AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 251 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avoue beaucoup aimé Death Note des mêmes auteurs alors ça fait un moment que je lorgne sur Platinium end. Pourtant, l'histoire est assez étrange : un ange sauve Mirai qui était monté au sommet d'un building dans le but de se donner la mort tant sa vie était horrible. Cet ange, Nasse, promet à Mirai une vie meilleure, des pouvoirs... Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi une compétition entre les différents poulains de plusieurs anges afin de devenir Dieu. C'est étonnant des anges, un Dieu, une compétition ! Pas de religion pourtant, juste le droit d'être Dieu (ça fait quoi un Dieu ?).
13 concurrents pour une place, des pouvoirs (des ailes, des flèches carrément top), des règles du jeu un poil compliquées et surtout (presque) tous les coups sont permis. C'est plus marrant quand il y a de bons méchants bien cliqués ou un hic (ah ah il faut lire le premier tome..!)
Bref, un peu tiré par les cheveux par moments mais il y a ce petit truc qui fait que tu as envie de savoir comment ça va se passer pour Mirai et les autres.
Commenter  J’apprécie          290
Attirée par cette saga lors de la publication du premier tome, je n'avais pourtant pas fait craquer mon porte-monnaie alors que j'avais très envie de découvrir cet univers ! Les avis positifs avaient très vite fleuri sur la toile cependant, j'avais préféré attendre, car j'ai toujours des difficultés à commencer une série manga sans connaître le nombre de tomes que l'auteur prévoie de réaliser… J'ai finalement cédé grâce aux 48H BD qui permettaient de découvrir ce titre pour deux euros ! Or, j'ai trouvé que c'était une bonne lecture vraiment prometteuse.

On va donc suivre Mirai, un jeune homme au quotidien difficile : ses parents sont morts, tandis que son oncle et sa tante abusent de lui en faisant de lui leur esclave et leur punching-ball… À bout, il décide de mettre fin à ses jours… C'était sans compter l'intervention de Nasse, une ange, qui va lui proposer un étrange marché loin d'être aussi innocent qu'il en a l'air ! La saga « Death Note » était déjà très sombre et abordait beaucoup de sujets comme la justice, la liberté, la religion et la criminalité, mais j'ai l'impression que cette nouvelle série est encore plus obscure… En effet, certains passages sont très sanglants et d'autres ne conviendront pas à de jeunes lecteurs (ex : une partouze très détaillée avec une quinzaine de femmes). Quant aux thématiques, elles sont assez similaires. Comme Light, Mirai va posséder un pouvoir surprenant lui permettant d'avoir le contrôle sur autrui et de donner la mort. Mais, contrairement à notre cher Light/Kira, le jeune homme n'est pas un anti-héros. Il souhaite agir pour le bien. de ce fait, il refuse d'assouvir autrui, de faire couler le sang ou d'user de son talent à mauvais escient ! Malheureusement pour lui, son destin le rattrape : il apprend qu'il fait dorénavant partie d'un groupe de treize élus prétendant à devenir le futur Dieu sur Terre. Tous ont un mentor ange à leurs côtés et des nouveaux pouvoirs… Mais un seul pourra survivre ! L'aventure s'annonce donc lugubre, violente et pleine de surprises. La manipulation et la lutte pour le pouvoir vont être de la partie…

