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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et c'est reparti pour l'étape de la 3ème année avec Bernard Ollivier sur la route de la soie, puis la 4ème année pour l'étape finale.
C'est étrange car on suit l'auteur dans son aventure, sans pour autant qu'il y est énormément de rencontres, sans beaucoup d'échanges, avec un certain ennui de l'auteur par moment... Et pourtant, tout comme lui, on continue la lecture et on en redemande. On imagine, on voit les paysages à travers ses mots. On a peur avec lui. On s'étonne des rencontres, des coutumes. Bref, on vit l'aventure avec lui, la douleur physique en moins !
On découvre aussi une culture chinoise, une population à l'autre bout du monde tellement différente de la nôtre. Et 20 ans plus tard, que de changements survenus sur certains points. Les paysages citadins ont du évoluer, et la mentalité chinoise aussi...
Et voilà, après environ 4 semaines de lecture pour moi, 4 ans de marche pour Bernard Ollivier, l'aventure est terminée. Mais comme il le dit si bien, la fin d'une aventure en appelle forcément une nouvelle...
Merci M. l'aventurier retraité pour ce partage. Encore à quelques années de la retraite, je me sais incapable de suivre vos traces, aujourd'hui ou plus tard. Mais quel plaisir d'avoir suivi ces traces là, 20 ans après votre parcours.
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Bernard Ollivier reprend la route de la soie jusqu'à Xian car le tome IV - le vent de Gobi - se trouve dans le même livre et je l'ai lu dans la foulée (c'est la cas de le dire). Après la difficulté de la remise en marche, il retrouve son rythme habituel enchainant kilomètre sur kilomètre le long d'une voie asphaltée et parcourue par des camions. le chariot Ulysse, un peu mieux adapté aux aléas du trajet, a remplacé le EVNI.
Tout le long de son "purgatoire" l'auteur s'est demandé (et moi avec) "que diable allais-je (allait-il) faire dans cette galère ?" L'auteur est souvent épuisé mais se remet rapidement, il ne nous cache rien de sa fatigue, de son ennui quand le paysage devient monotone.
C'est un excellent observateur qui découvre la pauvreté que les gouvernements s'efforcent de masquer. Cet écrivain voyageur, ancien journaliste, explique avec clarté la géopolitique et l'histoire des pays traversés.
Il commence son voyage final au printemps 2002, assez déprimé. Les Chinois s'avèrent au premier abord moins généreux que les autres peuplades rencontrées mais l'administration des douanes est toujours aussi tatillonne, l'alcoolisme et la corruption sévissent encore et la route est tout autant dangereuse. Mais, en fin de compte, il réussit à faire des rencontres émouvantes en étant reçu dans des familles ouighoures (déjà bien opprimées en 2002, date à laquelle le livre a été écrit) et chinoises, ce qui lui permet de connaître plus en profondeur les us et coutumes de ces endroits. J'ai beaucoup aimé la description poétique des paysages et le récit très vivant (exemple : le marché de Kashgar).
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Troisième et dernier volet de cette très longue marche sur la route de la soie, au côté de Bernard Ollivier!!! Déjà nostalgique de ce beau voyage si agréable à lire... Vivement le prochain!!!!!
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Bernard Ollivier offre avec le troisième tome de sa série des "Longue Marche", un carnet de voyage toujours aussi bien écrit et plaisant à lire. Il continue et termine son voyage sur la route de la Soie à travers la troisième étape notamment dans le désert de Gobi et la quatrième étape en Chine.
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Ce troisième livre est le dernier de la trilogie écrite par Bernard Ollivier, qui raconte comment il a parcouru 12000 kilomètres à pied, d'Istanbul à Xi-An, ceci en 4 étapes: les printemps 1999, 2000, 2001 et 2002. Ce troisième tome regroupe les deux derniers voyages, entre le Kirghizistan et Xi-An, l'ancienne capitale chinoise, point de départ de la Route de la Soie. Nous le suivons dans le désert de Gobi, à des altitudes souvent élevées, marchant de village en village, par des températures caniculaires, d'hôtel borgne en modeste chambre chez l'habitant, généreusement prêtée par des chinois souvent bien peu riches…. B.Ollivier ne fait pas que nous vanter les beautés du pays, et le charme de sa population. Il sait en voir aussi les laideurs, les failles. Il sait que l'homme est capable du meilleur et du pire, là-bas comme ailleurs. Cette objectivité est appréciable, et il faut reconnaître à l'auteur de ne pas cultiver les défauts de maints autres "grands voyageurs": la condescendance, l'émerveillement excessif, la recherche de l'anecdote piquante, que l'on rhabillera à sa sauce au retour pour impressionner le lecteur. B.Ollivier nous décrit ce qu'il voit, et ce qu'il ressent: le bon, et le moins bon.
C'est pourquoi, à l'issue de notre "longue marche - (lui, a fait 12000 kilomètres, nous, nous avons lu près de mille pages), nous lui sommes reconnaissants de l'ensemble de sa démarche. Epatés par son abnégation (son "exploit" est davantage mental que sportif), et séduit par son regard.
Nous lui pardonnerons quelques facilités et parallèles discutables, au détour de ses réflexions personnelles: il a bien le droit de donner son avis. Et nous lui sommes reconnaissants de nous avoir donné à voir ce monde lointain, non pas avec les jumelles du touriste ou les a priori du journaliste qui s'adapte à son lectorat, mais avec les yeux bien ouverts du promeneur dénué de préjugés..
A noter que le dernier paragraphe porte sur une citation de Michel Serres (présenté, tout récemment, à l'occasion de son décès, comme le dernier philosophe optimiste) portant sur ce "monde qui s'enlaidit tous les jours"....
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Bernard Ollivier est un tout jeune retraité lorsqu'il décide en 1999 de marcher seul, en 4 étapes et sur 4 ans, d'Istanbul à Xi'an en suivant la mythique Route de la Soie. "Le vent des steppes" regroupe ses 3ème et 4ème voyages effectués en été 2001 et en été 2002 à travers le Kirghizistan et la Chine.

