[SERVICE PRESSE].
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Mes sourires, mes larmes de Jesse-James Olivier.
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Je remercie chaleureusement l'auteur pour l'envoi de ce service presse papier.
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Mon ressenti final :.
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Une fois n'est pas coutume, ‘'
mes sourires, mes larmes'' est un recueil de poésies.
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Depuis trois ans que je suis chroniqueuse, c'est le troisième recueil de poésie que je chronique. J'aime assez lire de la poésie, cela contraste complètement avec mes lectures habituelles. Je suis toujours admiratives des vers écrits par leurs auteurs, presque souvent incompréhensibles du monde extérieur au leur.
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Je dirais que ce recueil se divise en deux parties, différentes de celles annoncées dans le recueil.
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La première partie (11/2015 à 11/2016), atteste du passé difficile de l'auteur. En toute pudeur, à travers des textes forts et relativement sombres, il nous dévoile une enfance meurtrie. Nous n'en saurons pas plus, mais nous captons les traces laissées sur son âme bafouée. L'auteur est en dépression, s'enfonce tout en tendant de sortir la tête hors de l'eau. La lutte est féroce, l'auteur porte un regard critique sur tout ce qu'il l'entoure. Il ne croit plus en grand chose et surtout pas en l'humain. Il se questionne sur son devenir, se disant sans religion mais pourtant confiant ou, tout au moins, parlant souvent de l'après.
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La deuxième partie est une explosion de soleil, d'étoiles, d'amour, de lumière au bout du tunnel. L'amour s'est invité dans la vie de l'auteur, par le biais de sa rencontre avec sa femme, d'abord, puis par la naissance de ses filles. Cette partie m'a d'abord ravie pour l'auteur, bien entendu, puis j'y ai décelé une très forte dépendance. Il s'accroche à cet amour avec ténacité, corps et âme. La rédemption de l'auteur vient de sa famille, sa propre famille, celle qu'il a construit lui-même, celle qu'il chérit et l'on comprend qu'il la défendra bec et ongles. Cependant, à travers ses vers, on sent toujours cette fragilité, ce plafond de verre qui pourrait s'effondrer en cas de rupture.
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Ce recueil est un condensé de mots, de vers, qui véhiculent l'espoir, la renaissance. Il nous dévoile un homme brisé, éteint, que l'amour a complètement transformé. C'est un bel exemple de délivrance par les mots, de réalisation sur le chemin de la vie.
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Mon passage restera ‘' Vous me faites pitié''. Je trouve qu'à ce moment là, on sent que, ça y est, l'homme est sorti de sa torpeur, il se reprend en main et tout ira mieux.
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A découvrir sans attendre.