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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La famille, ses histoires et ses secrets constituent un vivier inépuisable pour la littérature, et les écrivains. On peut tout imaginer, les situer à n'importe quelle époque, et à divers endroits. Ces romans battis autour d'une famille et de ses vicissitudes m'attirent incontestablement. J'en ai lu d'excellents, je sais que tous ne peuvent pas l'être ; mais…c'est ainsi je suis tentée à chaque fois, avec plus ou moins de réussite.

Maggie O'Farrell dont je n'avais jamais rien lu auparavant, choisit l'Angleterre et l'Irlande de 1976. C'est la canicule, certes, mais nous sommes dans une Irlande ultra conservatrice, dans une Angleterre qui l'est un peu moins, mais où les mentalités surprendront les plus jeunes…

A l'occasion de la disparition mystérieuse du pater familias, les enfants sentimentalement et géographiquement éparpillées se retrouvent dans la maison familiale autour de leur mère désemparée par l'évènement.
Et c'est toute une famille qui passe en revue son histoire, ses non-dits, ses secrets, ses tabous, ses disputes, et qui, en même temps part à la recherche de ce père qui semble avoir bien des choses à cacher.

L'auteur s'attache à décrire les relatons humaines, et surtout les interactions familiales. Son style ne m'a cependant pas séduite. J'ai trouvé l'ensemble assez brouillon, et l'écriture assez ordinaire.

De longs chapitres étouffent souvent le lecteur ; sans doute pour souligner davantage les conditions météos du moment, et l'enfermement moral des protagonistes.

L'intrigue n'est pas toujours simple à suivre ; Les faits sont au demeurant assez ordinaires sans relief, ni saveur, ni dramaturgie .Mais c'est davantage la fin qui m'a déçue ; une fin qui n'est pas une ; ou du moins 350 pages pour en arriver là….peut-être qu'il n'était pas nécessaire de se tourner autour durant autant de temps !!!


Je remercie les éditions Belfond, et Babélio pour son opération masse critique.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Je n'ai pas accroché comme dans son livre précédent, "L'étrange disparition d'Esme Lennox", que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci est un peu trop fouillé au début et il faut beaucoup de temps pour cerner les personnages et le rôle qu'ils ont dans la famille, les secrets et les non-dits. On découvre au fur et à mesure la vie de chacun, les choses occultées des faits et gestes.
J'en attendais plus.
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Londres,été 1976 rappelez vous c'est l'été de la canicule.
Robert un retraité d'origine irlandaise part chercher le journal comme tous les matins mais ne rentre pas....
Inquiète son épouse va avertir la police bien sûr mais aussi leurs enfants.
Deux filles et un garçon qui vont accourir, la maison va être fouillée pour voir si l'on découvre un secret à leur père.
Et l'on va vite découvrir que l'ambiance est un peu tendue,que les deux soeurs s'ignorent royalement.
La recherche du disparu fait resurgir des secrets de famille bien enfouis.
L'amour maternel, les rapports fraternels,les secrets,les non-dits,que nous retrouvons dans ce roman sont les sujets de prédilection de l'auteur .
Roman humain et captivant.


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C'est durant l'éprouvante canicule de Juillet 1976 que la famille Riordan voit sa vie basculer.

Robert et Gretta sont irlandais, ils ont élevé ensemble trois enfants désormais adultes.

Un matin, semble t'il comme les autres, Robert sort acheter le journal.

La retraite le perturbe un peu alors les petites habitudes sont importantes.

Il ne reviendra pas.

Gretta appelle les enfants pour leur apprendre la disparition inexpliquée de leur père.

Tous se retrouvent sous le même toit mais les relations sont tendues.

L'atmosphère est lourde de souvenirs d'enfance, secrets d'adultes, rancoeurs etouffées...

La chaleur a beau figer le monde extérieur elle ne fait pas se taire pour autant les sentiments extrêmes qui animent la famille Riordan.

Michael Francis est au bord du gouffre dans son couple, Monica se punit au quotidien dans le sien et Aoife peine, obligée de cacher qu'elle est analphabète.

Les deux soeurs ont également un passif qu'il va falloir régler. Tant de mots peuvent blesser...

C'est dans ce contexte brûlant que chacun va devoir considérer sa propre vie, sur quoi elle a été bâtie et en éprouver les fondations.

