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La littérature japonaise m'intéresse beaucoup et j'ai lu plusieurs auteurs oniriques qui encensent le détachement, l'isolement et l'éloignement.
Cette fois ci, je sors de ma zone de confort avec ce roman d'Hideo Okuda qui raconte la vie d'un jeune membre du crime organisé, un yakuza, pendant une période de trois jours. L'action se passe surtout dans le quartier des plaisirs, Kabukichô ainsi qu'à Shinjuku. Jumpei Sakamoto, jeune sous-fifre du clan Hayata, filiale du groupe Rokumei, tente de se valoriser auprès de son aniki -son supérieur- en acceptant de supprimer un membre d'un clan rival. Il vivra toute sortes d'aventures pendant le week-end précédent la date fatidique. Notre héros échoue dans plusieurs de ses efforts, il semble traquer sa vie. La notion du clan est bien expliquée ainsi que la jeunesse japonaise, sa façon de communiquer, ses aspirations, les divergences inter-générations. Jumpei enchaine les rencontres et est partagé entre son sens de l'honneur et son bon sens. C'est un roman intéressant, qui reflète un pan de la société japonaise. Léger bémol sur la traduction, un français de rue pas toujours facile à interpréter dans le contexte.
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J'ai beaucoup aimé ce petit roman. Nous suivons les pérégrinations d'un jeune yakusa à qui son chef demande de se sacrifier en tuant un ennemi et ensuite de se livrer à la police. Ce roman nous permet de connaître le fonctionnement des yakusas. Il est bourré d'humour en contraste du récit de la vie misérable des jeunes qui entrent dans ces clans mafieux. Lecture enrichissante.
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Bienvenue dans le monde d'une grande famille japonaise : les Yakusas. Dans cet antre du crime organisé, la tradition voudrait que les jeunes recrues soient principalement des orphelins ou des enfants abandonnés par leurs géniteurs. Dans l'envolée romanesque c'est le cas du jeune Junpei Sakamoto, héros de cette histoire qui se déroule sur seulement trois jours.

On pourrait dire de Junpei qu'il est un jeune apprenti sous les ordres d'un maître-artisan Kitajima, son aniki, qu'il considère comme un merveilleux chef et prêt à tout pour le satisfaire. Avant d'espérer d'être appelé pour des fonctions responsables, Sakamoto fait le chauffeur, le coursier, des petits jobs pour se modeler dans l'univers des Yakusas. Orgueilleux, ombrageux, séducteur il a une réelle ambition et cherche à s'élever rapidement. Il accepte sans réfléchir d'aller régler des comptes à un autre clan, Isoe, pour réparer une injustice à une drag-queen travaillant dans un club que fréquente le jeune homme pour les beaux yeux et la grâce d'une danseuse. Une tournure imprévisible vient faire face à Junpei : le grand chef lui ordonne d'éliminer un membre important du clan Isoe. Il a trois jours pour profiter de sa liberté car ensuite ce sera la prison qui l'accueillera. Ou pas.

Très novice en littérature japonaise et me sentant en parfaite étrangère dans cet univers des Yakuzas, je me suis laissé entraînée dans ces quelques folles journées d'un jeune homme qui savoure pendant soixante-douze heures la liberté totale, des mets délicats, la volupté d'une jeune femme sensuelle et le luxe d'un palace, lui qui n'a connu que la pauvreté, l'errance contrôlée et l'absence total d'amour. Des dialogues qui n'ont pas dû être faciles à traduire pour respecter non seulement l'écriture originale mais l'ambiance quais surréaliste d'un univers sans pitié. Pourtant, ce jeune homme auquel on ne prête guère d'empathie finit par séduire car progressivement ces trois jours sont un chemin initiatique de la vie vers les êtres qui la peuplent.

Une curiosité à découvrir.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé divertissant, voire même amusant par moment. le héros - ou plutôt l'antihéros - est un parfait imbécile à qui on offre trois derniers jours de liberté avant de commettre un meurtre et de se rendre à la police. Durant ces trois jours, il va enchaîner les bourdes tant et si bien que cela tourne parfois à la farce.

Cependant, dans la dernière partie du livre, on peut trouver un second niveau de lecture qui ouvre une vraie réflexion sur la jeunesse, son éducation, son désoeuvrement et sa solitude. le récit tient alors du roman initiatique. Dans cette partie, je me suis énormément attachée à Junpei, le personnage principal.

