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3,94

sur 1631 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.

En commençant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre à part qu'il s'agissait d'une dystopie, je ne me souvenais plus du résumé depuis longtemps. Curieux bouquin que celui-ci nous disant d'emblée que l'amour, ou « amor deliria nervosa », est la pire des maladies et qu'elle est interdite dans ce monde. Cela m'a suffisamment intriguée pour que j'en continue la lecture malgré une certaine lourdeur d'écriture au niveau des descriptions.

L'année n'est pas précisée ni le siècle mais l'action se déroule à Portland (étrange coïncidence, je regarde la série « Grimm » en ce moment). Nous y faisons la connaissance de Lena, jeune femme de 17 ans, peu de temps avant de passer ses examens et son Évaluation. Elle compte les jours jusqu'à son Protocole qui lui permettra d'être « immunisée » contre l'amour, cette terrible maladie coupable de bien des maux sur Terre (famine, guerre, suicide...). Elle occupe son temps comme elle peut avec sa meilleure amie Hana. Durant sa première évaluation, un incident a lieu, il sera le déclencheur de toute une série d'évènements qui lui feront remettre en question tous les enseignements qu'elle a reçu depuis sa jeunesse.

L'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que j'ai tenu bon malgré quelques lourdeurs et aussi grâce à ma curiosité qui a été constamment titillée par les différents évènements vécus par Lena. Par contre, je n'ai pas spécialement accroché au personnage principal, Lena, je n'avais guère d'empathie pour elle. Les seuls personnages qui m'intéressaient un minimum étaient donc Hana et Alex. Pour ma part, ce tome se suffit à lui-même, même s'il nous manque un certain nombre de réponses mais ce n'est pas Lena qui pourra nous les fournir. L'histoire est intéressante et plutôt captivante mais par moment, j'étais vraiment obligée de me forcer à continuer pour en connaître la fin car c'était longuet malgré des indices intéressants pour la suite.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une bonne découverte mais sans plus, je ne lirais donc pas la suite de la trilogie. L'écriture de l'auteur étant néanmoins agréable, je découvrirais peut-être un jour ses autres oeuvres, j'en ai d'ailleurs remarqué une sur le même univers avec Hana comme personnage principal. Il serait peut-être intéressant d'avoir un autre son de cloche. L'univers créé n'a rien d'exceptionnel, il est dystopique et sépare les bons des méchants mais ceux-ci ne sont pas toujours ceux qu'on imagine car dans ce type de monde, les illusions et les mensonges des puissants sont très nombreux. J'ai donc un avis assez mitigé pour ce roman car l'histoire est intrigante malgré quelques longueurs mais je n'ai aucune empathie pour Lena ou ce qu'elle traverse quand son monde est chamboulé. Les dystopies ne sont peut-être pas faites pour moi, à voir donc lors d'une prochaine lecture. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce premier tome et peut-être la trilogie complète si vous êtes amateurs de dystopie car elle nous offre une vision singulière de l'amour.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Quand je m'intéresse au genre dystopique, je m'attends souvent à quelque chose de grandiose. Au risque, la plupart du temps, d'être déçue par la suite. Visualiser la fin qu'un livre peut atteindre emmène souvent à espérer beaucoup plus qu'il ne peut vous donner et il vous faut donc être indulgent envers ce livre. D'autant plus que chaque livre est unique et chacun vous apporte quelque chose de nouveau, de quelque manière que ce soit. Quand j'ai vu que ce livre était une romance, je savais qu'il y avait différents types de romances dans le genre dystopiques. Dont le fameux triangle amoureux dont on ne sort plus depuis la sortie du fameux Twilght. Prenons des exemples : Hunger Games et La sélection ne sont-ils pas eux même des triangles amoureux ?

