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sur 417 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Nous n'étions plus des individus-filles mais un faisceau de flammes en marche »

J'y croyais, moi, à Foxfire !
J'y croyais tellement, à ces filles qui s'étaient rassemblées autour d'une cheffe surnommée « Legs » et qui s'étaient donné un nom de feu contre l'Ennemi : l'homme. Entendons-nous bien : l'homme brutal, qui ne pense qu'avec une certaine partie de son corps, qui n'en a cure de ces toutes jeunes filles ; l'homme exploiteur, aussi. L'homme rusé, l'homme pervers. C'est contre cet Ennemi-là que Foxfire s'insurge, défend les filles, les femmes, pauvres, seules, abandonnées ou obligées d'obéir, vierges ou non. Nous sommes en 1954, et la société américaine très puritaine n'est dominée que par les hommes, blancs évidemment.
« Legs » est une pure, la vraie soldate ivre de faire le bien, mais rebelle, complètement givrée. Cela ne m'a pas du tout étonnée de voir s'agglutiner autour d'elle d'abord 4 jeunes filles complètement différentes, puis au fil des mois encore d'autres. Maddy, la narratrice, est une inconditionnelle de Legs. Elle a tout noté dans son carnet, tous les faits et gestes de Foxfire, depuis sa création jusqu'à, malheureusement, son effacement. Et pourtant, j'y croyais, moi, à Foxfire.
Mais comme tout ce qui est à côté de la légalité, comme tout ce qui détruit, il ne faut pas s'attendre à ce que cela demeure éternellement. La société s'en mêle, le quotidien, aussi, et ses difficultés financières. Car ces filles sont pauvres, même – surtout – associées.
La folie guette, le drame aussi.
Et pourtant, j'y croyais...

Encore une fois, JC Oates m'a attrapée dans ses filets. Cette magicienne de la psychologie a mille entourloupes pour se glisser dans la peau d'héroïnes qui, vues du dehors, suscitent le mépris ou le rejet. Un gang de filles ! Des dévergondées, oui ! Des petites putes qui ne pensent qu'à foutre le bordel partout ! Tous ces gens bienpensants de l'Amérique profonde des années 50 les ont en horreur.
Mais moi je les ai aimées, je les ai comprises, je les ai crues. Même jusqu'à la fin, inéluctable.
Grâce à Joyce Carol Oates.
Une auteure incontournable.
Une oeuvre multiforme.
Un style vivant, piquant.
Une capacité à se couler dans une infinité de personnages.
Joyce Carol Oates, j'y crois !

« Quoique vous fassiez, que vous le fassiez seule ou non, à quelque moment que vous le fassiez, de quelque façon que vous le fassiez, pour quelque raison que vous le fassiez, quelque mystérieux que soit le but dans lequel vous le fassiez, n'oubliez jamais que sur l'autre plateau de la balance il y a toujours le néant, la mort, l'oubli. Que c'est vous contre l'oubli. »
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Nom de code : FOXFIRE.

A quoi sert un nom de code ?
- A se donner une identité quand on n'en a pas ou quand on n'est pas sûr de la sienne.
- A unir les forces et les compétences pour être plus forts, ensemble.
- A partir en guerre.

FOXFIRE
Aussi incontrôlables que les flammes que leur nom de gang évoque, aussi explosives que des bâtons de dynamite, aussi paumées que des ados sans repères et aussi déterminées que des louves acculées au crime par la faim, telles sont « les soeurs en FOXFIRE » : Legs, Goldie, Rita, Maddy, Lana, VV, Marsha, Violet et quelques autres.

Années 50, Hammond, Etat de New-York, cité ouvrière où s'opposent patrons et syndicats, capitalistes et communistes, riches et pauvres, Blancs et Noirs, citoyens intégrés et délinquants rejetés. Dans ce contexte ségrégationniste, raciste et misogyne, évolue une poignée d'adolescentes brimées, jouets impuissants des hommes, des filles sans passé et sans avenir, des filles sans destin, aux parents alcooliques (sont-ce seulement leurs parents ?) et aux ailes atrophiées.

Des vies bâties sur d'inébranlables rapports de forces.

Des filles qui un beau jour décident qu'elles aussi ont droit à un destin, qu'elles aussi peuvent être fortes, qu'elles aussi peuvent vivre libres. RÉVOLTE. Contre un système, contre la donne aléatoire de la vie, mais surtout contre les hommes, ceux-là mêmes qui osent poser leurs grosses mains sur leurs cuisses juvéniles, ceux-là mêmes qui les font chanter, les menacent, les harcèlent et abusent d'elles.

