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3,67

sur 274 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ça fait un moment que je devais m'y mettre à ce drôle d'Oiseau (jeu de mots bien pourri mais j'avais tellement envie…).

Ses deux précédents romans sont sur mes étagères, bien sages, pas envahissants, mais je ne sais pas pourquoi, je m'élance avec celui-là. J'avais débuté JE VAIS M'Y METTRE (justement…) sans le terminer. Y'a des bouquins dont c'est le moment. Ou pas.

Je débute donc LES MAGNOLIAS.

Et bordel, qu'est-ce que j'ai aimé !

C'est l'histoire d'un mec.

Alain, il s'appelle Alain, le type. C'est un acteur. Qui joue dans rien en fait. Un peu raté pour un futur oscar.

Le dimanche, il va aux Magnolias.

Et là, aux Magnolias, y'a des vieux. Par centaines … (Cloclo, si tu nous entends) …Normal pour une maison de retraite…

Mais celle à qui il rend visite, c'est sa mamie. Et voilà que la petite mémé lui demande de l'aider à mourir.

Bon, ben, autant te dire, que ce bouquin pue le coup de coeur, pour moi, à plein nez ! Tu vas dire, c'est normal, y'a une vieille mamie. Et Juju et les mamies … On commence à connaître la chanson. Pourtant, ça n'a rien à voir avec mes penchants gérontoaffectifs.

En fait, ce bouquin m'a épaté. M'a laissé un peu sur le cul. Parceque c'est vrai, fantastiquement vrai. Florent Oiseau n'y va pas avec le dos de la cuillère et le politiquement correct lui semble totalement étranger. Et pourtant, c'est tendre, c'est réel, et c'est souvent juste hilarant.

Florent Oiseau raconte la vie sans falbalas, sa plume est tellement juste, tellement forte que je ne m'en remets pas. Il posséde ce talent de la nonchalance non étudiée, une façon d'écrire qui n'appartient qu'à lui. Il n'imite personne et trace sa plume.

C'est sacrément lucide et je me suis fendu la poire, autant que je me suis parfois un peu décomposé. Je mesure toujours l'impact d'un livre à l'envie que j'ai de noter des extraits sur un carnet … Autant vous dire que j'ai souvent eu envie de copier des passages entiers …

Putain, voilà que je vais vite lire les autres en fait ! Il m'a embobiné le bougre ! Qu'est-ce que j'ai foutu tout ce temps sans Florent Oiseau !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Maintes fois je pouffai et gloussai et j'espère qu'il en sera de même pour vous à la lecture de ce délicieux petit roman qui avait pourtant des atouts majeurs pour me faire fuir sur mon appaloosa au double galop : il nous est conté les déboires magnifiques d'Alain, looser de premier choix, acteur dont la carrière n'a jamais décollé et qui git incrusté dans son canapé, hormis le dimanche où il se rend au mouroir de sa grand-mère, encore un thème à l'attractivité naturelle assez faible il me semble.


Et pourtant ! L'auteur a de l'esprit et il réussit ce fameux exploit de nous faire marrer avec des situations des plus sinistres . Il m'a semblé que ce qui fonctionnait, c'est cette présence de l'auteur en surimpression derrière son texte. Son hologramme déforme la peau des pages par son humour et son humanité. Il trouve toujours une facette de mica brillante dans la roche du plus sombre bougre, un charme inattendu dans la fourrure de l'australopithèque le moins fringuant.


Après avoir pulvérisé une couche d'acide sur une rangée de types particulièrement pathétiques, il exhume un trait de caractère craquant chez les uns, une onde radioactive de bienveillance chez les autres. Une collégienne de 13 ans cloue tout le monde au poteau par sa maturité. Alain lui même est transpercé par un éclair de dignité et fait d'une scène ringarde de natures mortes minables peut-être pas un tableau de maître mais au moins une belle bulle de sens.


