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3,95

sur 1639 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Delirium nous présente une dystopie originale et très bien construite. Tout y est crédible et bien développé, même si on en sait encore peu sur les véritables raisons qui ont poussé les États-Unis à bannir l'amour et à s'éloigner des autres nations. Il y a encore beaucoup de questionnements sur le gouvernement, sa politique extrémiste et la façon dont il a manipulé la population.
Il faut admettre que ce fonctionnement dystopique est l'intérêt principal du récit, car l'histoire en elle-même n'a rien de révolutionnaire. Les actions et les évènements mémorables se font rares, ce qui rend l'intrigue un peu décousue. Mais ce n'était pas dérangeant car je me laissais porter par les pensées de l'héroïne.
Lena est une jeune femme attachante, nous ressentons bien ses incertitudes. Je l'ai trouvée touchante par ses imperfections : elle peut se montrer aussi bien mature qu'incohérente, timide, irréfléchie et passionnée. Seule son évolution est un peu rapide. Quant à Alex, j'avoue que je l'aime bien ^^ Même s'il m'arrivait de remettre en question ses sentiments pour Lena, il faut bien admettre qu'il était plutôt pas mal X) Leur romance est d'ailleurs attendrissante. C'est une jolie histoire d'amour qui n'est pas trop rapide et qui n'arrive pas comme un cheveux sur la soupe.
Les autres personnages que nous rencontrons sont fades, mais ça va parfaitement avec ce qu'ils sont censés être : des pantins désarticulés, sans âme ni personnalité.
La plume de Lauren Oliver est belle et vraiment détaillée, mais peut-être parfois un peu lourde avec (SUITE...)
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"Delirium", est une histoire qui se déroule dans un monde ultra oppressif où la plupart des films, musiques, séries et bien autres sont censurés. Un monde où danser est puni par la loi. Un monde où les représentants de la justice, les Régulateurs, ont le droit de débarquer dans les maisons pour inspecter le moindre signe coupable. Mais surtout, un monde où le pire des crime est celui d'aimer. le "deliria nerviosa", voilà comment ils l'appellent tous, cette maladie qui te fait délirer. Lena, la personnage principale va comme tous les jeunes de son âge se faire vacciner contre cette maladie de l'amour à ses 18 ans. Depuis son plus jeune âge, on lui répète que ce ne sera qu'à ce moment-là, une fois qu'elle sera protéger contre le fait d'aimer et que le Gouvernement lui aura trouvé un mari, qu'elle sera enfin heureuse. A quelques mois du grand Jour, Lena fait une rencontre qui pourrait bien tout remettre en cause.
J'étais vraiment impatiente de découvrir en détails cette société et l'histoire en générale. Mais..... j'ai bien aimé c'est vrai, mais j'ai malgré tout eu quelques déceptions tout au long du livre. Tout d'abord, commençons par la personnage principale. Je l'ai trouvé quelques peu fade, sans "intérêt". Je pense que l'on peut expliquer cela au vu du monde dans lequel elle évolue. C'est sûr que si elle n'a pas accès aux livres, à la musique, qu'elle ne peut pas exprimer ses sentiments et qu'elle vit depuis toute petite enfermée dans sa case et sa petite routine, elle ne peut pas tellement se créer son propre esprit. Malgré tout, pendant la lecture, on fait la connaissance de quelques personnages qui m'ont l'air plutôt intéressants et recherchés, donc je trouve cela dommage qu'à côté notre Lena semble "banale". Ensuite, je ne sais pas si c'est tellement la traduction qui fait ça mais quelques comparaisons, métaphores ou images, étaient de trop. Je dirais même que dans sa généralité, l'écriture était lourde et quelques moments un peu longuets. Encore une fois, j'ai trouvé le déroulement de l'histoire un peu long, parfois cela manquait de "piquant". Enfin, j'aurais préféré que certains éléments soient un plus développés. SPOIL: . Maintenant, il y a quand même eu évidemment des points qui m'ont plu. le personnage que nous allons rencontrer par la suite, m'a enchanté et j'ai bien aimé le moment dans les Cryptes, moment assez étonnant car on ne s'y attend pas forcément (enfin pour ma part). Quant à la fin, elle est très bien menée, j'aurais préféré une autre fin, mais ça ne m'a pas dérangé, car c'est plus personnel, de mon point de vue. En plus, la fin est vraiment très brute, enfin on a envie de découvrir la suite. Ah oui, aussi à chaque début de chapitre, il y avait une petite citation qui venait de textes de loi etc. J'ai trouvé ça très enrichissant, pour comprendre comment ils vivaient, leur politique et leur organisation sociale.
( Juste quelqu'un pourrait m'expliquer la différence entre , "Invalides", et "Sympathisants" et je sais pas si y en a pas un troisième ?).
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Mon premier livre dystopique, je reste assez dubitatif devant tout cette engouement (autant pour le genre que pour l'ouvrage lui-même). Une lecture diversifiante, une plume assez agréable (quoi que, beaucoup trop descriptive à mes yeux). J'avais l'impression de ne pas avancer dans ma lecture: les chapitres étaient d'une longueur essouflante, les descriptions remplissaient des pages entières d'affilées, peu d'actions et des rebondissements malheureusement prévisibles.