Maggie O'Farrell s'y entend pour installer une ambiance, ses personnages sont fouillés et les détails participent à restituer des scènes ultra réalistes.

Quelle issue pour la famille Riordan, corsetée dans son armure de douleur et de non-dits, de ceux qui pourrissent une vie ?

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Très déçue par cette lecture. le pitch m'a fait penser que j'aurais accès à une jolie épopée familiale, pleine de secrets et d'émotions. On en est loin... C'est décousu, sans sentiment exprimé et au final, sans queue ni tête.
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Juillet 1976. Cela fait plusieurs jours qu'une forte chaleur s'est abattue sur Londres. Robert Riordan disparaît un matin ; il part chercher le journal et ne revient pas, laissant sa femme Gretta et ses enfants, Michael Francis, Monica et Aoife, dans l'incompréhension. Robert est un père de famille avare de mots, discret et attaché à ses petites habitudes ; cette disparition leur apparaît donc complètement absurde et inattendue.

Les trois frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale pour tenter de comprendre ce qui a poussé leur père à partir. Chacun transporte avec lui ses bagages émotionnels, son lot de soucis… Michael Francis voit son mariage partir à vau-l'eau, Monica ne s'est jamais remise de sa rupture avec Joe… Quant à Aoife, elle est partie à New-York voler de ses propres ailes.

C'est avec plaisir que j'ai renoué avec la plume de Maggie O'Farrell – j'avais adoré La Disparition d'Esme Lennox. La romancière irlandaise a beaucoup de talent dans la mise en scène de ses différents personnages, tous attachants. Un beau roman sur la famille et les secrets qui s'y cachent, piqueté d'humour, que j'ai savouré, qui m'a émue par moments… Il m'a cependant manqué quelque chose pour que j'apprécie pleinement ma lecture.


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Maggie O'Farrell possède la capacité de donner une forte dimension psychologique à ses personnages. C'est une tisseuse de liens, une analyste des liens familiaux et conjugaux. Elle creuse les failles, revisite le passé, dévoile les secrets tout en attachant une importance particulière au contexte historique.

J'ai constaté que mon sentiment d'appréciation régresse à chaque lecture. J'ai adoré L'étrange disparition d'Esme Lennox, aimé Quand tu es parti, moins été convaincue par Cette main qui a pris la mienne. En cas de forte chaleur ne m'a pas intéressé. Je me suis ennuyée, je n'a pas pu aller au-delà des facilités, des ficelles trop apparentes à mon goût. Pire, je l'ai trouvé paresseux. Maggie O'Farrell excelle pourtant dans l'intimité des personnages féminins. Au fil des années, elle perd en intensité en nous proposant des romans honnêtes mais qui auraient mérité davantage de profondeur.
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La quatrième de couverture très attractive et l'image de couverture douce et mystérieuse m'a beaucoup donnée envie de lire ce roman. le titre également, en ces temps hivernaux, a été un appel. Malheureusement je n'ai pas su rencontrer ce livre, c'est sans doute la structure qui m'a rebuté, j'ai mis beaucoup de temps à savoir qui était qui, à me situer dans le temps car il y a beaucoup de flash back. Les personnages n'ont pas su me toucher et leur sort m'a, du coup, peut importé. Les chapitres sont relativement longs/lents et j'ai trouvé que l'histoire traînait en longueur pour une fin qui nous fait dire « tout ça pour ça ». Ceci dit on sent des changements de rythme selon les personnages, il y a un vrai souci de donner un vrai corps au personnage au-delà même du texte grâce à l'écriture. L'écriture est très soignée, l'atmosphère oppressante de ces jours de chaleur est bien restituée.
Je remercie les éditions Belfond et Babelio de m'avoir permis de découvrir l'auteur.

Lien : http://jailu.vefblog.net/En_..
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Après Cette main qui a pris la mienne, récompensé du Costa Award, Maggie O'Farrell récidive et dresse le portrait suffocant d'une famille qui étouffe sous le poids des mensonges et des non-dits.

