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3,99

sur 162 notes
Le récit du terrible massacre d'Utoya.

Deux parties très prenantes et parfaitement documentées : le massacre en lui-même et, mais bien trop tard dans le livre, sa préparation.

C'est dur et incompréhensible pour un humain normalement constitué mais… il y a beaucoup trop de circonvolutions pseudo-psychologiques voire pseudo-psychiatriques. À trop vouloir se mettre dans la tête du tueur, l'auteur est parti dans une psychologie de comptoir et a clairement perdu le fil, au point que cela en devient (vraiment, mais vraiment…) lassant.

Dommage…
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Je l'ai emprunté, après quelques minutes d'hésitation, sur l'étagère d'une de mes bibliothèques municipales. A la lecture, j'ai sauté les deux premiers chapitres, et pas mal de pages ensuite. On est dans la tête du tueur de masse Anders Behring Breivik, en Norvège, sur l'île d'Utoya le 22 juillet 2011, on assiste à la tuerie des 77 victimes, dont il est l'auteur et le narrateur. C'est très perturbant. Viennent l'arrestation, puis son procès dont il va faire une tribune pour ses idées de suprémaciste norvégien. le malaise continue avec l'exposé des idées de Breivik, avec pour seuls contrechamps les témoignages de policiers, de quelques-unes de ses victimes survivantes, d'un exposé de la thèse de Simon Baron Cohen, psychiatre, physiologiste de l'autisme et des "cerveaux systèmes" : systématisation de toutes leurs actions, rationalisation de leurs délires compulsifs qui les poussent à l'action. C'est glaçant. Les tueurs de masse, qui prisent et revendiquent l'hyper virilité, haïssent tous sans exception les femmes, Breivik n'y fait pas exception, ils commencent généralement leur périple meurtrier en tuant leur mère, ou les femmes de leur entourage, mais Breivik, curieusement, aime sa mère et sa soeur. Il a eu une enfance normale. C'est parfaitement écrit, ce qui rajoute à la séduction du récit. Laurent Obertone, que je ne connaissais pas, est de la mouvance conservatrice libertarienne, critique du multiculturalisme. Cela rend l'ouvrage encore plus troublant. On se demande si ce récit ne serait pas prétexte à développer des idées d'extrême-droite accusant l'immigration de la majorité des actes de délinquances et de l' "ensauvagement" de notre société.
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Une amie m'a prêté ce roman de Laurent Obertone, un témoignage documentaire sur un acte terroriste. C'est une plongée troublante dans l'esprit du tueur, mais ça devient rapidement dérangeant. Les descriptions froides et cliniques des morts des victimes m'ont repoussée. J'ai tenu jusqu'à la quarantième victime, mais ça devenait trop. Les détails macabres et la fascination pour les actes étaient révoltants. Les descriptions cliniques étaient excessives, comme si on racontait un match de foot. En fin de compte, je remercie mon amie pour la découverte de cet événement, mais ce livre est trop voyeuriste, morbide et distant pour moi.
Mon avis détaillé
Lien : https://lesparaversdemillina..
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L'auteur, Mr Obertone ne me convainc pas. Il se cantonne à une description des faits, vraiment style dépêche AFP, sans aucune profondeur, ni recul ou analyse. Bon ok, il essaie, de se mettre à la place de Breivik mais se limite à de la psychologie de comptoir et à une narration factuelle type sms. le travail d'introspection est superficiel et très creux et reste plat. Cela ne choque ni ne provoque aucune émotion. L'auteur se met à la place d'un assassin qui a une motivation obscure, complexe et xénophobe, mais avec méthode. Il ne parle d'ailleurs pas de son manifeste. Des articles de presse sur la tuerie d'Utøya m'ont apporté plus d'éclairage sur le protagoniste, que dans ce livre. le style superficiel du livre, n'est pas du tout le style du tueur. Un manuscrit non abouti. Une recherche plus approfondie et un ton plus juste, plus près du drame aurait pu faire un meilleur livre. Là, je ne l'ai pas aimé.
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Je tiens à préciser que ceci est ma deuxième critique, soyez indulgents.

J'ai lu ce roman comme un devoir de mémoire, nous ne devons pas oublier ce qui se passe autour de nom, comme le 11 septembre 2001, le 13 novembre, 14 juillet et j'en passe.

Ce roman est écrit à la première personne, nous avons le point de vue d'Anders Behring Brievik. le premier attentat s'est produit à Oslo, le deuxième à Utøya.
Ce que j'ai apprécié dans ce roman si on peut dire cela, c'est le fait que nous avons le point de vue du terroriste, on essaie de comprendre pourquoi il a commis ses actes, mais c'est difficile de comprendre. Mais ce que j'apprécie c'est qu'on a aussi à chaque chapitre, une citation ou proverbe, des témoignages des survivants, des chirurgiens, policiers, psychologues etc. Nous avons également l'autopsie de chaque victimes (qu'ils reposent en paix).

Ce qui me laisse perplexe, c'est que chaque victime a pris 3 balles en moyenne. Et le laps de temps qu'il a pu avoir pour commettre autant de dégats. 73 minutes, 77 personnes décédés, 151 blessés. 189 douilles provenant d'un fusil et 200 d'un Glock, on comptera 196 balles sur les victimes. Ces nombres sont terrifiants, surtout quand on sait que majoritairement il a tiré à plusieurs endroits fatales.

