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Ryan Sook (Illustrateur)Cary Nord (Illustrateur)Yvel Guichet (Illustrateur)Ronan Cliquet (Illustrateur)
EAN : 9781401283513
184 pages
DC Comics (05/03/2019)
0.67/5   3 notes
Résumé :
In the aftermath of Dark Nights: Metal, more than just our universe was left in danger. When the only hope for survival rests in the hands of four very different superheroes who can't stand each other, the result is...The Unexpected.

This tale from the New Age of Heroes brings together new and newly reimagined characters--Neon the Unknown, Firebrand, the Viking Judge and Ascendant--with such classic DC characters as the Huntress and Hawkman to stop an... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome contient une histoire complète mettant en scène de nouveaux superhéros, dans le cadre du lancement de plusieurs titres après Dark Nights: Metal (2017/2018). Il contient l'intégralité de la série, soit les 8 épisodes initialement publiés en 2018/2019. Steve Orlando a écrit les 8 épisodes. L'épisode 1 a été dessiné par Ryan Sook & Cary Nord, avec un encrage réalisé par Mick Gray & Wade von Grawbdger, et une mise en couleur par FCO Placencia. L'épisode 2 a été dessiné par Nord, encré par von Grawbager. Cary Nord a également dessiné l'épisode 3 (encré par Mark Farmer & Scott Hanna) et l'épisode 4 avec l'aide d'Yvel Guichet, encré par Scott Hanna. Les épisodes 5 à 8 ont été dessinés et encrés par Ronan Cliquet. Jeromy Cox a réalisé la mise en couleurs des épisodes 2 à 8.

Dans un bar de Mammoth dans le New Jersey, Firebrand (Janet Fals) est en train de se battre contre Killer Croc (Waylon Jones) pour satisfaire les besoins du moteur de confit (Conflict Engine) qui a remplacé son coeur depuis qu'elle est morte. C'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour pouvoir assouvir les besoins de ce moteur pour éviter la surchauffe et la probable explosion. le reste du temps elle effectue des vacations dans un hôpital de Gotham sous un nom d'emprunt. Alors qu'elle fait une tournée des lits, elle découvre un individu en costume blanc, avec un stetson et des bottes de cowboy : Alden Quench, connu sous le nom de Bad Samaritan. Il est venu pour s'emparer de son moteur de conflit, même s'il doit lui arracher le coeur pour ça. Firebrand ne fait pas le poids et elle se retrouve vite à terre, à sa merci. 3 individus dotés de superpouvoirs apparaissent soudainement : Neon (Colin Nomi), Ascendant (Elligh) et Viking Judge (Turid Goldenaxe).

Le combat s'engage entre Viking Judge et Bad Samaritan, pendant que Neon aide Firebrand à se relever. Elle fait observer que le combat se déroule dans un hôpital et que la priorité est d'évacuer les malades. L'affrontement tourne au désavantage de Viking Judge, Bad Samaritan s'occupe alors d'Ascendant dont il tranche le pied gauche. Puis il sectionne le tronc de Neon d'un coup de hache, le coupant littéralement en deux. Enfin il neutralise Firebrand en lui lançant un fluide qui l'atteint là où se trouve son coeur, c'est-à-dire le moteur de conflit. Il se produit une réaction inattendue. Sur la planète Thanagar, un homme de main vient rendre compte à Onimar Synn de ce qui vient de se produire : l'action de Bad Samaritan vient de créer une réaction ayant généré un nouvel isotope du métal Nth, le matériau constitutif du moteur de conflit. Onimar Synn décide de se rendre sur Terre incontinent pour s'approprier cet isotope aux propriétés vitales pour lui.

Ce titre a été lancé dans la foulée de Dark Nights: Metal, avec 7 autres : Damage, The Silencer, Sideways, The Terrifics, The Curse of Brimstone, The Immortal Men, Brimstone. Comme souvent dans ce type d'opération, l'éditeur promet que les plus grands noms des scénaristes et des artistes réalisent ces séries. Effectivement dans un premier temps, le lecteur trouve Ryan Sook, Joh Romita junior, Kenneth Rocafort, Andy Kubert, Jim Lee, Jeff Lemire, James Tynion IV. Comme d'habitude, les artistes quittent leur série au bout de 2 ou 3 numéros, pour d'autres moins connus. Au bout d'un an et demi, il n'y a que la série des Terrifics qui continue à paraître, toutes les autres s'étant arrêté. D'un autre côté, c'est un besoin vital pour l'éditeur de pouvoir régulièrement proposer des nouveautés pour essayer d'attirer de nouveaux lecteurs. Ils ont donc saisi l'occasion d'un crossover pour lancer toute une nouvelle gamme. Curieux, le lecteur vient tester une série ou une autres, en fonction des créateurs (The Immortal Men, une série dessinée par Jim Lee ? Pas pour toutes les pages, ni pour tous les numéros), ou pour l'allure ou le point de départ des nouveaux personnages. Unexpected n'échappe pas à la règle puisque Ryan Sook ne dessine même pas toutes les pages du numéro 1 et s'en va aussi sec. Cary Nord va dessiner autre chose après le numéro 4 et n'en a dessiné qu'un seul en entier.

