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3,84

sur 318 notes
A cause du titre, j'ai eu peur que ce soit un livre... romantique pour... ménagères !
Ça ne l'est pas, ou pas que.
Les personnages sont intéressants et complexes et l'histoire... triste !
Un peu trop de chapitres avec (beaucoup) trop de personnages et des dates en veux tu en voilà, dans tous les sens ce qui n'a pas d'intérêt si ce n'est d'embrouiller.
Malgré tout, j'ai vraiment bien aimé même si j'ai trouvé la fin cucuche et décevante.
Les 40 dernières pages ne sont pas utiles, c'est du remplissage !
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Un de mes bons amis m'a mis ce livre entre les mains et m'a dit:"lis ça, c'est du lourd!!!"
Bon,"du lourd",l'expression est un peu vague mais,dès le soir,je me plonge dans la lecture.La,j'éprouve bien des difficultés à me projeter et à franchir "les premières portes" qui séparent la maison de Claudette et Daniel du monde et,au bout de 50 pages,j'éteins la lumière bien perplexe.Mon copain a très bon goût et je sais que s'il m'a vanté ce livre,c'est qu'il est de valeur.
Le lendemain,je reprends ma lecture à zéro et,surprise,je franchis allègrement les 12 porte et me voilà embarqué,transporté,séduit.
Les chapitres nous conduisent dans des lieux,à des époques et avec des personnages differents mais tous impliqués dans l'histoire d'une famille compliquée mais attachante parce qu'authentique et peu banale.
Daniel et Claudette sont particuliers,très particuliers,et leur vie est loin d'être un univers de calme et de sérénité.
C'est beau,vif,addictif,on passe des uns aux autres avec avidité ,contents d'être avec ceux là en attendant de retrouver les autres.
Je n'en dirai pas plus si ce n'est que mon ami avait raison,"ça c'est du lourd",du très lourd.
Un roman dont il suffit de franchir les portes.Et attention en arrivant,si vous sonnez chez Claudette et Daniel,celle ci risque de vous ouvrir,un pistolet à la main...et le pire,c'est qu'elle pourrait tirer...Vous n'êtes pas au bout de vos surprises,il y a une sensibilité à fleur de peau dans cet ouvrage.
Allez y,et si vous peinez au début,c'est pour mieux savourer après .
Un très,très bon ouvrage.Super.
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J'ai déjà lu et apprécié d'autres romans de Maggie O'Farrell, et pourtant cette fois-ci, je n'ai pas accroché et abandonné à la moitié du roman, non sans avoir jeté un coup d'oeil à la fin… Je n'ai pas compris pourquoi l'auteure a choisi une construction aussi sophistiquée, alternant les époques et les personnages, pour une histoire somme toute sans grand relief… Une star de cinéma qui se cache dans un petit village d'Irlande, alors que personne ne sait ce qu'il est advenu d'elle, y vit avec un certain Daniel et ses enfants.
Daniel, non content d'avoir une vie assez compliquée, avec son actrice fantasque, se lance dans des recherches à propos de son premier amour, et de la mort de celle-ci, vingt ans auparavant.
Le thème de la fuite, déjà traitée par l'auteure dans En cas de forte chaleur notamment, est repris ici au travers de Daniel, mais je n'y ai pas vraiment cru, tout cela m'a semblé artificiel. Dommage !



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Je viens de finir Assez de Bleu dans le Ciel le dernier roman de Maggie O'Farrell, et une question me taraude ; pour quelle raison des écrivains, ou des artistes viennent chercher en Irlande un refuge, une paix intérieure ou peut être une tentative d'une vie nouvelle ?
Pour Michel Houellebecq il y a sans doute l'envie de se régénérer, pour Pierre Perret visiblement, passionné de pêche en rivière, c'est une certaine paix intérieure qu'il vient retrouver, et pour nos personnages ?


Le ciel bleu de l'Irlande est souvent dilué, estompé, mais y en a-t-il assez de bleu ? le bleu irlandais, est comme cette encre de Chine, elle porte tant de nuances que tous les fantômes du passé peuvent s'y faufiler en y laissant quelques tâches.


Ce livre est singulier, car deux femmes portent la quintessence du projet romanesque de l'auteur, fuir ou disparaître, deux facettes d'une même réalité, quitter le monde d'avant et se projeter dans l'inconnu, Daniel Sullivan fuit mais qui ? Sinon lui même peut être.


Dans ce triangle que je tente d'esquisser, entre Claudette Wells, l'ancienne star de cinéma, Nicola Janks universitaire indépendante et conférencière qui suscitera une passion amoureuse, et Daniel Sullivan qui traversera les premières années de sa vie de façon chaotique suite à son divorce, ce sont leurs enfants que Maggie O'Farrell, interpose, raconte, dissèque avec une tendresse et cette justesse que seuls une mère ou un père, peuvent exprimer.


Dans l'éloge de la fuite Henri Laborit pose la question de notre libre arbitre, et de présenter la révolte comme une mauvaise réponse, à une vraie question, se révolter c'est courir à sa perte, je pense aussi à un autre livre qui projette le personnage central vers l'espérance, l'espérance d'un baiser, donc l'espérance d'un bonheur possible.

