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Club N°56 : BD non sélectionnée
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Beaucoup moins convaincant que Go west young man, dommage !

Clément
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Mon intérêt pour cette série de courtes nouvelles s'émousse après plusieurs albums, même si elles sont très bien dessinées.

Le scénario ne brille pas autant que dans les premiers albums, une certaine lassitude.

Benoit
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Pas grand intérêt... désolé.

Jacques
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Ce n'est qu'en recevant mon exemplaire (Merci Babelio et les éditions Bamboo pour cette Masse Critique graphique !) que j'ai fait le lien entre ce "Gunmen of the West" et "Go West, young man" du même Tiburce Oger, lu et apprécié il y a environ deux ans. le concept est simple : il s'agit de raconter des épisodes de la conquête de l'Ouest au moyen de multiples récits très courts (autour de 7 ou 8 pages), reliés par un fil rouge.

Contrairement à la plupart des BD qui se lisent d'une traite, celle-ci est plutôt destinée à être dégustée par petites bouchées, comme pour un recueil ou une anthologie de nouvelles. Vu leur brièveté, ces histoires peuvent laisser un goût de trop peu, mais c'est sans doute le but de la démarche : donner envie au lecteur d'approfondir par lui-même. La petite galerie de photos en annexe va dans ce sens, et personnellement, je suis souvent allé faire un tour sur Internet pour en apprendre davantage sur tel ou tel personnage aperçu dans ces pages. de plus, l'exercice a ceci d'intéressant qu'il permet de découvrir une large palettes d'illustrateurs, aux styles très variés. Chaque lecteur aura ses préférences, mais tous sont de qualité, on a affaire à des acteurs reconnus de la BD franco-belge.

Alors que "Go West, young man" traitait surtout de l'exploration du nouveau continent, dans "Gunmen of the West" c'est le rapport des Américains aux armes à feu qui va servir de fil conducteur. Les auteurs nous proposent donc des histoires de hors-la-loi et d'as de la gâchette, mais pas seulement... le lien avec la thématique est même parfois ténu, comme avec ces récits (bien réels, comme tous ceux de l'album) sur la "Goule de Gettysburg" ou sur l'éléphant de cirque qui finit pendu comme un criminel. Mais ce n'est pas un défaut, au contraire, cela apporte de la variété à un album qui est très loin de se résumer à des scènes de fusillades. On a du grand classique avec Billy the Kid et John Wesley Hardin, mais surtout des figures bien moins connues, que je laisse aux lecteurs le soin de découvrir, car dévoiler le contenu de chacune de ces courtes histoires n'aurait pas grand intérêt.
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« GunMen of the West » est le troisième tome d'une série sur l'Ouest américain signée Tiburce Oger au scénario. Chaque tome peut se lire indépendamment des autres. A chaque fois, Tiburce Oger est épaulé d'une très belle brochette d'illustrateurs. Ils sont treize ici. Cela nous offre une variété bienvenue dans les couleurs et les styles de dessin. Il y a de grands noms. le tout paraît chez l'éditeur Grand Angle. Que nous raconte t'il durant la petite centaine de pages ici ? Et bien nous plongeons dans douze histoires différentes sur les gunfighters de la conquête de l'Ouest américain, les cowboy, les tueurs à gage, les voleurs, les assassins, bref il n'y a pas vraiment la place pour les enfants de choeur ici. Des histoires qui sont toutes authentiques. Il y a aussi des amérindiens, des esclaves, des mexicains, des prostituées, tout un univers qui se côtoie et qui s'affronte pour l'argent, le dieu dollars. L'Amérique s'est en partie forgée sur ce limon, cette sédimentation, cet agrégat d'éléments disparates où la loi était bien souvent celle du plus fort ou, tout du moins, du plus malin. Les shérifs tenteront bien de maintenir un semblant d'ordre mais pour certains éléments tout cela était peine perdue. Il y a une histoire qui est à part et qui m'a particulièrement marqué : la condamnation à mort d'une éléphante pour avoir piétiné son bourreau de dresseur, nous étions tout de même en 1916… Cela peut nous faire réfléchir sur les réflexes sauvages d'une Amérique prompte à condamner à mort un animal à une époque aussi proche de la nôtre. Il y a de quoi être interloqué c'est le moins que l'on puisse dire. Au final, on obtient un tome agréable à découvrir, seul petit bémol, certaines histoires sont un peu plus faibles que d'autres. Rien de bien méchant tant les illustrations compensent allègrement ce détail. A ce titre, je trouve la couverture particulièrement réussie. Si vous aimez les westerns, le Far-West et que vous êtes curieux d'en apprendre davantage sur la loi d'airain qui lui est attachée, vous allez apprécier « GunMen of the West » de Tiburce Oger chez Grand Angle.
Lien : https://thedude524.com/2024/..
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Troisième opus de western collectif dirigé par Tiburce Oger dont la recette à l'air de bien marcher. Il faut dire qu'il sait réunir des artistes de talents pur raconter ses petites histoires du grand ouest américain.
Pour ce tome, le fil rouge va être les différentes armes à feu. Nous avons donc à faire avec des hommes peu recommandables : truands, tueur à gages, braqueurs, et autres...
L'ensemble est de très bonne qualité tant au niveau des scénarii que des dessins, même si bien sur, format oblige certaines histoires sans à l'étroit dans les quelques pages qui leur sont dévolues.
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Lorsqu'un jeune décide de braquer l'armurier Bartholomew John, ce dernier, qui était occupé de servir un client, entame la conversation avec le délinquant.
Au travers de douze anecdotes, il va tenter de le raisonner et l'amener à de meilleurs sentiments.

