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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Déception. Et bon c'est de ma faute : je n'ai pas lu la quatrième de couverture, ni d'ailleurs les critiques de la communauté Babelio AVANT de me précipiter sur ce livre à la bibliothèque communale.

J'ai voulu donner une nouvelle chance à la romancière Ogawa (Ito, pas Yoko) de me séduire, après une lecture mitigée dans son restaurant de l'amour retrouvé. Ce n'est pas l'amour que j'ai retrouvé, mais bien des sentiments mitigés, de la fadeur et beaucoup de déception au bout du compte.

L'histoire aurait pu être belle et touchante, mais je suis restée sur ma faim, malgré les goûters. Trop de douceurs, de mièvrerie j'ai même envie d'écrire, trop de clichés, trop de larmes. D'autres romans parus récemment parlent beaucoup mieux de la fin de vie je trouve.

Je pense que je vais arrêter là les frais avec Ogawa (Ito, pas Yoko).
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Une abonnée de la bibliothèque m'a apporté ce roman en me vantant ses qualités. Je l'ai lu pour pouvoir lui en parler, et maintenant, je suis bien embêtée : je n'ai pas du tout accroché ! Je suis décidément réfractaire aux « feel good ». le style de la quatrième de couverture rappelle celui de Ito Ogawa, la même surenchère d'emphase et du pathos en pagaille. Shizuku a 33 ans et un cancer en phase quatre. Elle choisit de finir ses jours dans une sorte de mouroir de luxe pudiquement appelé « maison de fin de vie », la Maison du Lion. On comprendra plus loin qu'il faut être choisi pour avoir la possibilité de finir ses jours dans cet endroit de rêve et on saura pourquoi notre héroïne mourante l'a été. Payer aurait sans doute été hors de question puisqu'elle n'est pas spécialement riche. Après une vingtaine de pages, on a assimilé le message : quoi que vous viviez, quelles que soient les épreuves que vous traversez, il faut savourer les choses simples, reconnaître les bons moments et s'immerger dans l'instant présent. Bref, la vie est belle même dans d'atroces souffrances... Sizuku se retrouve submergée de bienveillance, tant des autres pensionnaires que de l'administratrice et des quelques individus extérieurs à la maison. Les fameux goûters auxquels le titre fait allusion sont assez répétitifs, même si le menu change. Sizuku ira vers sa fin presque sans révolte. Certes, avec beaucoup de morphine, mais une sérénité qui, je suppose, doit forcer l'admiration. Ce n'est rien de dire que tant de bons sentiments, de naïveté et de descriptions chimériques m'ont exaspérée par moments ! le dessin de Rokka en guise de final m'a achevée ! Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas la cible…
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J'ai découvert Ito Ogawa avec La papeterie Tsubaki. Je retrouve dans LE GOÛTER DU LION sa délicatesse d'écriture et sa grande sensibilité.

L'héroïne du roman, Shizuku, est une trentenaire malade, qui aborde sa fin de vie, seule. Elle se retire dans un établissement sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon. le texte est bien sur teinté de mélancolie. Toutefois, la perception de la mort chez les nippons n'est pas celle d'une fin. C'est plutôt un départ. Shizuku organise justement son départ prochain.

Ito Ogawa glisse des réflexions philosophiques dans son texte. C'est une définition du bonheur, dès l'arrivée de Shizuku sur l'île, car, oui, elle entend bien vivre encore des expériences de bonheur. Il aura une autre saveur, mais la beauté du lieu, son climat ensoleillé et doux, doit le rendre possible.

Malgré tout ce que Ito Ogawa met de légèreté, LE GOÛTER DU LION reste un roman bien triste. Les descriptions des différents mets proposés par Madonna et les rencontres touchantes que fait Shizuku, en particulier celle de la chienne Rokka, n'empêchent pas la déprime de s'installer. La fin un peu New Age ne m'a pas convaincue. S'il faut recommander l'auteur, c'est La papeterie Tsubaki que je mettrai en avant.
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Lu dans le cadre de mon club de lecture. Je suis mitigée, mi figue mi raison... En somme pas très emballée par cette lecture. Des sujets graves tels que la mort, le deuil, la maladie, l'agonie côtoient une forme de naïveté, de candeur, de feel good et de scènes vraiment, pour moi, à côté de la plaque (l'ode à la vie de la banane par exemple). J'ai beaucoup aimé par contre les parties décrivant les goûters avec les témoignages des résidents sur le souvenir lié à la gourmandise demandée, très souvent rattaché à l'enfance.
Enfin, je n'ai pas compris la fin avec ce recentrement sur ces trois membres de la famille qui ont plus ou moins compté dans la vie de l'héroïne. Cela m'a paru décousu et ouvrir l'histoire qui se terminait très bien sans cela.
En somme, ce livre n'était pas pour moi.
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c'est un livre offert, que je n'aurais jamais acheté et donc jamais lu. Comme je le craignais, me suis ennuyée ferme durant 258 pages.
L'écriture des descriptions est celle que l'on utiliserait pour des contes à lire pour les enfants, c'en est puéril, naïf, larmoyant, emphatique, sentencieux, moraliste, affecté et pathétique.
Dommage, car le sujet traité méritait mieux. En effet, un cancer incurable à 33 ans, c'est peu réjouissant, qu'elle qu'ai été la vie durant ces 33 années. Parfois les réflexions sont sensées, réfléchies, et puis le texte passe de la gravité à la niaiserie, sans profondeur. Quel gâchis. Les descriptions de paysages ou de sentiments sont dégoulinantes de pseudo-poésie. C'en est lassant.
C'est un théâtre de personnalités moribondes, où chacune avoue son parcours plus ou moins glorieux, car lors du gouter du dimanche qui nous fait déguster son dessert favori (et qui régulièrement précède sa mort), dans le texte lu par la bonne gouvernante du lieu, on y retrouve l'authenticité de chaque malade, mourant, accompagné de son repentir. Seules les séances de gouter du dimanche ont retenu mon attention.
Ce n'est pas ma tasse de thé !

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