Ce livre sans prétention littéraire extravagante a des vertus à la fois roboratives et émollientes, un bon pschitt d'huiles essentielles direct dans les tubulures pour voir la vie avec des yeux mentholés. Beh oui finalement ce voisin n'est pas si con que ça. En fait.

Un livre qui passe à la moulinette les raideurs psychologiques insidieuses qu'on accumule et qui nous surchargent la rate, les positions binaires , les certitudes à deux yen sur les autres et dont on est finalement la principale victime. Pivoter c'est vivre, nous dit avec force pirouettes cet élégant damoiseau.
Et au passage on aura bien rigolé !
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Si le mot magnolias déclenche immédiatement dans mon cerveau, la chanson éponyme de Claude François, il a une connotation nettement moins festive dans le dernier roman de Florent Oiseau puisqu'il s'agit du nom de l'Ephad où la grand mère du narrateur attend la fin de ses jours.

Lui c'est Alain, un acteur dont le dernier rôle était « un rôle dans une série de télé il y a un an. J'ai joué un cadavre. »
Sa vie professionnelle est aussi ratée que sa vie sentimentale (superbe passage sur son amour de jeunesse qui part à Paris et sur l'écart qui se creuse peu à peu entre eux. Rien que ce passage est une raison suffisante pour lire ce livre ! ). La grand mère d'Alain lui demande un jour de l'aider à mourir, l'idée qu'il ne la connait pas vraiment s'immisce alors dans son esprit et Alain décide de partir à la recherche de l'histoire de cette femme.
🌸🌸
Il y a du Fab Caro dans la drôlerie de Florent Oiseau et du Vincent Delerm dans son observation des petits instants du quotidien et de la vie qu'il nous parle des aires d'autoroute ou de sa maison d'enfance en Dordogne.🌸🌸
J'ai aimé la tendresse dans ses personnages, son sens de l'autodérision, ce mélange de nostalgie et de mélancolie, son regard qui fait mouche sur les sujets graves sans que ce ne soit jamais plombant (et après les livres sombres que j'avais lus en janvier c'était une vraie respiration).
🌸🌸
Et puis il y a ses mots : ✒️"Et alors que vous ne l'attendez plus, elle vient vous éclairer dans la nuit de ses phares emplis d'espoir. Elle fait ça pour tout le monde. Certains sont devant les pleins phares chaque journée, d'autres -la majorité-doivent se contenter de brefs faisceaux, d'éphémères éclaircies. Mais la vie finit toujours par revenir chercher les oubliés sous les porches des gares de province. "
🌸🌸
et ces mots là, ils font du bien. Alors si vous avez l'impression d'attendre la lumière des phares, lisez-le.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mais quel bonheur ce bouquin ! L'histoire ? Alain intermittent du spectacle en manque de spectacles décide de s'occuper sérieusement de sa grand-mère, amnésique, qui croupit au fond de son EPHAD - le mal nommé Les Magnolias. Au fil de ses visites, Alain réalise que sa mamie n'est pas celle qu'il croyait. On a tendance à figer les vieux dans leur triste présent alors que leur passé est souvent plus glorieux. Il soupçonne sa mamie de cacher son jeu, d'être une polygame assumée. Alors il cherche à en savoir plus. Pour l'aider, il y a Rico, l'ami homo qui fait fortune dans le commerce des poupées qui font pipi et qui prend la vie du bon côté « la vie ne lui faisait pas peur, elle était une étape comme une autre, pas plus importante qu'une foire à saucisses, ou qu'un cirque itinérant ». Il y a aussi Michel, l'oncle qui en veut à la terre entière parce que la nature l'a mal doté. Et puis Rosie, la prostituée qui « avait un accent d'ici, un pseudonyme, une odeur de vieille syndiquée, un indice graisseux problématique et tout le charme du monde ». Florent Oiseau fait rire avec des sujets graves, il pose un regard tendre, irrésistible et lucide sur les petits bobos et les gros défauts des gens. Il rivaliserait haut la main avec Edouard Baer, si ce dernier écrivait des romans. Florent Oiseau a l'art des tirades comico-lyriques et des raccourcis jubilatoires (lire les p67, p70, p71, p88, p93, p169). Oh la tirade sur la macédoine ! « La macédoine, ça sent le chagrin, je trouve que c'est un plat émouvant (…) Mais c'est avant tout un plat d'aire d'autoroute, une entrée fédératrice. Mayonnaise et légumes, quelle audace ». Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir en lisant. L'acheter d'urgence ? « Oui, et je ne dis pas souvent oui »… Comme dit la publicité.
Bilan : 🌹🌹
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Alain a un poil dans la main et tout du looser : voilà 10 ans qu'il ne travaille pas à l'exception de la figuration d'un cadavre dans un film, pourtant il croit à un avenir dans le cinéma et s'entraine à mimer des expressions devant son miroir des heures entières, il nous dit : « Au début, je trouvais que j'avais l'air con. Désormais, je trouve toujours que j'ai l'air con, mais j'accepte l'idée ». Il passe également des heures à ne rien regarder par la fenêtre ou à regarder les gens sur les aires d'autoroutes en mangeant sa macédoine qui lui rappelle les colonies de vacances et les « séminaires moisis organisés par des boites ringardes ». Sa Renault Fuego date de 1984. Son agent Rico, censé lui trouver quelques rôles préfère se gagner un peu d'argent en trafiquant ici ou là, son meilleur coup étant la vente d'un stock de poupées qui font pipi ! Mais le rôle de sa vie va se jouer au sein d'un EHPAD où il rend visite à sa grand-mère une fois par semaine, pour se donner bonne conscience. le jour où elle va lui annoncer son désir d'en finir, la visite dominicale va devenir quasi quotidienne et un besoin pour lui par amour pour elle.
Sa description de la maison de retraite est sans concession avec le portrait d'une directrice au sourire carnassier avec les familles mais qui n'accorde qu'un gobelet par personne et par jour pour réduire les coûts et augmenter les profits. Mais la vie va finir par revenir chercher les oubliés.