Néanmoins, je n'ai pas tout détesté! L'intrigue était réelement originale, et même si, au debut, le lecteur à du mal à s'imaginer des conditions pareils, on rentre quand même dans le jeu de l'auteur.
De plus, Lena, le personnage principale féminin, à sût évoluer de manière crédible, heureusement car lors des premières pages je ne pouvais la supporter!

Une bonne approche en maière, je pense continuer cette trilogie mais je ne lirais pas les HS.
Lien : https://yesagainonemorepage...
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En débutant ce roman, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. L'histoire est certes originale puisqu'elle pose un postulat très intéressant, celui où l'amour est considéré comme une maladie, un sentiment à inhiber. L'idée de suppression de sentiment n'est pas complètement nouvelle en soi à vrai dire, mais ici le traitement est plutôt original, intéressant et donne envie. Effectivement, l'autrice a réussi à développer tout un monde étrange, certes, mais assez fascinant. On plonge plutôt rapidement dans cet univers où chacun ne ressent plus aucune once d'amour même de sentiment tout court.

Du côté des personnages, Lena est assez différentes des héroïnes que l'on a l'habitude de croiser. Elle n'est aucunement rebelle, elle est même plutôt très partisane pour le système en place et a donc hâte de subir ce qu'ils appellent le Protocole. Toute la propagande autour de la maladie d'amour fait devenir Lena un produit de la société. Au contraire de son ami Hana qui apprend petit à petit qu'il y a un autre monde que celui qu'elle connaît. Par contre, ce personnage m'a un peu énervé, quelque chose n'allait pas dans son développement. Toutes les idées auxquelles elle se rallie et qu'elle devrait véhiculer sont assez peu présentes dans sa psychologie. On s'aperçoit plutôt qu'elle est attirée par l'adrénaline que ça déclenche chez elle que pour les idées sous-jacentes. Alex est, selon moi, le personnage le plus intéressant. Il est à la fois mystérieux et surtout très fascinant. La relation, qu'il développe et entretient, est certes agréable à suivre, il n'en est pas moins que les premiers sentiments que Lena éprouve, pour Alex ,tombe un peu comme un cheveu sur la soupe ce qui est assez étrange.

Quoi qu'il en soit, Lauren Oliver décrit ce monde de manière très intéressante et efficace. D'autant plus que sa plume apparaît très agréable à la lecture et est très fluide ce qui ne gâche en rien la lecture. Elle y introduit même des introductions à chaque chapitre provenant d'extraits des registres (fictifs de l'histoire) de la ville de Portland pour nous plonger encore plus dans ce monde froid.
Toutefois, durant ma lecture j'ai été chagriné par l'intrigue. La structure même du récit rappelle beaucoup d'autres histoires. On y retrouve toujours une héroïne bloquée dans les idéaux de la société, une rencontre qui va tout changer et l'après, à savoir, le ralliement à la cause « juste ».