Le point de vue d'Anders est vraiment terrifiant que ça soit par rapport à Hitler, de Dieu, des Dieux Vikings. Et aussi de son ressenti par rapport aux victimes, aux famille des victimes, mais aussi de la sienne.

Si vous voulez en savoir plus, ils ont fait un documentaire sur le 22 Juillet 2011 sur Netflix.

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J'ai eu énormément de mal à terminer ce livre.
Pas parce qu'il était mal écrit, bien au contraire parce qu'il l'était trop bien. Ce roman inspiré de faits réels que tout le monde connaît malheureusement met tellement mal à l'aise qu'il est difficile de tourner les pages. L'ambiance est sombre, pesante et il n'arrive rien de bon ici.
L'auteur arrive à faire passer de réelles émotions dans cet ouvrage. C'est une lecture qui me marquera pour quelques temps.
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Sans trop de retenue, Laurent Obertone nous livre un ouvrage puissant, qui nous embarque directement dans l'horreur d'Utoya. Alors bien évidemment, à la dernière page, et malgré des éléments-clés, on ne peut comprendre le personnage, et on ne lui souhaite d'ailleurs qu'une chose : croupir en tôle. En juillet 2011, Breivik voulait des retombées médiatiques suite à ses actes. Il en a eu plus qu'il n'en aurait imaginé. Il s'est d'ailleurs fait un malin plaisir à découvrir tout ce qui se disait sur lui ; cela le confortait dans ses idées, notamment celle de sauver le monde. Je ne sais pas s'il a eu connaissance de la parution de cet ouvrage, mais j'espère que personne ne l'a mis au courant, cela lui ferait trop plaisir.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Le récit le plus complet que j'ai pu lire sur le massacre d'Utoya dont on sait peu de choses au final. C'est captivant, parfois difficile à lire notamment à cause des relevés d'autopsie, mais aussi très enrichissant sur la façon de penser d'Anders Behring Breivik.

On a vraiment l'impression d'être dans sa tête heure par heure, avant, pendant et après la fusillade. Il y a une très bonne analyse comparative sur les rats-taupes nus qui m'a intéressé, ce sont ces petits mammifères qui vivent sur le principe de la colonie comparable à celui des abeilles.

Moi aussi j'ai été saisi de consternation en apprenant que les tribunaux norvégiens sont meublés par Ikéa. Alors certes les meubles Kallax ça peut faire son petit effet chez soi, mais dans une cours de justice c'est totalement hors de propos.
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Ce livre de Laurent Obertone qui revient sur le massacre perpétré par Hans Breivik en Norvège en 2011 est étonnant.
Laurent Obertone, compte-tenu de ses idées politiques clairement classées à droite de l'échiquier politique, a été accusé d'être conciliant avec Breivik. À tort franchement. C'était sans doute risqué de s'attaquer à ce sujet en étant classé à droite et de traiter ce sujet à la façon d'un roman.
Et pourtant ce roman démontre les grandes qualités journalistiques de Laurent Obertone : la précision rend l'immersion complète et vraiment déroutante. Et l'auteur a réussi à me tirer des larmes quand il retranscrit les témoignages des victimes. Quoi ? On peut être de droite et humain ? Fake news !
Je rêve un jour du même exercice sur le Bataclan, avec la même précision qui rend le récit glacial et la perspective des victimes, qu'il ne faut jamais oublier !
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J'ai découvert cet auteur par son roman "Guerilla" relatant la transformation de la France en champ de bataille en seulement 3 jours. Autant dire que je savais pertinemment que j'allais pas vers un homme qui fait dans la dentelle. Seulement, là où "Guerilla" était une histoire fictive, "Utoya" est un récit malheureusement tout ce qu'il y a de plus réel. Et l'auteur raconte le moindre détail, sans tomber dans le voyeurisme. Vivement critiqué pour son livre "La france orange mécanique", accusé de nombreuses fois de manipulation, il s'en tient dans ce roman uniquement aux faits, et ça se sent. Décomposé en deux parties, "Utoya" est un récit flippant. D'abord par sa première partie, véritable documentaire de guerre relatant le massacre sur près de 150 pages, vu à travers les yeux du tueur, nous permettant ainsi de prendre conscience du carnage ayant eu lieu ce jour là. Puis par sa deuxième, alternant son récit entre passé et présent, permettant de mettre en relation le procès du meurtrier ainsi que les évènement de son passé, donnant un semblant de réponse à l'éternelle question : comment en est-on arrivé là.
Ami lecteur, si tu as une vision toute rose de l'Homme, passe le chemin de ce roman. Adoptant le point de vue de Breivik, tu entres au plus profond de son psyché, là où réside la noirceur absolue de son âme. Breivik demeure un personnage fascinant, convaincu par sa vision du monde d'être un élu. Son idéologie ainsi que ses convictions l'ont finalement transformé en machine à tuer froide et calculatrice, et conduit à ôter la vie de 77 personnes. Par sa vulgarisation, le document de Laurent Obertone est, à mes yeux, un des ouvrages de référence sur cette histoire, pour qui s'y intéresse.
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