Dès le début du livre, on en connaît l'issue, la mort de Paz, la femme aimée.
César s'adresse à son fils, Hector, âgé de quatre ans, à qui il raconte sa rencontre avec sa mère, leur relation et qui était cette femme.
Leur relation avait débuté par un malentendu. Journaliste, il avait rédigé un article sur son travail de photographe. Dans ses clichés de plage, il voyait la vie, là où elle voulait exprimer tout le contraire.
Des différences fondamentales de perception ponctueraient constamment leur vie commune.
Elle était jeune, énergique, déterminée et avait soif de découvrir le monde.
Lui avait déjà connu le grand frisson du reporter. Il avait parcouru le monde et aspirait à une vie plus sédentaire et moins risquée. Il s'épanouissait dans son milieu parisien branché, au milieu des soirées, réceptions, expositions culturelles et artistiques, d'un monde un peu nombriliste et artificiel.
Comme Paz, j'ai eu envie de fuir ces soirées et cette vie. Les digressions sur l'art et les considérations sur la vieille Europe m'ont un peu assommée et si le style ne m'avait pas retenue, je n'aurais peut-être pas poursuivi ma lecture.
Mon attention s'est réveillée au moment où César embarque, dépassant ses phobies de quitter l'Europe, pour l'Arabie Saoudite où le corps de Paz a été retrouvé et où il va essayer de comprendre ce qui s'est passé et ce que sa femme était venue chercher.
Finalement, j'ai plongé en apnée dans les derniers chapitres qui m'ont fait rapidement oublier l'ennui qui s'était abattu sur moi vers le milieu du livre.
En conclusion, un avis en demi teintes: un début vif et captivant, une fin palpitante mais je pense que le roman aurait gagné à ce que la partie centrale soit allégée.
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