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3,58

sur 1221 notes
Faut-il encore ajouter des éloges ? d'excellentes critiques de ce livre ont déjà été faites sur Babelio, je ne ferais que redire la même chose. Je l'ai aimé, à tel point que j'ai eu bien du mal de me plonger ensuite dans la lecture d'auteurs que j'apprécie habituellement. Je vous le recommande vivement, je vous promets un dépaysement total. Beaucoup de tendresse, d'humour, un sujet traité avec délicatesse qui pousse à la réflexion.
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La narratrice, une femme-enfant de 33 ans, est quittée par son mari un peu avant Noël. Loin d'être désespérée, celle-ci en prend son parti, acceptant la rupture comme tant d'autres choses dans sa vie. Car, loin de croquer la vie à pleines dents, cette femme indépendante et solitaire semble se laisser porter par le cours des évènements, sans vraiment s'impliquer. Froide aux yeux de certains, énigmatique pour d'autres, la jeune traductrice intrigue autant qu'elle exaspère son entourage. Jusqu'au jour où la prédiction d'une vieille voyante va venir pimenter le quotidien de cette trentenaire impassible…
Par un surprenant coup du sort, la jeune femme se retrouve alors propriétaire d'un chalet, mère par procuration de Tumi, un petit garçon de 4 ans, sourd et malvoyant, ainsi que l'heureuse gagnante d'une jolie somme au loto. Commence alors pour nos deux compagnons de fortune un périple à travers l'Islande hivernale qui les changera à jamais.
Après nous avoir enchantés avec l'émouvant « Rosa Candida », Olafsdottir nous offre à nouveau un roman initiatique de toute beauté. Cette fois, point de parcours à travers l'Europe, elle nous fait découvrir son Islande natale avec ses paysages flamboyants où la nature règne en maître. L'homme, loin de vouloir dompter les éléments sur cette terre sauvage et tumultueuse, apprend à vivre avec, laissant une impression d'harmonie à travers la description de ses forêts et de ses champs de lave. Une harmonie qui s'étend à la relation tendre et complice qui se noue entre la narratrice et Tumi. Peu à peu, cette femme qui se croyait dépourvu d'instinct maternel, se découvre et se réalise grâce au jeune garçon. Une compréhension tacite et une entente mutuelle se crée entre celle qui ne sait pas communiquer et celui qui sait se faire comprendre sans paroles. Finalement, la route islandaise s'avère tout à fait propice à cette quête de soi dans laquelle la narratrice se jette à corps perdu. Comme pour « Rosa Candida », « L'Embellie » est un roman à l'atmosphère douce et apaisante qui séduit et enivre son lecteur avec le plus grand naturel. Une très belle lecture !
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J'avais adoré il y a deux ou trois ans Rosa candida de Audur Ava Olafsdottir, roman avec lequel j'ai découvert cette autrice, moins compris Miss Island, mais je retrouve mon plaisir à la lire, avec cette Embellie.

L'histoire :

La narratrice, traductrice, dont on ne connaitra pas le prénom, a 33 ans, pas (encore) d'enfant, et connait 11 langues.

" C'est comme si tu ne voulais pas grandir, tu agis souvent comme une gamine malgré tes 33 ans, tu fais des trucs bizarres, irréfléchis."

Voilà comment on parle celui qui va devenir son ex-mari au début du roman, mais qui a quand même du mal à couper les ponts avec elle.

Cette narratrice est en effet une drôle de femme, super attachante, bourrée de poésie, et de fantaisie, dans sa facon de vivre, et que j'ai beaucoup beaucoup aimée ! Probablement parce qu'elle est libre et amusante, et qu'elle vit une vie totalement différente de la mienne.

À la suite de cette déception amoureuse, et parce que sa meilleure amie Audur, enceinte de 6 mois de jumelles, se retrouve alitée pour le reste de sa grossesse après une chute, notre héroïne va embarquer le petit garçon de cette dernière, quasi sourd, 4 ans, pour un road movie dans le nord de l'Islande !

Elle a gagné deux fois de suite à la loterie, une belle somme d'argent et surtout un chalet d'été dans le nord du pays (sauf qu'elle part en novembre, et qu'il pleut tout du long !), elle prend donc le large, avec Tumi, que sa maman lui confie. Belle marque d'amitié.

Duo étrange et délicieux, de cette jeune femme qui n'a pas d'enfant (et pas de nom, ça aussi c'est étrange, alors que l'autrice nomme d'autres personnages), et de ce petit garçon à qui sa maman manque, bien sûr, mais qui aime quand même beaucoup découvrir le monde.