Ces histoires, à travers ce fil conducteur, vont ravir la plupart des fans du genre. Des histoires courtes, certes, mais qui se tiennent de par leur contenu et les agréables surprises qu'elles nous réservent du bout de leur canon.

Un très bel album de surcroît, qui vient s'ajouter aux deux opus précédents : "Go West" et "Indians", dont je ne pouvais également ne va ter que les mérites.
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Eliasville, Texas, 1922.Il a traversé la rue, placé son foulard sur son visage puis mis la main sur son colt, John Bartolomew l'a regardé entrer dans son armurerie. le jeune homme, hésitant, a crié "Les mains en l'air !". Bartolomew, lui, garde son sang froid et se mue en conteur...
Il devient le narrateur de la criminalité de l'ouest américain. C'est lui le lien entre ces 12 histoires, toutes inspirées de faits et de personnages historiques, qui vont balayer 150 ans de hors-la-loi. Après "Go west young man" et "Indians", Tiburce Oger nous emmène à nouveau dans les légendes du western.
Il réunit pour la troisième fois un collectif d'auteurs et dessinateurs. de Paul Gastine à Christian Rossi, de Ronan Toulhoat à Laurent Hirn, tous mettent en scène des figures, connues ou pas, de l'ouest criminel, de Apache Kid à Billy the Kid, brillamment animé par Dominique Bertail qui conclut l'album en beauté.
En épilogue, on retrouve les portraits, réels, de quelques-uns de ces personnages marquants, ce qui donne un poids supplémentaire à cet album collectif plutôt réussi. Tiburce Oger ne semble pas vouloir s'arrêter là. Cette série collective devrait avoir une suite...
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Moi qui n'aime pas les nouvelles – je les trouve souvent faibles, du genre d'idées qu'on a, qui pourraient être d'excellentes histoires mais dont on manque d'idées ou de profondeur pour en faire un récit plus long, j'ai étonnement bien aimé cette anthologie. Se basant sur des histoires réelles de truands, criminels, pauvres hères et prostitués du Far West, les auteurices parviennent à présenter un large éventail de l'histoire américaine. Les styles différents sont intéressants et donnent à chaque histoire une profondeur intéressante – certains cependant sont difficilement lisibles et je regrette cette mode de la BD franco-belge qui consiste à utiliser des polices d'écritures parfois difficilement lisibles ou à la taille très limitée.

Connaissant certaines des histoires (notamment celle du justicier devenu criminel ou de l'éléphant pendu), j'ai aimé les voir décrites sous des formes ayant plus d'affect – et également plus palpables que les comptes-rendus souvent trop pathétiques ou humoristiques des « did you know » (j'aime ce genre de méthodes, mais je trouve que Gunmen donne une tout autre dimension à une histoire qui est sinon reléguée au rang des anecdotes qui permettent de briller en cas de conversation mourante).

