AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 1631 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Adieu Vampire, loup-garou et autres zombies, bienvenue dystopie, nouvelle tendance de cette année 2011, mais tant que c'est pour nous livrer des petites merveilles comme delirium, moi je dis TANT MIEUX !Il faut dire que Delirium était "le" Black Moon attendu et en effet, je me suis régalée.

Certains l'ont chanté, mais si l'amour était vraiment une maladie? Palpitation, stress, maux de coeur, dépression, insomnie... Tous ses symptômes sont bien réels. A l'époque de Lena, le problème a été résolu : plus d'amour, plus de désir, plus de sentiments excessifs. Les scientifiques ont trouvé un remède à l'amour : le "protocole". A dix-huit ans, chaque adolescent se fait opérer pour oublier, oublier l'amour, oublier le malheur. "Une personne qui ne désire plus rien est une personne heureuse", telle pourrait être la devise du gouvernement.
On pourrait croire que Lena est une rebelle, il n'en est rien. Elle le dit elle-même : "c'est tout ce que je désire, tout ce que je n'ai jamais désiré. C'est la promesse de la guérison". Il est donc là le talent de Lauren Oliver : nous faire une héroïne humaine, une jeune fille à qui on peut s'identifier. Elle est drôle, tête en l'air, naïve, un peu froussarde. Bref je l'adore. Et on voit Lena évoluer, petit à petit, ce qui en donne une dimension réelle. Lena va aimer pour la première fois mais ce n'est pas pour autant qu'elle va changer du tout au tout. On doute avec elle, on mesure le pour et le contre.

Grâce à la plume légère de l'auteur, on se retrouve bien vite embarqué dans l'histoire. Lauren Oliver met en avant une question que l'on s'est tous posé. Comment serait la vie si on ne pouvait plus rien ressentir ? Voilà pourquoi ce livre est une véritable claque. Il met en avant une société "futuriste" mais qui n'est pas si invraisemblable que ça.

Si l'intrigue du livre a réussi à me convaincre, il en est de même pour les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires, tous ont leur importance dans le livre. Je vous ai déjà un peu parlé de Lena, l'héroïne du livre. Alex est tout aussi persuasif. Il est tout ce qu'on attend d'un héros : fort, protecteur, joyeux, bref le petit ami idéal.
Il y a ensuite d'autres personnages qui, je pense, ont une grande place dans le livre. Notamment Hana, Gracie, qui, malgré leurs caractères opposés, ont réussi à me toucher.

En lisant le livre, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "La forêt des damnés" de Carrie Ryan. Même si l'histoire est complètement différente, je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Je trouve que la "trame" générale de l'histoire et la façon d'écrire se ressemblent beaucoup. En tant que fan de Carrie Ryan, cela ne m'a pas du tout dérangé. L'action à proprement parlé est un peu longue à venir, pourtant, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Commencer Delirium, c'est être obligé de tourner les pages, les unes après les autres ( on n'est même parfois tenter de les tourner plus vite que celà !). Tout le long, le livre nous tient en haleine jusqu'au bout. La fin en est même frustrante. J'en aurais pleuré de rage. Pire, il va falloir se montrer patient : après tout, Pandemonium, le tome deux, est prévu pour 2012 (même en VO snif). le tome trois, Requiem, est quand à lui prévu pour 2013.

Après tout, comme le proverbe dit, "qui aime bien, chatie bien".
Commenter  J’apprécie          541
Passionnant, entraînant, addictif, magnifique !

de nos jours, on se demande : Mais comment l'amour peut-il faire peur ? Lauren Olivier nous sert une réponse surprenante dans ce livre, avec une histoire hors du commun ! Pour dire, j'ai lu ce livre en une seule journée. Impossible de le lâcher ! A la fin de chaque chapitre, j'ai eu envie d'aller juste à la page d'après pour voir. le problème, c'est qu'une page ne suffit pas. de ce fait j'ai dévoré tout le livre sans vraiment m'en rendre compte.

Revenons à l'amour. Dans ce livre c'est le thème principal, car cette dystopie est l'histoire d'une société où l'amour est considéré comme une maladie, et tout ce qui pour nous sont les signes de l'amour sont ici les symptômes de la maladie la plus grave qui puisse exister. Et l'héroïne, Lena, évolue dans ce monde perdu et cherche donc à se connaître et à découvrir l'univers qui l'entoure, bien au-delà de cette société.
Tous les personnages sont très bien dépeints et chacun est à sa place.