J'ai apprécié cette description du Japon moderne et du quartier de Kabukicho, le quartier des plaisir, mais également de cette société énigmatique que forment les yakuzas, même si je regrette un peu qu'elle n'ait pas été plus développée.

Alors, parviendra-t-il à aller au bout de sa mission ?
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N'êtes-vous pas curieux de la vie des yakuzas, ces gangsters japonais mythiques ? Pour ma part, c'est cette curiosité jusqu'ici inassouvie qui m'a donné envie de découvrir ce livre. Dans ces quelques pages, Hideo Okuda nous raconte le quotidien de Junpei, un yakuza tout en bas de l'échelle du clan Hayata. Junpei se voit un beau jour confier une mission d'importance par le boss : éliminer un membre d'une faction rivale, ce qui l'enverra à coup sûr en prison. Pour lui mettre un peu de baume au coeur avant qu'il ne se retrouve derrière les barreaux, son clan lui fournit de l'argent et trois jours à tuer dans le fameux quartier des plaisirs de Kabukichô, à Tokyo.

Le garçon que nous rencontrons au début de ce récit est un type plutôt détestable, pétri de certitudes et d'arrogance, fier de servir le meilleur aniki de la ville. Avec son langage de rue et sa mauvaise habitude de rechercher le conflit à chaque occasion, il m'a été plutôt antipathique au début, je dois dire. Mais étrangement, alors que je découvrais avec étonnement la vie dans les quartiers peu fréquentables de la capitales nippone, ce petit garnement a fini par devenir assez attachant.

Au gré de ses trois jours de déambulations, Junpei croise un nombre incalculables de personnes, anciens amis, nouveaux camarades, jeunes filles délurées, prostitué.e.s et strip-teaseuses, vieillard philosophe, et bien d'autres. Chaque rencontre l'amène à se questionner sur son statut de yakuza, sur ses actions et ses choix, sur ce qui l'attend s'il tue véritablement cet homme comme lui a demandé son boss. Trois jours dans la vie d'un yakuza est finalement une intéressante balade tokyoïte, déroutante, plaisante et réflexive, qui donne à voir un Japon moderne bien différent de celui des récits de samouraïs.
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Tokyo. Junpei Sakamoto fait partie du gang yakuza Hayata. Tout en bas de la hiérarchie, le jeune homme est habitué aux basses tâches. Alors quand le chef du gang le charge de la mission d'éliminer un membre important d'un gang rival, il y voit sa chance de prouver sa valeur. Disposant de trois jours avant d'accomplir sa mission et de se rendre à la police, il va décider de profiter du quartier de Kabukicho, lieu de tous les plaisirs. Multipliant les rencontres, il va aussi profiter de sa liberté pour s'interroger sur lui-même et sa mission. La mènera-t-il à son terme ?

« Trois jours dans la vie d'un yakuza » nous plonge en immersion dans la Japon contemporain et plus précisément dans un quartier tokyoïte qui est à la fois symbole de la ville et fief des yakuzas. Il nous fait découvrir un univers assez éloigné des clichés véhiculés, en particulier concernant les yakuzas, par la littérature et les films. Au gré des différentes rencontres que va faire Junpei pendant ses trois jours de liberté, de la drag-queen à l'ancien professeur d'université en passant par le gigolo, les voyous et les flics véreux, mais aussi tous ceux qui vont suivre le parcours du jeune homme, c'est toute une vision de la société japonaise moderne et bigarrée qui se dessine sous la plume d''Hideo Okuda. le livre est très agréable à parcourir et on prend plaisir à suivre les pérégrinations un peu impromptues de Junpei où rien ne se déroule forcément comme prévu. Pendant ce parcours, on sent la personne évoluer. Un peu naïf, comme emprunté et plein de violence au début, il va petit à petit, en revisitant son passé, gagner en maturité et en assurance jusqu'à sembler en mesure de prendre en pleine conscience une décision cruciale pour son avenir en choisissant ou non de mener à bien sa mission.
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Junpei Sakamoto voue une admiration sans borne à Kitajima son aniki. Il se voit confier une mission par le chef de son clan de yakuzas : abattre un membre important d'un clan rival. Il a trois jours pour préparer son crime mais aussi s'y préparer !

