée d'un brouillard épais, les habitants leur réservent un accueil glacial.
Le récit mène le lecteur à se poser de nombreuses questions :
Comment peut-on supporter de vivre dans un tel lieu, hors norme et hors du temps ? Quelle est son histoire ? Quelle est l'origine des mystérieuses créatures et des habitants non moins curieux qui peuplent la cité, qu'en est-il des grands parents, quelles sont leurs motivations réelles dans l'histoire ? Pourquoi rappellent-ils leurs petits enfants de manière si soudaine dans leur mystérieuse demeure ?
Quelle est l'identité réelle et l'origine des deux jeunes gens eux-mêmes qui semblent effrayer et repousser les habitants ? Pourquoi sont-ils rejetés de la sorte ?
En lisant ce roman qui laisse une large place à l'imaginaire, premier tome d'une série, on découvre comment les héros vont tenter de sortir de l'impasse dans laquelle on les a engagés et en apprendre un peu plus sur l'histoire de leurs ancêtres.
L'action réelle démarre en deuxième partie du livre, la première étant consacrée à l'installation de l'histoire.
La fin donne envie de lire la suite malgré les sensations de longueur de départ.
C'est un livre qui devrait plaire au public cible, habitué à ce type de récit.

Chronique d'une petite déception et pas seulement en raison du roman...
Quand j'ai vu la couverture du livre, bien gothique, et le nom de l'autrice, je me suis immédiatement retrouvée avec le livre en main.
Je ne lis plus de jeunesse, ou vraiment de manière exceptionnelle, mais ayant apprécié la série Rebecca Kean de la même autrice, je me suis dit que ça pouvait être très bon, surtout en découvrant l'accroche de la 4eme de couverture.
"s'il est des lieux obscurs, dévorés par les ténèbres, des demeures où les vivants n'ont pas leur place, le manoir Crochemort sans nul doute en fait partie"

Je m'imaginais embarquer dans un roman de maison hantée un poils spooky vu le côté jeunesse. Une histoire un peu semblable à L'étrange Vie de Nobody Owens de Gaiman. Oui je sais je n'avais qu'à pas extrapoler comme ça, c'est ma faute mais enfin cette couverture et cette accroche...
C'est mon erreur et très certainement le pourquoi je n'ai pas aimé.
Silence et Oriel, jumeaux et orphelins, arrivent dans le village de leurs grands-parents, un territoire étrange sur lequel ce premier tome va essentiellement porter.
On ne verra pas grand chose du manoir.
En revanche, les jeux mesquins et cruels des cours de récré et salles de classe sont légions.
Le côté horrifique est très présent, y compris dans ce qui fait office de cellule familiale. Les grands-parents sont très clichés, un mélange de la vilaine belle-mère de Blanche-Neige et des oncle et tante de Harry Potter.

Bon. Soit. C'est du jeunesse...
Mais alors pour qui exactement ?
Je me vois mal donner le livre à ma nièce de 8 ans, elle va faire des cauchemars (c'est vraiment creepy plus que spooky) et ma nièce de 14 ans me rira au nez sur les relations adultes-ado.
Et pourtant ils ont 15 ans les jumeaux, j'imagine donc que les 12-17 ans sont la cible.
Mouais pas convaincue.
Sinon, c'est très bien écrit, bien bien creepy, j'insiste dessus car c'est un jeunesse, et un gros cliffhanger sur la fin, histoire de te donner envie de lire la suite.
Personnellement, je ne pense pas poursuivre, pour toutes les raisons évoquées plus haut.

Silence et Oriel Crochemort sont deux orphelins recueillis par les Evans, Barbara et Edouard. Silence est solitaire, farouche, cynique tandis que Oriel, quinze ans, est calme, réfléchi, sociable et ouvert. Silence a été renversée il y a deux ans par un camion et déclarée morte avant qu'elle ne reprenne vie miraculeusement sur le chemin de la morgue. Son frère, Oriel, a depuis quelque temps des cauchemars atroces.

