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3,83

sur 315 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nouveau coup de coeur avec Maggie 0'Farrell.
Un si joli titre. Une saga familiale ? En tout cas, l'histoire labyrinthique de trois générations.

J'ai aimé la construction complexe de ce roman choral, un labyrinthe qui fait cheminer avec divers personnages, faire des sauts temporels ( 1986, 2006,1944, 2016, dans un joyeux méli-mélo), parcourir le monde.Nous sommes à Donegal en Irlande. C'est l'histoire du couple de Daniel, linguiste et de Claudette, star de cinéma-réalisatrice qui s'est retirée volontairement de ce monde. Ils vivent dans un petit paradis perdu dans la campagne du bout du monde irlandais, repliés sur eux-mêmes. Avec raisons ?
Dans la voiture qui l'emmène à l'aéroport pour se rendre aux États-Unis pour l'anniversaire de son père, il entend la voix de Nicola disparue de sa vie depuis 20 ans…

Beaucoup de personnages à la psychologie finement bien décrite, comme l'auteure sait si bien le faire.
Des deuils, des regrets, des drames, des erreurs, des non-dits, des faiblesses, des doutes, des souffrances, de l'amour, des fuites, de maladies, de joies, de mariage… On y retrouve aussi des thèmes qui tiennent à coeur à l'auteure comme l'eczéma pathologique ou la stérilité. ( I am, I am, I am)

Claudette est une femme forte, un tantinet fantasque, très attachante. Daniel charmeur, torturé.
J'ai adoré Rosalind, une jolie rencontre en haut du monde.
J'ai eu l'impression que certains chapitres étaient des nouvelles bien ficelées, un éclat de la vie de ce couple.
« 𝒥𝑒 𝒸𝓇𝑜𝒾𝓈, 𝒶𝒿𝑜𝓊𝓉𝑒-𝓉-𝑒𝓁𝓁𝑒, 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝓂𝒶𝓇𝒾𝒶𝑔𝑒𝓈 𝓈𝑒 𝒷𝓇𝒾𝓈𝑒𝓃𝓉 𝓃𝑜𝓃 𝓅𝒶𝓈 à 𝒸𝒶𝓊𝓈𝑒 𝒹𝑒 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁'𝑜𝓃 𝒹𝒾𝓉, 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝒹𝑒 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁'𝑜𝓃 𝓃𝑒 𝒹𝒾𝓉 𝓅𝒶𝓈. ℐ𝓁 𝓃𝑒 𝓋𝑜𝓊𝓈 𝓇𝑒𝓈𝓉𝑒 𝓆𝓊'à 𝓇é𝓉𝒶𝒷𝓁𝒾𝓇 𝒸𝑒𝓁𝒶. »

J'ai beaucoup aimé l'histoire très touchante de la mère de Daniel.
Les descriptions des paysages sont extraordinaires ; on s'y croirait

Un roman fort, très tendre, émouvant, drôle (ah le voyage de Daniel avec feu son grand-père !), très addictif.

Encore une fois, je suis totalement envoutée par l'écrivaine irlandaise Maggie O'Farrell, une magicienne des mots.


Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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Assez de bleu dans le ciel de Maggie O'Farrell
Belfond