On se sent près de Lena, d'Alex et de Hana... On tremble avec eux, on ressent leurs craintes, leurs envies, leurs passions, leurs ressentiments. On a même envie de les rassurer, d'être près d'eux.
Lena donc, est une adolescente façonnée par les idées que la société véhicule afin d'éduquer les mentalités dans un reflex d'obéissance complet. Elle est naïve, presque niaise. Bernée. Puis son personnage évolue, et on la voit commencer à posséder, à émettre ses propres avis, à répondre à ses envies. Elle grandit, découvre, se métamorphose. le changement se fait progressivement et on le suit avec elle, redécouvrant le monde à travers sa vision nouvellement ouverte. Surtout après sa rencontre avec Alex que j'ai beaucoup aimé. Oui ce sera son amoureux, on le devine immédiatement. J'ai aimé ce qu'il représente car c'est un personnage tout aussi fascinant pour sa lutte et surtout pour son caractère dur mais attendrissant. Il est extrêmement bon et tient plus que tout à ses principes tels que l'amour, l'espoir, la lutte, le bonheur, la liberté : « Vivre libre ou mourir ! ». Des sentiments oubliés, inconnus à Lena. D'autant plus que lui aussi a eu une histoire des plus difficiles, et qu'il comprend exactement ce que ressent Lena. Donc forcément on s'accroche à lui car on a la conviction que lui seul pourrait la sauver de ce monde sans sentiments. Il a suffi à Lena une seule rencontre pour que tout son monde bascule d'un coup :
"Si l'amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison
Si l'amour est une maladie, alors je veux être contaminée
Si l'amour est la vérité, alors je préfère une seule seconde de cette vie
Qu'une éternité de mensonges "

Le style de l'auteur est véritablement fluide, on glisse sur les mots, sans accroches. Une poésie tantôt froide par sa tristesse, tantôt chaude par sa beauté. Car oui, son style en est empreint ! Partout on plonge dans un bain de poésie. Pour le rythme, je dirais qu'il est parfait. Ni trop soutenu pour un roman comme celui-ci, ni trop lent. Il y a beaucoup de rebondissements et de révélations qui vous couperont le souffle! Dès le début on est pris dans ce monde refait, aspiré en une vague étonnante et grisante. On vibre au contact de tous les sentiments qui nous traversent, c'est une émotion immensément belle et jouissive.
La fin est affreuse car elle finit sur un rebondissement totalement inattendu et perturbant. Il ne nous tarde qu'une chose, connaitre la suite.

Ce roman est un saut dans l'inconnu. Une merveille, une lumière dans le noir. Il contient surtout un merveilleux message d'espoir - et d'amour, évidemment, mais ce qui m'a le plus surprise du livre, c'est sans doute le talent de l'auteur à recréer ses personnages. Et je suis plus que d'accord avec Lauren Oliver quand elle dit que : "Celui que s'élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s'envoler...".
C'est ce que j'ai fait avec ce livre. Je me suis envolée. Littéralement.
Commenter  J’apprécie          372
L'amor deliria nervosa est une maladie, la maladie de l'amour. Désormais il existe une opération, qu'on appelle le Protocole, qui permet d'immuniser les humains contre cette maladie. Une fois 18 ans atteints, les jeunes subissent cette opération.

Lena, Vulnérable, doit subir sont Protocole dans trois mois et elle n'en peut plus d'attendre. Avec son amie de toujours Hana, elles se préparent à obtenir leur diplôme de fin d'étude et à passer le dernier été avant leur opération. Mais Hana semble changée, différente, Lena la découvre sous un nouveau jour, Hana écoute des musiques non autorisées et prend des risques. Leur vie va être bouleversée par Alex, un jeune homme de 19 ans, un Invulnérable qui a subit son Protocole l'année passée... a priori !