Menées par la charismatique Legs, les filles du gang FOXFIRE, devenues soeurs de sang, en ont définitivement terminé avec cette société où elles n'ont pas leur place, elles tombent rapidement dans la violence et la délinquance. VENGEANCE ! VENGEANCE ! Elles ne demandaient pourtant pas grand-chose : respect et considération, et le droit de rire, d'être elles-mêmes, le droit de vivre libres dans un pays qui a fait de la LIBERTÉ sa devise la plus orgueilleuse et la plus mensongère.

Après bien des difficultés à entrer dans la narration au style déstructuré (qui parle ? à qui ? qui est qui ?) - disons pendant les 150 premières pages - j'ai finalement été happée par l'aventure FOXFIRE, par cette lutte pour la (sur)vie de ces filles-victimes qui se transforment en filles-bourreaux par la magie d'un instinct de conservation et de cohésion d'une force incroyable ; unies jusqu'à l'irréparable, jusqu'à l'ultime utopie qui vire au drame. J'ai aussi aimé retrouver la plume de l'auteur, découverte avec délices dans « Blonde ». Les chroniques de FOXFIRE font sans doute partie de ces romans qui marquent davantage le lecteur après la lecture que pendant.


Challenge MULTI-DÉFIS 2016
Challenge Joyce Carol OATES
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Foxfire c'est le nom d'un gang de filles un peu perdues dans l'Amérique profonde des années 50 , c'est aussi actuellement , un film de Laurent Cantet .
Maddy ,Legs , Rita ... vont faire partie du premier gang de filles , avant elles , il n'y avait que des gangs de garçons , où bien sûr , il y avait des filles , mais qui étaient subalternes .
Foxfire va commencer par de venger des hommes qui abusent d'elle , puis la violence va augmenter jusqu'à ce fameux jour où elles ' empruntent ' une voiture.
Legs , la chef de bande va faire quelques mois dans une maison de redressement pour filles , à son retour dans sa petite ville , ses amies fêtent son retour et découvrent horrifiées que Legs a des amies ' négresses ' , eh oui , nous sommes dans l' Amérique des années 50 ;
Mais Legs s'est-t-elle réellement amendée ? En tout cas , son cas semble être une réussite parfaite de réinsertion . Legs ( Margaret ) va réaliser son rêve , être autonome , elle va acheter une grande ferme délabrée où elle et les ' Foxfire ' vont pouvoir vivre .Mais c'est sans compter sur la réalité , car Legs ne mesure pas bien la réalité justement , elle ne se rend pas compte que la ferme de leurs rêves est aussi un gouffre financier sans fonds . Alors , l'argent , elle va en trouver , n'est-ce pas , ne vous ne faites pas , Legs va vous protéger .
Et l'argent arrive , parfois en grande quantité , par des moyens de plus en plus violents jusqu'à cette idée monstrueuse qui va hanter Legs , jusqu'à ce jour qui,est le début de la fin des Foxfire .
Legs ne contrôle rien et surtout pas la violence .
Portrait tout en nuances de ce gang de filles paumées , sans amour , au parcours de vie difficile , alcoolisme parental , violence , abus sexuels , chez ces filles en manque de repère , à l'âge où l'amitié dure toute la vie . le récit est fait par ' Maddy ' qui avait quitté le gang avant le dénouement tragique , Maddy jeune fille influençable , qui est en admiration devant Legs . Pour toutes ces filles faire partie d'un gang , c'était faire partie d'une famille , d'une communauté , recevoir un peu d'amour .
Ce qu'elles font font frémir car évidemment les meneuses n'ont aucune empathie , elles sont emportées par une violence qui va grandir de plus en plus , elles n'ont aucun sens de la réalité , elles vivent dans l'instant présent sans pouvoir imaginer le futur , certaines sont d'authentiques psychopathes , d'autres des suiveuses . J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai dévoré , un road -movie cruel dont je me souviendrai longtemps , mais l'auteur réussit le tour de force de nous rendre ces jeunes filles humaines , même chez Legs ,il y a du bon .
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Je pressens que ce livre est comme un vin et qu'il est nécessaire de le laisser décanter avant qu'il révèle tous ses parfums.
En tout cas il est certain que l'écho qu'il a imprégné en moi va certainement perdurer et évoluer longtemps.

Elles sont attachantes ces filles, paumées, abandonnées, brimées, violentées parfois… mais avant tout déterminées à sortir de la condition qu'on leur a assignée.
Car ce sont encore le sexisme et le ségrégationnisme le plus crasse qui régissent l'Amérique des années 50, pas si éloignée mais qui semble déjà d'un autre temps.

Alors, comment s'étonner qu'un jour, sous la houlette d'une fille un peu plus idéaliste, courageuse et anticonformiste que les autres, naisse FOXFIRE, un gang de filles qui a pour vocation de protéger et surtout de venger toutes les « soeurs » victimes d'injustice, d'outrage et de mauvais traitement de la part des hommes et en général des « Autres ».