Lui, Daniel, américain linguiste, charmeur et bavard.
Elle, Claudette, actrice-réalisatrice, ex-star de cinéma, fantasque.
Ils se sont rencontrés sur le bord d'une route du Donegal, comté du Nord de l'Irlande. Ils venaient aux funérailles de son grand-père, elle a accepté son aide suite à un problème mécanique faisant fi de sa volonté farouche de rester discrète et de ne pas s'épancher avec quiconque sous peine d'être reconnue.
Il lui a fallu passer les douze portails pour accéder à la forteresse de cette énigmatique dame, forteresse modeste mais néanmoins imprenable. Ça lui apprendra à oublier l'urne de grand-père sur le bas-côté du chemin.
L'amour s'en est mêlé, il a épousé Claudette, ses secrets, sa volonté de fuir le star-system et plus généralement le monde, ils ont fondé une famille dans l'Irlande secrète où le bleu du ciel se confond avec le vert de la lande.
Mais un jour, tandis que Daniel s'apprête à regagner les États-Unis pour l'anniversaire de son père, une émission radiophonique le renvoie à la période la plus sombre de sa vie. Il s'agit de Nicola, cette femme qu'il a aimé jadis, son premier amour, il apprend alors que cette femme serait morte peu de temps après leur dernière entrevue. Daniel décide alors de remonter le temps, d'éclaircir une période sombre de son passé et de cacher à Claudette l'homme qu'il fut un jour.
La construction du roman nous permet d'explorer la psychologie de chacun des protagonistes, leurs zones d'ombre, leur passé, chaque chapitre mettant en lumière parents, enfants, grand-mère, et même des inconnus. On remonte et on redescend les années à l'aide de flashs back, de coups de projecteur. Années 80, années 2000, une incartade dans les années 40. le tout forme le magnifique roman kaléidoscopique d'une vie avec ses joies, ses entorses, ses deuils, ses alliances.
La brillante M. O'Farrell traite de la maladie, de la solitude, du mariage et de ses fragilités et déjà il est, quelque part question de Shakespeare !

« Je crois, ajoute-t-elle, que les mariages se brisent non pas à cause de ce que l'on dit, mais de ce que l'on ne dit pas. Il ne vous reste qu'à rétablir cela. »


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J'ai pioché ce roman de Maggie O'Farrell en bouquinerie, un roman de l'autrice qui était passé sous mon radar. J'avais l'impression de ne pas en avoir entendu parler. J'ai beaucoup lu Maggie O'Farrell, c'est donc avec beaucoup de plaisir que je l'ai retrouvée ici… le premier chapitre situe l'action en 2010, alors que Daniel Sullivan est encore chez lui, dans cette maison loin de tout, dans le Donegal, en Irlande, où il habite avec sa femme et ses enfants. Il s'apprête à prendre son train. A la sortie de son cours, il prendra un vol pour les Etats-Unis. Il doit se rendre à l'anniversaire de son père. Mais sa vie bascule alors qu'il entend la voix d'une ancienne petite amie à la radio et qu'il commence à enquêter. Les époques vont alors se mélanger, les souvenirs refluer. Par le jeu de l'écriture, Maggie O'Farrell nous emporte en 1986, là où tout a commencé, mais aussi en 1989, en 1995, en 2003… Les tranches de vie où apparaissent tour à tour Daniel, mais également sa femme Claudette, ancienne star du cinéma, devenue une recluse, forment au fil du livre un puzzle grâce auquel le lecteur reconstitue peu à peu une histoire passionnante, rocambolesque, souvent triste, mais pour autant très belle. Certains lecteurs seront peut-être perdus dans cette construction vertigineuse. J'ai parfois eu du mal effectivement à accrocher les wagons mais le jeu en vaut largement la chandelle. J'ai adoré rencontrer cette famille originale, Claudette, Daniel, leurs enfants et le regard aimant qu'ils portent les uns sur les autres, malgré les disputes, les parcours de vie, et les divergences.
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Ce roman est une petite merveille ! de par sa construction alambiquée et par les émotions qu'il m'a procurées.
Il est vrai qu'il convient de ne pas s'attacher à une narration linéaire car dans ce roman les chapitres ne se suivent pas chronologiquement. L'histoire de Claudette et de Daniel nous est contée par petits morceaux, par brèves de vie et selon des points de vue différents. Ce qui peut paraître un peu déroutant au début mais en ce qui me concerne j'ai pris beaucoup de plaisir à reconstituer ce puzzle...
Chaque chapitre peut s'apparenter à une courte nouvelle par laquelle on découvre un nouveau personnage et par le biais duquel on en apprend un peu plus sur l'un des deux personnages principaux : Daniel ou Claudette. Mais, l'un comme l'autre se retrouve souvent personnage point de vue et nous transmet ainsi ses propres souvenirs.