J'étais heureuse de découvrir que ce livre ci s'intéressait seulement à une histoire d'amour, et ce, qui plus est, dans une societé particulière ou, justement, l'amour est interdit. On est donc bien dans le style dystopique puisque depuis des dizaines et des dizaines d'années, on fait croire à la population que l'amour, ou amor deliria nevrosa, est une affreuse maladie dont les gens atteints meurent inévitablement. Lena, fait partie de cette population à qui l'on a fait croire ceci. Elle a grandi dans cette societé ou l'amour est interdit et ou ceux qui aiment ou s'approchent trop près de l'amour, finissent dans des Cryptes, ou sur une chaise éléctrique. Sa propre mère s'est d'ailleurs suicidée pour éviter cette fameuse opération, celle qui, lors de vos dix-huit ans, est censée vous guérir pour toujours de la maladie.

Mais est-ce une véritable guérison ? Ou l'inhibition de tout sentiment ? Est-ce le plongeon dans un univers brumeux dont vous ne sortez jamais, et dans lequel vous ne ressentez plus rien, ou est-ce la véritable éradication de l'amour ? Dans le livre, il est dit que le véritable ennemi de l'amour est l'indifférence, et c'est ce que l'on découvre dans cette lecture. Après cette fameuse opération, la plupart des humains restent indifférents à tout ce qui les entourent, voilà pourquoi ils ne voient pas que l'amour peut foisonner à tout moment. A mon avis, il n'y a jamais de réelle guérison à l'amour. Lena découvrira à ses risques et périls cette societé emplie de mensonges.

J'ai apprécié cette percée dans ce monde. Si l'héroine est véritablement le cliché de la fille peureuse et peu sure d'elle, qui prend confiance en tombant amoureuse, petit à petit, j'ai tout de même aimé la manière dont elle raconte les choses. Car finalement, le livre est écrit avec un certain naturel, et les tabous sont évités. le coté un peu naïf que laisse parfois ressentir l'héroïne permet de décrire le plus parfaitement ses sentiments, et en tant que lecteurs, on peut alors réellement comprendre l'horreur d'avoir vécu au milieu de tels mensonges. Car en tombant amoureuse avant l'opération, ce qui est un énorme risque, Lena va découvrir tout le monde qui a toujours été à portée de sa main, mais qu'on lui a toujours interdit.

J'aime cette perspective que rien n'est impossible, que personne ne peut nous imposer des frontières (notons que la ville de Portland est comme barricadée et entourée de murs, et de barrières éléctrifiées censées empêcher les habitants de rejoindre la nature), que nous sommes leaders de notre propre vie, et que nous devons guider notre vie nous même et selon nos choix. Je pense sincèrement que toute la morale du livre résulte en ces phrases. L'amour est un élément central dans le livre, et il est nécéssaire à toute vie, c'est un contact avec autrui, c'est ce qui nous maintient humains, qui révèle nos sentiments. Lena se sent d'ailleurs plus vivante au fur et à mesure qu'elle vit sa romance avec Alex. Si, au départ, je considérais cette romance comme simpliste et très stéréotypée, j'avoue qu'on se laisse petit à petit entrainer dans cet amour particulier. Et quoi de mieux qu'un amour interdit pour donner encore plus envie de s'aimer ? Quoi de plus fulgurant que quelque chose de tragique, dans un esprit un peu Roméo et Juliette ? Quoi de plus inévitable que cette violation des lois les plus impossibles ?

La seule chose que je reproche au livre c'est ce manque d'action. Il est vrai que l'on est au coeur des sentiments de l'héroïne qui se livre tout au long de son livre. Au coeur de sa famille, de ses proches, de sa meilleure amie et de sa romance. Les scènes d'action sont présentes mais je les ai trouvées trop courtes et parfois manquantes. le livre aurait été véritablement parfait s'il en avait contenu plus. Il reste bien tenu, avec une jolie plume, mais il traine un peu sur les débuts, et, si la fin est vraiment haletante, il n'y a que en cette fin que j'ai trouvé l'étincelle que je cherchais, ce petit plus qui rend un livre superbe, et j'aurais aimé avoir ce genre de scènes un peu plus souvent dans le livre. Je ne vais pas spoiler, évidemment, et je vous laisserai le loisir de découvrir cette fameuse fin.

