L'Embellie

Elle manie une dizaine de langues, apprises sans efforts, mais n'a "jamais su spécialement [se] servir des mots, en tête à tête, face à un homme."Coup sur coup, en ce mois de novembre pluvieux, cette trentenaire apprend , sans traumatisme apparent, avec une grande souplesse, pourrait-on dire, que son mari veut divorcer et que sa meilleure amie lui confie son fils de quatre ans, très myope et quasi sourd.
Commence alors un périple en voiture sur la route qui fait le tour de l'Islande pour regagner une vieille maison familiale .Un voyage, souvent cocasse, pendant lequel la jeune femme fantasque et l'enfant tisseront des liens qui ne passeront pas forcément par les mots , rencontreront des animaux et des hommes qui permettront peut être à une prédiction de s'accomplir.
En filigrane et par bribes, une histoire plus grave, venue du passé, se construit, éclairant sous un autre jour ce road trip.
Quel bonheur que ce livre lumineux et plein de fraîcheur ! Je l'ai d'abord dévoré d'une traite, puis ai pris le temps de le relire pour mieux en apprécier l'humour et surtout la manière pleine de justesse qu'à l'héroïne d'affronter les vicissitudes de la vie.
Un voyage initiatique, plein de charme et de tendresse retenue, qui se conclut d'une manière généreuse par quarante- sept recettes de cuisine et une de tricot !

Un énorme coup de coeur de cette rentrée littéraire !

C'est une parenthèse, une bulle pleine d'ellipses et de non-dits que cette escapade hivernale en Islande. Tendre, poétique, parfois absurde

C'est le 3ème roman que je lis de cette auteure (Rosa Candida et le rouge vif de la rhubarbe ) et je ne suis pas déçue. Après mettre immergée dans du "polar" cette histoire m'a "requinquėe" .C'est un livre tendresse qui se déguste page après page.
En effet,C'est avec délectation que j'ai suivi cette jeune femme "larguée " précipitamment par son mari:cause: sa maîtresse attend un enfant de lui.Alors qu'à cela ne tienne ,elle va s'offrir les vacances qu'elle n'a pas encore pris;même si sur son Île :l'Islande le mois de novembre est froid et plongé dans la nuit,elle va faire le tour de son île. Mais elle ne partira pas seule, elle emmène avec elle le fils de sa meilleure amie:Tumi, 4ans,étrange petit bonhomme mal-voyant, mal-entendant, qui va s'épanouir à son contact tout en lui apportant en retour beaucoup de bonheur ,elle qui n'a jamais voulu avoir d'enfant.
C'est frais, cocasse,reposant,cela fait du bien de temps en temps de se replonger dans ce genre de litterature ;même si certains la qualifie de littérature légère, cela ne m'empêchera pas de lire son dernier:ÖR lorsque je pourrai me dégager 2 ou3 heures d'un emploi du temps très chargé,.Ce sont des lectures"bonne pour le moral",donc à RECOMMANDER. ⭐⭐⭐⭐.

Après Rosa Candida et le rouge vif de la rhubarbe, je reste toujours autant enchantée par les romans d'Audur Ava Olafsdottir. L'embellie ne fait pas exception, j'y ai trouvé beaucoup de poésie et j'y ai voyagé au fil des pages comme si j'avais accompagné la narratrice. Celle-ci vient d'être quittée par son mari, et à la suite de cela, elle embarque le petit garçon malentendant de sa meilleure amie dans un périple vers l'est de l'Islande, là où elle passait tous les étés de son enfance. Ce voyage est l'occasion de nombreux flash-backs qui laissent le lecteur imaginer ce qu'a pu être le passé de cette femme qui semble vouloir faire le point avec elle-même et repartir du bon pied. Belle note d'humour à la fin du roman, qui reprend les recettes de cuisine des plats évoqués tout au long du voyage. Un vrai plaisir de lecture.