J'ai découvert un auteur avec un vrai univers, beaucoup d'humour bien acide et désabusé comme je l'aime. J'ai surligné de nombreux passages que j'ai adorés, ce qui est plutôt rare chez moi dans la lecture de romans. Pour l'instant, c'est mon coup de coeur de 2022.
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Alain est le narrateur de cette histoire. Son histoire ? La quarantaine mal épanouie, Alain est un acteur sans rôle, ce qui est pire que d'être mauvais. « Les gnous savaient ce qu'il leur fallait, moi je ne l'avais jamais trop su. J'étais donc plus con qu'un gnou. » (p. 38) Il se passionne soudainement pour les noms que l'on donne aux poneys. Et sinon, tous les dimanches, il visite sa grand-mère dans un mouroir au nom poétiquement trompeur. Les Magnolias. Il aime ces moments avec cette vieille femme quasi sourde et qui oublie peu à peu tout de sa vie. « Je me sens presque en mission, garant des derniers moments joyeux qu'elle passe sur cette terre. » (p. 12) Un dimanche, l'aïeule lui demande de l'aide pour mourir. Commence alors une semaine pendant laquelle Alain visite sa grand-mère tous les jours et découvre de vieilles histoires de famille.

Avec sa vieille Fuego pour monture, Alain a tout d'un chevalier à la triste figure. Il souffre d'un cruel manque d'amour que les étreintes tarifées avec Rosie ne suffisent pas à étancher, pas plus que l'amitié de Rico, agent autant que voyou, adepte des plans plus ou moins foireux. Les relations avec ses parents sont plus que distantes et c'est à peine s'il connaît cet oncle qui visite la vieille dame aux Magnolias. À la mesquinerie des familles qui abandonnent leurs seniors dans des lieux sordides, Alain oppose un humour désabusé et cynique, un peu insolent. Et c'est aussi sa vie qu'il passe au travers de ce filtre, pour brouiller son chagrin diffus, mais omniprésent. Étrangement, la demande de sa grand-mère entraîne de nombreux changements. Comme si la fin de vie de l'une était le début de celle de l'autre, dans un passage de relais aussi inévitable qu'émouvant. « Ma vie n'avait pas été aussi près de basculer depuis une éternité. Depuis trop longtemps, elle était aussi triste qu'une rangée de tables dressées dans un restaurant vide. » (p. 5)