En bref, un roman très plaisant à lire qui développent plutôt bien ses personnages et qui décrit l'univers de façon très efficace. Malheureusement, l'histoire n'a pas réussi à me séduire complètement mais elle mérite tout de même d'être lue.
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Une déception malgré l'entrain que j'ai eu au commencement de ce tome. Un rythme un peu trop lent pour moi et une histoire qui ne m'a pas embarquée comme je l'aurais aimé.
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Voilà un moment que je devais ouvrir ce livre, « Délirium » de Lauren Olivier , qui date de 2011, une vieille dystopie, si l'on peut dire!
C'est la première partie de la trilogie, qui nous plonge dans une société qui interdit toute émotion, un état commun dans le monde de la dystopie. le protocole, une opération du cerveau, qui se fait chez tous à partir de dix-huit ans a pour but d'immuniser contre l'aspect négatif des émotions et surtout d' éviter celle qui fait le plus de « dégats » celle de l'amour.
Il n'existe que deux solutions. Se plier au protocole qui promet sécurité, stabilité et bonheur ou mourir affecté par le déliria nervosa, la maladie de l'amour. A la lecture, on se rend compte de la différence qui existe entre les enfants et les "adultes", guéris par le protocole : les enfants ont droit au bonheur simple de s'abandonner aux sentiments. Rire aux éclats, faire des blaques, jouer entre filles et garçons, écouter de la musique…
On découvre Léna, complètement endoctrinée. Sa mère a été contaminée et elle vit chaque jour dans l'angoisse d'attrapper cette maladie comme elle. Elle nous explique son univers avec des extraits du discours de propagande. Au fur et à mesure, Léna se fait sa propre opinion du monde et s'aperçoit que tout ce que raconte le gouvernement ou sa famille n'est pas forcement vrai. Sa vie sera transformée lorsqu'elle fera la rencontre d'Alex. Elle finit par découvrir qu'il existe une alternative à son monde.
L'héroïne est attachante, dynamique et finalement, mature et réfléchie pour son âge. J'ai aimé suivre sa progression vers le Protocole.

Chaque chapitre s'ouvre sur un extrait de citation, texte ou comptine de ce monde, organisé et aseptisé. le rythme est un peu lent au début mais les rebondissements entraînent le lecteur dans un rythme de lecture plus endiablé. J'ai passé un bon moment de lecture.


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Livre plutôt intéressant, j'ai eu du mal à me lancer dans l'histoire qui est à mon Gout
Est trop descriptive , ça rendait l'histoire plus lourde et un peu ennuyeuse.
Mais hormis ca je ne cessais de tourner les page, ce n'est pas un Coup de coeur mais pour l'ondoyant c'est une histoire qui tien la route. On verra ce que le deuxième tome donnera. :)
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Une trilogie qui se laisse lire, avec une bonne idée de base, un triangle d'amour malheureux - dans le sens ou j'en ai soupé des triangles - et une intrigue qui tient la route.

le problème c'est que c'est original en terme d'idée de base mais pas de forme. Beaucoup trop de "dystopie" jeunesse semblent être calqué sur le même modèle et celle-ci ne fait pas exception.

Après si on lui pardonne cela, ça se laisse lire et ça n'est pas désagréable... mais sans sortir du lot ou offrir de réelle "accroche" qui fait rester un livre dans la mémoire.
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.

En commençant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre à part qu'il s'agissait d'une dystopie, je ne me souvenais plus du résumé depuis longtemps. Curieux bouquin que celui-ci nous disant d'emblée que l'amour, ou « amor deliria nervosa », est la pire des maladies et qu'elle est interdite dans ce monde. Cela m'a suffisamment intriguée pour que j'en continue la lecture malgré une certaine lourdeur d'écriture au niveau des descriptions.

L'année n'est pas précisée ni le siècle mais l'action se déroule à Portland (étrange coïncidence, je regarde la série « Grimm » en ce moment). Nous y faisons la connaissance de Lena, jeune femme de 17 ans, peu de temps avant de passer ses examens et son Évaluation. Elle compte les jours jusqu'à son Protocole qui lui permettra d'être « immunisée » contre l'amour, cette terrible maladie coupable de bien des maux sur Terre (famine, guerre, suicide...). Elle occupe son temps comme elle peut avec sa meilleure amie Hana. Durant sa première évaluation, un incident a lieu, il sera le déclencheur de toute une série d'évènements qui lui feront remettre en question tous les enseignements qu'elle a reçu depuis sa jeunesse.