Graphiquement, le coup de crayon est toujours beau et maîtrisé. C'est tout à fait mon style de dessins. Je me suis donc régalée. le seul reproche que je pourrais faire est le côté abusif de la nudité… Ayant lu « Bakuman » et « Death Note » des deux auteurs, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement, car j'avais beaucoup aimé ces séries… Or, je dois avouer que l'on retrouve pas mal d'éléments comme l'adolescent solitaire et futé, le pouvoir de tuer, les coups bas, les créatures ailées que seuls quelques élus peuvent voir et le côté surnaturel en toile de fond dans notre monde. Mirai ressemble physiquement à Light, mais semble être son parfait opposé… L'idée de tandem est également conservée puisqu'à la place de Ryuk, on a la jolie Nasse ! Pour ma part, j'aime beaucoup ces éléments. Ils avaient su me conquérir par le passé et y parviennent une fois de plus. Je suis d'ailleurs curieuse de voir comment l'intrigue va évoluer. le tout est sombre, intéressant, intriguant, mature, bien ficelé et prometteur ! Reste à voir si mes lecteurs grands ados à la médiathèque apprécieront à leur tour ce début de série. Si c'est le cas, j'achèterai et lirai la suite de « Platinum End », sinon, je me contenterai de les feuilleter en librairie.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          131
J'ai découvert le duo Tsugumi Ohba/Takeshi Obata au travers de Death Note que j'ai beaucoup apprécié, autant la version manga que la version animée. Ensuite j'ai suivi Bakuman, mais uniquement au travers la version animée, n'ayant pas eu l'occasion de lire le manga sur cette série. Imaginez donc le jour où j'ai eu vent de leur nouvelle licence et qui plus distribuée en France en simultrad avec le Japon. Là, je me suis demandé si j'allais tenir le coup à attendre la sortie des chapitres mois après mois. Puis cerise sur le gâteau, Kazé m'invite à la soirée de lancement de Platinum End. le bonheur ! C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je m'y suis rendu et que j'ai davantage découvert l'univers au travers des discours entrepris par la maison d'édition. Aujourd'hui tome en main, je partage avec vous mon ressenti après la lecture et la découverte de ce premier tome de Platinum End, disponible aux éditions Kazé.

L'époque collégienne touche à sa fin, place aux vacances et au voyage de fin d'année. Un voyage que Mirai ne connaîtra pas car ses parents adoptifs ne veulent pas lui payer. Mirai ne souhaitait qu'une chose dans la vie : être heureux. Mais il est à bout, il se rend sur le toit de l'immeuble, se dirige sur le rebord et se jette dans le vide. Enfer ou Paradis, il ne sait pas vraiment où il est jusqu'à ouvrir les yeux découvrant Nasse, un ange qui lui sauve la vie. N'étant pas mort, il demande à l'ange de le lâcher, mais ce dernier refuse car Mirai a émis le souhait d'être heureux avant de se jeter du haut de l'immeuble. C'est alors que Nasse lui offre deux possibilités : choisir la flèche rouge qui permet d'être aimé par un humain pendant 33 jours ou les ailes d'anges. Mirai fait alors son choix mais de fil en aiguille découvre qu'il n'est pas le seul humain dans ce cas et qu'un nouveau Dieu doit être choisi.

Mirai accepte ces pouvoirs, s'empresse detester ses ailes et c'est au cours d'une discussion qu'il apprend une terrible vérité sur ses défunts parents qui ne sont pas morts accidentellement mais qu'ils ont été assassinés. le moment est venu de tester la flèche rouge sur les personnes responsables de cet assassinat. Mirai se rend compte de l'immense pouvoir qui lui a été offert, mais il découvrira aussi que tout a un prix. Treize anges ont été envoyés pour choisir le nouveau Dieu, ils ont alors 999 jours. Après plusieurs péripéties, Mirai se rend alors compte qu'il prend part à une compétition mortelle.

Je me suis plongé dans Platinum End avec un engouement certain. Pourquoi ? Tout simplement du fait que j'aime le travail de ce duo phare : Tsugumi Ohba côté scénario et Takeshi Obata côté dessin. Vous n'êtes pas sans savoir que ce duo n'en est pas à sa première oeuvre et là où Death Note arborait les démons Platinum End laisse passe aux anges. Toutefois, ce côté angélique cache bien des choses surtout quand on voit la violence qu'il peut découler de certaines paroles dites à une personne touchée par une flèche rouge. La scène montrant les premières violences est agréablement bien mise en scène niveau éclairage d'une vignette à l'autre passant du clair au très sombre. J'aime beaucoup la maîtrise de Takeshi Obata lors de cette scène mais ce n'est pas le seul endroit où cela est mis en pratique. Les détails fleurissent à de nombreux endroits et j'adore !

Des moments d'espoir, d'autres sombres, tout ça est montré avec beauté par Takeshi Obata et le scénario de Tsugumi Ohba suit la même lignée. Un ange à la belle allure qui sauve un humain, lui parle d'espoir et d'amour que peuvent lui procurer des ailes en lui confiant que grâce à cela il pourra dérober tout ce qu'il souhaite. En voilà un ange aux paroles un peu particulières, vous ne trouvez pas ? Et que dire des autres anges, notamment celui de Tonma Rodriguez, je n'en dis pas plus à ce sujet. On est en droit de se demander si on est vraiment dans un univers angélique… Quels sont vraiment les réels enjeux de cette compétition ? Je me suis moi-même posé certaines question lors de la lecture de ce premier tome de Platinum End et je peux vous dire une chose : vous allez l'apprécier !