Je découvre l'auteur avec ce roman et je suis immensément séduite par sa plume simple et brute, directe comme un coup en plein coeur. le texte est court, percutant, et je sais déjà que je lirai les romans précédents de Florent Oiseau. Je découvre ici un qui ne cherche pas être ni à faire beau, mais qui l'est tout de même, parce qu'il parle vrai.
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Alain est un comédien raté, sa carrière se résume à un rôle de cadavre dans une série de l'été, il y a dix ans, depuis rien ou presque, quelques figurations, malgré les efforts de Rico, une sorte de pique-assiette, son ami depuis le collège, qui aime se faire passer pour son agent. Alain passe son temps à établir des listes de noms de poneys ou à faire l'amour à Rosy dans sa camionnette. Tous les dimanches, il rend visite à sa grand-mère aux Magnolias.

Un récit farfelu, complètement déjanté avec une écriture parfois crue, et puis soudain la tendresse vous surprend au moment où vous ne vous y attendiez pas et le roman prend une autre tournure remplie d'émotion.
Florent Oiseau dresse les Portraits irrésistibles de deux êtres à la dérive Alain le narrateur le parfait loser qui rêve de caméra

Il envie son ami de toujours, Rico, lui il n'a peur de rien, ni de la santé, ni de ses tergiversations sentimentales, ni des huissiers, ni des juges d'instruction, ni des flics, ni des araignées. Il est insouciant, la vie ne lui fait pas peur.
Et puis il y a oncle Michel, il sent la mort, il est chiant, dépressif à vous faire mourir, il ne rit jamais et ne s'intéresse pas aux autres. Il ne pardonne pas à Marthe d'avoir eu d'autres hommes que son père. Marthe c'est la grand-mère d'Alain.

Elle finit sa vie dans un mouroir, la façade grise de l'entrée, une chambre minuscule, une toilette de sept minutes un matin sur deux, une soupe le soir, et jamais on ne la regarde. Elle ne comprend rien de ce qui se trame autour d'elle. Ici, la télévision n'intéresse personne, l'horloge lui vole la vedette, l'heure qu'il est et celle qu'il n'est pas.

Un roman mélancolique sur la solitude, la réussite, l'amour, la fin de vie, mais tout le contraire d'un livre triste grâce à l'écriture surprenante, vivante, drôle et émouvante de Florent Oiseau.




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Alain est ce que l'on peut appeler affectueusement un véritable perdant. Sa carrière cinématographique a bien du mal à prendre de l'élan. Son passe-temps favori, c'est de trouver quels sont les noms les plus fréquemment donnés aux poneys. Il ne fait rien de ses journées, si ce n'est visiter régulièrement Rosie, une prostituée qui travaille dans sa camionnette, et une visite dominicale à sa grand-mère qui réside désormais dans la résidence des Magnolias. Ainsi se passent ses journées, sans grandes surprises, jusqu'au jour où sa grand-mère lui fait une requête particulière qui remettra tout en question, de sa conception du bonheur à son envie de s'en sortir.

Je ne vais pas tergiverser plus longtemps. Ce roman a été un énorme coup de coeur. Ce récit d'une tendresse infinie a su me transporter. Sous des airs de légèreté, il y a pourtant une profondeur intense dans ces quelques pages. L'auteur a su transposer des émotions et une réelle évolution dans le comportement d'Alain. J'aime particulièrement me retrouver devant des personnages en mouvance pour ainsi suivre leur évolution et non pas les voir cantonnés à une sorte de statisme permanent. Ici, l'auteur le réussit à merveille.