Les différentes relations :

J'ai beaucoup aimé ce petit Tumi, intelligent, qui, à 4 ans semble déjà savoir lire, et fait de considérables efforts pour comprendre les autres.

Bien sûr j'y ai retrouvé beaucoup du style de Rosa candida, et ce duo magique entre le papa et sa petite fille.

J'ai aimé les relations que la narratrice tisse avec des hommes, avec des gens du cru, et même les dialogues avec les gens des stations-service. C'est un style lui aussi différent de ce que je connais, très doux et respectueux.

C'est un roman souvent amusant, qui nous fait découvrir une partie de l'Islande, sa météo, ses longues nuits, ses coutumes, ses mets, ses habitants. Rien de spectaculaire, mais la vie de ces gens qui vivent dans un endroit si naturellement différent du mien.

On parle beaucoup pour nous occidentaux, du Japon comme pays du dépaysement extrême, mais finalement ne serait-ce pas plutôt cette autre île qu'est l'Islande ?

Ce récit est émaillé de dialogues parfois absurdes, au sens "nordiques" du terme, de réparties délicieusement décalées. J'y ai retrouvé du style de l'auteur finlandais Arto Paasilinna, que j'aime tant.

Il y a çà et là des pages en italique, où on nous raconte l'histoire d'une jeune femme de 15 ans qui a dû abandonner son bébé. C'est peut-être ce qui me fait ne pas mettre de coup de coeur, je suis restée un peu à côté de cette histoire.

A la suite du roman, vous trouverez presque 50 recettes de plats cités dans l'histoire, ne passez pas à côté de la lecture, c'est souvent super drôle aussi !
J'ai adoré la recette du café imbuvable et découvert beaucoup de choses comme la bonne cuisson des oeufs ou le thé argenté.

Et puis pour parler de la forme du livre, j'ai eu la chance de le lire dans la version poche des éditions Zulma, dont j'adore le papier très épais, les couvertures graphiques assez hypnotiques, la densité du bouquin et ses arêtes bien nettes, question de goût ! Mais cela a ajouté à mon plaisir.

Prête pour le prochain Olafsdottir !
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On retrouve le style de Audur Ava Olafsdottir assez particulier que j'avais décelé dans "Rosas Candida", qui lui est propre et que je ne saurai définir... Cette lecture est douce, touchante, je me suis beaucoup attachée à Tumi, l'enfant sourd-muet et j'ai aimé suivre leur road-trip.
Parfois je m'y perd, c'est un peu décousu mais il y a ce quelque chose qui me plaît dans ses romans, celui-ci ne fait pas exception.
Il faut se laisser emporter, et la lecture n'en sera que plus belle !
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Notre narratrice, jeune islandaise de 33 ans se retrouve du jour au lendemain sans mari, sans meuble, mais en charge du fils de sa meilleure amie, étrange petit garçon de quatre ans presque sourd. Gagnant deux fois à la loterie cette même semaine, ils prennent tous les deux la route et parcourent ensemble la route 1, faisant le tour de l'île, en direction du chalet fraîchement déposé dans la petite bourgade où la jeune femme passait ses vacances pendant son enfance.
On est au mois de novembre, les conditions météo sont ultra mauvaises, il fait nuit quasiment toute la journée... Mais les deux compères continuent leur chemin, faisant fi des routes cassées, inondées. On se retrouve face à des situations complètement loufoques, on rencontre des personnages curieux au possible, mais on prend beaucoup de plaisir à les suivre. le ton est léger, plein d'humour. On est plein de tendresse pour ces deux personnages, qui se sont au final plutôt bien trouvés. La lecture est agréable, douce, les mots sont chouettes. Beau moment.
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Le second roman de l'auteur publié en français après Rosa Candida reprend quelques thèmes chers à l'auteur. Voici un adulte projeté dans le rôle de parent malgré elle.

Tout commence par la séparation entre la narratrice et son mari qui lui annonce qu'il la quitte pour une collègue de travail dont il attend un enfant. La narratrice prend tout cela avec un détachement étrange, mais dès le début, on découvre aussi les infidélités de cette narratrice et la suite du roman nous montre que leur rencontre et leur mariage ont peut être été faits sur un malentendu rapide... Suite à cette séparation, voilà notre narratrice chanceuse : elle gagne un chalet et le gros lot à la loterie, sans compter un droit de garde sur le fils d'une copine partie accoucher de jumelles... !