Sachez donc que ce livre est bien caractéristique des dystopies et que l'on découvre les mensonges de ce monde au travers une héroïne qui se révèle petit à petit, même si elle reste trop classique en son genre. Je pense que l'auteur peut encore nous surprendre dans le prochain tome, et qu'elle nous réserve d'autant plus de surprises, du moins, c'est ce que j'attends du second tome !
Lien : http://lettresevanescentes.b..
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Une dystopie qui me paraissait plutôt originale en lisant le résumé. Ça a démarré assez bien, mais très vite j'ai été dans une sorte de... d'attente qu'il se passe quelque chose. J'ai trouvé le déroulement de l'histoire assez plat, banal, prévisible. Finalement pas si original que ça, bien qu'il y ait de la recherche. Non mais c'est vrai, il faut l'avouer, l'auteure a réussi son coup quant à notre immersion dans son univers : tout m'a paru crédible, approfondi, logique. Des citations - toutes en rapport avec le "deliria" alias la maladie de l'amour - viennent ponctuer le début de chaque chapitre, les descriptions sont très réussies, il y a là de belles métaphores et une écriture fluide et élégante. J'ai looooonguement hésité entre 3/5 et 4/5 parce que des fois, je me disais :
« Oh quand même, l'univers est tellement riche de détails, on se croirait dedans, et puis c'est bien écrit quand même, et puis QUAND MÊME, l'histoire est plutôt pas mal ! »
Oui mais voilà, il y a aussi eu des fois où je pensais ça :
« Bon quand est-ce que je le finis ? J'ai envie de passer à quelque chose de plus passionnant, moi... Oh et puis cet amour, là, entre Alex et Lena, qui arrive aussi vite qu'un claquement de doigts ! Leur romance n'est vraiment pas un point fort du livre. Et puis bon, l'histoire n'est finalement pas si YAOUUUUH que ça, pas de grosses révélations, un style assez... soporifique. »
Autant de défauts qui ont fait baisser la note...

En résumé, si j'étais passée à côté de Delirium, je n'aurais rien manqué. D'ailleurs, il n'est pas dans mes projets de lire la suite. Cependant, cela reste un bon livre dans le genre, mais loin d'être transcendent.
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Voilà un moment que je devais ouvrir ce livre, « Délirium » de Lauren Olivier , qui date de 2011, une vieille dystopie, si l'on peut dire!
C'est la première partie de la trilogie, qui nous plonge dans une société qui interdit toute émotion, un état commun dans le monde de la dystopie. le protocole, une opération du cerveau, qui se fait chez tous à partir de dix-huit ans a pour but d'immuniser contre l'aspect négatif des émotions et surtout d' éviter celle qui fait le plus de « dégats » celle de l'amour.
Il n'existe que deux solutions. Se plier au protocole qui promet sécurité, stabilité et bonheur ou mourir affecté par le déliria nervosa, la maladie de l'amour. A la lecture, on se rend compte de la différence qui existe entre les enfants et les "adultes", guéris par le protocole : les enfants ont droit au bonheur simple de s'abandonner aux sentiments. Rire aux éclats, faire des blaques, jouer entre filles et garçons, écouter de la musique…
On découvre Léna, complètement endoctrinée. Sa mère a été contaminée et elle vit chaque jour dans l'angoisse d'attrapper cette maladie comme elle. Elle nous explique son univers avec des extraits du discours de propagande. Au fur et à mesure, Léna se fait sa propre opinion du monde et s'aperçoit que tout ce que raconte le gouvernement ou sa famille n'est pas forcement vrai. Sa vie sera transformée lorsqu'elle fera la rencontre d'Alex. Elle finit par découvrir qu'il existe une alternative à son monde.
L'héroïne est attachante, dynamique et finalement, mature et réfléchie pour son âge. J'ai aimé suivre sa progression vers le Protocole.

