C'est, hélas, le premier roman de cette auteure que je découvre et j'en suis fortement déçu. Il commence pourtant sur les chapeaux de roue, par quelques chapitres forts. La première moitié du roman décrit le milieu friqué - et lamentable - des quartiers chics de la périphérie de Chicago. Méprisant, superficiel, "white only" évidemment, raciste... et replié sur ses peurs de l'autre, sa haine des pauvres et des déclassés. Se mêle à ce premier thème, celui de la pédophilie orchestrée par un orphelinat aux mains d'un prêtre pervert, au service de cette bourgeoisie friquée à qui il "confie" les petites têtes blondes. Et en troisième thème, des meurtres d'enfants (blancs) abandonnés dans ces mêmes quartiers chics, preuve bien sûr qu'il s'agit d'une vengeance raciale. La jeune femme (friquée) issue de ce milieu est alors embringuée dans une sombre histoire de "viol consentant" dont elle est la "victime". Et là, cela devient glauque bien sûr, mais pas seulement. Ennuyeux, répétitif, ressassant, lent à en pleurer. Une "héroïne" veule, méprisable, lamentable, indécise...Vous ne prolongez votre lecture que pour "savoir" ce qui va se passer et comment tout cela va finir, juste pour ne pas avoir l'impression d'avoir perdu toutes ces longues heures de lecture pour rien. Et croyez-moi sur parole, vous allez être déçu de la chute ( abrupte) bien plus encore que de la seconde moitié du roman. Pffft. Tout ça pour ça. Vite passons à autre chose ....
Commenter  J’apprécie         50