J'ai littéralement adoré ce livre, de la première à la dernière page. Certes il y a des choses auxquelles on s'attend plus ou moins mais dans tous les cas c'est original ! L'écriture est très fluide et très agréable à lire, et on ne se retrouve pas trop dans les clichés. Les personnages sont attachants même s'ils mériteraient peut-être un peu plus de relief, mais cela ne m'a pas du tout gênée car l'ambiance même du livre peut justifier cet effet.

Je me suis précipitée pour acheter les deux autres tomes pour être sure de les avoir, et je pense que je ne tarderai pas pour les lire. C'est un vrai coup de coeur pour moi en tout cas, et cela justifie mes 5 étoiles :)

Commenter  J’apprécie          254
A la recherche d'un roman de science fiction, je choisis le premier du genre dystopie de Babelio, à savoir Delirium. Prudemment je télécharge le premier volume de la trilogie, 133 critiques, le risque est limité. Et me voilà happée par cette histoire d'une société où comme le dit la chanson "l'amour est devenu péché mortel". Au point que les jeunes adultes subissent une intervention neurologique qui les immunise contre ce danger, persuadés du bien fondé de cette pratique puisqu'ils ont été formatés depuis leur plus tendre enfance, par la crainte et l'apprentissage abrutissant. Tous? Non bien sûr, sinon point de roman. Lena enfreint les consignes et entraînée par son amie Hana, se rend à des soirées clandestines, où des jeunes des deux sexes écoutent ensemble des musiques décadentes. Elle y rencontre Alex, qui prétend être "guéri" mais la tant redoutée maladie d'amour les contamine.
Seule issue, la fuite, vers la Nature, terre de légende au delà des frontières sécurisées, peuplée de hordes de sauvages qui vivent comme des bêtes, si l'on en croit les autorités...

Ce n'est qu'a posteriori que je découvre que ce roman appartient au genre "Young Adults". Ce qui m'interroge : la classe d'âge sélectionnée est-elle une limite supérieure ou inférieure ? Qui doit on écarter de ce type de lecture, les plus jeunes ou les seniors? Et quels critères définissent ce genre? Pour ma part, je n'en vois qu'un seul : l'âge des héros. Pour l'identification, je suppose. Peu d'aînés en effet, et confinés dans des rôles de parents étroits d'esprit, à peu d'exception près. Pas de mièvrerie. Une écriture propre, nette, et une traduction parfaite qui sait se faire totalement oubliée. Un scénario bien construit, qui sait faire alterner une réflexion intelligente et des épisodes d'action haletants, La narration au présent donne beaucoup de vie à l'ensemble. Pour ma part, ma première carte d'électeur date de quelques décennies, mais je ne boude pas mon plaisir, identique à celui que j'ai pu ressentir il y a quelques années en lisant la série Harry Potter. Deuxième tome téléchargé dès la dernière ligne parcourue et trilogie dévorée dans le week-end!

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          200
Cela faisait longtemps que j'avais vu Delirium sur les rayonnages de la médiathèque mais bêtement je m'en suis détournée parce que le titre ne me plaisait pas trop. Et puis à force de croiser son nom dans les listes de romans répertoriés dystopie, et sur les recommandations d'une amie qui l'avait adoré, je me suis lancée . En plus la couverture est jolie.

Je n'ai pas regretté d'avoir enfin ouvert delirium. Je me suis fondue avec délice dans l'univers dystopique du roman me laissant bercer par une jolie romance et en même temps frémissante d'angoisse car on le sait bien dans un roman dystopique ça ne peut pas être tout rose.

Dans le monde de Léna , l'amour n'existe plus. Il a été supprimé par une intervention chirurgicale au cerveau. L'amour ou « amor deliria nervosa », est la pire des maladies (d'où le titre pas très glamour). L'amour serait la cause de toutes les mauvaises choses sur terre: la guerre, la haine, la jalousie... L'individu contaminé par l'amour a des symptômes comme dans une vraie maladie.

Les jeunes gens sont immunisés lors d'une opération qui a lieu vers les 18 ans. Ils subissent le protocole pour le plus grand bien. Avant ça, ils passent une évaluation pour leur trouver un mari ou une épouse. Après le protocole, ils vivent comme dans une sorte de brume d'indifférence, ne ressentant rien. Les parents n'ont pas le droit de cajoler leur enfant. Il est interdit aussi de danser ou de chanter.