C'est presque un pari risqué que prend l'auteur avec ce roman. Il va prendre le parti d'aborder une multitude de thématiques sérieuses et délicates mais, malgré tout, rester dans la légèreté. le lecteur peut donc passer à côté du côté profond du récit. Florent va ainsi explorer le sentiment d'échec, l'amour, les relations familiales qui sont parfois si difficiles à gérer, mais surtout l'amour indéfectible d'une grand-mère et de son petit-fils. Je ne saurais vous décrire à quel point j'ai pu être émue et attendrie. C'est avec grande sensibilité que cette thématique est traitée et surtout, c'est fait avec brio.

Il est impossible de ne pas s'attacher aux personnages que l'on sent parfois quelque peu borderlines, mais qui sont si touchants. J'ai été seduite tout au long des pages, j'ai aimé voir comment Alain reprenait confiance, comment sa perspective change radicalement. J'aurais tant aimé pouvoir lire quelques pages en plus de ce récit qui a su me faire passer par un carrousel d'émotions.

La plume de l'auteur est tout en douceur, sensible, et d'une grande fluidité. Je me suis laissée bercer par les mots. J'ai trouvé que Florent dépeignait avec beaucoup de justesse les sentiments. Il a le talent pour trouver le mot juste et réussir à faire passer à son lecteur ce qu'il désire nous montrer.

Un roman d'une tendresse infinie qui abordera une multitude de thématiques, avec toute la sensibilité possible et beaucoup de justesse. Je ressors conquise de ce court récit qui a su me toucher et me faire passer par des émotions très diverses. À découvrir sans hésitation.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Cher Florent,
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C'est parfois quand on croit qu'il ne se passe rien qu'il se passe quelque chose. La vie s'écoule et on se dit que tout est comme d'habitude, ni plus, ni moins, une routine un peu passive, les heures qui s'égrènent aujourd'hui un peu comme hier, les mêmes attentes, les mêmes déceptions, les mêmes projets qui ne se réalisent pas, les rituels qui s'installent sans que vraiment on ne les ait vus s'installer.
.
Et puis à bien y regarder, en fait non, ce n'est pas parfaitement identique, il y a ce petit mouvement là sur le côté, comme une promesse, ce léger bouleversement dans le quotidien, cette personne qui apparaît dans le champ de notre vision, et qui d'un mot, d'une question peut tout faire basculer, alors que l'on pensait que l'on savait déjà tout, que tout était déjà dit…
.
Dans ce roman il y a tout cela, mais il y a surtout Alain, loser magnifique, qui visite régulièrement sa grand-mère dans sa résidence des Magnolias. Et un jour, au détour d'une phrase découvre qu'on ne connaît jamais vraiment ceux qui nous entourent.
Sa vie est sans surprise, ritualisée, et alors que cela pourrait être le signe d'un ennui, il n'en est rien.
C'est drôle, attendrissant, écrit avec un vrai talent, des paragraphes entiers qui se dégustent avec bonheur et qui sous une apparente légèreté bousculent le lecteur, apportent un regard sur la vie, le temps qui fait son oeuvre, avec humour, avec profondeur. Et derrière la banalité du quotidien, il y a de la fantaisie, quelques excès mais surtout un livre qui se savoure de la première à la dernière page !!
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C'est une merveille de roman. Florent Oiseau a une écriture sublime, tout en douceur et extrêmement drôle, tantôt cynique tantôt caustique, mais toujours juste. C'est un roman sur l'amour, l'amitié, la vie et les accidents qui la jonchent, la fin de vie, la famille et ses secrets, la vieillesse pas très jolie à voir et encore moins à vivre. C'est un roman plein de tendresse et d'humour, un bijou, un « bonbon anglais » que j'aurai aimé suçoter plus longtemps.
Un gros coup de coeur que je vous recommande de découvrir, offrir et conseiller.
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