La vie est semblable à une bougie. Elle ne peut allumer ou souffler sa flamme elle-même. Et une fois la flamme allumée, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre qu’elle se consume et disparaisse, en laissant la nature suivre son cours.
Mais c'était précisément parce que la vie était imprévisible que l'on pouvait savourer la joie de surmonter les obstacles.
Pour l’heure, je n’arrivais pas à imaginer ma propre mort. Mon cœur battait dans ma poitrine, mes membres bougeaient même si j’avais tout de même l’impression d’avoir perdu du poids. Je prenais plaisir à manger.
Quel jour étions-nous? Je n’en avais aucune idée. Je me demandais parfois si un voleur de temps ne rôdait pas dans les parages, quand je m’apercevais que ce n’était pas la date à laquelle je m’attendais.
Inspirez le malheur de toutes vos forces, transformez l'air que vous expirez en gratitude, et votre vie brillera bientôt.
A la Maison du Lion, nous savourons le délice suprême de la vie jusqu’à la dernière goutte.
La vie est semblable à une bougie. Elle ne peut allumer ou souffler sa flamme elle-même. Et une fois la flamme allumée, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre qu'elle se consume et disparaisse, en laissant la nature suivre son cours. Mais il arrive parfois qu'elle s'éteigne, soufflée par une force supérieure, comme cela a été le cas pour vos parents biologiques.
Vivre, c'est être la lumière de quelqu'un d'autre.
User sa propre vie en offrant sa lumière à l'autre. Et de cette façon, s'éclairer l'un l'autre. C'est ainsi que vous et votre père, l'homme qui vous a élevée, avez vécu. J'en suis certaine.
"Vivre c'est être une lumière pour les autres. User sa propre vie en offrant sa lumière à l'autre. Et de cette façon s'éclairer l'un l'autre."
Mon père est parti s'installer dans le canapé. Je l'ai suivi. Je me sentais grisée par le repas, j'avais l'impression de sentir le son du violoncelle pénétrer ma peau et résonner dans les profondeurs de mon corps.
La mélodie était en parfaite harmonie avec mon humeur du jour, de l'instant. Je n'arrivais pas à verser des larmes et le violoncelle pleurait à ma place. Il pleurait mais le ciel était bleu, la lumière brillait à travers les nuages blancs. La mer s'étirait sous le ciel bleu, la même que celle que j'avais admirée en rentrant de la maison de fin de vie.
C'était une chance inouïe que de pouvoir vivre chaque jour sans y penser. Le bonheur, c'était de couler des jours ordinaires, à se plaindre juste un peu, sans se rendre compte que l'on était heureux.