Chaque chapitre s'ouvre sur un extrait de citation, texte ou comptine de ce monde, organisé et aseptisé. le rythme est un peu lent au début mais les rebondissements entraînent le lecteur dans un rythme de lecture plus endiablé. J'ai passé un bon moment de lecture.


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Alors peut-être que j'en attendais trop de ce livre, ou bien peut être l'ai-je lu au mauvais moment, quoi qu'il en soit, la magie n'a pas beaucoup fonctionné sur moi.

Le récit nous est raconté par Lena, qui compte impatiemment les jours qui la sépare de sa délivrance, du fameux protocole qui guérit de l'amour, et rend les gens insensibles à tout, et surtout incapables d'aimer. J'ai trouvé ce truc franchement terrifiant, surtout quand lena nous explique que les parents ne ressentent rien pour leurs enfants, qu'ils ne les prennent pas dans leur bras, qu'ils ne les consolent pas, ils n'ont pas l'instinct de protection, clairement, il n'en ont rien à faire. Cette indifférence fait peur. Pourtant, tout le monde est persuadé que c'est la bonne chose à faire, que ce protocole les guérit de cette maladie mortelle qu'est l'amour. Et Lena en est elle aussi persuadée, mais petit à petit, ses convictions vont être mises à l'épreuve, en premier par les réflexions de sa meilleure amie Hana, puis par sa rencontre avec Alex, qui va lui prouver que l'amour n'est pas la chose horrible que le gouvernement leur fait croire.

Les personnages :
Lena est une jeune fille simple, qui n'aspire à rien dans sa vie si ce n'est ce protocole, qui, elle en est sûre, la sauvera. Lena est persuadée de porter ce mal en elle, à cause de sa mère. Cette dernière s'est suicidée avant son 4 ème protocole, préférant mourir plutôt qu'on lui retire l'amour qu'elle éprouvait pour son mari décédé. Sa mère n'était pas comme les autres mamans, le protocole n'ayant jamais fonctionné, Lena a connu une enfance différente, avec une mère aimante, profitant des petites choses de la vie qui rendent heureux comme danser, chanter, rire aux éclats... avec le recul, elle comprend que toutes ces choses étaient interdites et que de ce fait, elles étaient dans l'illégalité. J'ai aimé être témoin de sa prise de conscience, de son réalisme. C'est une fille forte, qui saura se battre pour ses convictions.

Alex est le jeune homme qui fera chavirer le coeur de Lena, et surtout, qui l'aimera et sera capable de faire n'importe quoi pour elle. J'ai été touchée par son histoire, mais plus encore, j'ai été émue par la force de son amour. C'est un jeune homme exceptionnel, et qu'on suivrait les yeux fermés, à ses côtés, rien ne peut nous arriver.

Même si on ne la voit pas directement, le personnage qui m'a le plus émue est la mère de Lena. Je suis maman, donc forcément, je me suis retrouvée en elle, et je n'ose imaginer par quoi elle a dû passer. Aimer son enfant est quelque chose de merveilleux et de me dire que cet amour, si puissant, lui était interdit, qu'elle devait se contrôler, c'est pour moi inimaginable. le protocole n'a jamais fonctionné sur elle, au point qu'ils ont décidé au bout d'un moment, de lui faire subir l'opération sans anesthésie. Quoi de plus horrible que de se dire qu'on va subir une opération du cerveau qui retirera l'amour qu'on a pour nos enfants ? qu'après ça, on ne ressentira plus rien pour eux, qu'on les laissera pleurer, qu'on ne leur dira plus ces mots si magnifiques... tout simplement inconcevable.