A n'en point douter, le lecteur sera ébloui par la facilité déconcertante avec laquelle Maggie O'Farrell explore les sentiments humains et rend compte de l'effet destructeur des non-dits. Son histoire, pourtant, n'est qu'une simple histoire de famille, rien qui n'ait déjà été écrit cent fois par le passé mais ici, c'est l'atmosphère étouffante, caniculaire, qui fait la différence et que l'auteur excelle à décrire. Maggie O'Farrell décortique également les rapports humains comme personne, s'insinuant dans la peau et la tête de ses personnages pour croquer le portrait d'une famille irlandaise inoubliable. Grâce à des personnages, plus vrais que nature dans leur désarroi et leurs tourments, elle réussit à tenir le lecteur en haleine sans pour autant consentir à des rebondissements ou des révélations fracassantes. Elle dévide (très) lentement l'écheveau de son intrigue et il faudra beaucoup de patience au lecteur pour percer enfin le mystère et connaître la vérité ! A mesure que la canicule s'installe, que le mystère autour de la disparition de Robert s'épaissit, les vieilles rancoeurs ressurgissent et empoisonnent le semblant d'unité familiale que Gretta, en bonne matriarche, tient tant à préserver. C'est superbement décrit, avec beaucoup d'élégance et de subtilité !

Mais cela n'aura malheureusement pas suffi à faire de ce roman le chef d'oeuvre que laissait présager la quatrième de couverture ! Dans son souci d'aller toujours au plus profond des choses, Maggie O'Farrell se laisse parfois aller à des digressions et des délayages déroutants. Son récit est alors si anecdotique qu'il en devient frustrant pour le lecteur ! C'est dommage car Maggie O'Farrell avait tout pour faire de En cas de forte chaleur sinon un roman inoubliable au moins un best-seller incisif et captivant !

Finalement, seule l'écriture, magnifique et intimiste, m'aura permis de trouver le courage et l'envie d'aller au bout de ce roman. Une déconvenue qui me m'empêchera cependant pas de retenter ma chance avec un autre titre de l'auteur...

Je remercie les éditions Belfond et Babelio de leur confiance.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Merci à Babelio pour cet envoi de livre contre une critique : "En cas de forte chaleur" de Maggie O'Farrell.
Qui n'a pas, au fond de lui-même, laissé ses pensées aller dans tous les sens ? Parfois, on se demande pourquoi on en arrive à penser ce que l'on se surprend à avoir en tête, alors on semble perdu dans ses pensées, et on recherche des pistes pour retrouver le point de départ, et on se dit : « mais pourquoi je pense à cette chose-là ? A quoi je pensais donc ? »
Tout cela c'est du vécu, mais combien d'auteur ont tenté de nous amener à cet état d'esprit, en tant que lecteur ? Très peu, dans les livres que j'ai eu en main, je dois l'avouer.
Maintenant, on aime ou pas cette façon de raconter une histoire. C'est un style bien personnel que celui de Maggie O'Farrell. Peut-être faut-il être dans un état d'esprit particulièrement calme et serein, pour apprécier de se laisser emporter dans ces méandres du comportement des cerveaux de personnes d'un certain âge, et des maladies qui les touchent, maintenant que les progrès en matière de santé, font que les vieux vivent de plus en plus vieux, mais présentent parfois des pathologies que la Société n'a pas encore réussit à intégrer dans la vie de la communauté.
Les enfants ont grandi, ils sont partis de la maison parentale, chacun mène sa vie, a fondé ou pas sa propre famille, avec ses propres problèmes … Chacun se souvient, avec ses propres ressentis du passé.
Voilà l'occasion d'ouvrir une boîte de Pandore, qui aura peut-être du mal à se refermer …
En résumé, sans dévoiler l'intrigue, les jours s'écoulent chez le couple Riordan, dans leur maison Londonienne comme tous les matins, en cette journée de canicule de Juillet 1976, Robert sort acheter son journal, mais les heures passent, il ne revient pas. Gretta sa femme, finalement téléphone à ses enfants. Il semble qu'elle s'inquiète, car il a le trousseau de clé dans lequel se trouve la clé de la remise où se trouve le congélateur ….
Voilà le départ d'une autopsie des relations entre les membres d'une même famille. Il faut bien prendre son temps pour suivre le fil de l'histoire dans les méandres des pensées de chacun. Ce n'est pas le livre qu'il faut lire n'importe où, mais dans un endroit calme lorsque l'on a du temps devant soi, pour ne pas perdre ce fil.
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