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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire jeunesse toute mignonne, bien écrit mais pas transcendant à mon goût. Il m'a manqué ce petit brin de folie, ce coté électrochoc et même ce zest d'émotion pour en faire un roman jeunesse digne de ce nom.
L'idée de base est très bonne même si déjà lu. Mais j'étais dans la littérature japonaise et j'avais certaines attentes. Je voulais découvrir avant tout une nouvelle culture et découvrir un pays. Etre embarquée dans un autre univers que le mien.
Nous sommes dans les années 70, Tomako vit avec sa maman, un peu à l'ancienne. Elle rejoint pendant une année, la famille de sa tante et va découvrir un monde plus occidental. J'aurais du sentir en temps normal un choc des cultures. Mais ce n'est pas le cas. Et puis nous avons cette rencontre avec Mina qui doit être l'élément central du roman, vu le titre. Tout aurait du tourner autour de cette petite fille, malade, avec un drôle d'animal de compagnie, une collection insolite, une salle de jeu étrange…. Mais pour moi, la partie Mina reste inexploitée. L'histoire n'est pas assez poussée, pas assez travaillée. On reste dans un roman superficiel. La famille atypique de Mina reste en suspend et on garde encore trop de question en tête. Même si on devine certaines choses comme les absences de l'oncle. Pourquoi c'est le geste de Tomako qui le fait revenir? Cela aurait pu être un élément phare de cette amitié indéfectible. Cette année a changé Tomako. Mais en quoi? Il est vrai que son futur métier est lié. Mais pourquoi alors ce titre La marche de Mina? C'était le principe du titre, attendre que Mina marche pour aller à l'école. Il fait d'ailleurs un flop ce passage dit fort. Pourquoi avoir perdu des pages et des pages sur les matchs de volley-ball? Quelques séquences phares des JO je veux bien car cela marque une enfance. Il y a eu un trop passage que j'ai fini par survoler cette partie là.
Et une dernière question : pourquoi cette hippocampe et non un hippopotame nain? Pourtant ce dernier a une place très importante.
Je comprends que l'auteure voulait aborder un passage initiatique et le début d'une amitié forte. Mais j'ai trouvé qu'elle s'attardait sur certains détails sans grande importance. C'est bien dommage car c'était un roman agréable à lire, mignon sans prise de tête.
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La petite Tomoko doit partir vivre quelques temps chez sa tante. Elle y découvre une maison "occidentale" et une cousine fragile et originale : Mina. Cette dernière collectionne les boites d'allumettes et les histoires. Au fil des pages, on découvre avec Tomoko les quelques mystères qui entourent la demeure et cette partie atypique de sa famille.

J'ai mis du temps avant de rentrer vraiment dans l'histoire et de m'attacher aux personnages. Même si la jeune enfant qui fait l'objet de cette "marche" a tout pour me plaire : elle lit beaucoup, aime les allumettes et se promène à dos hippopotame ! Malgré les nombreux thèmes abordés (littérature, créativité, famille, Allemagne avant la chute du mur, volley-ball, fragilités de l'enfance, questionnements vers la maturité), j'y ai trouvé quelques longueurs...

Le style est très asiatique, poétique sans être contemplatif. Les descriptions sont ciselées, très imagées et vivantes, comme souvent avec Yôko Ogawa.
Les histoires imaginées par Mina autour des boites d'allumettes sont autant d'occasions pour Yôko Ogawa d'écrire de très courtes nouvelles qui aèrent la narration.
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Une délicieuse histoire d'amitié entre deux jeunes filles à la grande imagination.
Les ennuis, le monde extérieur ne pénètrent que rarement dans cette bulle de bonheur.
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Gentille petite histoire d'une jeune adolescente qui passe une année chez des parents qu'elle n'a jamais rencontré. Tout l'étonne dans cette maison aisée aux allures occidentales, la grand-mère qui vient d'Allemagne, l'oncle PDG d'une grande société japonaise qui ne rentre pas tous les soirs à la maison, la tante qui picole en cachette et qui passe ses heures à traquer les coquilles des livres, des revues et autres dépliants publicitaires, sa cousine asthmatique collectionneuse de boites d'allumettes, ... et son étrange animal de compagnie.
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Une lecture japonaise m' a accompagnée pendant quelques jours. Une écriture différente de mes auteurs habituels. La poésie se mêle aux mots, nous rentrons tout doucement dans l'histoire.

Tomoko va passer une année chez sa cousine Mina, sa maman suivra une formation professionnelle et ne pourra pas s'occuper d'elle.Tomoko se retrouve dans un paradis de l'enfance constitué de différents personnages de bonnes dames (la grand-mère Rosa, madame Yoneda), de mystère (l'oncle, la tante), d'amours débutantes (le jeune homme du mercredi, le bibliothécaire), d'amitié profonde et respectueuse qui traversera les années , de la communication avec le monde animal, un hippopotame nain, Pochiko, qu'on ne peut pas oublier.

