" Et si ce n'est pas un condensé de la théorie du chaos, j'y perds mon latin "
Oui Perla je suis d'accord avec vous. Personnellement j'aimerais bien lire un de vos romans policiers, pour voir. Parce que je ne suis pas convaincue par celui-ci. Sans doute un début de plein d'histoires d'amours. Vous faites des tests pour voir ce qui me plaît le plus ? C'est ça ? Je m'en doutais. On se retrouve dès que Maria et Flocki se remettent ensemble avec Flocki bis et toute la marmaille ? C'était drôle de voir que les personnages avaient souvent le même prénom. Peut-être suis-je passée derrière le miroir ? des doubles à des années d'écart ? de la fantaisie, c'était ça ? Non ? Je m'y perds. Quel chaos ! Toute une théorie.
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Grande déception. Comme d'autres lecteurs j'ai apprécié le début, puis me suis ennuyée, même plus...
Sujet : Mariée depuis 11 ans (cette femme d'une grande beauté le répète souvent) le couple a des jumeaux. Quelques minutes avant la bonne année le mari annonce qu'il les quitte pour vivre avec un autre homme.
Des détails à n'en plus finir pour étoffer l'histoire. Des pages sur la préparation des repas, des lessives, 4 pages pour son fils chez le coiffeur, autant pour installer un hamac. Est en instance de divorce et va toute seule adopter une fille (Est-ce possible ?)
Exemple de texte :
- Ça peut vouloir dire qu'il n'est pas parti définitivement, qu'il veut garder la porte entrouverte, suggère l'écrivain. Mais cela peut signifier aussi qu'il a déjà une brosse à dents à sa nouvelle adresse.
Encore :
- Quelle taille fais-tu ?
- Un mètre soixante-treize, dis-je. Encore plus avec des talons.
A également un problème avec la vaisselle :
Avec sa mère :
Sur le siège du passager, une pile de crêpes trône dans une assiette à gâteaux qu'il a bien fallu que j'emporte.
- Tu peux garder l'assiette, j'avais de toute façon prévu que tu en hérites après moi, a déclaré maman, d'à peine dix-neuf ans mon aînée.
Avec sa belle-mère :
- Il est pour six personnes, mais il manque une soucoupe, tout le reste doit être intact....... Je souhaite que le service aux mouettes aille aux enfants plus tard, je te le confie, dit-elle. Ce seront mes seuls petits-enfants.
J'ai lu ce livre juste après Trois mille chevaux vapeur : il y a des romans sublimes et il y a les autres....
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Écriture poétique, descriptions de paysages magnifiques mais je n'ai pas réussi en entrer dans l'univers du roman. On devine l'héroïne tétanisée par la rupture brutale de son mari, son désarroi est perceptible mais l'auteur peine à nous faire ressentir ces émotions. J'ai eu l'impression d'être à distance pendant toute la lecture. Seuls quelques passages descriptifs m'ont touchée.
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Contrairement à l'annonce de l'éditeur, une histoire banale, des réflexions superficielles, je me suis lassée à la moitié du livre, j'ai abandonné la lecture, c'est assez rare de ma part.
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Floki et Maria sont mariés depuis 11 ans, parents de jumeaux de 2 ans et demi, en voix d'adopter un enfant. Il est mathématicien, elle est humanitaire. C'est un très beau couple, uni et aimant. Au 31 décembre, il lui annonce qu'il la quitte pour vivre avec son amant. Maria est la narratrice du récit, et raconte les premières semaines de cette rupture qu'elle n'envisageait pas à jusqu'à ce fameux soir, n'ayant rien vu de l'homosexualité de son mari. Elle est soutenue dans cette épreuve par Perla, une voisine naine psychologue familiale de jour et écrivain la nuit. Et puis, elle apprend que son père biologique - dont elle ignorait l'existence - souhaite la rencontrer, qu'une petite fille à adopter l'attends..... Si l'histoire est riche de rebondissements, de réflexions sur le couple et la vie, le personnage principal attachant et combatif le personnage de Perla qui s'interroge bcp sur l'écrivain et l'écriture est assez lourd et envahissant, bien que l'issue du livre explique cette présence.
