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Citations sur Johnny Blues (11)

Il fut un temps où, à Willowsville, village de 5 640 habitants sis dans l’État de New York, dix-huit kilomètres à l’est de Buffalo, toutes les filles de douze à vingt ans (et beaucoup d’autres, qui ne le disaient pas) étaient amoureuses de John Reddy Heart.

John Reddy Heart fut notre premier amour. On n’oublie jamais son premier amour.

Et quand il n’était pas vraiment notre premier amour (car après tout nos mères avaient dû aimer nos pères, lorsqu’elles étaient jeunes, dans cet abîme temporel qui avait précédé nos naissances... et certaines d’entre elles étaient amoureuses de John Reddy Heart), il supplanta ce premier amour, et jusqu’à son souvenir.
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" Si les Américains ne pensent pas que quelque chose vaille qu'on paie pour, ils ne penseront pas que cela vaille une seconde d'attention. Et peut-être qu'ils ont raison."
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Lorsqu'ils habitaient tous à Las Vegas, son grand-père, qui donnait dans le style cow-boy canaille, se consacrait au poker et à des combines de jeu qui marchaient rarement. Il était une sorte d'homme à femmes. Il avait le tempérament d'un personnage de l'Ancien Testament (aimait-il à dire) mais n'avait pas de religion - "Croire, c'est pour les poires, petit. Le truc, c'est d'être ce que les poires croient."
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Le monde naturel et humain était pour lui un "monde de hasard aveugle" que l'on pouvait néanmoins plier à sa volonté comme on pouvait endiguer une rivière,déverser du béton sur la terre,pulvériser de l'insecticide dans les pièces de son habitation, des actes qui se révéleraient à la longue inutiles parce que la rivière finirait par gonfler et emporter le barrage,la végétation pousserait à travers le béton qu'elle fendrait comme de la glace,les cafards et les fourmis reviendraient en multitudes bibliques.
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...Certaines choses sont si familières,si ennuyeuses et rassurantes,que l'on n'a jamais vraiment besoin de les regarder.On a juste besoin de savoir qu'elles sont là...
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Le juré Z déclara:" Ça ne m'aurait même pas posé de problème de l'envoyer à la chaise électrique.Je crois à la peine de mort.On peut se fier aux flics ,pas vrai ? Pourquoi est-ce qu'un flic mentirait ? Je n'ai pas de parti pris."...
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"...nous étions des rebelles! Simplement, nous ne voulions pas risquer de perdre notre argent de poche ni inquiéter nos parents.La plupart d'entre nous s'entendaient très bien avec leurs mères. Ou en tout cas assez bien.Nos mères prenaient du Valium et du Librium, souriaient beaucoup et étaient séduisantes pour leur âge.Avec nos pères, ç'aurait peut-être été une autre histoire,mais la plupart d'entre eux n'étaient pas souvent à la maison.On pouvait mesurer la réussite de son père au peu de temps qu'on le voyait..."
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incipit :
Il fut un temps où, à Willowsville, village de 5 640 habitants sis dans l'Etat de New York, dix-huit kilomètres à 'est de Buffalo, toutes les filles de douze à vingt ans (et beaucoup d'autres, qui ne le disaient pas) étaient amoureuses de John Reddy Heart.
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