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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'adore ce titre « Politique du rebelle ». Pour autant Michel Onfray ne fait pas simple même si je vois où il veut en venir. Il détaille ses propos avec un vocabulaire et des synonymes qui embrouillent parfois alors que le sujet des carcans physiques et spirituels est intéressant pour comprendre des hommes comme Blanqui qui a toujours suivi ses idées même en prison.
Je ne suis pourtant pas entièrement convaincue par la prose du philosophe d'autant plus que ce n'est pas une lecture facile dans les transports en commun.
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Un essai surfait, mais pas inintéressant. C'est l'occasion pour moi de découvrir Michel Onfray via des écrits datant de près de quinze ans, ce qui autorise un contraste agréable avec ses prises de position récentes, peu dignes de ce que l'on pourrait attendre d'un intellectuel.


Par quoi commencer ? La forme, d'abord. Pour un ouvrage qui fait quelque peu l'éloge des classes populaires ou de ce que l'on appelait autrefois le lumpenprolétariat, je n'ai pu retenir quelques sourires mi-figue mi-raisin devant certaines expressions ou certains mots d'une complexité presque ésotérique, utilisés pour exprimer des idées simples.


Les idées ? Une critique assez juste et féroce des systèmes capitalistes, de leur imbrication dans la vie quotidienne et de leurs effets sur les groupes et les individus. Ce constat sert de rampe de lancement à ce que Michel Onfray appelle sa "philosophie hédoniste". Une idée de la politique à mi-chemin entre la lutte anti-autoritaire et l'exaltation de la liberté individuelle, avec ce que cela peut avoir de concision et de justesse mais aussi de broderies et de méthode Coué.


Au final, c'est un essai qui mérite d'être lu mais n'est pas à considérer comme un indispensable de la philosophie politique. Si les grilles d'analyse proposées sont intéressantes - quoique discutables - on a surtout l'impression de rester à la surface des choses et d'assister à l'éloge d'un idéalisme politique.
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Quel était le Onfray des années 90? Peut-être celui de ce livre.
On retrouve bien ce qui fait sens chez l'auteur, à savoir, notamment, son opposition à l'UE de Maastricht, sa critique envers une partie de la gauche, sa constante hédoniste - libertaire, son admiration envers Proudhon.
Plus étonnant est en revanche cet hommage appuyé envers nos intellectuels du temps passé, que cela soit Foucault, Deleuze, Bourdieu ou encore Bataille.
Tous, à leur façon des "nietzschéens de gauche". Ce qui est certain, c'est que sur Foucault il dit vrai. On peut peut-être lui faire confiance pour le reste.

Qu'on se le dise, Onfray a changé. Dans ce livre, Onfray commente, rend justice à des prédécesseurs, rejoint l'épistémologie et pense à partir du monde intellectuel qui débute avec Proudhon et Marx pour se terminer avec Bourdieu. Qu'est-ce qui change alors par rapport à aujourd'hui ? Il nous semble que le Onfray actuel pense à partir de sources brutes, régulièrement antiques, en oubliant ses confrères, se pose en victime du cénacle parisien et universitaire tout en évitant de préciser qu'il a une abondante couverture médiatique.

Sur certains points de l'ouvrage, nous sommes dans un désaccord profond, que cela soit sur Mai 68 ou sur son absence de critique envers celui qui édite ce livre dans la collection Figures chez Grasset, à savoir BHL l'imposteur (en effet, le chien ne mord pas son maître).

le reste se tient:
Une introduction locale, sorte de sous Joseph Ponthus décrivant la vie à l'usine, prose correcte mais probablement surjouée.
Une partie 1 multipliant les points Godwin, contre Adorno, pour Levi, Améry, Antelme.
Une partie II. tout à fait recevable sur la misère.
Une III. sur l'économisme (l'économie comme religion) recevable également.
Une IV. très bonne sur, cette fois-ci, ces fameux nietzschéens de gauche.
Le reste se tend un peu, se lit moins bien, sonne davantage comme des pirouettes théoriques.
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