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Maria, qui vit en Islande avec ses jumeaux et son époux Floki, apprend le soir du Nouvel an que ce dernier la quitte après 11 ans de mariage pour son collègue de travail, spécialiste de la théorie du chaos. Sa voisine, la naine Perla, à la fois conseillère conjugale et écrivain, lui remontera le moral, tandis qu'elle tente de comprendre ce qui lui arrive.
J'ai trouvé ce livre mièvre et totalement inintéressant.
D'une part, il ne se passe strictement rien après le départ du mari, même pas une vraie scène de ménage qui serait pourtant justifiée après des années de tromperies.
D'autre part, on a droit à un étalage de platitudes et de bons sentiments terriblement ennuyeux. Ainsi, Maria, qui bien sûr travaille dans l'humanitaire, nous inflige des évidences navrantes sur la tragédie des enfants blessés par des mines dans des pays non désignés pour ne vexer personne, en précisant bien que, du coup, elle ne peut pas se plaindre de se faire larguer par un mari gay. le personnage de la naine conseillère conjugale-écrivain, qui comprend tous les problèmes de couple sans les vivre et n'arrête pas de bouffer les provisions des autres en échange de ses bons conseils, nous abreuve de considérations superficielles sur le mariage et le métier d'écrivain. Les personnages secondaires sont à la fois plombier et écrivain ou chauffeur de taxi et poète, tous capables de parler de poésie et de peinture, comme si l'Islande n'était peuplée que par des intellectuels mal employés. Enfin, cerise sur le gâteau, l'auteur ne sait pas comment terminer son livre, preuve en est le dernier chapitre, en italique, qui laisse la fin à l'appréciation du lecteur.
Bref, c'est un livre gentillet et ennuyeux, qui fait penser à un épisode de Joséphine ange gardien.
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L'autrice soulève de nombreux sujets intéressants mais ne s'y attarde pas. Ainsi, une femme apprend que son mari la quitte, et c'est tout. Pourtant, elle comprend que durant leurs onze années de mariage, il l'a trompée à de nombreuses reprises, que ses nombreuses absences n'étaient pas justifiées par son travail ou la solitude de sa mère, mais par ses nombreuses aventures extra conjugales . Il se plaint d'avoir vécu dans le mensonge mais ne s'excuse pas de l'y avoir fait vivre elle aussi. Son père biologique débarque dans sa vie pour se donner la mort le lendemain, lui laissant le soin de liquider ses biens pour lui. Elle apprend que sa mère a mené une double vie pendant plus de trente ans . le chaos total en l'espace de 10 jours.
Pourtant, l'héroine fait du pâté. En bonne mère de famille, elle s'occupe seule de ses enfants, et elle attend que son ex mari revienne. Enfin quand même, c'était un super mari : il a esquissé un sourire à la naissance des jumeaux, il lui offrait des robes et des fleurs. Que demande le peuple ?
On comprend que l'héroine est exceptionnement belle, au point d'avoir pu "garder" un mari pourtant homosexuel pendant onze ans. Elle travaille dans l'humanitaire. Elle est courageuse et téméraire. Elle attend sagement son mari, tout en distrayant sa voisine naine... La femme parfaite en somme, mais peut-être surtout la parfaite Autre.
Pour achever ce récit gnangnan, convenu et réac, elle adopte seule une petite fille (probablement africaine) . L'autrice persiste et signe, une femme passe après tout et tout le monde, en toutes circonstances, et apparement c'est drôlement épanouissant ?
La ménagère de 50 ans mérite de meilleurs récits, loin des stéréotypes usités et désuets.
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