César nous raconte, ou plutôt raconte à son fils Hector, son histoire d'amour avec Paz – de leur rencontre à la fin de leur histoire.
Ce roman m'a paru extrêmement long et je me suis forcée à poursuivre sa lecture à plusieurs reprises. Je ne suis parvenue à m'attacher aux personnages, et surtout pas au narrateur, lequel me donnait plus l'image d'être le père de Paz que son amant…
Surtout, les références à l'art sont trop nombreuses … ou comment se sentir inculte en lisant un bouquin dans lequel César cherche à nous faire passer des émotions dans une oeuvre que l'on ne connaît pas nécessairement. Bref, pour tout comprendre, il aurait fallu que je lise avec google à portée de main. Lorsque nous sortons du domaine de l'art (oui, oui ça arrive), le narrateur intellectualise tout…
L'histoire d'amour ne m'a pas convaincue non plus. César m'a paru trop égoïste et Paz trop capricieuse. Entre lui, qui cherche à emprisonner sa Paz en raison d'une phobie du monde extérieur à l'Europe et elle, qui ne supporte pas cette vie et qui vit son besoin de liberté à travers l'adoption d'un requin – la romance ne m'a pas paru particulièrement belle.
J'ai aimé en revanche les passages sur les deux évènements de la vie
De César qui explique sa peur de quitter l'Europe. En fait, c'est lorsque César parlait du monde qu'il cherchait à fuir que le livre devenait intéressant … mais comme il passe la plupart de son temps à ne parler que de lui et de ses connaissances, ces moments sont assez rares.
Prix Renaudot et Grand prix de l'académie française en 2013. J'ai cependant eu, pour ma part, la joie de lire de meilleurs crus.