Dans ce roman à multiples facettes, c'est pourtant Daniel Sullivan qui charpente la construction vertigineuse de Maggie O'Farrell, et l'on serait tenté d'expliquer sa fuite perpétuelle, comme une dérobade à ses responsabilités, et peut-être dirons-nous, il n'a jamais su que fuir. Mais chez lui de multiples blessures se réveillent, elles cadencent sa trajectoire, depuis la perte de la garde de ses enfants, le décès de sa fille, jusqu'au poids du remord d'une passion avortée.


Non nous ne sommes pas dans une problématique de robinets qui fuient, nos personnages sont trop complexes pour se limiter à cette intrigue. Ce qui est passionnant dans ce labyrinthe d'événements familiaux, c'est le soin avec lequel la romancière a radiographié ses personnages, on sent leur fragilité, on devine leurs désirs les plus profonds, on partage leurs angoisses.


La culpabilité imprime à la douleur des sentiments la pesanteur de l'âme, au point de la ressentir à travers Nicola, son corps exsangue privé de vie est plombé, et son estomac vide pèse sur tout son être, l'empêche d'avancer, fuir ou disparaître ; peut-on faire le bon choix, quand la culpabilité vous noie ?

Cette culpabilité, suscitera la révolte chez Claudette et la fuite libératrice, cette culpabilité cette insidieuse invention de ténébreux évangélistes va engloutir, Sullivan, sauvé par son propre fils, perdu depuis son divorce et retrouvé après plus de vingt ans .


Ce roman est aussi la rencontre magique de l'enfant et d'un père, de Ari et de Daniel, qui lui demande: "je vois que tu as un bégaiement" et l'enfant de répondre à sa mère "j'ai trouvé un copain", après quelques échanges. La guérison de Ari comme le signe d'un possible.

Il faut s'enfuir en Irlande pour voir la pluie avant qu'elle ne tombe, déchiffrer le ciel, perdre son temps, effacer toute trace de culpabilité pour lire les romans Irlandais....
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J'avais tellement aimé L'étrange disparition d'Esme Lennox que j'ai eu envie de lire un autre roman de cette auteur. Après un début difficile je suis finalement entrée dans ce l'histoire. Mais pourquoi mélanger autant les périodes ? Un bon moment de lecture mais qui procure moins d'émotions que la dispariton d'Esme.
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Quel fouillis!
Impossible de continuer la lecture de ce livre vraiment décevant.
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Merci pour ce beau moment de lecture! Je n'ai jamais lu un livre construit de la sorte! J'ai eu l'impression de faire un puzzle. A chaque chapitre, l'auteur nous livre une période de l'histoire, un point de vue de l'un ou l'autre des personnages. L'intrigue se tissé au fur et à mesure, on complète les blancs page après page. le tout est porté par une très grande sensibilité et une immersion totale dans la complexité des sentiments humains, amoureux ou familiaux. J'attendais en revanche une révélation finale concernant le personnage de Claudette, le seul à rester aussi énigmatique à mon sens. Je reviendrai vers cet auteur en tout cas!
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Avec Assez de bleu dans le ciel, j'ai retrouvé ce que j'ai tant aimé dans les autres romans : un style épuré et profond, une chronologie et une narration complexe et subtile, des personnages terriblement humains et attachants. L'histoire commence en 2010 et peu à peu par des retours en arrière multiples concernant des événements racontés du point de vue d'un personnage différent à chaque fois viennent éclairer les zones d'ombres du récit.

En 2010, dans un coin reculé de l'Irlande, Daniel Sullivan, linguiste, est sur le point de partir pour quelques jours aux Etats-Unis, voir son père très malade. le premier chapitre à la première personne raconte avec un humour délicieux le trajet de Daniel, sa femme qui apparaît complètement fantasque et leurs deux enfants, Marithe et le bébé Calvin, pour rejoindre la gare. Dans la voiture, Daniel reconnaît la voix d'une femme qu'il a connue par le passé et apprend incidemment qu'elle est décédée 25 ans plus tôt… « Il y a la sensation qu'une fenêtre, quelque part, s'est ouverte brusquement ou qu'un domino, un seul, est tombé contre un autre, provoquant une réaction en chaîne. Une vague s'est soulevée, s'est retirée, et tout ce qui se trouvait en dessous, peu importe quoi, est à jamais altéré. »

A partir de cet instant, tout est chamboulé et on suit ces personnages, dans cet aller-retour entre le passé et le présent, on les voit se débattre, faire des erreurs et tenter de les réparer, souffrir et apprendre. Je ne voudrais pas trop en dire pour garder intact le charme de la lecture mais j'ai dévoré ce roman extrêmement bien construit et tout en finesse autour du poids du passé, de la relation de couple, des liens entre parents et enfants, des troubles du corps et de l'esprit (un des personnages souffre d'eczéma, l'autre de bégaiements)
Lien : https://dautresviesquelamien..
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Agréable moment, quelques longueurs...
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Je suis déçue, et même très déçue.

Pas à cause du roman, mais plutôt parce que je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Trop de changements de personnages, de narrateurs, de contextes, etc. Je ne suis pas parvenue à m'immerger dans le texte, à me laisser porter par ce que raconte l'auteur...

Il faudra sans doute que je retente ma chance dans quelque temps...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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