Dans ce monde, tout manquement à la règle est sévèrement puni, opération avancée, mise à mort ou emprisonnement dans d'affreuses cryptes. L'obéissance est contrôlée par des régulateurs (une sorte de milice) et des gardes aux frontières (barrière électrifiée) mais aussi pour les protéger de la nature et des invalides (des humains non immunisés contre la maladie).

Notre héroïne, Léna vit avec sa tante et son oncle (ses parents sont morts) et s'apprête elle aussi à être opérée. Au moment de passer l'évaluation il se passe un événement et le cours de la vie de Léna va changer. Pétrie de certitudes sur le bien fondé de l'opération et du mode de vie de son monde, elle se met à réfléchir, à douter.

Une rencontre va tout changer.

Je me suis attachée aux trois personnages principaux: Léna, Hana sa meilleure amie qui est la première à ouvrir les yeux et Alex un jeune homme courageux et très humain. Un 4ème personnage la petite Grâce m'a beaucoup touchée et j'espère la retrouver dans le tome 2.

Quel rebondissement à la fin. Mes nerfs sont mis à rude épreuve.

Commenter  J’apprécie          180
Delirium est le premier tome d'une dystopie qui s'avère prometteuse . Alors certes on retrouve un schéma assez classique ( une jeune fille qui rencontre un jeune homme qui lui ouvre les yeux et qui va donc se rebeller contre le système établi alors qu'elle semblait l'accepter jusque là ...) mais c'est le sujet qui change . Là on est plongé dans un monde où l'amour est interdit car il serait la base des désordres psychologiques . A 18 ans ,on subit une opération et on est délivré des tourments de l'amour . On est marié ,on a des enfants mais pour ce qui est des sentiments ,ils sont limités . Honnêtement,j'y croyais pas mais l'auteur arrive à créer un univers assez convaincant . On est très vite happée par l'histoire de Léna et Alex et cette fin nous laisse un peu chaos (on est vraiment obligé d'enchaîner sur le tome 2 ou de se spoiler un peu ^^) .
Une fois n'est pas coutume c'est une dystopie passionnante ! (parce que jusque là j'ai eu de la chance ,j'ai tjs aimé celles que j'ai lu ).
Commenter  J’apprécie          150
Depuis l'excellente surprise de 16 lunes de Kami Garcia et Margaret Stohl l'an dernier, je n'avais pas replongé dans un ouvrage de la collection Black Moon chez Hachette. Lorsque j'ai vu ce partenariat proposé par Livraddict, je me suis donc lancée, curieuse de découvrir ce que se cachait derrière ce titre et cette couvertures étranges. En voyant le « Et si rien n'était plus dangereux que l'amour ? », je l'avoue, j'étais sceptique, m'attendant à une énième histoire à l'eau de rose sur fond de fantastique ou de science-fiction.
Mais, là où Les Ames vagabondes de Stephenie Meyer m'avait déçue, Delirium de Lauren Oliver tient toutes ses promesses ! En effet, derrière l'histoire d'amour, c'est tout un monde, une façon de penser, une « politique » qui sont développés. Contrairement à Meyer, Oliver nous offre un univers, une réflexion poussée, intelligente et maitrisée, pas juste là pour enrober une histoire d'amour.
Apparemment, Delirium peut-être classé en dystopie (merci les membres de Livraddict pour les explications) et je suis ravie que de tels ouvrages soient mis en avant par Black Moon et proposés aux lecteurs (plus ou moins jeunes) habitués à la collection.
C'est vraiment une excellente surprise et il me tarde de lire la suite ! Merci donc à Livraddict et à Black Moon pour leur confiance, et à Lauren Oliver pour ce très bon premier tome !