Bienvenue dans les bas fonds de Tokyo ! Une plongée dans le quartier de tous les vices Kabukichô et de l'univers des yakuzas ! Je me suis attachée à Junpei, ce jeune, écorché par la vie, qui voit dans son aniki, un véritable grand frère (il le suivrait jusque dans la mort). Il est préparé au sacrifice ! Ce récit aurait pu être sordide mais il n'en est rien ! Je me suis amusée à suivre les périgrinations de Junpei, empêtré dans ces principes, l'image de dur qu'il veut renvoyer et sa maladresse ! Parce que, mon dieu, qu'il est maladroit et parfois bête !

J'ai franchement adoré ce récit atypique, une histoire de rencontre à plus d'un titre !!
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Je m'intéresse depuis peu à la littérature japonaise.
Après avoir adoré les mémoires d'un chat (Hiro Arikawa), la papeterie Tsubaki (Ogawa Ito) et la pentalogie du poids des secrets (Aki Shimazaki / rayon litt. francophone) très poétiques et contemplatifs…

Je me suis décidée à élargir mes horizons avec Hideo Okuda, dans un style radicalement différent.
Très rythmé, moderne et plein d'humour (notamment dans les remèdes du Dr Irabu), dans un Japon beaucoup plus turbulent et violent.
Ici l'univers la jeunesse un peu perdue et les Yakusas.
Encore une belle surprise !

Bonne lecture pour ceux qui ont envie de tenter l'expérience.
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J'ai mis un peu de temps pour lire "Trois jours dans la vie d'un yakuza", mais c'était une lecture agréable. Cette histoire de Hideo Okuda, qui raconte les trois dernier jours de la liberté d'un yakuza nommé Junpei, m'a fait beaucoup sourire et m'a permis de découvrir l'univers des gangsters japonais. En revanche, je trouve la fin un peu brutale, bien que logique, mais qui me laisse sur ma faim. Je suis peut-être trop curieux, comme les otakus du forum ?
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Ou l'autre façon d'exploiter le roman initiatique.



Junpei Sakamoto tient à profiter des trois jours qu'il lui reste avant d'effectuer la tâche ordonnée par son Big Boss ; éliminer un cadre d'un gang rival et se rendre pour faire de la prison. Junpei est naïf, loyal envers son aniki, amoureux d'une danseuse de cabaret, n'hésite pas à venir en aide à des drag queen qui se font malmener par des agents immobiliers peu scrupuleux, bref Junpei est jeune et il se demande ce que la vie va lui réserver une fois son devoir accompli.



Ce prétexte permettant une chouette réflexion sur la société japonaise et la condition humaine d'une façon plus générale, nous entraîne à la rencontre d'un vieux coquin philosophe, d'un aniki qui représente tout pour son jeune subordonné, d'un flic ripou dans lequel Junpei arrive à saisir des bribes de compassion...

Tout au long de ces rencontres, Junpei entrevoit la possibilité d'une autre vie s'il venait à fuir, à abandonner le meurtre qu'il doit commettre, tout en se félicitant de sa loyauté envers son clan. Ce qui ne l'empêche pas de consulter le forum sur lequel son plan cul déblatère sa vie, afin d'essayer de le remettre dans le droit "chemin". Pas facile de choisir la voie à suivre ; les yakuzas sont autant respecté que méprisé, servitude ou liberté ? Dans tous les cas c'est la dèche pour Junpei alors à quoi bon se prendre la tête ?

Trois jours dans la vie d'un yakuza se lit en une soirée/une matinée, enfin en très peu de temps quoi. C'est un roman fluide, parfois drôle, rocambolesque, absurde, pittoresque, et a certainement pour but de pousser l'idiotie de l'entêtement à gâcher sa vie par admiration pour les gens qui nous sortent parfois de la merde pour de mauvaises raisons.

Ma note s'explique par le fait que j'ai été déçu du ton donné dans ce roman, je m'attendais à quelque chose de plus sérieux, de plus sombre. Je ne me suis pas ennuyé pour autant, c'est le genre de roman qui s'oublie vite mais avec lequel on passe un moment pas trop dégueu.

Par contre il file carrément la dalle et je trouve la couverture très jolie ! (futile, je sais, mais tant pis c'est la vie !)
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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