L'assistante sociale, Mme Ellis, leur annonce un jour que leurs grands-parents l'ont contactée et qu'ils doivent rejoindre du jour au lendemain Huntington Orn avec l'avocat de la famille, Maître Wingham. Silence et Oriel sont obligés de quitter les Evans et après un long voyage jusque dans le nord du pays, Reginald Crochemort, leur grand-père, les accueille dans son manoir de Whisper Town avec bientôt sa femme Mary-Elizabeth. Silence et Oriel découvrent un monde d'autrefois avec des gens de maison, Franck Barnett, le chauffeur, Praxton, le majordome, Mme Mills, la gouvernante. La ville est isolée du reste du monde et des phénomènes étranges s'y passent…

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Originaire de Lille, Cassandra O'Donnell vit depuis plusieurs années en Normandie. Elle est fan de Victor Hugo, Colette, Oscar Wilde, Tolkien, Ilona Andrews et de Laurell K. Hamilton. Réalisatrice de documentaires et de reportages, elle décide de prendre son pseudonyme actuel pour créer la saga Rebecca Kean en 2011, publiée chez J'ai lu, dans la collection Darklight. En 2013, elle se lance dans la romance historique, dans la collection J'ai lu pour Elle, avec la saga Les Soeurs Charbrey. En 2014, elle publie chez Flammarion la saga fantasy pour la jeunesse Malenfer. - source : Wikipédia

Elle a obtenu en 2013, le prix Merlin pour Potion macabre (tome 3 de la saga Rebecca Kean), le prix Plume de l'Imaginaire des lecteurs de Plume Libre pour Traquée (tome 1 de la saga Rebecca Kean), en 2015, le prix Imaginales des écoliers pour Malenfer : La forêt des ténèbres (tome 1 de la saga Malenfer) et en 2019, le Grand Prix des jeunes lecteurs pour le Clan des loups (tome 1 de la saga La légende des quatre).

Le festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo indique que Cassandra O'Donnel est une “grande admiratrice de Tolkien, Ilona Andrews et Laurell K. Hamilton. Elle se nourrit de ces passions pour développer ses univers fantastiques et magiques… (...) Ses livres révèlent une grande connaissance des romans de "bit-lit" (littérature "vampirique"), et de la littérature paranormale en général, dont elle applique avec talent les codes. Elle se fond ainsi avec brio dans un univers au départ développé par les auteurs anglo-saxons, et mène ses intrigues sans se laisser submerger. (...) Les secrets du succès de la série sont simples : une écriture nerveuse, un traitement efficace de l'action, mais également une héroïne forte et atypique. Rebecca Kean, sorcière de guerre, est aussi maman d'une adolescente. L'auteur n'imaginait pas une seule seconde mettre en avant une héroïne qui ne soit pas proche de ses lectrices et qui ne connaisse pas les tracas du quotidien : « Je voulais une héroïne qui nous ressemble, à nous les lectrices qui ont plus de vingt-cinq ans ! (…) Ça manquait au genre de la bit-lit. Et puis ce n'est pas parce qu'on est une guerrière, que l'on a des pouvoirs que l'on n'a pas d'envie d'enfant. (...) »

Elle a successivement publié les séries Rebecca Kean chez J'ai lu dans la collection Darklight (Traquée en 2011, Pacte de sang en 2011, Potion macabre en 2012, Ancestral en 2013, L'Armée des âmes en 2014, Origines en 2017, Amberath en 2021) et Leonora Kean chez Pygmalion (Chasseuse d'âmes en 2019) et aussi la série Les Soeurs Charbrey chez J'ai lu (Sans orgueil ni préjugé en 2013, Un mari récalcitrant en 2015. En littérature pour la jeunesse, elle a publié chez Flammarion la série Malenfer avec les deux cycles successifs, Terre des hommes (La Forêt des ténèbres en 2014, La Source magique en 2015, Les Héritiers en 2015) et Terre de magie (Les Sorcières des marais en 2017, Terres de glace en 2018, Arachnia en 2019, La Cité noire en 2021, le Troisième Roi en 2022) puis la série le Monde secret de Sombreterre (Le Clan perdu en 2016, Les Gardiens en 2016, Les mes perdues en 2017) puis la série La Légende des quatre (Le Clan des loups en 2018, le Clan des tigres en 2018, le Clan des serpents en 2019, le Clan des aigles en 2020) puis la série le Collège maléfique (Le Marche-rêves en 2020, Les Fils d'Asmodeus en 2021, La Cible en 2022, La Rébellion en 2023).