Lena aura bientôt 18 ans. Dans trois mois, début septembre, elle subira le « Protocole » et sera enfin heureuse et en sécurité. Avant d'en arriver là, elle doit subir une évaluation devant plusieurs « spécialistes » qui jugeront de sa « qualité » aussi bien physique que morale, et pourront ainsi lui proposer une liste de noms afin qu'elle choisisse un futur mari. Lena s'entraîne à apprendre les réponses qu'on attend d'elle, pressée d'en finir avec cette épreuve.
Le jour -J, nerveuse, elle s'avance quasi nue sous les regards inquisiteurs du jury, attendant les questions. Sous l'effet du stress, la voilà qui répond « gris » au lieu de « bleu » à la question qui concerne sa couleur préférée, et qui avoue aimer le sacrifice de Roméo et Juliette ! Sacrilège ! Heureusement, elle échappe à la catastrophe grâce au troupeau de vaches qui envahit les lieux et pourra donc repasser une évaluation quelques semaines plus tard. Alors que les juges montent sur les tables pour ne pas être piétinés par les animaux, Lena lève les yeux vers une salle à l'étage et découvre derrière la vitre, un jeune homme riant de la bonne blague, lui faisant un clin d'oeil…
Quelques jours plus tard, alors que leur jogging les conduit vers les laboratoires de la ville, Lena et sa meilleure amie Hana tombent nez à nez avec le mystérieux garçon de l'évaluation qui est en fait un gardien… Il nie ouvertement connaître Lena, mais lui fait comprendre discrètement qu'il est bien celui qu'elle croit… Mais qui est-il vraiment ? Fait-il partie des rebelles ou pire, des Invalides ? Impossible, la marque dans son cou atteste qu'il a subi le « Protocole », et pourtant…

Comme je le disais en introduction, c'est vraiment le côté science-fiction, dystopie, qui m'a le plus plu ici. On suit une jeune fille trois mois avant son « Protocole » et on découvre petit à petit son « univers ».
Elle vit à Portland dans une société future où les sentiments (notamment l'Amour) sont formellement interdits car soi-disant dangereux et mortels. On se rend compte que les habitants de la ville sont en fait enfermés dans celle-ci car entourés de barrières électrifiées et surveillées jour et nuit, donc infranchissables. Des mythes et des légendes circulent sur ce qui se passe au-delà de ces limites et surtout sur ceux qui y vivent. le passé et les textes comme Roméo et Juliette sont étudiés à l'école (qui n'est pas mixte, les garçons et filles n'ont aucun contact entre eux avant d'être mariés) et utilisés pour prouver le danger mortel qui peut résulter du moindre sentiment.
Tout est contrôlé, la moindre personne est surveillée (ses conversations téléphoniques, par exemple). Seuls certains livres, certaines musiques et surtout certaines façons de penser sont admis. Si vous vous en éloignez, vous risquez d'être emprisonnés et jugés comme « Sympathisants »… le gouvernement cherche à robotiser les humains (en leur enlevant leur libre-arbitre grâce au « Protocole ») et à les contenir…
Heureusement, dans n'importe quelle société, il y a toujours des rebelles… et voilà que Lena en rencontre un !

Lena est l'héroïne de cette histoire. Son personnage est particulièrement intéressant car connait une évolution importante, une énorme prise de conscience. La jeune fille est au départ, complètement sous l'influence du gouvernement, persuadée du bien fondé des idées et méthodes des autorités. Marquée par le suicide de sa mère qui n'avait jamais été « guérie » malgré ses trois « Protocoles », elle croit dur comme fer qu'il est vital de subir cette opération du cerveau pour échapper à tous les dangers, pour être « normale » et se fondre dans la masse. Cependant, la petite voix qui lui avait soufflé les « mauvaises » réponses le jour de l'évaluation prend de plsu en plus d'ampleur au fil des jours alors que Lena commence à ouvrir les yeux sur ce qui l'entoure. de parfaite citoyenne au cerveau lobotomisé à rebelle active il n'y a qu'un pas, il suffit d'avoir le déclic ! J'ai vraiment apprécié découvrir l'évolution de cette jeune fille, sa prise de conscience. Lauren Oliver met en scène un personnage très « vrai », très touchant.
Le deuxième personnage principal est évidemment le mystérieux jeune homme, Alex. Il manque peut-être un peu de « profondeur » car est un peu lisse et au final on en sait assez peu sur lui, mais il reste sympathique et nous accroche assez pour qu'on ait, comme Lena, envie de le retrouver.
En ce qui concerne les autres personnages, je retiens surtout celui d'Hana, l'amie fidèle qui est pour beaucoup dans la prise de conscience de l'héroïne, même si cette dernière a bien du mal à l'accepter. Carol, la tante de Lena, est également une figure qu'on n'oublie pas puisqu'elle est l'exemple type de l'être humain ayant subi un « Protocole » avec succès et appliquant les règles du gouvernement à la lettre.