Le style de l'auteure :
C'est fluide, ça se lit vraiment bien. J'ai souvent trouvé un côté poétique au récit. Au début de chaque chapitre, il y a un petit texte, des extraits de comptines, ou du Livre des trois S, sorte de bible imposée par le Gouvernement. C'était très intéressant de lire ces petits passages, et je me suis souvent dit que l'auteure avait raison, que c'était intelligent. La maladie l'amor deliria nervosa, finalement, c'est tout à fait ça. Tous ces symptômes sont bien réels, mais le gouvernement en a fait quelque chose de négatif.
Pour finir :

Malgré tout, comme je le disais plus haut, ça n'a pas vraiment fonctionné sur moi. Même si la dernière partie relève un peu mon ressenti, et m'a vraiment donné envie de lire la suite, je suis loin du coup de coeur auquel je m'attendais. le manque d'action ou d'agissement, le début un peu long, mon non attachement à Lena... mais un bon moment de lecture tout de même ! Je lirai sans l'ombre d'une hésitation la suite, qui, à en croire le résumé, m'attire bien plus que ce premier tome... à suivre donc !
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L'histoire se déroule à Portland dans un futur alternatif (espérons-le XD). Je suppose que connaître la ville doit apporter un bon plus à la lecture puisque la ville est décrite en détail. L'histoire en elle-même tient la route. Aucun rebondissements vraiment inattendus. Je n'ai eu aucun mal à lâcher le livre sauf dans les 30 dernières pages.
Le scénario reste plaisant mais au final assez simple. Malheureusement, le monde est assez simple aussi. Tout est blanc ou noir. C'est dans l'esprit jeunesse mais j'aurai apprécie plus de nuance.

Univers : Il est bien brossé, l'auteur nous rappel régulièrement la différence entre son monde et le notre.

Style littéraire : L'auteur à un style poétique, elle fait énormément de comparaison, de longs paragraphes à tendance poétique sur les couleurs, sur le ciel, la beauté... ce genre de chose. Ses phrases restent simple et compréhensible. Je n'ai personnellement pas adhéré mais je comprends qu'on puisse tomber sous le charme.

Personnage : Notre héroïne, Lena, est une adolescente comme les autres dans son monde. Elle est moyenne, voilà ça la décrit bien. Ni belle, ni intelligente, ni bête. Ça seule différence réside dans son passé familiale. Je n'ai pas trop accroché au personnage, je trouve qu'elle réagit excessivement, tout le temps. Ça peut se comprendre vu qu'elle a passé sa vie à étouffer ses sentiments mais j'ai trouvé ça lourd. En plus, j'ai eu l'impression qu'elle ne décidait presque rien par elle-même, elle ne prend pas beaucoup d'initiative.

Alex est agréable, le gentil garçon que toutes les filles voudraient. Il lui dit des mots charmeurs (« tu es belle ») qu'on veut toutes entendre, lui lit de la poésie... Mais au-delà, le personnage est un peu vide. On ne sait pas grand-chose de lui.

Et enfin, Hana, ma préférée ! La beauté blonde qui a du cran. J'ai beaucoup aimé la relation entre Lena et Hana : elle fait vraie, chacune fait des erreurs, s'engueule et doute.

En bref : Une lecture sympathique mais pas inoubliable. Je vous conseil de le lire, peut-être que vous rentrerez mieux dans l'histoire que moi.
Lien : http://under-books-spell.e-m..
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Avis mitigé sur celui-ci.