Un road trip en Islande, ça vous tente ? En route donc avec l'héroîne d'Auður Ava Olafsdottir ! Voici encore une fois un roman initiatique : la métamorphose d'une jeune femme au cours d'un voyage, peut-on dire un pèlerinage vers son passé ?
Mariée, passionnée de langues étrangères, sans enfants en vue, une vie toute tracée, rien de bien folichon, voilà le décor planté ! Quand le destin se mêle de la partie, tout bascule en un rien de temps : un mari qui se fait la malle, un gain tombé du ciel à la loterie, un lot gagné à une tombola, une amie enceinte qui se casse la cheville, un enfant handicapé comme seul compagnon et un amant un peu collant. Autant prendre la route, changer d'air, remonter le temps vers un commencement de vie adulte difficile, rouler vers la source du chaos…
Le chemin est quelque peu semé d'embûches, le mauvais temps oblige à s'arrêter en étapes successives, à rencontrer des personnages initiateurs, des passeurs malgré eux si l'on peut dire.
Du bon encore et encore, dans la lignée de Rosa Candida, un style fluide, une histoire bien menée. Un roman qui coule tout seul !

Je ne sais pas ce que vaut Rosa Candida mais L'Embellie est une petite perle. J'ai aimé le style léger tout en étant sérieux de l'auteur. Des pointes d'humour sont dissiminées à chaque page, montrant une narratrice espiègle voire fantaisiste.
L'histoire est très touchante et les périples des deux personnages nous font passer un excellent moment.

Voici un second roman sur lequel je me suis littéralement jeté... Tellement j'ai apprécié le premier, Rosa Candida.
L'auteur sait nous embarquer dans ses aventures, et nous l'aimons par cette écriture si particuliére qu'elle nous propose.

Le roman se passe en Islande (le pays de l'auteure). Une jeune femme se voit divorcer de son mari qui la trompe et attend un enfant avec une autre femme. Elle a un caractère qui se veut plutôt détaché et solitaire, ce qui n'est pas désagréable car plutôt sur le ton de l'humour par moment.
Elle n'a jamais voulu d'enfant. elle ne se sent pas capable d'en éduquer un et aurait peur de le voir mourir. Elle va cependant, au même moment, se voir dans l'obligation de garder Tumi, le fils de son amie Audur qui se fait hospitaliser pour grossesse difficile.
Tumi est un jeune homme de 4 ans, sourd, avec de grosses lunettes et une diction propre à son handicape. Notre héroïne, qui parle une dizaine de langue, ne connait pas celle des signes... Comment vont-ils se comprendre? Ils vont alors partir tous les deux dans les souvenirs d'enfance de la narratrice, vivre dans un petit chalet d'été... En pleine periode de Noël. Une amitié se créera dans une ambiance cosy dans laquelle le lecteur est le bienvenu.

Dans ce roman, la narratrice rencontre plusieurs hommes. L'auteure a décidé de faire plus de sous-entendu que d'entrer dans les détails. le lecteur peut alors laisser à son imagination tout loisir. Nous nous retrouvons donc face à des interrogations sur nous-même en parallèle de la lecture du livre.

Audur Ava OLAFSDOTTIR nous offre une seconde fois, malgré les difficultés du second roman, une écriture sensible, poétique, haletante et tendre. Plongez-vous dans un univers Islandais aux mille et unes faces qui vous comblera certainement. C'est un agréable moment dont il serait dommage de se priver.

J'avais lu Rosa Candida de Audur Ava Olafsdottir avec beaucoup de plaisir .
L'embellie est un bel ouvrage, tendre, émouvant, pétri d'humour ,de légèreté, fantasque et drôle.
La narratrice maîtrise onze langues dont plusieurs slaves, réalise des traductions,travaille à son compte et sillonne l'Islande pour les livrer.
Au début du livre elle paraît égoïste, immature et ne semble pas maîtriser sa vie affective.
Elle quitte son amant, son mari, Thorsteim la quitte pour Nina Lind, qui attend un enfant de lui, avant le divorce ,ils déménagent tous les deux en toute convivialité.
L'héroïne ne semble pas avoir d'affect.......
Son amie intime, Audour , très cultivée et professeur de musique se tord la cheville ,arrivée à l'hôpital, celle - ci lui demande de s'occuper de son petit garçon
très sourd qui porte de grosses lunettes, âgé de quatre ans, de plus , célibataire elle attend des jumeaux.
C'est là que va se révéler la vraie nature de la narratrice. On la croyait incapable de s' occuper d' enfants surtout d'un enfant comme Tumi, très intelligent mais affligé du handicap de la surdité.
Elle va entreprendre le tour très long de l'Islande avec ses fjords, sa lande, sa lave brûlée,ayant gagné à deux loteries, accompagnée du petit Tumi, c'est une magnifique rencontre entre une adulte et un enfant, elle franchit quarante ponts à voie unique sans encombre, huit éboulis difficiles, croise un nombre infini d'églises, a des relations intimes avec trois hommes différents, prend soin de Tumi, s'en occupe merveilleusement bien.
Elle s'aperçoit qu'il sait lire, sa maman est régulièrement mise au courant de leur périple, il lui écrit une lettre........
Elle rejoint un chalet d'été à l'autre bout de l'Islande au milieu des inondations ,de la boue et de l'environnement particulier de cet endroit qu'elle n'a pas revu depuis 17 ans.....
C'est un livre joyeux, marqué par l'affection et la tendresse de la narratrice et de son petit compagnon de voyage, l'amour des animaux, la rudesse des paysages, toutes sortes de situations cocasses,de péripéties allègres racontées avec bonheur, la vie quoi? D'une femme libre qui gagne en densité grâce à son attention à l'autre et à son amour de la vie.
On se sent complice de cette merveilleuse équipée hivernale dans un pays que je ne connais pas encore.....