Le début est un peu lent, comme ont déjà pu le noter plusieurs lecteurs, mais je n'ai pas été gênée outre mesure, ravie au contraire d'entrer progressivement dans l'univers de Lauren Oliver. En revanche, au cours de ma lecture, j'ai connu quelques passages un peu plus « longuets » mais les évènements de la dernière partie les font tous oublier dans le feu de l'action. le dénouement de ce premier tome, bien que très frustrant (surtout quand on sait qu'il faudra attendre de longs mois avant d'avoir la suite !), me parait parfait. Il n'aurait pu être autre, à mon goût. Je me pose maintenant beaucoup de questions sur ce qu'il pourra se passer et je me perds dans des hypothèses… Bref, j'ai hâte de découvrir ce que nous réserve Lauren Oliver !

Enfin, en ce qui concerne un aspect plus formel, je dois avouer que j'ai été surprise, pendant les premières pages, de découvrir une narration au présent, surtout au niveau des dialogues. En effet, les « réponds-je », personnellement, me perturbent. Cela dit, une fois qu'on y est habitué, cela passe très bien et renforce le côté « vivant » et « réel » de l'histoire. Lauren Oliver a en plus choisis d'écrire son texte du point de vue de Lena, à la première personne du singulier, c'est d'autant plus fort et prenant pour les lecteurs. Je n'ai pas grand-chose de plus à ajouter au niveau de la plume que j'ai trouvée abordable et fluide. C'est plutôt bien écrit, pas simpliste… bref, agréable. Les adolescents, les jeunes adultes et les adules ; je pense que tout le monde peut y trouver son compte, alors n'hésitez pas !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
Commenter  J’apprécie          110
Lena vit à Portland, ville côtière des États-Unis fermée par des murailles, des clôtures et des tours de guet. A l'extérieur c'est la Nature et l'inconnu. L'héroïne est une jeune fille comme une autre qui se prépare méticuleusement pour le Protocole qu'elle devra subir dans quelques mois. Il s'agit d'une opération du cerveau à laquelle chacun doit se soumettre à 18 ans afin d'être guéri à jamais de l'amor deliria nervosa, maladie mortelle provoquée par l'amour. Une fois devenu Invulnérable, chaque personne est appariée à une autre du sexe opposé en fonction de la classe sociale et des centres d'intérêt. Ils passeront le reste de leurs vies ensemble dans une monotonie assez ridicule et sans ressentir aucune émotion.

Au début du roman, Léna est persuadée que le Protocole lui apportera le bonheur jusqu'au moment où elle va commencer à enfreindre de petites règles. Mais elle tente sans cesse de refouler les sentiments qu'elle pourrait ressentir car la peur d'être contaminé ou de porter la maladie est toujours présente. Ensuite une prise de conscience s'opère. Elle ouvre enfin les yeux sur le monde qui l'entoure et sur la société dans laquelle elle vit. L'auteure a vraiment traité ce glissement avec brio. Elle a une superbe plume à la fois simple et recherché. Tout est magnifiquement exprimé. On a aucun mal à s'imaginer l'ambiance de méfiance qu'il doit régner dans cette ville. Chaque personne scrute et dévisage les autres à la recherche d'une faille. Aucun débordement émotionnel n'est permis sous peine d'être enfermé dans les Crytpes comme de vulgaires criminels.

Le seul petit bémol serait peut-être la lenteur du début qui a gêné certains lecteurs. Mais celle-ci a permis à Lauren Oliver de nous décrire l'environnement, les paysages, les sentiments avec beaucoup de justesse et des mots toujours bien trouvés. Au final c'était une assez bonne façon de nous plonger dans cet univers créé de toutes pièces. D'ailleurs, à chaque début de chapitre, l'auteure a inséré quelques citations du texte de loi qui régit Portland : le Livre des 3 S.

La romance m'a beaucoup plu. Je me suis tellement attachée à ce couple. Franchement, Léna et Alex sont mignons comme tout. Ce livre a largement satisfait mon coté fleur bleue. Il fait également réfléchir sur notre monde : manipulation du gouvernement, des lois à n'en plus finir, l'individualisme, société normalisée, rejet de la différence et j'en passe.