Cette histoire, c'est une histoire multiple, mais c'est avant tout celle d'un couple peu ordinaire. J'ai adoré le personnage de Claudette, fantasque et entière. J'ai également beaucoup aimé Niall, le fils de Daniel. Sans trop en dévoiler, je dirai que j'ai vraiment souffert avec lui et que j'attendais avec impatience de le voir se sentir mieux.

Que dire de plus ?
Maggie O'Farrell m'a enchantée. Cette écriture fragmentée renforce la profondeur psychologique qu'elle donne à chaque personnage. C'est magique !
J'avais déjà lu d'elle Hamnet que j'avais beaucoup aimé. Ce roman ci me donne encore plus envie de me pencher sur sa bibliographie.

Assez de bleu dans le ciel. N'en ajoutez pas. Je suis conquise !
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La vie de Daniel pourrait s'intituler "les rendez-vous ratés" s'il n'y avait eu sa rencontre on ne peut plus fortuite avec sa femme Claudette, une actrice qui se cache du monde. Un anti-rendez-vous en somme. Mais rattrapé par son passé, Daniel ne trouve pas d'autre issue que le silence et l'engrenage de l'incompréhension s'enclenche.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Maggie O'Farrell maîtrise le discours narratif désordonné. A chaque chapitre elle alterne les personnages, les périodes et les lieux et varie les formes de récit (j'ai été particulièrement bluffée par une séquence entièrement construite autour d'un catalogue d'objets d'une vente aux enchères). malgré ces successions de rétrospectives et d'anticipations, elle ne nous perd jamais grâce à des personnages très bien ciselés psychologiquement, jusque dans les rôles secondaires, qui font avancer efficacement l'histoire. La cohérence vient aussi du fil conducteur du thème de la fuite, qu'elle soit explicite ou cachée dans des sujets comme l'anorexie, l'avortement ou encore l'alcoolisme. La maison magique perdue au coeur de l'Irlande, lieu de résilience et de consolation, sera-t-elle suffisamment solide pour surmonter la crise (This must be the place est le titre anglais de ce roman)?
Frôlant parfois le cliché à l'instar de cette scène -réussie- de la symbolique du passé représenté par le vestibule de la chambre, ou de la reproduction du schéma maternel, ce roman est remarquable dans l'analyse qu'il propose du couple:
"Tout ce que vous vouliez lui dire il y a des années, à l'époque où vous n'étiez pas encore séparés, dit-elle, le regard perdu au loin, là où le sel rencontre le ciel. Je crois, ajoute-t-elle, que les mariages se brisent non pas à cause de ce que l'on dit, mais de ce que l'on ne dit pas".

Le seul bémol concerne l'excipit, qui nous laisse libre d'imaginer la conclusion.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Premier livre de cette autrice pour moi et ce fut une belle découverte.
Autour d'un couple, l'autrice raconte plusieurs histoires de vie. Elle nous entraine dans ce qui fait que chaque histoire est unique et universelle à la fois.
Elle tisse avec beaucoup de justesse ce qui fait une existence: des moments clé heureux ou tristes qui s'insèrent dans la trame des petits instants du quotidien. Je me suis attachée aux personnages. J'ai apprécié la construction du roman qui demande de prendre son temps pour voyager auprès des protagonistes dans le temps ( trois décennies ) et dans les lieux ( des deux côtés de l'atlantique ). Totalement charmée.
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Des personnages, des époques, des points de vue qui se succédent et s'interchangent à chaque chapitre: c'est dans ce récit-tourbillon que Maggie O'Farell nous plonge dès les premières pages de ce roman. C'est dense et intense, mais on ne perd jamais le fil!

"Assez de bleu dans le ciel" nous parle d'amour sous plusieurs formes, dans le couple bien-sûr - présent ou passé, entre parents et enfants, dans une famille plus élargie, et malgré la distance géographique ou psychique.