Un lecture décevante. Un roman de 2004, sans doute d'abord refusé, puis accepté par Zulma dans la foulée du succès de Rosa Candida. Autant ce dernier roman possédait une grâce et une fraîcheur qui s'imposaient d'elles-mêmes, autant L'Embellie est un livre qui n'accroche pas le lecteur. Trop de détachement peut-être dans ce journal de bord d'une divorcée récente, un peu choquée par l'abandon de son mari — bien que tout ne semble pas fini entre eux — qui décide, pour oublier, de se lancer dans un voyage déraisonnable, en novembre, autour de l'Islande plongée dans la pluie et l'obscurité, en compagnie d'un petit garçon de quatre ans, presque sourd et plutôt malvoyant, Tumi, fils de sa meilleure amie enceinte et hospitalisée.
Beaucoup de flegme et pas mal d'humour, mais cela ne fait ni une intrigue, ni même un récit. le rapport de maternage entre la narratrice et son petit protégé est touchant, mais reste factuel, superficiel, même si on peut prendre cette distance pour de la pudeur et une certaine auto-dérision.
Plutôt que de se lamenter sur son sort, l'héroïne a décidé de fuir et de prendre la vie comme elle vient, de façon pratique et sans jugements préconçus... Mais cela ne crée guère d'empathie. Il ne faut pas s'attendre non plus à une quelconque progression dramatique, le livre surnage dans une vie qui a pris l'eau, comme l'île soumise à des inondations catastrophiques et autres glissements de terrains métaphoriques. Pas de miracle donc, malgré le ton original de l'auteur.

otre narratrice, une islandaise d'une trentaine d'années, commence son récit par 2 ruptures : la première, avec son amant et la seconde, avec son mari.

Malheureuse en amour, elle est plutôt heureuse au jeu puisque, par 2 fois, elle gagne à la loterie.
Avec ses gains, elle décide alors de s'offrir un chalet d'été sur la côté islandaise.

En ce mois de novembre pluvieux, elle se prépare donc pour une longue route afin de rejoindre son nouveau lieu de vacances.
Mais un petit détail va quelque peu modifier ses projets.
En effet, son amie Audur se fait hospitalisée suite à une grossesse difficile et va lui confier son fils Tumi.

Peu habituée aux enfants, elle va devoir composer avec ce garçon quasi sourd et malvoyant.
Les voilà tous les 2 partis sur les routes islandaises pour un drôle de voyage.

Mon avis :
Ah la la la la !!!
J'ai commis une grosse erreur : j'ai entamé cette lecture dans un lieu public et ça, ce n'est pas bien du tout.
Le résultat, c'est que je ne suis pas du tout entrée dans l'histoire au début.

Heureusement, plus ma lecture avancait, plus je m'imprégnais du décor, des personnages, de l'atmosphère...
A partir de ce moment là, j'ai retrouvé la douceur de la plume de l'auteur, cette façon qu'elle a d'embellir les choses les plus sombres.

J'ai aimé ces deux personnages principaux et leur façon d'appréhender chaque rencontre, chaque petit événement. Tout comme la narratrice, on s'attache très vite au petit Tumi et on finit par voir la vie avec son regard. Et c'est beaucoup mieux d'ailleurs.
La relation entre les deux est vraiment le point fort de ce roman et a fait battre mon petit coeur sensible.

Tout comme Rosa Candida, j'ai refermé le roman la larme à l'oeil en me disant que j'y serais bien restée encore un peu même si je garde quand même une préférence pour ce premier roman.
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