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Cassandra O'Donnell nous plonge avec ce roman horrifique dans un univers de terreur et de massacre par une bête monstrueuse. Elle crée un suspense angoissant grâce à la naïveté des deux héros jumeaux qui ne connaissent rien à leur nouvel environnement, une petite ville isolée du reste du monde depuis 1692 pour échapper aux épidémies. Nous comprenons bien vite que la famille Crochemort a scellé un pacte avec le diable pour protéger la communauté mais les parents des jumeaux se sont visiblement rebellés contre l'ordre établi. Tous les ingrédients de l'horreur sont réunis : satanisme, manoir hanté, phénomènes paranormaux, visions prémonitoires, scènes de meurtre par une créature monstrueuse etc. Cassandra O'Donnel connaît ses classiques jusqu'au pantin démoniaque qui prend vie !

Une nouvelle série à succès.

Une pointe de déception pour ce livre que j'ai tant vu passé sur les réseaux sociaux. le résumé ne nous laisse pas deviner grand chose de l'histoire, heureusement, parce qu'elle est assez cliché et prévisible. Mais bon, c'est souvent le cas pour ce genre de roman pour adolescents!

À mon avis, le point fort vient des personnages, surtout les jumeaux. Oriel et Silence ont des personnalités assez distinctes mais qui en font un bon amalgame. Les autres personnages sont ni bons ni mauvais puisqu'on apprend peu à les connaître.

Le gros point faible du livre vient principalement du fait qu'on ne sait rien. J'aime le mystère, mais sans indices, c'est difficile d'avoir une image globale de l'histoire. J'espère que le second tome sera plus dans les révélations sinon je serai vraiment déçue!

Je viens de passer un excellent moment de lecture et suis immédiatement tombé sous le charme de nos jeunes héros. L'auteure est parvenue à les introduire en toute simplicité, sans détails inutiles avec une impression qu'ils faisaient partie de sa famille, ou du moins de la famille du lecteur. On se prend, effectivement, rapidement d'affection pour Silence et Oriel au point de se sentir en symbiose avec leurs émotions et sentiments, davantage encore au moment où ils apprennent cette apparente bonne nouvelle d'avoir été retrouvé par leurs grands-parents paternels.

Le choix de Cassandra O'Donnell de proposer des chapitres courts est un excellent moyen de nous rendre addictif à l'intrigue même si, à mon avis, cette dernière se suffit à elle-même pour exister. L'auteur nous propose de vivre une aventure atypique, mais pourtant très simple. Malgré un impression de déjà-vu, ce récit n'est pareil à aucun autre. Cette sensation d'avoir déjà lu quelque chose de semblable ne peut être qu'assimilé qu'à une seule cause : il ne s'agit pas d'une fiction.

L'immersion dans ce livre est une expérience captivante qui transporte le lecteur dans un monde où le suspense et l'angoisse se mêlent avec habileté. Les personnages, aussi intrigants que mystérieux, sont décrits avec une telle précision qu'il est facile de s'attacher à eux et de ressentir leurs peurs et leurs luttes intérieures. Chaque page est imprégnée d'une atmosphère sombre et oppressive, ce qui ajoute encore plus de tension à l'intrigue.

L'intrigue elle-même est soigneusement construite, avec des révélations surprenantes qui sont distillées tout au long du récit. Les retournements de situation et les moments de suspense maintiennent le lecteur en haleine, l'incitant à tourner les pages avec hâte pour découvrir ce qui va se passer ensuite.

Le décor joue également un rôle essentiel dans ce livre. le lieu où se déroule l'histoire, une maison sinistre et envoûtante, devient presque un personnage à part entière. Chaque recoin de cette demeure est imprégné de mystère et de danger, ce qui crée une atmosphère oppressante et palpitante.

L'écriture de l'auteur est fluide et évocatrice, permettant au lecteur de visualiser clairement les scènes et de ressentir les émotions des personnages. Les descriptions détaillées et les dialogues authentiques contribuent également à rendre l'histoire plus immersive et réaliste.

Toutefois, je ne peux pas fermer les yeux sur un élément qui possède toute son importance à mes yeux. J'apprécie les séries en espérant toujours secrètement qu'elles soient les plus longues possibles, mais à l'unique condition que chaque volume soit, en partie, indépendant des autres. le fait de nous proposer une intrigue d'introduction m'a beaucoup dérangé du fait qu'il n'y a pas véritablement de fin. Un peu comme si Cassandra O'Donnell avait proposé à son éditeur la moitié d'un roman, à l'image des choix actuels dans l'industrie du cinéma où l'on n'hésite pas à couper un film en deux parties afin de faire davantage d'entrées.