En réalité, je trouve ça d'autant plus intéressant qu'outre quelques films et BD décrivant la conquête de l'ouest et l'époque des cowboys, pour moi le 19e et début du 20e américain restent un peu des entités vagues qu'on présente de loin, qui existent mais où on se dit que c'est bien plus loin que ça ne l'est réellement. Voir des histoires décrites ainsi sur de vraies personnes, certes des malfrats, tueurs ou dans des situations de crime / guerre n'est pas le côté le plus mélioratif, mais a un côté « vie réelle » qui donne un côté vraiment plus tangible à une époque au final pas si éloignée.

Je lirais avec plaisir les deux autres anthologies de Tiburce.
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Le braquage d'un armurier du Texas marque le début de douze histoires, chacune scénarisée et colorisée par différents auteurs et artistes. 

GunMen of the West raconte comme son nom l'indique la vie de hors-la-loi de l'ouest américain, qui vécurent pour certains à la fin du 18e et d'autres, jusqu'au début du 20e.

Cette bd est un excellent western. Si j'ai un peu de mal avec ce genre (pas vraiment ma génération), je me suis laissée au fil des pages prendre au jeu. Que d'histoires incroyables, pour quelques-unes improbables mais qui ont fait de certains hommes des légendes. 

Si il y a des histoires m'ont plus plu que d'autres, par le dessin, la couleur ou encore, par le spectaculaire, l'ouvrage est dans son ensemble vraiment bon. 
Il fait partie d'une série dont chaque tome (qui peut se lire indépendamment) permet de retracer une partie de l'histoire de la conquête de l'ouest. 

J'ai apprécié les vieilles photos que l'on retrouve à la fin de l'ouvrage accompagnées d'une petite note explicative sur les personnages dont on a découvert précédemment les aventures. La réalité rattrape la fiction et c'est parfois hallucinant. 
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N'ayant pas lu les deux tomes précédents (mais indépendants), je découvre avec ce Gunmen of the West le concept de ces bande-dessinées sous forme d'anthologie, sous la houlette de Tiburce Oger.
Un même scénariste et treize signatures - dont un duo - pour les dessins.

Concernant les histoires, j'ai beaucoup aimé "La Goule de Gettysburg", "Black Evil", "La ville qui pendit un éléphant", "La veuve" et, dans une moindre mesure, "Little Arkansaw"
Certaines sont vraiment expédiées beaucoup trop rapidement, comme "Toujours debout !". Cela créé beaucoup de frustrations parce qu'en une ou deux pages les personnages sont présentés puis pfiou destination leur mort ou leur arrestation.
Il y a néanmoins des histoires assez marquantes, comme celles citées plus haut, qui présentent des situations improbables ou cruelles, mais certaines aussi avec de belles fins.
Les histoires sont liées par un fil rouge que j'ai trouvé particulièrement artificiel et un peu pénible... jusqu'à l'explication finale qui rattrape un peu la méthode - mais pendant la lecture, c'était lourd !

Rayon graphique, le panel de styles est assez large et mes préférences se sont portées sur Carloni, Blasco-Martinez - avec les superbes couleurs d'Emilie Beaud - et Vatine.

Un exercice intéressant mais une lecture frustrante, du fait du rythme supersonique de "développement" des histoires. Cela ressemble plus à une sorte de catalogue graphique thématique, richement documenté certes, mais narrativement décevant.

Merci à Bamboo et Babelio pour l'envoi de cette bande-dessinée via la Masse critique.
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Des chapitres courts présentant en quelques scénes quelques célébres gun mens du western, que ce soit des desperados ou des policiers. Comme lors du précédent opus, Tiburce Oger prend comme pretexte l'attaque minable d'un jeune garcon en 1922 dans une armurerie pour nous raconter ces destins de ces hommes de l'Ouest, 12 hommes et quelques femmes. Illustrés par quelques spécialistes du western ou pas, d'ailleurs. Les nouvelles sont suffisament différentes pour maintenir l'interêt tout au long de cette formidable BD, une jolie réussite à nouveau, bien documenté et illustrée.
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