Le lecteur est avant venu pour la nouveauté, et effectivement Steve Orlando met en scène 2 personnages très récents (Firebrand, apparue dans un épisode de la Justice League 29 paru en 2018, et Neon apparu dans Supergirl 20 également en 2018), ainsi que des nouveaux personnages comme Viking Juge et Ascendant. L'intrigue trouve ses racines dans Dark Night: Metal, c'est-à-dire un crossover récent, où Scott Snyder développait un nouveau concept dans l'univers partagé DC. Tout part pour le mieux pour avoir du neuf. Effectivement, Janet Fals avait un métier sortant de l'ordinaire pour une superhéroïne, et elle s'inquiète du sort des civils. le reste du groupe intervient juste à temps pour la sauver de l'ennemi à l'apparence étrange de cow-boy. L'équipe dispose de 3 épisodes pour s'installer, avant de rencontrer quelques autres superhéros (de Gotham et d'ailleurs) pour la raccorder à l'univers partagé DC. Puis le lecteur se rend compte que l'intrigue répète le même schéma sans avancer d'une étape à l'autre : Onimar Synn veut récupérer le métal Nth du coeur de Firebrand, ce métal menace d'exploser à tout moment, les superhéros s'en sortent de justesse, le métal n'explose pas… et on prend les mêmes et on recommence. Finalement passé les 2 premiers épisodes, le scénariste n'en dit pas plus sur Firebrand, ni sur Neon qui restent des personnages très superficiels. le lecteur finit même par en oublier que Colin Nomi est censé être aveugle (pas seulement à cause de sa mèche devant les yeux) tellement il se conduit comme une personne sans handicap.

Ryan Sook dessine donc quelques pages de l'épisode 1 pour un résultat sympathique, mais dépourvu de la beauté plastique de ses aplats de noir et de la fluidité de ses cases. Cary Nord réalise des pages de qualité variable, essentiellement en fonction de l'encreur, mais sans la fougue de ses épisodes de Conan sur des scénarios de Kurt Busiek. Il faut donc attendre la deuxième moitié du tome pour avoir un artiste assurant l'intégralité des dessins et de l'encrage sur toutes les pages. Ronan Cliquet s'avère très impressionnant dès le démarrage car il se coule dans l'apparence donnée par Cary Nord, continuant avec les mêmes caractéristiques graphiques.

Ronan Cliquet réalise des planches dynamiques mettant bien en valeur le mouvement. Pour ce faire, il joue avec la taille des cases : de la largeur de la page avec un personnage se déplaçant d'un bout à l'autre, à cheval sur 2 pages pour montrer le face à face entre un superhéros et l'ennemi, superposées pour mieux montrer la rapidité de l'enchaînement des actions. Il dessine de manière descriptive, avec un fort niveau de détail pour les personnages. Il prend le temps de représenter tous les détails du costume de Firebrand : les tuyaux d'échappement dans le dos, le cycliste moulant se terminant en juste au corps avec des rayures, les gants sans doigts. Malheureusement il hérite d'un costume peu impressionnant. Celui de Neon en impose déjà plus, avec plus de noir, et l'artiste n'oublie pas la mèche de cheveux qui recouvre les yeux, ce qui finit par être plus comique que dramatique, Neon ayant des gestes d'une personne qui y voit parfaitement. Cliquet s'applique tout autant pour représenter tous les détails du costume de Bad Samaritan. Lorsque Hawkman apparaît, Cliquet adapte les poses utilisées par Bryan Hitch dans la série mensuel du personnage pour montrer sa force et l'utilisation de sa masse d'armes. Malheureusement, il est limité par le scénario, Hawkman descendant souvent en piqué mais sans frapper personne, ce qui là encore en devient comique.

Le dessinateur se montre tout aussi consciencieux pour décrire les environnements. le lecteur jette donc un coup d'oeil dans les coins du château de Frankenstein pour apprécier l'aménagement des différentes salles. Il observe la zone très restreinte du cimetière où se déroule combat final… et c'est tout. En effet, le scénariste privilégie l'action et les affrontements tout du long de ces 4 épisodes, et Ronan Cliquet s'en donne à coeur joie pour le choc des mandales et la force des énergies crépitantes, bien nourris par la mise en couleurs de Frank Martin. Cependant le lecteur éprouve des difficultés pour apprécier ces combats, à la fois parce que les dialogues ne leur donnent pas beaucoup de sens, à la fois parce que l'intrigue semble fonctionner sur une boucle. À une ou deux reprises, le dessinateur s'emballe un peu et réalise un dessin pleine page qui fait trop dans l'exagération : par exemple quand Mandrakk (Monitor Dax Novu) mord un personnage à l'épaule à travers les vêtements, plutôt que tout simplement au cou. À plusieurs reprises, le lecteur se pince en se demandant s'il rate le sens des propos ou si le scénariste s'emballe lui aussi dans les dialogues. Il doute vraiment de sa capacité d'attention quand l'équipe découvre une pierre tombale sur laquelle il est inscrit À suivre, un métacommentaire intriguant. Mais en fait non, Steve Orlando s'applique à respecter son cahier des charges : du bruit et de la fureur tout le temps, une distribution réduite, une progression artificielle, et une touche méta du fait qu'il y ait un Moniteur dans le récit.

A priori, le projet de lancer 8 nouvelles séries part d'une bonne intention : offrir du neuf pour titiller les anciens lecteurs et en attirer de nouveau. Dans l'exécution, le responsable éditorial éprouve des difficultés à stabiliser l'équipe artistique, mais l'arrivée de Ronan Cliquet à l'épisode 5 apporte la stabilité et l'énergie attendue. Par contre, Steve Orlando semble avoir conçu son scénario de manière mécanique et artificielle, pour respecter les spécifications industrielles du cahier des charges, sans réussir à donner du sens à la progression de l'intrigue, sans réussir à donner un semblant de personnalité à ses superhéros.
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C'était quoi le but ?
Un scénario insipide construit à coup de bastons.
Des personnages sans saveur.
Des dessinateurs non concernés.
A quoi sert cette histoire ?
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