Certains estimeront que je suis tout simplement frustré face au cliffhanger exceptionnel dans le dernier chapitre. Et ils ont probablement raison même si cela ne m'empêchera d'espérer que les prochains tomes proposeront une intrigue possédant un début et une fin indépendants de l'histoire globale.
Lien : https://leparfumdesmots.blog..

Mon avis en bref : Une lecture typiquement de saison pour Halloween et l'automne : glauque et mystérieux avec des malédictions et des secrets de famille.

Ce tome est une mise en place de l'univers, de l'intrigue et des personnages qui fonctionne très bien mais avec une rythme très lent en conséquence.

La plume : Très fluide et addictive, on se laisse porter par les évènements et les descriptions. Gros points sur la mise en place d'une atmosphère glauque, sombre et pmystérieuse. Je me suis plongée dedans !
Le fait que le récit soit court a sûrement aidé ceci dit...

Les persos et l'intrigue : Ce n'est pas un livre avec une grosse avancée dans l'intrigue mais bien une mise en place de l'univers. Aussi, il ne s'y passe pas nécessaire grand chose mais cela donne envie juste assez pour se laisser tenter par le tome suivant.
Les personnages ne sont pas développés assez selon moi mais reste très attachants. J'avais envie de savoir ce qui allait leur arriver.

Je suis mitigée sur cette lecture. Autant j'ai apprécié.. Ca se lit vite et bien, l'histoire, la trame principale est bonne. J'aime bien les jumeaux, leur lien et leur caractère. Spécialement celui de Silence qui ne se laisse pas faire.
Autant, en voulant faire trop de mystère ca tue le mystère. Même si il n'y a pas vraiment de grosse surprise et qu'on devine facilement on en sait pas beaucoup plus sur les grand parents, les serviteurs apparaissent mais ils sont en reste. On dirait qu'ils apparaissent seulement histoire de. Même si on comprend pourquoi la mère des jumeaux a décidé de s'enfuir avec eux on en sait absolument pas plus sur le père et la mère. On ne sait toujours pas quelles sont les créatures qui sont dans le brouillard et on ne connaît pas l'histoire du pantin. On ne peut pas dire que la fin soit un réel cliffhanger sachant que tout le long on voit très bien que Silence possède quelque chose en plus. C'est d'ailleurs dommage que personne lui dise la réelle raison de pourquoi elle est détestée et que l'autrice fasse durer ça tout le long et que même à la fin elle ne sache toujours pas. Ça fait beaucoup de "on ne sait pas" pour un roman même si c'est le 1er tome sachant qu'on apprend rien d'énorme ou qui pourrait nous suspendre.

Le fait que l'une des protagonistes s'appelle Silence m'a beaucoup énervée, pas dans le sens où c'est un nom qui nécessiterait l'intervention des services sociaux, mais à chaque interjection, remarque, début de phrase, il y a constamment cette impression qu'on s'adresse aux personnages d'une manière inutilement agressive.

Ce qui est le cas, mais c'est plus ou moins justifié.

En soi, c'est une bonne introduction à l'horreur pour des adolescents, mais j'ai l'impression que c'est un tome d'exposition qui aurait surtout dû être la première partie d'un roman, et pas que de la série. Il y a bien une fin cliffhanger, mais les personnages n'ont rien appris (et ils ne le veulent pas, se renvoyant mutuellement la balle du "je suis plus intelligent, tu racontes des cracks, voyons la chose sous un oeil scientifique" alors qu'ils vivent constamment l'un et l'autre des épisodes qu'ils qualifient eux-mêmes de surnaturels).

Ce roman a beau faire 300+ pages, j'ai l'impression d'avoir uniquement effleuré le lore, mais pas d'une façon qui pousse à vouloir en savoir plus.

Comment résister à cette couverture aux allures de « Wednesday Addams » ? Impossible. Et les premières pages, avec cette brume meurtrière qui fait une première victime, sont tout aussi efficaces. Après, est-ce que ça tient ses promesses ? Oui et non.
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