Je place ce livre au premier rang de toutes les dystopies que j'ai pu lire et comme mon premier vrai coup de coeur de l'année 2013. Vient juste après le premier tome d'Insaisissable de Tahereh Mafi. J'éspère pouvoir lire très très vite le tome 2 qui est déjà sorti il y a quelques temps.
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
Commenter  J’apprécie          100
Ce livre est une petite merveille. Au tout début, j'étais intrigué, je me disais que l'univers créé était original, dans le sens où l'on considère l'amour comme la pire des choses, une maladie mortelle, terrible. Elle tue. Point. Sauf que ce qu'ils ont oublié, c'est que si elle peut tuer, elle peut aussi sauver.

Au début de cette histoire, c'est vraiment très long, on met un peu tout en place, on répète des choses pour appuyer sur leurs forces, leurs importances. Malgré le côté un peu long, j'avoue que c'est un vrai délices de lire tout ça. C'est très descriptifs et pensifs, mais Lauren Olivier écrit comme une déese, sérieusement, elle a une écriture enivrante, tel du miel qui s'enroule dans notre bouche, les mots tournent dans notre tête. Des fois, elle écrit des phrases... tellement belles. Elle arrive à nous prendre dans l'histoire, ainsi, dans le passé de Lena, son histoire, dans se monde, elle transforme un petit détail insignifiant - un lacet de chaussure, usé, par exemple - en une choses merveilleuse et déchirante.

Tout d'abord, en plus de la situation déchirante de Lena, par son passé, l'auteure nous déchire avec les lois de son monde, son enfermement. C'est juste... la pire des injustices, ça nous fait sortir de nos gond, nous insurger, nous indigner. En effet, l'amour a été éradiquer, à partir de 18 ans, les ''vulnérables'' en sont guérit, il vivent dans le plus grand des bonheurs, sans douleurs, sans haines, sans amours, indiffèrent. Vous êtes apparié à un garçon, ou une fille, de votre statut, et voilà, on choisit combien d'enfant vous aurez, etc.. La population est tellement embrigadé, que l'amour est craint, si on aime, on est malade, le ''portocole'' cette guérison, est la seule solution, la meilleur, et on l'attend avec impatience. Nous lecteurs qui vivons dans ce monde, on cri. Quand on nous dit ''avant, l'amour tuait, c'est à cause de ça que les vols, les crimes, les accidents, l'alcool, la drogue, les suicides, tout ça, existait.'' En même temps ça s'appelle vivre, c'est ce qui fait que la vie à sens, qu'elle vaut la peine, c'est souffrir.

Mais Lena était embrigadée elle aussi... bien que le passé de sa mère, soit, fort tumultueux.. le protocole était ce qui lui était destiné, elle deviendrait heureuse et ne souffrirais plus jamais, point. J'aimais assez Lena, parce qu'elle est simple, au début elle est contre l'amour, comme la plupart des gens, mais, au fils du livre, elle évolue, bien qu'elle reste une héroïne, pour le moment... passive. Si l'action n'est pas présente-présente, il y a de nombreux passages apporte quand même de petites actions à l'histoire, elle n'est pas si terne, bien au contraire.

Tout le roman n'est que force, force de pensées, puis force... d'amour. Et oui, quand on ne connait pas l'amour, on ne peut pas le regretter, mais quand on l'a connu, le vraie, le puissant... C'est autre chose. On se battrai jusqu'à sang, pour. On mourrai, pour.

C'est ainsi que quand Lena le connais.... elle doit le cacher, car si les gens le savent, elle peut finir mal, très mal. Là, vous ne pouvez pas pleurer, pas parler à un garçon vulnérable, pas le toucher, s'embrasser est comme le pire des crimes, seuls les invulnérables le font,et encre, chastement. C'est profondément diffèrent de se qu'on connais, et c'est dur de s'imaginer à la place de Lena, j'ai essayé et c'est un dur sentiment de frustration qui m'a envahi...

Mais, malgré cela, dans ce livre, on apprend aussi autre chose, ou le réapprend : l'amour, l'amour et ses merveilles. L'amour qui rend les choses si belles, même si à la base elles ont été décrétés laides, l'amour qui vous fait voir le monde meilleur, qui vous fait perdre les pédale, si simple est-il, il est plus puissant que tout.