Autour de Daniel évoluent des personnages aussi bien construits que le récit lui-même, des personnages terriblement humains dans leurs actes, leurs pensées et leurs erreurs (et leurs tentatives de réparation)... et donc vraiment attachants 😍
On suit la chronologies de leurs vies avec intérêt - l'autrice nous tient en haleine avec un certain goût du suspense - et on espère parfois que l'horizon s'éclaircira pour eux.

Une lecture charmante qui m'a permis de redécouvrir Maggie O'Farrell! Chez @editions1018 naturellement ❤

          《La phrase à retenir》
Une vague s'est soulevée, s'est retirée, et tout ce qui se trouvait en-dessous, peu importe quoi, est à jamais altéré.
Lien : https://www.instagram.com/mo..
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C'est l'histoire de Daniel... Daniel qui aime Claudette, qui a aimé Nicola, qui a aimé sa mère, qui n'a pas aimé son père; Daniel qui est linguiste, a quatre enfants et un penchant pour la boisson et la déprime. C'est aussi l'histoire de Claudette, qui a été mille personnages et qui a fui la lumière pour habiter une maison perdue au fin fond de l'Irlande; Claudette qui a tellement peur de l'abandon qu'elle préfère quitter la première, qui a aimé Timou et qui aime Claude.

Maggie O'Farrell nous entraine dans un véritable tourbillon, passant allègrement des années 80 à 2016, dans le désordre, par à à-coups, à travers les voix de plusieurs personnages; certains qui ne feront qu'une apparition éphémère éclairant le lecteur le temps d'un unique chapitre.

Ce roman est un vrai coup de coeur. Je ne connaissais pas l'autrice et j'ai découvert une plume agréable et polymorphe. Parce que d'emblée, en quelques mots, elle parvient à nous immerger totalement dans l'univers du "narrateur" de chacun des chapitres de ce roman choral. C'est parfois flagrant (comme le chapitre avec les notes en bas de page), c'est parfois beaucoup plus subtil; ça ne s'explique pas, ça se ressent.

Le fait que le récit ne soit pas linéaire apporte un véritable plus à l'intérêt que peut présenter l'histoire. Parce que finalement, on pourrait presque dire qu'il ne s'agit là que d'une histoire de famille, un peu compliquée certes, mais sans rien d'extraordinaire. Et pourtant, on se surprend à s'attacher à chacun des personnages, même les éphémères, parce que l'autrice prend le temps de nous les rendre attachants, tout simplement. Et même si je suis arrivée à la dernière page, et même si c'était un pavé de plus de 500 pages, j'aurais encore bien fait un bout de chemin avec toute cette petite famille.
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Je n'ai pas pu résister bien longtemps avant de commencer la lecture de ce roman sur les conseils de @sosos_books_moods_and_more J'ai lu il y a peu L'étrange disparition d'Esme Lennox et j'avais beaucoup aimé la plume de Maggie O'Farrell et l'atmosphère du récit. Il me tardait donc de commencer celui-ci.

Le récit, sous forme de roman choral, commence tout doucement, introduisant les personnages un à un. Les lieux, les époques s'entremêlent mettant en place les ficelles du récit.
Et puis le nombre de personnages se multiplie, le nombre de lieux et les dates aussi. L'histoire se dessine pas à pas nous embarquant entre différentes situations, la psychologie des personnages se fait plus profonde. Tout se met en place et j'ai été prise dans l'histoire, tournant les pages sans pouvoir m'en détacher.

J'avoue avoir eu parfois un peu de difficulté à suivre, à savoir le passé de quel protagoniste était décortiqué et pourquoi. Mais j'ai laissé Maggie O'Farrell m'embarquer dans ce voyage bien mystérieux.

Un roman d'amour à l'écriture subtile. Un moment de lecture très agréable dans les profondeur de l'être humain.
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Depuis le temps que je souhaitais lire un titre de Maggie O'Farrell… Voilà qui est chose faite avec Assez de bleu dans le ciel, qui m'a totalement convaincue de lire bien d'autres livres de cette autrice !