Niveau histoire, le concept est intéressant. Bon point pour ce livre, si certains événements sont prévisibles, d'autres le sont beaucoup moins (mais alors, sans vouloir vous spoiler, attendez vous à être surpris un peu quand même !). Par contre, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas réussi à en déterminer la cause, mais j'ai eu du mal à entrer dedans. Et jusqu'à la fin, je me suis sentie tout juste un peu tirée vers la suite, mais pas totalement emportée. Bon, pour sa défense, je venais de lire Legend de Marie Lu et Divergente de Véronica Roth et là, pour le coup, j'avais été tellement captivée que je n'arrivais plus à reposer ces livres. Donc du coup, pauvre Délirium qui passe après ça… ben il a intérêt à assurer. Et manque de pot, je ne suis vraiment entrée dans l'histoire qu'après une centaine de pages. Pour autant, je ne dirais pas que ces pages étaient inutiles et inintéressantes, loin de là, elles ont permis de poser l'univers et de bien comprendre le monde dans lequel Lena évolue.

Peut-être est-ce dû au style de Lauren Oliver ? Mais j'en doute, elle a un style agréable, qui se lit tout seul. Et puis, faut avouer que vers la fin, j'étais beaucoup plus emballée, et les derniers chapitres ont défilé à une vitesse incroyable (parce que là, pour le coup, les 6-7 derniers chapitres, je n'arrivais plus à poser le livre). Et là pur le coup, je suis gênée, parce que d'habitude, je suis capable de dire pourquoi tel ou tel livre m'a déçu ou ne m'a pas plu. Là, je n'arrive pas à l'expliquer.

Bon, je vous rassure, j'ai quand même apprécié cette lecture et je vais me plonger sans plus tarder dans sa suite. Par contre, si je peux vous donner un conseil, SURTOUT, ne lisez pas le résumé du tome 3 avant d'avoir lu le tome 2 en entier. Personnellement, je me suis fait spoiler mais quelque chose de bien. Dé-goû-tée. Ne faites pas la même erreur que moi ! ;)
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Delirium est une trilogie de science-fiction. L'histoire se déroule dans le futur, dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies, et où les personnes sont restreintes à beaucoup de règles après le protocole (qui est une opération qui permet de libérer chaque personne de cette maladie avant qu'elle ne se développe), et qui interdit tout contact physique avec une personne du sexe opposé hormis la famille avant l'opération.
Le personnage principal s'appelle Lena, elle a bientôt 18 ans. C'est une adolescente orpheline banale. Elle a hâte de subir le protocole, mais lorsqu'elle passe son Evaluation qui est un test qui déterminera ce qu'elle devra faire après le lycée, elle fait une rencontre qui changera toute sa vie.

Dans les premières pages, ce livre ne me plaisait pas vraiment car le cadre futuriste ne m'intéresse pas tellement et que les personnages n'étaient pas très accrocheurs. Puis, au fil des pages, l'histoire devenait prenante, j'avais envie de connaître la suite et Lena est une personne à qui on peut s'identifier par sa simplicité.

ZP

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Ce roman parle d'une adolescente qui vit dans un monde ou "l'amour est interdit", tomber amoureux est considéré comme une maladie très grave qu'il faut soigner par une opération dès le jour de ses dix-huit ans. Ce livre va se concentrer sur la vie d'une jeune adolescente dont la vie va être bouleversée par une rencontre. Ce roman est du genre de la science-fiction.
Le personnage principal est une fille, Léna, âgée de dix-sept ans. La maladie de l'amour lui fait peur et il ne lui tarde qu'une seule chose : le jour de ses dix-huit ans pour se faire opérer de cette "terrible" maladie. C'est une adolescente entêtée et courageuse qui va vivre de dures péripéties au long de ce roman. C'est une belle fille aux cheveux châtains avec un fort caractère.
Je conseille de lire ce livre, surtout pour ceux qui défendent la liberté d'aimer car tout d'abord ce livre nous montre le combat d'une adolescente tombée amoureuse d'un jeune homme qui va se battre face à la justice et au reste de son monde pour préserver son histoire d'amour avec le jeune garçon, on peut retenir de ce livre que l'amour est plus fort que tout. Je conseille bien évidemment ce livre aux romantiques.
Puis, je le conseille aussi car mis à part le fait que c'est un roman qui parle d'un combat lié à une histoire d'amour, c'est aussi un roman qui dénonce le non-respect de la liberté d'expression et d'agir comme chacun le souhaite mais aussi l'injustice de cette jeune fille qui doit cacher sa relation amoureuse avec un garçon pour ne pas être considérée comme "atteinte d'une maladie grave : être tomber amoureux". LC