Des gangs de garçons, elles empruntent les codes et aussi une forme de violence et de sauvagerie. Mais ce qui les différencie, c'est leur générosité, leur solidarité et au fond leur fragilité sous leurs airs de dures.

Le roman n'est pas toujours aisé à lire, brutal comme ses filles qui se battent dans un monde dont les règles ne sont pas faites pour elles. La temporalité n'est parfois pas respectée et le fait que la narratrice raconte son histoire en parlant d'elle à la troisième personne m'a parfois déstabilisée. Il y a aussi quelques longueurs, surtout au début avec une entrée en matière qui ne m'a pas accrochée d'emblée.

Mais JCO avec son talent incontestable pour plonger dans les âmes de ses personnages, réussi finalement un brillant portrait de ces filles perdues, aussi vibrant par ses excès que touchant par son idéalisme.
Et surtout : inégalable, indomptable et flamboyante Legs, qui incarne magnifiquement l'archétype de la femme forte…
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Joyce Carol Oates a un vrai talent pour nous immerger dans des quotidiens fous. Ici, nous côtoyons un gang de filles dans les années 50 aux Etats-Unis, bien décidées à se venger des hommes qui les maltraitent tant. Leur mouvement se teinte de violence, de souffrance, et devient une quête effrénée et impossible d'indépendance...
Une narration un peu difficile à suivre car même si en théorie c'est Maddy qui raconte tout, parfois elle parle d'elle à la troisième personne, c'est déroutant... Sinon, un excellent roman, brillamment écrit comme d'habitude, mais qui laisse une sensation amère et qui bouleverse par sa noirceur.
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Confessions d'un gang de filles FOXFIRE décrit le quotidien d'un groupe de jeunes filles que l'on suit sur plusieurs années. Ça se passe dans les années 50 aux États Unis dans un milieu plus que modeste.
C'est l'histoire d'une jeunesse perdue sans repère, sans adultes bienveillants et référents, soumise à une violence quotidienne. La vie de ces filles est faite d'oppositions : vieillesse contre jeunesse, quartiers chics contre quartiers populaires mais surtout hommes contre femmes.

La qualité de l'écriture sert bien l'histoire et la psychologie des personnages, elle est quelques fois nerveuse et retranscrit les émotions de ces adolescentes qui passent d'un extrême à l'autre, de l'exaltation à la détresse.
A d'autres moments, elle se montre indécise et hésitante avec des phrases à rallonge qui reflètent le cheminement d'une réflexion avec ses digressions et sauts d'idées.

Assez rapidement, on sait que l'issue des chroniques de ce groupe de filles, malgré l'entre-aide, l'amitié et la sororité ne sera pas particulièrement joyeuse. Et l'auteur dans la dernière partie du livre sait faire naître l'attente du dénouement chez son lecteur.

C'est le premier livre de Joyce Carol Oates que je lis, et je compte bien poursuivre la découverte.
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Foxfire, c'est un gang de filles des quartiers ouvriers dans les années cinquante dans l'Etat de New-York.Cinq filles en perte de repères, aux familles décomposées, qui vont se réunir, s'entraider et malheureusement...déraper. Les personnages sont certes un peu typés mais néanmoins très attachants:il y a Leggs, bien sûr: le leader du groupe, dure et perdue, orpheline de mère, élevée par un père alcoolique qu'elle "encombre"; il y a Maddy-Monkey, la narratrice et l'intello du groupe dont le père est mort à la guerre et dont la mère est très perturbée psychologiquement; il y a Rita, Red:la jolie pulpeuse un peu naïve; et enfin Goldie "Boum-Boum", le garde du corps. Au départ, les filles jouent les "Robin des Bois", aidant les veuves dans la misère, les filles-mères et les femmes battues, libérant les animaux exploités...Mais les filles dérapent et glissent dans la délinquence, l'entôlage, le chantage...jusqu'au drame final.
C'est toute une face de l'Amérique des années cinquante, un véritable portrait de société que nous dresse l'auteur avec ses préjugés sexistes et racistes selon lesquels, si vous n'êtes pas un homme blanc protestant et aisé, vous n'êtes qu'un sous-citoyen. Les filles peuvent être envoyées en maison de correction sur la simple accusation d'avoir des "moeurs légères", les garçons non bien sûr. Les noirs sont exclus de la société, y compris par les marginaux...
Bref, un roman, chers lecteurs, qui alliera à la fois le plaisir de l'action et de la réflexion sur l'image de la femme et les façons parfois insidieuses dont ces idées sexistes des années cinquante persistent encore et toujours quoiqu'on en dise.
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Après avoir vu le film Foxfire, confessions d'un gang de filles, j'avais envie de lire le roman éponyme.