En reprenant la route à Samarcande en Ouzbékistan où s'était achevée sa seconde étape l'année précédente, Bernard Ollivier se trouve à mi-chemin de ses 12'000 kms et dispose de 4 mois pour affronter les hauteurs glacées du Pamir, traverser le désert du Taklamakan et rejoindre l'oasis de Turfan. de très grandes variations de températures, les nombreux accidents de son fidèle charriot Ulysse ainsi que des tracasseries bureaucratiques qui vont l'obliger à faire 160 km en voiture entre le Kirghizistan et la Chine, vont rythmer cette 3ème étape.

Comme à son habitude et sans se départir de son humour et de son regard humain, B. Ollivier nous propose un éclairage passionnant sur la situation socio-économique et politique des pays qu'il traverse (eau, pétrole, minorités, liberté religieuse et politique).

La Chine, immense chantier de construction, ne lui laissera malheureusement pas un bon souvenir. S'il reconnaît que le travail est une vertu cardinale élevée au rang de religion et que les Chinois font preuve d'une vitalité et d'une énergie extraordinaires, l'obsession généralisée pour l'argent le mine. Les rencontres ne le portent pas comme en Asie centrale et il fera même l'expérience de la xénophobie.

Lorsqu'il débute à Turfan sa 4ème et dernière étape au printemps 2002, B. Ollivier a le moral en berne. À son état de santé défavorable s'ajoute une fatigue morale due notamment à la présidentielle française de 2002. Cette 4ème et dernière étape est de facon générale marquée par la solitude, l'isolement dû à la langue qu'il ne maîtrise pas et l'inhospitalité des lieux et des habitants.

Il est par ailleurs inquiet au sujet de la 1ère expédition de son association "Seuil" qui vise à éviter l'incarcération à des jeunes en rupture et à les réintégrer par la marche. Il avance donc bcp par automatisme et sans joie. Pour occuper son esprit au milieu de nulle part où rien n'accroche son esprit, il se réfugie dans le rêve et imagine ce qui deviendra par la suite son roman "Histoire de Rosa qui tient le monde dans sa main". le danger de craquer est grand car les rencontres ne le portent pas mais il persévère encore et tjrs, jusqu'à finalement atteindre Xi'an, la cité impériale et la capitale chinoise pendant 8 siècles.
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Avec ce troisième récit, Bernard Ollivier, nous fait parcourir surtout le territoire chinois ; ne connaissant pas la langue (ce qu'il regrettera), et l'anglais n'étant pas super pratiqué, Il se trouve plus isoler que dans les précédents kilomètres, ajoutant à cela que les Chinois ne sont pas particulièrement accueillants vis-à-vis des « longs nez » ; ils ont une grande tendance à doubler ou voir tripler les prix. Les étrangers sont riches !!
Notre marcheur, assez fatigué, et moins motivé doute très souvent de l'intérêt de cette dernière longue marche, sans échange réel , mais malgré le temps, les problèmes de santé, il se reprend piqué par la curiosité qui l'anime, et après deux déserts dont celui de Gobi, il arrive au but, Xi'an.
Ce manque d'échange avec le peuple nous vaut de plus longues descriptions des paysages, des villes importantes rencontrées, des musées…. Beaucoup plus prolixe que dans les deux précédents ouvrages.
Au fur et à mesure de l'écrit de ces voyages, le style de Bernard Ollivier a changé…c'est mon impression, mais ce fut un beau voyage.
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