Lu dans le cadre de mon club de lecture. Je suis mitigée, mi figue mi raison... En somme pas très emballée par cette lecture. Des sujets graves tels que la mort, le deuil, la maladie, l'agonie côtoient une forme de naïveté, de candeur, de feel good et de scènes vraiment, pour moi, à côté de la plaque (l'ode à la vie de la banane par exemple). J'ai beaucoup aimé par contre les parties décrivant les goûters avec les témoignages des résidents sur le souvenir lié à la gourmandise demandée, très souvent rattaché à l'enfance.
Enfin, je n'ai pas compris la fin avec ce recentrement sur ces trois membres de la famille qui ont plus ou moins compté dans la vie de l'héroïne. Cela m'a paru décousu et ouvrir l'histoire qui se terminait très bien sans cela.
En somme, ce livre n'était pas pour moi.
Commenter  J’apprécie         50
c'est un livre offert, que je n'aurais jamais acheté et donc jamais lu. Comme je le craignais, me suis ennuyée ferme durant 258 pages.
L'écriture des descriptions est celle que l'on utiliserait pour des contes à lire pour les enfants, c'en est puéril, naïf, larmoyant, emphatique, sentencieux, moraliste, affecté et pathétique.
Dommage, car le sujet traité méritait mieux. En effet, un cancer incurable à 33 ans, c'est peu réjouissant, qu'elle qu'ai été la vie durant ces 33 années. Parfois les réflexions sont sensées, réfléchies, et puis le texte passe de la gravité à la niaiserie, sans profondeur. Quel gâchis. Les descriptions de paysages ou de sentiments sont dégoulinantes de pseudo-poésie. C'en est lassant.
C'est un théâtre de personnalités moribondes, où chacune avoue son parcours plus ou moins glorieux, car lors du gouter du dimanche qui nous fait déguster son dessert favori (et qui régulièrement précède sa mort), dans le texte lu par la bonne gouvernante du lieu, on y retrouve l'authenticité de chaque malade, mourant, accompagné de son repentir. Seules les séances de gouter du dimanche ont retenu mon attention.
Ce n'est pas ma tasse de thé !
Commenter  J’apprécie         40