Tout commence dans le Donegal, un des comtés les plus sauvages de l'Irlande. Daniel, sa femme et ses deux enfants quittent la maison au milieu de nulle part car il doit se rendre dans la capitale pour prendre un avion, direction New York. Son père fête son anniversaire, c'est l'occasion ou jamais de le revoir après tant d'années de séparation et de rancoeur.
J'ai eu une énorme tendresse pour cette scène d'ouverture, pourtant si simple, mais qui sent bon l'Irlande. Cette voiture familiale, sur le minuscule chemin de terre qui relie la maison à la “grande” route. Chemin constellé d'une dizaine de barrières (sorte de “cattle grid”) pour lesquelles il faut à chaque fois descendre de voiture, ouvrir l'obstacle, laisser passer la voiture, refermer l'obstacle, remonter en voiture. Évidemment sous la pluie. Avec les enfants qui se disputent et hurlent à l'arrière. C'est un passage si authentique que je m'y croyais (et ça m'a encore plus donné envie d'y retourner) !

Qui est cet homme ? Qui est sa femme (baptisée Claudette) ? C'est ce que va nous raconter Maggie O'Farrell, avec force détails, beaucoup d'humanité et encore une fois beaucoup d'authenticité.
C'est une plongée pleine d'émotions dans la vie chahutée de ces deux êtres fragilisés. C'est l'illustration que les choix et les rencontres que l'on fait, les décisions que l'on prend, influent sur le reste de notre vie. Qu'aucun n'est anodin.
On comprend que derrière un homme/une femme que l'on pourrait croiser à un instant -T de sa vie ; c'est tout une accumulation d'événements plus ou moins (mal)heureux qui l'ont construit et qui font ce qu'il/elle est à ce moment présent. On comprend que les vies sont riches de beaucoup de petites choses et de quelques grandes et que toutes ont leur importance pour expliquer un parcours.

A travers une narration non-linéaire, nous découvrons le passé de ces deux amoureux autour desquels tous les autres personnages secondaires gravitent. L'autrice ne suit pas une ligne chronologique toute droite, non. Elle fait faire un peu de gymnastique à notre cerveau puisqu'elle passe d'une période à l'autre, d'un lieu à l'autre, revient en arrière, repart en avant et donne la parole à de nombreux personnages.
Les informations sont donc révélées au compte-goutte et j'ai parfois été plus que surprise de découvrir Daniel ou Claudette dans telle ou telle situation des années auparavant alors que rien ne le laissait présager dans le présent.

Assez de bleu dans le ciel est donc un roman polyphonique qui creuse en profondeur la personnalité de Daniel et Claudette et de ceux qui les entourent. On apprend à les connaître et à les apprécier. On souffre avec eux, on a du chagrin à leur côté et on est émerveillé (en tout cas moi) par l'amour qui les unit. Les difficultés apparaissent alors que leurs passés respectifs ressurgissent (Daniel rouvre des dossiers douloureux après avoir appris la mort de son premier grand amour), leur lien est mis à rude épreuve ; les scènes sont particulièrement intenses et émouvantes. Je garde en tête le moment improbable de leur rencontre, dans la campagne irlandaise alors que, aucun des deux ne semblaient être destinés à se trouver là à ce moment précis. C'est beau, touchant. Un peu comme la rencontre des deux héros dans le film PS: I love you.

C'était la première fois que je lisais du Maggie O'Farrell mais ce ne sera définitivement pas la dernière. Je trouve que l'autrice possède un talent certain pour raconter “l'humain”, pour construire des personnages complexes et les doter de sentiments et émotions très palpables, très authentiques. le voyage n'est pas seulement entre l'Irlande, les États-Unis, la Finlande ou la France mais aussi et surtout dans la psyché humaine. Quelle belle réussite !
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