Ce livre nous offre un morceau de vie d'une famille japonaise dans les années 1970, où l'envers du décor n'est pas toujours facile à vivre.
J'ai aimé les histoires écrites dans les boîtes d'allumettes par Mina. La seule lectrice de ses histoires fut Tomoko.
A travers ce récit sont évoqués des événements de l'Histoire avec les jeux olympiques de 1972 à Munich, le massacre des athlètes israéliens, le tremblement de terre de Kobe.
omoko est passée de l'enfance à l'adolescence.
Ce livre m'a permis de découvrir l'écriture de cet auteur japonais. Je pense en lire d'autres de cet auteur afin de l'apprécier plus






Lien : http://passion-de-lectures.o..
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nous nous retrouvons avec cette famille au Japon environnés de tendresse et de respect : un excellent moment !
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La marche de Mina n'est que le quatrième livre de cet auteur que je lis/engloutis/déguste (Rayer la mention inutile) mais chaque ouvrage confirme qu'elle est un auteur estampillé "Valeur sûre".

Si je n'ai pas retrouvé le côté chef-d'oeuvre de Cristallisation secrète ou le musée du silence, La marche de Mina n'a cependant pas démérité. Yoko Ogawa est fidèle à ce qui semble être un thème fétiche : Les souvenirs. Et nous entraîne cette fois aux côtés de Tomoko, la jeune narratrice, à la découverte d'une famille assez étonnante avec laquelle elle passera un an et nous quelques heures.

Chaque personnage est parfaitement défini : Mr Kobayashi, le fidèle et discret jardinier-homme de main (Aucune parenté avec Usual Suspects à priori), Madame Yoneda,la vieille gouvernante quasi soeur de Grand-Mère Rosa la germano-japonaise qui donne une touche multi-culturelle à la famille, la tante, discrète et amatrice de coquilles (dans les textes), l'oncle, personnage à la fois protecteur, mystérieux et pas aussi blanc qu'il n'y paraît, Pochiko, l'hippopotame nain, mascotte de ce beau monde, et bien sûr Mina, l'enfant tellement fragile et intelligente.

C'est le Japon des années 70 qui est ici mis en scène, la nostalgie de l'enfance avec un air de Pagnol (J'ai l'impression de dire ça pour tous les romans d'initiation,...). le regard de Tomoko apporte une touche nouvelle par rapport à ce que j'avais connu, une candeur et une innocence, qui petit à petit, s'estompent et commencent à voir que la vie n'est peut-être pas si rose qu'elle en a l'air.

En revanche, le thème parle moins qu'à l'habitude. le genre du roman d'initiation était peut-être un cadre trop strict pour un style si puissant ? Au fond, ce n'est pas si grave, car ouvrir un livre de Yoko Ogawa c'est aller à la rencontre de cette écriture si reconnaissable, délicate, sensible qui enveloppe dès que le regard se pose sur la première ligne. Je remercie également que la traduction soit à la hauteur.

Le personnage principal (Mina) est aussi celui qui m'a le moins touché. Les personnages gravitant autour d'elle m'ont paru nettement plus intéressants, moins approfondis mais du coup plus dans la subtilité. Comme quoi, une santé fragile et un goût prononcé pour la littérature n'attirent pas forcément la sympathie ! (Ou quoique ce soit d'approchant.) Dommage que le titre porte son nom finalement.

A titre plus personnel, je suis soulagé d'avoir eu quelques critiques envers un livre de Yoko Ogawa, la peur d'avoir perdu tout esprit critique pour ses livres a finalement disparu.

Une fois le livre fermé, une seule envie ; en ouvrir un autre (du même auteur, of course) et retrouver cette ambiance si spéciale, presque palpable.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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La lecture de la Marche de Mina s'apparente à une promenade tranquille au fil de laquelle on découvre des personnages attendrissants et réalistes. Apparemment très simple, l'histoire n'a rien d'exceptionnelle, à part peut-être un hippopotame en tant qu'animal de compagnie. Pourtant, Yoko Ogawa arrive à nous toucher avec cette simplicité, cette nostalgie...
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Encore un roman de Yoko Ogawa qui m'a séduite (mais pas totalement transportée). le lecteur, comme la narratrice, baigne dans un univers doux et paisible où chaque sensation a de l'importance, où la tendresse côtoie la douceur mais où quelques secrets apportent à l'ensemble un (trop léger à mon goût) sentiment d'étrangeté.

Ce que j'aime chez cette auteure, c'est que nous n'avons pas toutes les réponses à nos interrogations, qu'elle suggère plutôt qu'elle explique, qu'elle privilégie l'atmosphère à l'intrigue.

Ce roman est un livre de souvenirs, une plongée dans le passé, dans le Japon des années 70, et c'est aussi un roman d'initiation, ce moment où deux jeunes filles vont s'éveiller à l'amour, vont sortir de leur cocon.

C'est la première fois que je lis un texte "long" de Yoko Ogawa et si son écriture m'a charmée, j'y ai trouvé aussi quelques longueurs… et j'ai regretté qu'il n'y ait pas plus d'étrange… comme dans ses nouvelles.
Lien : http://krolfranca.wordpress...
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Bon roman, bien écrit. Une agréable plongée dans l'univers du Japon. C'était mon premier roman d'Ogawa, je reviendrai cet auteur.
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