Les bases sont établies, l'histoire se place mais on en veut un peu plus. Je trouve ce premier tome très bon, très intense dans son scénario et on s'attache à Mirai surtout quand on découvre son passé. J'ai hâte de découvrir les prochains tomes et voir comment il va évoluer, comment cela va impacter sa mentalité et ses actions futures. Faisons preuve de patience, chaque chose en son temps, histoire de profiter pleinement de cette série dont le succès est déjà garanti.

Revenons un peu sur l'un des personnages principaux, Nasse. On découvre un ange très propre, très joli, aux belles ailes mais doté d'une moralité que je ne comprends pas. Une moralité complètement décalée en fonction du statut digne des cieux, se dire qu'un tel ange puisse penser ce genre de choses est difficilement imaginable et pourtant c'est là tout le charme qui lui vaut. Nasse n'hésite pas à pousser Mirai pour agir de telle ou telle manière après lui avoir expliqué les enjeux de cette rivalité avec les autres candidats au poste de Dieu. D'ailleurs, on rencontre un candidat dans ce tome et j'avoue avoir été saisi par une certaine scène dans un véhicule ressemblant à un Hummer. Non pas que j'ai été choqué de la scène en question mais je le suis plutôt du fait qu'aucune alerte de violence ou de sexe n'est annoté sur le tome. Ce genre de scènes ne me gêne pas, loin de là, cela montre au contraire la dureté de la vie face à certains actes d'autrui. Je trouve que la maturité est ici de mise et que la lecture n'est pas forcément adaptée à tous les lecteurs. Certes, la visibilité de ces scènes est minime, mais je trouve qu'avertir le lecteur de ce genre de chose est un plus appréciable.

Force d'avancer dans ce premier tome, j'ai à plusieurs reprises été surpris par certaines tournures d'événements notamment avec un des treize prétendants au poste de Dieu qui prend cette compétition très au sérieux. J'apprécie un certain face à face qui se déroule dans ce tome, la tension monte d'un cran. Et pour preuve, Nasse évoque le fait qu'il existe une flèche blanche qui a pour but de tuer la personne qu'elle touche. On en revient un peu sur ce qui était évoqué précédemment : un ange qui propose de donner la mort à autrui… Que dire… Vous allez me prendre pour un taré mais je trouve ce type de comportement plutôt jouissif et complètement décalé. Une attitude sombre pour un ange à l'allure saine et innocente aux premiers abords mais vraiment qu'aux premiers abords. du bon kiffe !

Je pense que le message est clair, ou du moins je l'espère. J'ai aimé et pas qu'un peu ! Ce premier tome de Platinum End propose un scénario très intrigant, aux mélanges de bien et de mal, d'amour, d'espoir, mais qui laisse aussi place au désespoir, aux pensées violentes, aux agissements sombres. Et en plus la scène finale est explosive, saisissante même, on en reste bouche bée. Les dessins sont très agréables, certaines scènes sont davantage travaillées, la mise en page des vignettes est à la fois simple et plus abouti avec une vignette qui vient s'interposer à une scène qui se déroule en pleine page. Kazé propose ici une couverture que j'apprécie car un certain travail a été fait dessus de par les hologrammes qui en ressortent sur une édition au format standard, au prix attractif et aux pages blanches qui laissent le noir agir à bon escient.

« Ne vous privez pas d'un tel événement. Ici, le scénario de Tsugumi Ohba est angéliquement démoniaque et cela s'en ressent au travers des dessins de Takeshi Obata. Telle est la force de ce duo et Platinum End en est la nouvelle preuve ! »

Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
Commenter  J’apprécie          130
Mirai Kakehashi en a marre d'être malheureux, il se jette d'un immeuble mais… Il n'est pas mort.
C'est un ange qui l'a sauvé.
Cet ange est venue pour rendre Mirai heureux en lui donnant des ailes, la flèche rouge ( tu l'as mets sur quelqu'un et il fait ce que tu veux pendant 33 jours) et la flèche blanche (elle tue).
12 candidats ont les même pouvoirs mais ce sera un combat à mort entre les candidats.
Super manga un peu plus originale que les autres.
Commenter  J’apprécie          102
Dernier jour de collège pour Mirai, un jeune garçon qui a perdu le goût de vivre depuis la mort de sa famille dans un accident de voiture. Désespéré, il décide de se suicider en se jetant du haut d'un immeuble. Mais dans sa chute, il est rattrapé par "une" ange, nommée Nasse. Cette ange lui explique qu'elle l'a sauvé car il a, lui aussi, le droit d'être heureux. Pour lui faciliter l'accès au bonheur, Nasse offre à Mirai de puissants pouvoirs...
Après avoir lu et adoré les deux précédentes séries du duo Ohba / Obata, forcément, on les attend au tournant. Et je dois avouer que je suis plus partagée après la lecture de ce premier tome. En effet, on retrouve ici les mêmes arcs narratifs que dans Death note : des humains accompagnés par des créatures mythiques, des règles à suivre sous peine d'être tué, de la manipulation des esprits, la lutte entre le Bien et le Mal... Cependant, les personnages ont des caractères intéressants, notamment l'ange Nasse, qui pour un disciple de Dieu, tient parfois des propos diaboliques. Et les dessins d'Obata sont toujours aussi sublimes, ce mangaka continue de s'améliorer à chaque nouvelle série.
Un premier tome qui sert de mise en place et qui nous questionne sur notre propre perception du bonheur. Même s'il souffre de la comparaison avec Death note, je fais confiance à Ohba pour nous trouver de bons rebondissements et nous compliquer le récit. ;-)
Commenter  J’apprécie          100
Je découvre ce duo d'auteurs via Platinum End, et je n'ai pas de possibilité de comparer avec leurs séries antérieures, ni de m'indigner des popages ou autres récupérations dont ils semblent faire usage.

Me voilà tout frais et vierge pour regarder Platinum End... donc !

Le pitch est effectivement alléchant, sur le papier, comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques. Un ado suicidaire est sauvé par une ange (même si les anges n'ont pas de sexe en Occident, là, clairement l'ange est sexué).

Arrêtons-nous un peu sur Nasse, l'ange en question. Sa combinaison moulante montre aussi sûrement qu'elle suggère l'ensemble de sa plastique (adolescente), et quelques fioritures à mi-cuisse sont autant d'évocation de dentelles ajourées, rappelant les bas. Très sexy, donc. On sait à quel public on s'adresse.

En sauvant Mirai, Nasse dévole quelques-uns de ses plans. Progressivement. Elle n'est pas spécialement franche, transparente ni honnête. L'image occidentale que l'on peut se faire d'un ange en prend un sérieux coup dans l'aile (que Nasse a fort grandes une fois déployées). Et encore un peu plus quand Nasse explique à Mirai qu'il possède maintenant plusieurs pouvoirs (je vous passe les détails) qui lui permettraient de vivre "tranquillou" en volant, séduisant, prenant, jetant, etc. jusqu'à la fain de sa vie (que l'on devine immortelle, ou presque, à ce stade).

Un ange qui appelle au vol, à la coercition, au fait de se servir d'autrui, etc. Pas banal et surtout pas trop dans notre vision de l'ange.

Les auteurs en remettent une couche avec quelques planches très "sexe", mais finalement assez mal dessinées, et assez malvenues (car le côté aguicheur à bon marché est assez évident). Les auteurs cherchent un effet, et ils l'obtiennent, mais cela coupe un peu la dynamique du récit.

Nasse finit par avouer à Mirai qu'elle est là pour l'élever au rang de dieu. Là, j'ai décroché un peu, je l'avoue. Car je n'ai pas vu l'utilité d'un tel challenge. On dérape, à mon sens. On aurait pu, plus utilement, se contenter d'élever les suicidaires élus au rang de "héros", ou peu importe le vocable, et l'effet aurait été le même. Ce n'est pas mon éducation catholique (rejetée depuis longtemps) qui me pousse à être dubitatif, mais une certaine forme de cohérence.

Ah oui, j'avais oublié de dire que Mirai n'est pas seul... ils sont 13 élus suicidaires coachés par un ou une ange... et on devine que toutes et tous ne sont pas du même tonneau que Nasse.

Le reste du récit pose bien les bases du débat/combat philosophique qui va se dérouler: le bien et le mal... sont-ils les deux faces d'une même pièce? Et si on faisait finalement le mal en pensant faire le bien? Etc. Mirai lutte pour ne pas se laisser aller à la facilté.