J'ai apprécié le style et le rythme donnés à la narration sauf les litanies (excessives) comme "Foxfire brûle" à force, c'est trop pesant sur la lecture. Joyce Carol Oates a su créer un univers spécifique. En effet, les filles sont des "soeurs", la société et les hommes qui la composent sont "les autres" contre lesquels elles se battent.

Maddy-Monkey, l'une des fondatrices de Foxfire est la narratrice. Elle raconte l'histoire du gang de sa naissance jusqu'au jour où elle décide de le quitter avant qu'il ne soit trop tard. Des mots sont écrits en majuscule dans le texte pour marquer leur importance aux yeux du gang, par exemple "Finances", c'est une question puis finalement un problème qui se pose dans la vie en communauté.

L'auteur situe son histoire dans les années cinquante aux Etats-Unis. Les femmes dépendent encore des hommes. Ces adolescentes, issues des quartiers pauvres, sont d'autant plus touchées par la discrimination et la violence. L'originalité de ce gang réside dans le fait qu'elles ne dépendent pas d'un gang de garçons, ce qui est une exception à la règle.

Un rituel est organisé pour l'entrée à Foxfire, c'est une cérémonie qui tourne à la biture Les filles sont obligées de se tatouer la flamme du gang. Elles portent également des vêtements qui permettent de les identifier, c'est la "marque" Foxfire.

Legs est le pillier du groupe, c'est un repère pour ces adolescentes en perdition. Joyce Carol Oates nous décrit avec précision les profils psychologiques et physiques de chaque protagoniste. Même si, ces jeunes femmes souhaitent s'affranchir de la société, elles dépendent énormément de Legs, quelque soit leur caractère. La violence s'accroît au fil des pages jusqu'à l'issue tragique.

Le style de Joyce Carol Oates peut paraître un peu déroutant au départ, mais le lecteur est rapidement pris par le feu de l'action. Je suis plutôt satisfaite de cette lecture même si j'en connaissais déjà le dénouement.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Comme je commence à en avoir l'habitude avec Joyce Carol Oates - encore quelques lectures pour confirmer, ou infirmer, une marque de fabrique ? -, l'on démarre sur les chapeaux de roues, et l'on ne sait pas très bien où l'autrice va nous emmener : Maddy, porte-plume de Foxfire, gang de filles dont elle a fait partie dans les années 1950, revient sur les carnets qu'elle a rédigés au cours de cette équipée sauvage, qui commencera par un pacte entre cinq lycéennes ayant décidé de répondre aux diverses humiliations subies, tout autant parce que ce sont des filles, que parce que ce sont, qui plus est, des filles de quartier populaire, et qui se terminera dans une apothéose tragique, prévisible, mais néanmoins parfaitement à l'image de Foxfire et de sa fondatrice, Legs Sadovsky.

Mais tout cela, l'on n'en comprend les tenants et les aboutissants qu'au bout d'un certain nombre de chapitres, alors que la narration de Maddy, au même titre que le gang se crée, devient plus assurée, plus convaincue de son propos, de sa légitimité à prendre la parole pour nous raconter tous les coups d'éclat de Foxfire, jusqu'au bout. de ces coups d'éclats, de plus en plus impertinents pour la "bonne" société du quartier, une exceptionnelle sororité, d'abord à cinq, pour commencer, naîtra, bousculera avec fracas l'American Way of Life et les règles du patriarcat bien rances qui en découlent.

Une lecture réjouissante, mais qui ne détrônera pas pour autant Blonde, dont j'ai trouvé la construction narrative plus aboutie. Il m'a en effet fallu du temps avant d'entrer dans ces Confessions d'un gang de filles.
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L'Amérique des années 50 et une ville ouvrière de l'état de New York sont le décor de ce livre où une bande de jeunes adolescentes, paumées familialement, en mutation de leur corps se regroupent pour former la famille qu'elles n'ont pas, le soutien qu'elles ne reçoivent pas et créer un espace à elles FOXFIRE où les Autres n'ont pas accès. A la vie à la mort.
Legs en est la commandante, le cerveau, la rebelle au grand coeur pour aider les plus défavorisés, les femmes battues, les vieux, les chômeurs. Maddy, la narratrice son bras droit, c'est l'intellectuelle du groupe, celle qui consignent tous les faits sur un carnet et qui utilisera ces papiers pour raconter l'histoire.
Ce livre est donc l'histoire de ce gang de filles sympathiques au premier abord mais qui dérapent au fil du récit. Un bon livre, bien écrit qui évoque les problèmes des années 50 d'après guerre, la prise de conscience féministe. Je n'ai pas vu les films tirés de ce livre.
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