Le Bon Frère

Le début du récit a été laborieux. J'ai trouvé ça long. Et puis j'ai senti qu'il y avait quelque chose à gratter. Alors j'ai continué ma lecture. Surprise. J'ai adoré ce roman. Je me suis attachée à Virgil Caudill comme à un frère. J'ai moi aussi pesé le pour et le contre. Je l'ai suivi dans ses réflexions, dans sa fuite, dans sa solitude, dans le silence de la forêt. Où, qu'il aille, Virgil sent une tension planer au-dessus de lui. Une menace. Familière.

Une écriture très imagée. J'ai parcouru les vallons du Kentucky, enjambé les rivières, contemplé l'horizon du Montana. Je me suis délectée de tout ces paysages. Une nature magnifiée dans laquelle l'auteur déploie les rapports humains et sociaux avec brio.
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Sur fond de vengeances entre deux familles rurales, entre Kentucky et
Montana, voici un roman qui offre à voir l'évolution du personnage principal face à l'adversité. Au delà de ce côté initiatique, c'est aussi une proposition de réflexion sur la Liberté, avec pour support les conflits qui opposent l'état fédéral US aux indépendantistes. Quelques longueurs parsèment ces pages à mon goût, qui restent néanmoins très belles avec les descriptions de la Nature de ces environnements sauvages.

J'ai beaucoup aimée l'histoire que m'a racontée Chris Offutt même si j'ai trouvée que ce n'était pas toujours évident a lire, manque de fluidité dans l'écriture mais surement que ça vient de moi.