J'ai été également assez dérouté par des problèmes de déroulement de l'intrigue. Certaines choses viennent vite (p.ex. le fait que Mirai découvre la vérité sur ses parents et s'arrange pour livrer les coupables à la Justice) et d'autres (qui me semblent secondaires) traînent en longueur. La dynamique s'en ressent.

Au final, une intrigue intéressante qui laisse entrevoir de nombreux développements possibles. A suivre, donc.
Commenter  J’apprécie          80
Death Note a fait partie de ces séries de mangas qui m'ont particulièrement marqué et qui m'ont donné envie d'en découvrir d'autres du même acabit. Je n'ai pas connu l'engouement de la fameuse série Monster mais j'ai participé à celle de Death Note qui était plus récente. Voilà que l'auteur revient avec une nouvelle série qui s'avère assez prometteuse.

Verdict ? A la lecture, j'ai quelques fois été énervé par des facilités scénaristiques qui m'ont paru assez gros comme une maison. On fait tout de suite le lien avec sa précédente série où le démon se transforme en un ange mais ce n'est pas pour autant qu'il est très catholique. L'ange pousse un peu à l'extermination mais c'est pour les besoins du scénario.

Il y a un côté assez prenant avec un véritable cliffhanger final qui risque de changer toute la donne. Oui, c'est bon malgré toutes les faiblesses. On adhère assez rapidement à ce récit. Par contre, je pense que le lectorat sera assez divisé sur cette nouvelle série qui pourra apparaître comme surestimé. Il faut bien comprendre les mécanismes.

En effet, l'auteur possède une sorte de talent pour amener progressivement les choses en les expliquant une à une de manière assez détaillée. Or, ce n'est pas forcément les scènes d'action qu'on va apprécier mais le cheminement. Moi, je suis fan. Alors, c'est forcément 4 étoiles pour l'une des meilleurs séries manga du moment.
Commenter  J’apprécie          72
J'avais repéré le pitch de Platinum End au moment de sa sortie, je l'avais trouvé intrigant et prometteur. Alors quand j'ai su que le tome 1 serait disponible à prix réduit pour les 48H BD, j'ai saisi l'occasion de le découvrir.

Je n'ai pas été déçue, je pense qu'il y a vraiment du potentiel. Il y a une ressemblance avec Death Note avec ce personnage à qui on donne des pouvoirs divins qui vont lui permettre de manipuler ceux qui l'entourent. Comme Light, Mirai se retrouve accompagné d'une créature surnaturelle - ici, un ange - qu'il est le seul à voir et qui va le conseiller.
Le héros dévoile déjà une personnalité intéressante, dans sa détermination à garder la tête froide et à ne pas se laisser griser par les pouvoirs qu'on lui a offerts. Les autres "candidats" au poste de dieu ne sont pour l'instant qu'évoqués, mais on imagine qu'ils vont tous apporter une manière différente de réagir à ces pouvoirs dont ils se retrouvent soudainement dotés. Jouer les sauveurs de l'humanité, manipuler son prochain sans états d'âmes ou bien s'efforcer de continuer à mener une vie normale ?
Les anges vont probablement avoir eux aussi leur propre personnalité, ce qui promet des échanges intéressants.
C'est donc, semble-t-il, un manga qui va se concentrer sur l'aspect psychologique de ses personnages, le comportement des humains face à la position dans laquelle ils sont placés, et celui des anges dont les personnalités et les motivations semblent variées.
J'ai très envie de découvrir la suite, en tout cas, d'autant que le premier tome nous laisse sur un sacré cliffhanger !
Commenter  J’apprécie          70
Résumé : Mirai est désespéré par la vie. Il décide donc de se suicider en se jetant du toit d'un immeuble. Mais un ange le rattrape avant qu'il ne touche le sol, lui donne des pouvoirs et lui promet le bonheur. Mirai n'a pas d'autre choix que d'accepter, mais découvre qu'il participe aussi à une compétition pour devenir dieu…

Mon avis : Un manga original avec un héros marqué par de nombreuses souffrances, qui cherche à en finir avec la vie qui ne lui permet pas de connaître le bonheur.

Mirai est orphelin, vit dans une famille qui le malmène et le traite avec violence. le jour où il décide d'en finir avec la vie, un ange lui propose des pouvoirs qui vont lui permettre d'être heureux. Mirai va comprendre rapidement que ces pouvoirs peuvent avoir un impact très négatif pour les autres, uniquement pour son propre bonheur.

