Dans ce second tome nous changeons radicalement de décor. Nous retrouvons Laurys et ses compagnons, dans un monde parallèle, à Astrah. Terminé l'ambiance et la culture japonaise, nous plongeons dans le monde des dragons, un univers de fantasy pure comme je l'aime. Ce changement ne m'a pas déplu, bien au contraire. En revanche, j'aurais apprécié que l'autrice continue d'y inclure des références culturelles sur le Japon, pays d'où viennent les personnages.
Alors que son ennemi ravage son royaume natal, Laurys tente de trouver des alliers auprès du peuple des dragons. Bien que le début du roman soit un peu lent, une fois l'action enclenchée, ça ne s'arrête plus ! C'est très rythmé, tout va vite (peut-être trop même). A côté de ça, Laurys et Razül cherchent également le moyen de rompre la malédiction qui les empêche de se toucher. En parlant de Razül, ce dernier cache de sombres secrets que nous allons découvrir au fil des pages. Des révélations plutôt intéressantes mais je déplore les réactions de Laurys qui finit toujours par pardonner trop vite. Dans ce tome, je n'ai pas trouvé la jeune fille très forte et combative, heureusement que son alter Kary, était présente pour compenser, elle a bien plus de charisme.
Ce qui m'a le plus dérangé dans ce roman c'est la relation incestueuse entre les jumeaux, Kryn et Zarlina. Après des passages d'attouchements, je me disais que ça n'irait pas plus loin mais je me trompais. Leur relation n'a aucune limite. J'étais vraiment très mal à l'aise et je m'en serais bien passé !
Je me faisais une joie de retrouver l'univers de
Mélodie Or, je n'ai malheureusement pas été transportée comme je le souhaitais. Il manquait des descriptions pour que je sois en totale immersion dans le récit et comme vous avez pu le voir, certains aspects du roman mon dérangés. C'est donc une lecture plutôt mitigée pour ma part, mais je suis certaines que d'autres lecteurs sauront apprécier ce second tome !