Delirium est un livre qui va trifouiller les tréfonds de votre âme, et vous fait vous poser des questions, brûlantes, qui ébranle vos fondements.

L'amour, la vie, pourrait se résumer à Alex, ce garçon des labos, aux cheveux aux couleurs des feuilles en automnes, aux yeux de miels, et aux chaussure avec les éternels lacets d'un bleu pétant. Alex est, comment dire, la tache orange vive dans ce monde aux couleurs ternes. Il est unique en lui même, unique dans ce que j'ai pu voir,et unique dans ce monde. Alex est la liberté, la nature, en lui même, et il nous fait tourbillonner, miroiter des merveilles, un amour, et l'espoir. Parce qu'en sa présence, c'est une autre Lena que l'on a... (oui, oui, j'ai un énorme coup de foudre pour le personnage d'Alex...)

C'est un petit bouquet de cruauté pas les nombreuses faces pas très très jolies, de ce monde, et d'amour, par tout ce qui contre les lois, tout ce qui est vrai face au mensonge.

C'est une historie terriblement belle.

Si on peut trouver donc le récit lent, malgré quelque grain de sel, ici et là , il reste d'une merveilleuse beauté en lui même, par contre... A 100 pages de la fin, gros boum ! là, le livre, je ne l'ai pas lâcher, vous pouvez me croire, impossible, il fallait que je sache... et durant ces 100 dernières pages, la frustration est à son comble, insoutenable, et les actions s'enchainent, et la fin est incertaine, impossible de savoir. On espère, on espère, tellement... Lauren Olivier est maitre dans cette art, croyez moi. Et la vrai fin, en gros la dernière page... Mon dieu, je crois je jamais m'en remettre (grosse envie de crier Alex, mais je me suis retenue) Bref, L'auteure nous quitte dans un bel éclat, terrible, qui a un effet radicale sur moi : je pense que je vais rêver du tome 2 jusqu'à ce que je puisse enfin le lire!

le + : Lauren Olivier a créé un monde, jusque dans les moindre recoins, et donc dans les moindres textes, en effets, les en-tête de chaque chapitre sont une citation , proverbes, extraits de la constitution, des fondements, de livres ''d'état'' Bref, tout y passe, et c'est vraiment toute la société qu'elle nous a monté avec un grand brio !
Lien : http://afallofbook.blogspot...
Commenter  J’apprécie          90
Décidément la dystopie a le vent en poupe cette année !!! Après la série Uglies de Scott Westerfeld et la série Hunger Games de Suzanne Collins, voici donc Delirium de Lauren Oliver qui débarque chez nous. Sera t-il élu meilleur roman young adult de l'année 2011 ? On peut toujours se poser la question mais c'est encore trop tôt pour y répondre. En tout cas, il a tous les ingrédients pour le devenir.

L'héroïne Lena vit dans un monde où l'amour (ou amor deliria nervosa) a été classé au rang des maladies les plus dangereuses qui soit. Afin de guérir la population de ce mal, le Gouvernement impose à tous les «vulnérables» qui atteignent l'âge de 18 ans de subir le «Protocole», sorte d'opération du cerveau qui leur permettra de devenir, une fois opérés des «invulnérables». Lena est de ceux-là et son protocole doit avoir lieu dans 95 jours. Depuis toute petite et surtout après le décès de sa mère, on lui a toujours inculqué que l'amour était le mal, un fléau qu'il fallait éradiquer à tout prix pour pouvoir atteindre le bonheur. Lena en a toujours été convaincue mais sa rencontre avec Alex a tout chamboulé. Elle se rend compte que tout cela n'était qu'un vaste mensonge... lire la suite sur le blog.

Lien : http://betweendandr.blogspot..
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (4756) Voir plus



Quiz Voir plus

Delirium (Tome 1) - Lauren Oliver

Comment s'appelle l'héroïne ?

Magdalena Ella Haloway
Madeleine Lila Holaway
Lena Nella Haloway
Melina Nala Holaway

13 questions
196 lecteurs ont répondu
Thème : Delirium, Tome 1 de Lauren OliverCréer un quiz sur ce livre

{* *}