Il prend alors conscience que ses valeurs et sa morale doivent rentrer en ligne de compte, car ces pouvoirs peuvent permettre de réaliser tous les désirs et tous les rêves, mais au prix de son âme.

En même temps, il découvre qu'il se retrouve en pleine compétition pour devenir dieu. 13 anges avaient pour mission de trouver des personnes qui étaient désespérées, de leur redonner espoir et bonheur à travers les pouvoirs attribués. Une seule d'entre elles sera dieu, et des meurtres commencent à avoir lieu.

J'ai trouvé ce manga original, avec un héros qui porte en lui des valeurs morales, et ne cherche pas à connaître le bonheur aux dépends des autres, ou par un pouvoir d'attraction limité dans le temps. Il décide d'être heureux par lui-même, sans utiliser ses pouvoirs. Et il interroge aussi la conception du bonheur, invitant le lecteur à se positionner par rapport à cette vaste question.

Cette histoire sombre et fantastique est écrite et dessinée par les célèbres auteurs de « Death Note » et « Bakuman ».

Dommage que des scènes soient gênantes pour les élèves collégiens, comme le suicide forcé de sa tante, ou la scène d'orgie dans une voiture. A réserver plutôt aux lycéens.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          64
Quand j'ai vu sur la page d'accueil de Babelio qu'une nouvelle série par les auteurs de Death Note sortait bientôt j'en suis resté rêveuse. Et quand j'ai vu qu'elle était proposée parmi les titres de la MC, il aurait fallut des chaines en titane pour m'empêcher de me jeter dessus.

Je tiens donc à remercier Babelio et les éditions Kaze pour m'avoir offert la chance de lire ce manga.


L'entrée in médias res m'a je dois l'avouer, un peu déconcerté. Une salle de classe de collégiens heureux de la fin des cours, un qui semble à l'écart, et hop on le suit et il se jette dans le vide sans que l'on sache pourquoi.
Heureusement les explications arrivent assez rapidement. Avant qu'il heurte le sol. Qu'il ne heurte d'ailleurs jamais puisque rattrapé par un ange.

Si physiquement l'ange ressemble pleinement à l'idée que l'on peut s'en faire, mentalement en revanche le lecteur s'aperçoit rapidement qu'il n'est pas grand chose, et l'allure mignonne et inoffensive de Nassa la rend encore plus… effrayante, vis à vis de son discours.

Bref l'ange le sauve et lui propose de le rendre heureux d'une manière simplissime : devenir Dieu.
Car c'est là la toile de fond de la série : une compétition entre treize humains ayant chacun leur ange pour remplacer Dieu (et permettre à l'ange une retraite anticipée). Et tous les coups sont permis.

Une fois de plus on retrouve cette idée déjà exploité dans Death Note de pouvoir de mort sur autruis (une flèche blanche qui tue sans douleur) auquel s'ajoute un pouvoir de manipulation (une flèche rouge qui rend la personne touchée follement éprise de son attaquant), et les ailes qui restent assez neutres (elles permettent essentiellement d'aller assez vite pour éviter les flèches).
Et une fois de plus la fine lisière entre le bien et le mal est un point central du manga. (probablement le piint qui me plais le plus)

Globalement le rythme est bon. Les enjeux sont nettement expliqués, ont à de l'introspection mais on ne lambine pas trop non plus.

Les personnages… dur de pouvoir donner un avis, on commence tout juste à les connaître. Mais bon, on a déjà un Miraï nettement plus scrupuleux que Light Yagami.

Au niveau du dessin le rendu est vraiment très bon, les jeux de plans appréciable… il est toutefois par certains moment bien plus cru (scène de sexe assez explicite) et spectaculaire (meurtres plutôt gores) que dans Death Note, ce que je regrette un peu. (Et oui je suis une délicate ^^ .) La sobriété a du bon.

Sinon ma curiosité est piquée. le thème est lancé et le peu qu'on a pour le moment promet une suite intéressante.
Je reste donc à l'écoute pour la suite.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (625) Voir plus



Quiz Voir plus

Platinum End- Quiz

Qui est Mirai ?

Le personnage principal de l'histoire
Un ange
Dieu

7 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Platinum end, tome 1 de Tsugumi OhbaCréer un quiz sur ce livre

{* *}