L'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que j'ai tenu bon malgré quelques lourdeurs et aussi grâce à ma curiosité qui a été constamment titillée par les différents évènements vécus par Lena. Par contre, je n'ai pas spécialement accroché au personnage principal, Lena, je n'avais guère d'empathie pour elle. Les seuls personnages qui m'intéressaient un minimum étaient donc Hana et Alex. Pour ma part, ce tome se suffit à lui-même, même s'il nous manque un certain nombre de réponses mais ce n'est pas Lena qui pourra nous les fournir. L'histoire est intéressante et plutôt captivante mais par moment, j'étais vraiment obligée de me forcer à continuer pour en connaître la fin car c'était longuet malgré des indices intéressants pour la suite.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une bonne découverte mais sans plus, je ne lirais donc pas la suite de la trilogie. L'écriture de l'auteur étant néanmoins agréable, je découvrirais peut-être un jour ses autres oeuvres, j'en ai d'ailleurs remarqué une sur le même univers avec Hana comme personnage principal. Il serait peut-être intéressant d'avoir un autre son de cloche. L'univers créé n'a rien d'exceptionnel, il est dystopique et sépare les bons des méchants mais ceux-ci ne sont pas toujours ceux qu'on imagine car dans ce type de monde, les illusions et les mensonges des puissants sont très nombreux. J'ai donc un avis assez mitigé pour ce roman car l'histoire est intrigante malgré quelques longueurs mais je n'ai aucune empathie pour Lena ou ce qu'elle traverse quand son monde est chamboulé. Les dystopies ne sont peut-être pas faites pour moi, à voir donc lors d'une prochaine lecture. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce premier tome et peut-être la trilogie complète si vous êtes amateurs de dystopie car elle nous offre une vision singulière de l'amour.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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https://lesbouquinsdechloe.wordpress.com/2016/07/24/delirium-tome-1-de-lauren-oliver/

J'avais déjà tenté de lire « Delirium » il a des années, dans mes premières années de lecture plus précisément et, comme vous le savez, je n'étais pas vraiment ouverte à d'autres genres que le bit-lit. Il a donc été très dur de le lire et j'ai abandonné au bout de trois chapitres. Maintenant que tout ceci a changé, je me suis dit que ce serait l'occasion de le lire.

Au début j'ai eu un peu de mal à m'accrocher à Léna, elle doute toujours de tout et a du mal à « se lâcher », bon, vu le Gouvernement, c'est un peu normal, il inspire la peur. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à m'attacher à elle dans la totalité de ma lecture, en vérité. Je ne sais pas trop ce qui me dérange le plus , est-ce sa personnalité ou sa façon de vivre qui m'empêche de l'apprécier ? Je me pose quand même la question car il est rare que je déteste le personnage principal. Par contre avec Hana, j'ai de suite accroché, elle a cette joie de vivre et ce goût de liberté qui est contagieux ! Je pense qu'Hana serait le genre de fille avec qui je pourrais être amie. Je l'ai parfois détestée, non mais Oh ! On ne lâche pas sa meilleure amie de toujours sous prétexte qu'elle a peur d'être libre !

Je dois dire que Delirium m'a plutôt plu. J'ai beaucoup aimé retrouver à chaque début de chapitre des passages du livre des trois S dont on nous parle souvent. Je m'attendais à ce que Léna subisse l'opération la guérissant de l'Amor deliria nervosa très tôt dans ma lecture voire quasiment au début mais c'est en fait l'inverse qui se produit. Ça ne m'a pas dérangée mais j'aurais cependant préféré voir l'inverse se produire, histoire de voir comment les choses aurait pu évoluer avec une Léna immunisée. Toutefois, je comprend pourquoi « Delirium » m'avait tant déçue à l'époque , ce n'était pas seulement lié au genre de livre que je lisais avant, il y a beaucoup de longueurs et de descriptions. Encore maintenant cela me dérange, j'avais l'impression d'assister à un exposé et non de lire un bouquin. Finalement, l'action que l'on attend tout au long du roman finit par pointer le bout de son nez vers la fin.

L'histoire m'a tout de même plu, il est donc évident que je vais lire la suite en espérant que cela évolue dans le bon sens et vu la fin que l'on nous sert j'ai plutôt bon espoir !


Lien : https://lesbouquinsdechloe.w..
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