Dès lors, commence le road writting qui nous emmène dans un demi tour de l'Islande sur la route circulaire. Au fil des pérégrinations, notre narratrice rencontre quelques hommes, mais son attachement va de plus en plus vers cet enfant dont elle assure la garde et qui est malvoyant et malentendant, mais tellement attachant.

Autant la narratrice peut parfois nous paraître un peu indécise dans ses choix, dans son itinéraire de vie, autant ce petit garçon me semble un personnage psychologiquement très construit malgré son jeune âge.

J'ai particulièrement apprécié l'humour qui agrémente le roman tout au long de l'histoire. Les auteurs islandais sont peu accoutumés du fait, mais Olafsdottir s'en sort très bien. Sous cet humour se cache une trame plus tragique qui nous est relatée en italique et qui reprend des évènements du passé. Les paysages islandais nous sont bien décrits et ce récit donne envie d'aller voir tout cela de plus près.

Autre originalité : les recettes de cuisine et la méthode de tricot en fin de roman. C'est assez étrange comme procédé littéraire. On finirait presque par se demander si le récit ne sert pas ici ou là à caser une bonne recette de boudin de mouton ou autre baleine faisandée...
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Au début, je n'étais pas « emballée » par l'Embellie même si je trouvais que l'histoire était assez fluide.L'héroïne manquait de consistance, se résignait au fil des événements… Par moments, j'ai envie de lui dire « Rebelle-toi »… Cependant, à travers des flash-backs, on comprend parfois qu'elle était un peu apathique mais elle change petit à petit au contact de l'enfant.
Sans être un coup de coeur, l'Embellie se lit assez facilement et on y arrive au bout sans peine.
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Ce récit relate les aventures d'une femme, narratrice du roman. Après une rupture avec son mari, elle décide de partir en vacances. Elle sera accompagné d'un étrange petit garçon sourd, fils de son amie en attente de jumeaux.
On peine à entrer dans le récit. Beaucoup de passages traînent en longueur, beaucoup de descriptions inutiles. de plus, l'ensemble reste trop terre à terre, et manque de profondeur. Cependant, l'ensemble sonne juste. L'auteur a le génie de nous décrire avec autant de réalisme et de justesse ces rencontres du quotidien. C'est un livre fait de rencontres, rempli d'humanité et de bonheurs simples.
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Ayant eu un coup de coeur pour Rosa Candida, précédent livre de l'auteure, j'attendais avec impatience ce nouveau titre, même si la crainte d'être déçue était bien présente. On retrouve cependant bien le style d'Audur Ava Olafsdottir, qui nous passionne en nous racontant des histoires de la vie de tous les jours. Il ne se passe rien d'extraordinaire dans ce livre, et pourtant on en redemande. Nous sommes dans un roman très réaliste qui nous montre l'évolution de deux personnes, petit à petit. Les relations avec les autres personnes sont peu développées mais on en comprend largement assez, on voit bien qu'elles sont limitées, alors à quoi bon en écrire des pages ?

Comme dans Rosa Candida, on est en présence de héros « normaux », ils ne sont pas plus forts que la moyenne, pas plus intelligents, ils ont des caractéristiques comme tout le monde. le petit garçon, qui est handicapé, est absolument adorable, attachant, en un mot : irrésistible. On part dans un « road-book » comme dans Rosa Candida, et l'on voyage à travers l'Islande. Entre rires et larmes, ce livre nous touche, nous émeut, on en voudrait davantage. N'hésitez pas à découvrir ce superbe roman.

Maintenant que ce deuxième roman est fini, une seule autre demande : à quand le troisième ?
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Une fois de plus, après la lecture de Rosa Candida, je retrouve avec plaisir la douce et lente écriture d'Audour Ava Olafsdottir dans l'Embellie. J'aime cette manière d'écrire qui permet de vivre lentement les événements que vivent les personnages, toujours aussi attachants qu'étranges.
Cette fois-ci ce roman nous raconte le périple improbable à travers l'Islande belle et dépaysante d'une jeune femme que son mari vient de quitter et d'un petit garçon de 4 ans presque sourd et quasi muet dont elle a la garde pour quelques semaines, l'enfant de son amie Audour qui est hospitalisée le temps d'accoucher de ses jumelles. Ce périple est prétexte à une tendre amitié entre ces 2 êtres qui vont s'adopter l'un l'autre.
Comme il est précisé sur la 4e de couverture "C'est la belle histoire d'une femme libre et d'un enfant prêté, le temps d'une équipée hivernale autour de l'Islande."
J'aime l'univers de cette autrice qui me donne très envie de découvrir son pays et ses habitants !
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