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Léna vit dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies. Une maladie qui peut affecter n'importe qui, n'importe quand. Une opération du cerveau permet au gens de ne plus ressentir de sentiments.
Léna va avoir 18 ans, âge où l'on subit « la Procédure ». Elle attend ce moment avec impatience car elle ne veut pas finir comme sa mère. Malgré trois opérations, cette dernière ressentait encore de l'amour et a fini par se suicider. C'est en tout cas ce que lui a raconté sa tante, qui l'a élevée.
Le jour de son opération, un incident survient et le début de sa nouvelle vie est repoussé. Ce contretemps laisse à Léna le temps de rencontrer un garçon étrange et de découvrir les sentiments dont l'opération la privera. Elle découvre également que certaines personnes refusent la « Procédure » et vivent comme des fugitifs.

Un roman dystopique très bien écrit. J'ai eu un peu de mal à m'attacher à Léna, l'héroïne. Je la trouvais trop « gentille » et soumise à sa tante. Malgré tout, sa copine un peu plus rebelle la pousse à réfléchir. Elle met quand même beaucoup de temps avant de comprendre qu'elle a des sentiments pour ce garçon étrange qu'elle rencontre et qui lui fait découvrir des sensations inconnues.

Il y a quelques longueurs dans le roman mais il est agréable à lire. Comme souvent dans les premiers tomes de série, l'action, la vraie, se passe à la toute fin pour nous donner envie de lire la suite. C'est le cas ici, Léna prend une décision qui a de graves conséquences et on se demande, en refermant le roman, si elle pourra les assumer.

A suivre donc…
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Dans ce premier tome nous rencontrons trois jeunes plutôt attachant alors que les autres protagonistes paraissent ne faire que passer là ceux qui on subi le protocole paraissent froid.
Tout d'abord nous voyons Lena une jeune fille timide et peu sure d'elle que sa rencontre avec Alex et ses aventures vont complètement métamorphoser.
Elle est aussi passionné par la course une passion quelle partage avec sa meilleur amie Hanna.
Hanna est une fille enjoue et plutôt sure d'elle issue d'une famille aisée, elle est pourtant très consciente de la réalité du monde dans lequel elle vie. Elle a tendance à mettre en doute la raison d'être du protocole.
Les deux jeunes filles vont faire la connaissance d'Alex un garçon majeur dont l'apparence et les convictions vont ébranler le monde des jeunes filles.

Lauren Oliver créait un univers plutôt psychologique plaçant ce monde dans une ville préexistante. Dans un premier temps elle nous présente un monde qui parait tout a fait normal puis prend un aspect déshumanisé et angoissant. L'univers est très bien défini dans les premiers chapitres. Ensuite viens le moment ou l'action démarre et ou l'on voit le cote dystopique encore plus accentue par la présence en début de chapitre de texte fondateur de la société ou vie Lena.
Certains passages de la vie de tous les jours créés des temps mort assez rare qui peuvent un peu ralentir la lecture. A contrario certain chapitre et la petite taille ceux ci créé un effet plus rythmé. de plus le vocabulaire assez simple rend la lecture très accessible.
La fin de l'histoire et certain fait sont assez inattendu et pousse le lecteur a poursuivre la lecture.


En bref un premier tome avec des personnages qui m'ont parfois un peu énervé surtout Lena mais avec un univers très bien défini et simple à appréhender. le récit manque un petit peu de rythme mais les rebondissements sont savamment dosés. Un premier tome que je conseille vivement pour un bon moment de détente.
Lien : http://demone-allouqua.blogs..
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